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– Territoires exclus de la coupe forestière (2012)

Lieu d'enregistrement et nom du fichier : J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_Region08/territoires_proteges

081-52

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10

Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec Réalisation

1 Ces territoires sont exclus des coupes forestières par le ministère des Ressources naturelles à moins d'un avis contraire du Gouvernement.

Territoires exclus des coupes ou à modalités particulières

Site géologique exceptionnel Refuge biologique projeté Refuge biologique classé Écosystème forestier exceptionnel (décret et projet)

Projet de réserve écologique

Réserve écologique Projet de Parc national Parc national du Québec

Réserve de biodiversité

Réserve de biodiversité projetée Territoire d'intérêt

(Réserve de biodiversité projetée) Réserve aquatique projetée

Habitat d'une espèces floristique menacée ou vulnérable Avis favorable du MRN

Unité d'aménagement

Territoire géré par les régions limitrophes Territoire géré par la DGR 08

Carte 6: Territoires exclus de la coupe forestière (2012 ) ou avec modalités particulières (FHVC et GHE)

Unité d'aménagement 084-51

MEGISCANE

VAL-D'OR HARRICANA

GOUIN QUEVILLON

CHIBOUGAMAU

Amos

Val-d'Or

Senneterre

CABONGA

-76°

-76°

-77°

-77°

-78°

-78°

49°

48°

48°

1 Ces territoires sont exclus des coupes forestières par le ministère des Ressources naturelles à moins d'un avis contraire du Gouvernement.

Territoires exclus des coupes

Écosystème forestier exceptionnel (décret et projet)

Version du 11 novembre 2013

Projection cartographique Sources

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 9

Réalisation GHE

FHVC

Territoires avec modalités particulières

Refuge biologique classé

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé le 15 avril 2014 32

2.10 Planification régionale

La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier précise que deux types de planification régionale doivent être considérés dans les PAFIT : le plan d’affectation du territoire public (PATP) et le plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT). Le premier est de responsabilité gouvernementale tandis que le second est réalisé par le milieu régional.

2.10.1 Plan d’affectation du territoire public (PATP)

Le plan d’affectation du territoire public est un outil de planification que le gouvernement utilise pour déterminer et pour véhiculer ses orientations en matière d’utilisation et de protection des terres et des ressources du domaine de l’État. Il favorise une meilleure cohérence des différentes interventions sur le territoire, dans une perspective de gestion intégrée des terres et des ressources. Il contribue ainsi à prévenir les conflits d’usages.

Les orientations sont définies en tenant compte de tous les secteurs d’activité du gouvernement (agriculture, environnement, ressources naturelles, transports, etc.). Le PATP sert à orienter les interventions sur le territoire public. Il peut s’agir de différentes formes d’intervention (planification de l’aménagement, planification du développement, planification opérationnelle, attribution de droits, établissement de statuts, autorisation d’activités sur le territoire public). C’est donc par l’entremise de ces interventions de mise en valeur du territoire public que se concrétisent les orientations d’affectation. Leur concordance avec le PATP permet d’obtenir la cohérence recherchée dans la mise en valeur des terres et des ressources du domaine de l’État.

Le PATP dans la gestion du territoire public :

Connaître le territoire public

Définir des orientations et des objectifs généraux

Définir des orientations et des objectifs spécifiques ou sectoriels

Accorder des droits et établir des statuts pour l’utilisation et pour la protection des terres et des ressources

Contrôler et évaluer les activités sur le territoire public

Le PATP, en raison de ses orientations gouvernementales, influe sur les outils de planification régionale et locale comme le plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT), les plans d’aménagement forestier intégré (PAFI), les schémas d’aménagement et de développement, etc. Dans son article 38, la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (LADTF) stipule que le MRN peut édicter des normes d’aménagement durable des forêts ayant pour objet, entre autres, de

s’assurer de la compatibilité des activités d'aménagement forestier avec l'affectation des terres du domaine de l'État prévue au plan d'affectation des terres visé à la Loi sur les terres du domaine de l'État (chapitre T-8.1).

