• Aucun résultat trouvé

SOMMAIRE Plan d’aménagement forestier intégré tactique Région de l’Abitibi-Témiscamingue

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "SOMMAIRE Plan d’aménagement forestier intégré tactique Région de l’Abitibi-Témiscamingue"

Copied!
228
0
0

Texte intégral

(1)

SOMMAIRE

Plan d’aménagement forestier intégré tactique Région de l’Abitibi-Témiscamingue

Unité d’aménagement 084-51

RÉVISÉ LE 15 AVRIL 2014

(2)
(3)

Direction des opérations intégrées de l’Abitibi-Témiscamingue

Plan d’aménagement forestier intégré tactique SOMMAIRE PAFIT

Par

Ministère des Ressources naturelles

Révisé le 15 avril 2014

(4)

Réalisation

Ministère des Ressources naturelles

Direction générale de l’Abitibi-Témiscamingue Direction des opérations intégrées

70, avenue Québec Rouyn-Noranda (Québec) J9X 6R1

Téléphone : 819 763-3388 Télécopieur : 819 763-3216

Courriel : abitibi-temiscamingue@mrn.gouv.qc.ca

Diffusion

Cette publication, conçue pour une impression recto verso, est disponible en ligne uniquement à l’adresse :

http://www.mrn.gouv.qc.ca/abitibi-temiscamingue/region/publications.jsp

© Gouvernement du Québec

Ministère des Ressources naturelles, 2014

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2014 ISBN : 978-2-550-69128-0

(5)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé 15 avril 2014 i

Table des matières

INTRODUCTION ...1

1CONTEXTE LÉGAL...2

1.1 DISPOSITIONS RELATIVES AUX ACTIVITÉS DAMÉNAGEMENT...2

1.2 DISPOSITIONS RELATIVES AUX COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES...4

1.3 POLITIQUE DU MINISTÈRE À LÉGARD DE LA CERTIFICATION...4

2OCCUPATION DU TERRITOIRE ...7

2.1 LOCALISATION DE LUNITÉ DAMÉNAGEMENT FORESTIER...7

2.2 INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES ET CHEMINS MULTI USAGES...7

2.3 CONTEXTE SOCIAL...10

2.4 TABLE LOCALE DE GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE (TLGIRT)...10

2.4.1 Ententes de GIRT convenues antérieurement ...12

2.4.2 Ententes qui couvrent plus d’une UA...12

2.5 COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES...12

2.6 CONTEXTE SOCIO-ÉCONOMIQUE...17

2.6.1 Secteur faunique ...17

2.6.2 Secteur récréotouristique...19

2.6.3 Secteur produits forestiers non ligneux ...19

2.6.4 Secteur biomasse forestière...20

2.6.5 Secteur forestier...21

2.6.6 Secteur minier...24

2.7 HISTORIQUE DU SYSTÈME DAMÉNAGEMENT...24

2.8 UTILISATIONS ANTÉRIEURES DU TERRITOIRE...26

2.9 UTILISATION ACTUELLE DU TERRITOIRE...27

2.10 PLANIFICATION RÉGIONALE...32

2.10.1 Plan d’affectation du territoire public (PATP)...32

2.10.2 Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT)...33

3MILIEU BIOPHYSIQUE ...35

3.1 RESSOURCE FORESTIÈRE...35

3.2 RESSOURCES FLORISTIQUE ET FAUNIQUE...38

3.2.1 Espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de le devenir...38

3.2.2 Produits forestiers non ligneux...39

3.3 RESSOURCE GÉOLOGIQUE ET HYDRIQUE...40

3.3.1 Relief ...42

3.3.2 Dépôts...42

3.3.3 Hydrographie...43

4ENJEUX DU TERRITOIRE ET OBJECTIFS D’AMÉNAGEMENT ...45

4.1 ENJEUX ÉCOSYSTÉMIQUES...47

4.1.1 Enjeu lié à la structure d’âge...47

4.1.2 Enjeu lié à la structure interne complexe et au bois mort ...51

4.1.2.1 Peuplement à structure interne complexe... 51

4.1.2.2 Structure résiduelle et bois mort... 54

4.1.2.3 Peuplement perturbé naturellement... 55

(6)

4.1.3 Enjeu lié à la composition forestière ...56

4.1.3.1 Envahissement par les feuillus ... 57

4.1.3.2 Épinette blanche et le thuya ... 58

4.1.4 Enjeu lié aux milieux humides et aux écotones riverains...58

4.1.5 Enjeu lié à l’habitat des espèces sensibles à la fragmentation et au manque de connectivité...59

4.1.6 Enjeu lié à l’organisation spatiale et à la connectivité...61

4.1.7 Enjeu lié aux espèces nécessitant une attention particulière ...61

4.2 ENJEUX DE LA STRATÉGIE DAMÉNAGEMENT DURABLE DES FORÊTS (SADF)...62

4.2.1 Enjeu lié au maintien des fonctions écologiques des sols forestiers ...62

4.2.1.1 Perte de superficie productive ... 62

4.2.1.2 Orniérage... 65

4.2.2 Enjeu lié à la qualité des milieux aquatiques...68

4.2.2.1 Érosion ... 68

4.3 ENJEUX LIÉS AUX TABLES LOCALES DE GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE (TLGIRT) ET AUX COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES...69

4.3.1 Enjeu lié aux Tables de gestion intégrée des ressources du territoire...70

4.3.2 Enjeu lié aux communautés autochtones ...74

5STRATÉGIES D’AMÉNAGEMENT FORESTIER ...74

5.1 BILAN DES ENGAGEMENTS DU PGAF2008-2013 ...75

5.1.1 Bilan des superficies reboisées en espèces exotiques ...77

5.2 SCÉNARIOS SYLVICOLES RETENUS POUR 2013-2018...77

5.2.1 Structures d’un peuplement (tiré de guides sylvicoles)...77

5.2.2 Intensité des scénarios sylvicoles...78

5.2.3 Traitements sylvicoles...79

5.2.4 Les grandes orientations de la stratégie sylvicole ...82

5.3 AIRES DINTENSIFICATION DE LA PRODUCTION LIGNEUSE (AIPL)...87

6CALCUL DE LA POSSIBILITÉ FORESTIÈRE...88

6.1 OUTILS DE CALCUL DE LA POSSIBILITÉ FORESTIÈRE...88

6.2 RÉSULTAT DES CALCULS DE LA POSSIBILITÉ FORESTIÈRE...89

7MISE EN APPLICATION ET SUIVI DES TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT FORESTIER ...90

7.1 MISE EN APPLICATION ET SUIVI DES TRAVAUX...90

7.2 SUIVI DE LA CROISSANCE NATURELLE DES FORÊTS...90

7.3 SUIVI DE LIMPACT DES INTERVENTIONS SYLVICOLES...90

8SIGNATURES...93 BIBLIOGRAPHIE...94

(7)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé 15 avril 2014 iii

Liste des cartes

CARTE 1 – Certification... 6

CARTE 2 – Localisation du territoire... 8

CARTE 3 – Réseau routier... 9

CARTE 4 – Communautés autochtones... 16

CARTE 5 – Territoires exclus de la coupe forestière (2012)... 30

CARTE 6 – Territoires exclus de la coupe forestière (2012) ou à modalités particulières (FHVC et GHE)... 31

CARTE 7 – Géologie et hydrographie... 44

CARTE 8 - Niveaux d’altération de la structure d’âge... 50

CARTE 9 - Niveau d’altération de la structure interne complexe... 53

CARTE 10 - Sensibilité à l’orniérage... 67

Carte 11 – Aquifères granulaires TLGIRT et Autochtone... 72

Liste des annexes ANNEXE 1 - Extrait du Plan d’affectation du territoire public (PATP)... 98

ANNEXE 2 – Carte des vocations du Plan d’affectation du territoire public (PATP)... 99

ANNEXE 3 – Orientations du Plan régional de développement intégré des ressources du territoire (PRDIRT)... 100

ANNEXE 4 – Liste des espèces fauniques sensibles de la région de l’Abitibi-Témicamingue... 101

ANNEXE 5 – Liste des espèces floristiques de la région de l’Abitibi-Témiscamingue... 102