Les orientations gouvernementales établies dans le PATP correspondent à des choix d’utilisation ou de protection du territoire public. Elles s’appliquent à différentes portions de territoire découpées en fonction de leurs caractéristiques environnementales et socioéconomiques. Ces orientations sont établies de la façon suivante : une intention, une vocation et, au besoin, des objectifs spécifiques.

L’intention gouvernementale définit l’utilisation ou la protection envisagée de chaque portion de territoire public. La vocation indique le type d’usage préconisé, soit l’utilisation ou la protection, ainsi que le mode d’application, soit l’exclusivité, la priorité, la polyvalence d’utilisation ou le niveau de protection. Par exemple, une portion de territoire peut être destinée à une utilisation prioritaire, à une utilisation multiple ou bien à une protection stricte. Des objectifs spécifiques peuvent être ajoutés pour tenir compte des particularités d’une zone. Ils précisent l’intention générale et aident à mieux saisir les effets escomptés de la gestion future des terres et des ressources. À l’annexe 1, un extrait du PATP synthétise les orientations gouvernementales pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue. L’annexe 2, pour sa part, présente la carte des vocations du PATP.

2.10.2 Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT)

Dans le cadre de la gestion intégrée et régionalisée, le MRN a confié à la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue (CRÉAT) le mandat de mettre sur pied une Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) et d’en assurer le fonctionnement. La CRRNT devait principalement élaborer un plan régional de développement intégré des ressources naturelles et du territoire (PRDIRT) et participer à sa mise en oeuvre.

Photo : Michel Lepage

Pour y arriver, la CRRNT y associe les acteurs du milieu régional. Le plan a été conçu et mis en œuvre en respectant les responsabilités des acteurs régionaux et en partageant avec le plus grand nombre d’entre eux une même vision régionale du développement. Durant son élaboration, le PRDIRT a fait l’objet d’une consultation à l’échelle régionale afin de donner à son contenu la plus large acceptation possible. Ce plan est entré en vigueur en janvier 2011 et le plan de mise en œuvre qui en découle a été entériné en avril 2012 par le MRN et la CRÉAT.

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

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L’article 58 de la LADTF stipule que le MRN a l’obligation de s'assurer que les orientations et les objectifs régionaux prévus au PRDIRT soient pris en compte dans l'élaboration des plans tactiques et opérationnels, et ce, dans la mesure prévue par l'entente de mise en oeuvre du plan qui a été conclue avec la Conférence régionale des élus dont relève la CRRNT concernée.

Parmi les 75 orientations du PRDIRT et leurs objectifs respectifs, neuf sont en lien avec la planification de l’aménagement forestier (annexe 3) et sont essentiellement stratégiques (chemins multiusages, intensification de la production ligneuse et aménagement forestier écosystémique). D’autres orientations et objectifs, qui concernent la participation du public et l’acceptabilité sociale des PAFI, trouvent leur réponse dans la mise sur pied de la TLGIRT. Quoi qu’il en soit, toutes les orientations et tous les objectifs du PRDIRT respectent ceux et celles du MRN et, de ce fait, sont pris en compte dans le PAFIT. Au fur et à mesure que des modalités concrètes nous seront fournies par la CRRNT, nous en tiendrons compte dans le PAFIT ou dans le PAFIO.

3 Milieu biophysique

Ce chapitre dresse le portrait des ressources de l’UA. Le lecteur prendra connaissance des multiples composantes biophysiques afin de bien saisir la nature et l’ampleur des défis à relever dans le territoire, défis qui, au chapitre suivant, sont exprimés sous forme d’enjeux.

Les données ayant servi aux analyses présentées dans ce chapitre proviennent du quatrième inventaire décennal réalisé par la Direction des inventaires forestiers (DIF). Les nombreux tableaux, graphiques et cartes fournissent une information complète et conviviale du territoire à l’étude.