ANNEXE 6 – Liste partielle des Produits forestiers non ligneux... 103

ANNEXE 7 – Préoccupations de la Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT)... 104

ANNEXE 8 – Liste des participants à la Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT)... 105

ANNEXE 9- Carte des Aires d’intensification de la production ligneuse (AIPL).. 106

ANNEXE 10 - Approche de répartition spatiale des coupes proposées par le ministère des Ressources naturelles dans le cadre des activités de récolte de l’unité d’aménagement 084-51... 107

ANNEXE 11 - Protection des aquifères granulaires (eskers) - TLGIRT MRC Abitibi... 108

ANNEXE 12 - Page de signatures du PAFIT 84-51 original produit le 28 mars 2013... 109

(8)

Liste des acronymes AEF Aménagement écosystémique des forêts AIPL Aire d’intensification de la production ligneuse BAPE Bureau d’audience publique en environnement BFEC Bureau du forestier en chef

CAAF Contrat d'approvisionnement et d'aménagement forestier CAP Conformité Amélioration Prévention

CFET Combinaison de données forestières, écologiques et territoriales CP-CR Coupe partielle - Coupe de régénération

CPIRL Coupe progressive irrégulière avec régénération lente CPRS Coupe avec protection de la régénération et des sols CRE Conférence régionale des élus

CRRNT Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire CSA Canadian Standards Association (Association canadienne de normalisation)

CvAF Convention d’aménagement forestier DGR Direction générale régionale

EFE Ecosystème forestier exceptionnel EMV Espèces menacées ou vulnérables

EPC Éclaircie précommerciale

FEC Forestier en chef

FSC Forest Stewardship Council

GA Garanties d’approvisionnement

GIRT Gestion intégrée des ressources et du territoire GPOR Gestion par objectifs et résultats

LADTF Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier

MDDEFP Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (ex-MDDEP)

MHI Milieux humides d’intérêt MQH Modèle de qualité de l’habitat MRC Municipalité régionale de comté

MRN Ministère des Ressources naturelles (ex-MRN)

MSCR Arbres destinés à mourir, à survivre, à être conservés ou à garder en réserve

OLA Objectifs locaux d’aménagements

OPMV Objectifs de protection et de mise en valeur PAFI Plan d’aménagement forestier intégré

PAFI-O Plan d’aménagement forestier intégré opérationnel PAFIT Plan d’aménagement forestier intégré tactique PATP Plan d’affectation du territoire public

PGAF Plan général d’aménagement forestier

PRDIRT Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire PRDTP Plan régional de développement du territoire public

(9)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé le 15 avril 2014 v

RADF Règlement sur l'aménagement durable des forêts du domaine de l'État RNI Règlement sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine de

l’État

SADF Stratégie d’aménagement durable des forêts SEPAQ Société des établissements de plein air du Québec SFI Sustainable Forestry Initiative

SIP Secteur d'intervention potentiel

TGIR Table de gestion intégrée des ressources

TLGIRT Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire UA Unité d’aménagement (ex-UAF)

UG Unité de gestion

UH Unité homogène

UTA Unité territoriale d'analyse UTR Unité territoriale de référence

VOIC Valeurs, objectifs, indicateurs et cibles ZEC Zone d'exploitation contrôlée

(10)

Introduction

Le plan d’aménagement forestier intégré tactique traduit la volonté du Ministère des Ressources naturelles de réaliser une planification forestière selon une approche d’aménagement écosystémique et une gestion intégrée et régionalisée des ressources et du territoire. Des tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire sont mises en place dans le but d'assurer une prise en compte des intérêts et des préoccupations des personnes et des organismes concernés par les activités d'aménagement forestier planifiées.

Le plan tactique remplace les plans généraux d’aménagement forestier (PGAF), qui étaient réalisés par les compagnies forestières. Comme mentionné à l’article 52 de la nouvelle Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, la responsabilité de la planification forestière est dorénavant attitrée au ministre des Ressources naturelles et de la Faune.

La Loi sur l'aménagement durable du territoire forestier (LADTF), adoptée en avril 2010, confirme une fois de plus les engagements du gouvernement en matière d'aménagement durable des forêts. Cette loi s'appuie sur les critères du Conseil canadien des ministres des forêts, critères qui se dénombrent en six points :

Diversité biologique

État et productivité des écosystèmes

Sol et eau

Contribution aux cycles écologiques planétaires

Avantages économiques et sociaux

Responsabilité de la société

Ce document sommaire ne vise surtout pas à présenter le détail des différents sujets abordés, il a été conçu dans le but d’être accessible à l’ensemble de la population. Les éléments trop techniques et les détails ont été volontairement évités afin d’alléger le texte. Pour plus d’information, veuillez vous adresser à l’unité de gestion.

(11)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

1 Contexte légal

Ce chapitre permet aux lecteurs de situer le PAFIT dans son contexte réglementaire et tente de préciser, en des termes simples, les responsabilités des divers intervenants du territoire à l’égard de l’aménagement de la forêt. De plus, il met en lumière la politique du MRN à l’égard de la certification du territoire.

1.1 Dispositions relatives aux activités d’aménagement

Le Ministère des Ressources naturelles intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur du territoire et des ressources forestières, minières et énergétiques. Plus précisément, il gère tout ce qui a trait à l’aménagement durable des forêts du domaine de l’État. Il favorise le développement de l’industrie des produits forestiers et la mise en valeur des forêts privées. Il élabore et met en œuvre des programmes de recherche et de développement pour acquérir et diffuser des connaissances dans les domaines liés à la saine gestion des forêts et à la transformation des produits forestiers. La réalisation des inventaires forestiers, la production de semences et de plants de reboisement ainsi que la protection des ressources forestières contre le feu, les maladies et les insectes, font également partie des responsabilités à l’égard de la forêt québécoise.

NOUVELLE LOI

sur l’aménagement durable du territoire

forestier.

À compter du mois d’avril 2013, la nouvelle Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier régira les activités d’aménagement. Selon l’article 1 de cette loi, le régime forestier institué a pour but : 1) d’implanter un aménagement durable des forêts, notamment par un aménagement écosystémique; 2) d’assurer une gestion des ressources et du territoire qui sera intégrée, régionalisée et axée sur la formulation d’objectifs clairs et cohérents, sur l’atteinte de résultats mesurables et sur la responsabilisation des gestionnaires et des utilisateurs du territoire forestier; 3) de partager les responsabilités découlant du régime forestier entre l’État, des organismes régionaux, des communautés autochtones et des utilisateurs du territoire forestier; 4) d’assurer un suivi et un contrôle des interventions effectuées dans les forêts du domaine de l’État; 5) de régir la vente du bois et d’autres produits de la forêt sur un marché libre, et ce, à un prix qui reflète leur valeur marchande ainsi que l’approvisionnement des usines de transformation du bois; 6) d’encadrer l’aménagement des forêts privées; 7) de régir les activités de protection des forêts.

La nouvelle loi remplacera le contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier par une garantie d’approvisionnement. Le MRN pourra également élargir l’accès à la matière ligneuse par la mise aux enchères de volumes de bois issus de la forêt publique et maintenir une sécurité d’approvisionnement pour les usines de transformation. Le gouvernement s’efforce d’adapter ses modes de gestion aux réalités nouvelles et aux besoins sans cesse croissants des communautés locales et régionales. Le nouveau régime forestier a pour but de diversifier, en démocratisant l’accès à la ressource forestière, les possibilités de développement socioéconomique que procurent les forêts publiques du Québec.

Révisé le 15 avril 2014 2

(12)

Selon l’article 54 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier :

« Un plan tactique et un plan opérationnel d’aménagement forestier intégré sont élaborés par le ministre, pour chacune des unités d’aménagement, en collaboration avec la table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire mise en place pour l’unité concernée en vertu de la Loi sur le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (chapitre M-22.1). Le ministre peut aussi s’adjoindre les services d’experts en matière de planification forestière au cours de l’élaboration des plans.