3.1 Ressource forestière

Les tableaux et les figures qui suivent sont issus des portraits réalisés par le Bureau du forestier en chef. Ceux-ci visent à fournir une information complète, mais simple et conviviale des ressources forestières du territoire à l’étude.

Portrait des types de couvert forestier

Sans couvert Feuillu Mélangé

Codes terrain (dénudé humide et sec, eau, etc.) Résineux

Superficie par classe d’âge et par type de couvert forestier

Couvert résineux Couvert mélangé

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Couvert feuillu Tous types de couvert

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Portrait des stades de développement

En régénération

Jeune forêt (classes d’âge 10 et 30)

Forêt d’âge intermédiaire (classes d’âge 50 et 70 )

Non forestier et réductions

Vieilles forêts (classe d’âge 90 ans et +)

Portrait des essences – Première essence dans l’appellation des peuplements

Essences indéterminées (CPR, BR, etc.) Autres

Épinette noire

Codes terrain (dénudé humide et sec, eau, etc.) Bouleau blanc

Peuplier

Feuillus intolérants Feuillus indéterminés Résineux indéterminés Pin gris

Note : Les essences qui, individuellement, n’occupent pas 2 % du territoire sont regroupées dans la catégorie « Autres ».

Superficie par classe de hauteur du couvert forestier

Classes de hauteur : 1 : 22 mètres et + 2 : 17 à 22 mètres 3 : 12 à 17 mètres 4 : 7 à 12 mètres 5 : 4 à 7 mètres 6 : 2 à 4 mètres 7 : 0 à 2 mètres

- : Les tiges mesures moins de 1,5 mètres

Vide : Pas de mesure de hauteur

(Codes terrain : dénudé humide et sec, eau, etc.)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Portrait des catégories de hauteur du couvert forestier

Moins de 7 mètres

Sans hauteur (code terrain :dénudé humide et sec, eau, etc.)

7 mètres et +

Portrait des perturbations du territoire

Perturbation anthropique (récolte, activités humaines, etc.)

Perturbation naturelle (feux, épidémie d’insectes, etc.)

Sans perturbation cartographié

Codes terrain (dénudé humide et sec, eau, etc.)

Sources des figures : Portrait de la couche CFETBFEC, Territoire d’analyse 084-51, Bureau du forestier en chef, Direction du calcul de la possibilité forestière, Richard Tremblay, avril 2012.

3.2 Ressources floristique et faunique

3.2.1 Espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de le devenir

Adoptée par le gouvernement du Québec en 1989, la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables vise la sauvegarde des espèces du Québec dont la survie est fragile. Son principal outil coercitif est la désignation, par règlement, des espèces et de certains de leurs habitats.

Toute espèce dont la disparition est appréhendée est dite menacée. Les espèces considérées comme telles se trouvent dans une situation extrêmement précaire. La taille de leurs populations ou de leurs aires de répartition est restreinte ou grandement diminuée. Les

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données sur l’espèce révèlent que la situation s'aggravera de façon irrémédiable si rien n'est entrepris pour remédier à cet état de précarité.

Toute espèce dont la survie est précaire, même si sa disparition n'est pas appréhendée, est dite vulnérable. La catégorie dont il est question ici englobe les espèces dont la survie à moyen ou à long terme n'est pas assurée. Si aucune mesure n’est prise pour assurer leur survie, une évolution régressive de leurs populations ou la dégradation de leurs habitats pourrait s’ensuivre.

FSC 7.1.6

Le contexte du paysage, comme l’importance de la forêt relativement

aux espèces de poissons et de la faune aquatique à répartition locale, régionale et provinciale ainsi que les espèces préoccupantes aux vieilles forêts, aux bassins hydrographiques et

à la quantité et qualité de l’eau.

D’autres dispositions générales portant, entre autres, sur l’établissement de programmes et sur la conclusion d’ententes, permettent d’intervenir en faveur des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables. Ce statut permet de freiner le processus de raréfaction des espèces avant qu'il ne soit jugé nécessaire de les désigner légalement comme telles pour garantir leur protection.