Le plan tactique contient notamment les possibilités forestières assignées à l’unité, les objectifs d’aménagement durable des forêts, les stratégies d’aménagement forestier retenues pour assurer le respect des possibilités forestières et l’atteinte de ces objectifs ainsi que les endroits où se situent les infrastructures principales et les aires d’intensification de la production ligneuse. Il est réalisé pour une période de cinq ans. »

Selon l’article 55 de la loi :

« La table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire est mise en place dans le but d’assurer une prise en compte des intérêts et des préoccupations des personnes et organismes concernés par les activités d’aménagement forestier planifiées, de fixer des objectifs locaux d’aménagement durable des forêts et de convenir des mesures d’harmonisation des usages. Sa composition et son fonctionnement, y compris les modes de règlement des différends, relèvent des organismes régionaux responsables de sa mise en place. Ces derniers doivent cependant s’assurer d’inviter à participer à la table les personnes ou les organismes concernés suivants ou leurs représentants :

Les communautés autochtones, représentées par leur conseil de bande;

Les municipalités régionales de comté et, le cas échéant, la communauté métropolitaine;

Les bénéficiaires d'une garantie d'approvisionnement;

Les personnes ou les organismes gestionnaires de zones d'exploitation contrôlée;

Les personnes ou les organismes autorisés à organiser des activités, à fournir des services ou à exploiter un commerce dans une réserve faunique;

Les titulaires de permis de pourvoirie;

Les titulaires de permis de culture et d'exploitation d'érablière à des fins acéricoles;

Les locataires d'une terre à des fins agricoles;

(13)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé le 15 avril 2014 4

Les titulaires de permis de piégeage détenant un bail de droits exclusifs de piégeage;

Les conseils régionaux de l'environnement. »

La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier succède à la Loi sur les forêts et vise à répondre davantage aux exigences relatives à l’aménagement durable des forêts.

Conséquemment, les obligations en matière de reddition de comptes seront accrues. En vertu de la nouvelle loi, le Ministère doit produire un bilan quinquennal de l’aménagement durable des forêts. Le premier bilan couvrira la période du 1er avril 2013 au 31 mars 2018 et sera déposé à l’Assemblée nationale au cours de l’année 2019. Les indicateurs présentés dans le tableau des Objectifs du cadre de gestion du régime forestier alimenteront ce bilan.

Selon l’article 58 de la loi :

« Tout au long du processus menant à l’élaboration des plans, le ministre voit à ce que la planification forestière se réalise selon un aménagement écosystémique et selon une gestion intégrée et régionalisée des ressources et du territoire. »

1.2 Dispositions relatives aux communautés autochtones

La prise en compte des intérêts, des valeurs et des besoins des communautés autochtones présentes sur les territoires forestiers fait partie intégrante de l'aménagement durable des forêts. En effet, une consultation distincte des communautés autochtones affectées par la planification forestière est réalisée afin de connaître leurs préoccupations relatives aux effets que pourraient avoir les activités planifiées sur leurs activités exercées à des fins domestiques, rituelles ou sociales. À partir du résultat de ces consultations, les préoccupations et les valeurs des communautés autochtones sont prises en compte dans l’aménagement durable des forêts et la gestion du milieu forestier.

1.3 Politique du Ministère à l’égard de la certification

Dans le contexte de la mise en œuvre de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, le MRN sera responsable, à compter du 1er avril 2013, de la gestion et de la planification forestière sur les terres du domaine de l’État. La Loi sur le Ministère des Ressources naturelles a également été modifiée afin d’ajouter l’obligation que le Ministère se munisse d’un système de gestion environnementale. Comme ce système s’applique à la planification forestière, aux opérations forestières de même qu’au suivi et au contrôle des activités, la responsabilité de sa mise en oeuvre revient au secteur des Opérations régionales du MRN. Le système de gestion environnementale permettra également de soutenir le maintien par les compagnies forestières des certifications forestières présentées sur le territoire de la région :

(14)

le Forest Stewardship Council ®(FSC);

la Sustainable Forestry Initiative (SFI).

Dans la poursuite de cet objectif, le secteur des Opérations régionales du MRN a défini et adopté une politique environnementale et forestière. Cette politique place la gestion environnementale et forestière au sommet de ses préoccupations. Ainsi, le secteur des Opérations régionales affirme son engagement à se conformer aux exigences légales et, même, à les dépasser, à améliorer de façon continue sa performance environnementale et forestière, à non seulement prévenir et réduire la pollution, mais également à lutter contre celle-ci, et à agir en propriétaire averti.