Un portrait de la faune aquatique, ailée et terrestre de la région a été réalisé. Un tableau précise le statut provincial et fédéral, les présences observées, l’habitat et les potentiels de menaces à la survie, et ce, pour chacune des espèces. Il intègre à la fois les espèces dont la population est abondante en région et celles qui font l’objet d’un statut particulier. Il est possible de consulter ce document à l’annexe 4.

Un tableau similaire a été préparé pour la flore de la région, mais il se limite aux espèces à statut particulier. Il se trouve à l’annexe 5.

3.2.2 Produits forestiers non ligneux

FSC 7.1.6

Présentation des plantes comestibles et médicinales

Les produits forestiers non ligneux (PFNL) sont des produits autres que le bois utilisés à des fins alimentaires, médicinales, ornementales ou industrielles. Les milieux forestiers sont encore aujourd’hui des lieux de choix pour pratiquer la

cueillette de petits fruits, de champignons et de plantes herbacées comestibles et médicinales. Généralement, les milieux forestiers sont facilement accessibles à toutes les

communautés, autochtones ou non autochtones. La pratique de ces activités en forêt est habituellement un passe-temps ou un complément au mode de vie actuel, mais elle ne représente généralement pas la source première de leurs besoins alimentaires et médicinaux. Bien que les PFNL soient des ressources forestières marginales, ils peuvent revêtir une grande importance culturelle et économique pour les gens qui les récoltent. De plus, leur récolte peut donner lieu à la création d’emplois ou constituer un complément à d’autres industries dont les activités sont axées sur la forêt. Il est donc important de favoriser l’apport de nouvelles connaissances sur ces produits afin de les mettre en valeur. Une liste partielle des PFNL que l’on trouve ou que l’on pourrait trouver en région est fournie à l’annexe 6.

Source : PGAF 2008-2013. Consultant forestier DGR.

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

3.3 Ressource géologique et hydrique

FSC 7.1.6

Présenter la géologie, les sols et les écosites de la forêt.

Les aires à contraintes environnementales comme les zones

humides, les sols minces, etc.

Provinces naturelles. Le territoire régional se caractérise par trois grandes provinces naturelles. Le nord-ouest de la région correspond à

une portion de la province des basses terres de l’Abitibi et de la baie James et présente un relief relativement plat, comportant quelques buttes et basses collines, notamment aux alentours de Rouyn-Noranda (collines Abijévis, mont Chaudron, mont Kanasuta et collines Kekeko). L’hydrographie y est caractérisée par des milieux humides, des rivières composées de méandres et

de grands lacs de forme circulaire, peu profonds, aux contours arrondis. Les eaux s’écoulent lentement et, en raison de l’argile en suspension, elles y sont turbides. L’effet visuel est donc peu intéressant, mais ces caractéristiques de l’eau ne réduisent en rien sa qualité et les possibilités du territoire au regard de la pêche, de la chasse et des activités nautiques. Cette province représente plus de la moitié (50,2 %) de la superficie de la région.

Au nord-est s’étend une portion de la province des hautes terres de Mistassini. Celle-ci se compose d’un grand plateau au relief peu accidenté, formé de coteaux et de basses collines, d’un réseau hydrographique davantage ramifié et de lacs aux formes allongées et échancrées, comme s’il s’agissait d’élargissement de rivières. Ce réseau s’écoule vers la baie James. Elle couvre 13 % de la superficie de l’Abitibi-Témiscamingue.

Le sud de la région chevauche la province des Laurentides méridionales. Le relief est composé d’un ensemble de basses collines, de plateaux et de dépressions, et les lacs sont plutôt de forme étroite et recourbée. Ses nombreux plans d’eau présentent des caractéristiques plus attrayantes que dans les autres zones, compte tenu d’une turbidité faible qui donne une eau plus limpide. Cette zone, qui couvre plus du tiers de la superficie régionale, comporte également de grands réservoirs voués à la production d'énergie hydroélectrique.