Le slogan « Mettons le CAP sur l’aménagement durable des forêts » est une indication des orientations de la politique pour les employés et les fournisseurs. L’acronyme « CAP » tire son appellation de :

la conformité aux lois, règlements et autres exigences;

l’amélioration continue;

la prévention de la pollution.

Pour véhiculer sa politique environnementale et forestière, le secteur des Opérations régionales met en place un système qui satisfait aux exigences de la norme internationale ISO 14001. Ce système permettra au MRN de respecter ses engagements sur le plan environnemental et de gérer ses responsabilités sur ce même plan. Les activités inhérentes au système de gestion environnementale touchent la planification, la récolte, la voirie, le transport, les travaux sylvicoles ainsi que les suivis et les contrôles exécutés dans les unités d’aménagement des forêts du domaine de l’État. Pour prendre connaissance de la politique du MRN, veuillez consulter le lien suivant : http://www.mrn.gouv.qc.ca/publications/forets/amenagement/politique-enviro- forestiere.pdf.

En ce qui a trait au territoire de l’UA 084-51, le ministère des Ressources naturelles s’engage, en vertu de sa Politique environnementale et d’aménagement durable des forêts, à protéger et à préserver l’intégrité écologique de la forêt à long terme, et ce, pendant toute la durée du présent plan d’aménagement forestier intégré. Ce plan, ses buts, ses objectifs, de même que les suivis qui y sont associés, répondent aux principes de précaution et d'aménagement adaptatif.

Les différentes certifications par UA sont illustrées à la page suivante.

(15)

Amos

Val-d'Or La Sarre

Senneterre

Ville-Marie

Témiscaming Rouyn-Noranda

-76°

-76°

-77°

-77°

-78°

-78°

-79°

-79°

49°

49°

48°

48°

47°

47°

46°

Amos

Val-d'Or La Sarre

Senneterre

Ville-Marie

Témiscaming Rouyn-Noranda

-76°

-76°

-77°

-77°

-78°

-78°

-79°

-79°

49°

49°

48°

48°

47°

47°

46°

Carte 1 : Certification

FSC Boréale et SFI FSC Grands lacs - St-Laurent

Type de certificat

SFI

Lieu d'enregistrement et nom du fichier : J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_Region08/Certification

086-51

083-51

084-62

082-51

081-52

084-51

081-51

ONTARIO

Nord-du-Québec

Outaouais

0 10 20 30 40 km Projection cartographique Sources

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10

Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec Réalisation

1 / 1 300 000

Unité d'aménagement

Laurentides Mau

ricie

Région de l'Abitibi-Témiscamingue

Limite d'unité d'aménagement

Interprovinciale

Frontière

Organisation administrative

Région Ville, localité Route Chemin

Réseau routier

Territoire géré par les DGR limitrophes

(16)

2 Occupation du territoire

Ce chapitre met en lumière l’aménagement du territoire dans une perspective des modes de gestion dans l’histoire du Québec. De plus, il situe l’unité d’aménagement et les terres avoisinantes, dresse le portrait des gens qui ont bâti ce territoire et fournit un bref aperçu du contexte socio-économique de ce dernier. Enfin, il permet au lecteur de se familiariser avec les diverses utilisations du territoire.

2.1 Localisation de l’unité d’aménagement forestier

L’unité d’aménagement (UA) 084-51 se trouve dans l’Unité de gestion de la Mégiscane, dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Elle couvre une partie du territoire de la MRC de La Vallée-de-l’Or et celui de la MRC d’Abitibi. Elle est constituée exclusivement de terres publiques avec des terres privées autour ou à l’intérieur, mais dont les superficies sont exclues de l’UA. Elle est bordée à l’est par la région de la Mauricie et au nord par la région du Nord-du-Québec. L’unité d’aménagement est composée du territoire de huit municipalités et d’un territoire non organisé (TNO). La carte qui suit illustre l’unité à l’étude.

Les PAFIT des UA adjacentes peuvent être consultés sur le site Internet du MRN.