Provinces géologiques. La géologie de la région est caractérisée par deux provinces géologiques. Au nord, la province du Supérieur comporte un sous-sol riche en minéraux lui conférant un fort potentiel minier (cuivre, zinc, or, argent), notamment associé à une structure géologique principale, la faille de Cadillac. Au sud, la province de Grenville se distingue par une composition et une profondeur d’érosion qui se prêtent beaucoup moins à l’exploration et à l’exploitation minière.

Eau de surface. Le vaste réseau hydrographique de la région découle de la fonte d’un glacier venu du Labrador qui a traversé le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue il y a quelques milliers d’années. Les eaux de fonte libérées par le glacier ont formé une immense étendue d’eau appelée lac Ojibway-Barlow. Au cours des millénaires, une grande partie de ces eaux s’est retirée, laissant toutefois un vaste réseau hydrographique qui sillonne notre territoire.

Révisé le 15 avril 2014 40

FSC 7.1.7

Carte indiquant les bassins hydrographiques, les caractéristiques des eaux de

surface et les aires de recharge pour les eaux

souterraines

Eau souterraine. L’eau souterraine correspond au volume des précipitations, tombées en neige ou en pluie, qui s’infiltrent en profondeur dans le

sous-sol et qui remplissent les espaces ou interstices. Le Québec bénéficie d’une abondante eau souterraine de bonne qualité qui, dans certains cas, se consomme sans traitement préalable ou, dans d’autres cas, se traite à coûts moindres que les eaux de surface, qui seraient sensibles aux agents polluants. Il existe très peu de données sur les eaux souterraines en Abitibi-Témiscamingue. Néanmoins,

l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a mis sur pied, en 2003, une vaste étude portant sur les eaux souterraines. Soulignons également la contribution de la Société de l’eau souterraine de l’Abitibi-Témiscamingue (SESAT), un organisme à but non lucratif dont la création remonte à quelques années.

Eskers et moraines. La région possède des ressources hydriques d’une grande richesse, en l’occurrence les eskers de l’Abitibi laissés par deux glaciers dont la rencontre a donné naissance à la moraine interlobaire Harricana. Cette moraine divise les eskers de l’Abitibi en deux groupes. Leurs différences résident dans leur orientation et dans leur origine. Les eskers de l’Abitibi-Témiscamingue, en particulier les eskers de l’Abitibi, possèdent la caractéristique distinctive de pouvoir contenir une eau souterraine d’excellente qualité en quantités importantes, étant partiellement ou totalement enfouie sous l’argile. Les précipitations, qui s’infiltrent dans le sol, assurent le renouvellement continuel de ces réserves d’eau. Un peu partout de part et d’autre des eskers et de la moraine, l’eau jaillit de la terre, créant ainsi une multitude de sources dont plusieurs coulent toute l’année. Cette eau souterraine est généralement de grande qualité grâce aux sables et aux graviers qui agissent comme filtres naturels quand elle pénètre dans le sol.

Sources :

• Les portraits de la région. Portrait des ressources hydriques. Version intégrale. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, mars 2007.

• Portrait territorial. Abitibi-Témiscamingue. MRN, 2006.

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

3.3.1 Relief

Voici une illustration du relief de l’unité d’aménagement 084-51.

Classes de pente

3.3.2 Dépôts

Voici une illustration des types de dépôts présents sur le territoire.

Types de dépôts

E - 31 à 40 % A - 0 à 3 %

D - 16 à 30 % C - 9 à 15 % B - 4 à 8 %

Autres

Dépôts lacustres (argile) Dépôts organiques

Dépôts glaciaires (till) Sans dépôts

F - 41 et + Sans pente

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3.3.3 Hydrographie

Le territoire de l’UA compte une multitude de lacs, de rivières et de ruisseaux. De plus, plusieurs digues de rétention d’eau y ont été érigées.

La page suivante présente un portrait régional des ressources géologiques et hydrographiques. Les aquifères granulaires identifiés sont issus du Plan d’affectation du territoire public (PATP).

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Rivière des Outaouais Rivière des Outaouais

Amos

Rivière des Outaouais Rivière des Outaouais

Amos