2.2 Infrastructures routières et chemins multi usages

Le territoire compte de nombreuses infrastructures. Qu’il s’agisse de grands chemins d’accès forestiers, de chemins secondaires ou de ponts, les aménagements réalisés par les entreprises qui y poursuivent des activités forestières, minières ou autres ont ouvert ou facilité l’accès des autres usagers à ces vastes espaces.

La mise en œuvre du plan régional de développement intégré des ressources (PRDIRT), qui a été élaboré par la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT), a établi des priorités. L’une d’elles est la planification des chemins dans une optique multiusage (orientation no 24). La CRRNT a donc élaboré une démarche de mise en œuvre qui vise à doter l’Abitibi-Témiscamingue d’un cadre de planification des chemins multiusages. Il s’agit d’identifier des critères en concertation avec le milieu régional en vue de produire une carte de la région où apparaissent les principaux axes routiers à maintenir. Malheureusement, les travaux de la CRRNT à ce sujet étaient toujours en cours au moment de finaliser les PAFIT.

La table de GIRT de La Vallée-de-l’Or n’a pas prévu de se concerter au sujet des chemins multiusages et nous n’avons donc pas d’information relative aux portions du réseau des chemins existants à développer ou à maintenir à long terme dans une optique de développement multiusage. Quant à la table de GIRT d’Abitibi, elle entend se concerter à court terme au sujet des chemins multiusages.

La carte 3 illustre le réseau routier.

(17)

0 8 3 5 1 0 8 3 5 1

0 8 4 5 1 0 8 4 5 1 0 8 4 6 2

0 8 4 6 2

0 8 2 5 1 0 8 2 5 1

0 8 6 5 1

0 8 6 5 1 0 8 7 6 20 8 7 6 2

0 7 4 5 1 0 7 4 5 1 0 8 7 5 1 0 8 7 5 1

0 4 3 5 1 0 4 3 5 1 0 8 5 5 1

0 8 5 5 1

0 2 6 5 1 0 2 6 5 1

£ ¤

113

£ ¤

109

£ ¤

101

£ ¤

117

£ ¤

101

Amos

Val-d'Or La Sarre

Senneterre Rouyn-Noranda

0 2 6 6 6 0 2 6 6 6

0 6 4 5 1 0 6 4 5 1 0 8 6 5 2

0 8 6 5 2 0 8 7 6 30 8 7 6 3

-76°

-76°

-77°

-77°

-78°

-78°

-79°

-79°

49° 49°

48° 48°

Nord-du-Québec

Abitibi- Témiscamingue

Lieu d'enregistrement et nom du fichier : J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/Cartes_PAFIT/086-51/Localisation

Organisation administrative Limite MRC Unité d'aménagement

Carte 2 : Localisation du territoire

Unité d'aménagement 084-51

MRC Vallée de l'Or

0 5 10 15 20 25 km

1 /1 250 000

MRC Abitibi

Projection cartographique Sources

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 9

Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec Réalisation

08451 08251 08351 08462 08651 08652

08751 08762 Réseau routier

Chemin Route

(18)

Carte 3 : Réseau routier

Unité d'aménagement 084-51

!

!

!

R0807

113 397

R0808

R0806 386

R0853

R0801

R0830 R0801

MEGISCANE

VAL-D'OR

GOUIN HARRICANA

QUEVILLON

CHIBOUGAMAU

Amos

Val-d'Or

Senneterre

CABONGA

-76°

-76°

-77°

-77°

-78°

-78°

49°

48°

48°

J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_08451/reseau_routier

Hydrographie Lac Réseau routier

Classe 3 Classe 2 Classe 1

Asphalté Projection cartographique

Sources

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 9

Réalisation

(19)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé le 15 avril 2014 10

2.3 Contexte social

Le territoire de l’unité d’aménagement est vaste et la forêt y joue un rôle important. La chasse et la pêche sont des activités très populaires et nombreux sont les adeptes. Les pourvoiries à droits exclusifs, au nombre de quatre, occupent une grande partie du territoire.

On y trouve également quelques pourvoiries à droits non exclusifs. On y compte également un grand nombre de sites de camping, de loisirs et de plein air. C’est le cas, entre autres, de la forêt récréative de la baie d’Adelphus, du parcours de canotage de la rivière Bell et du camping Charles. On y dénombre aussi plusieurs parcours de canoë et de kayak. Les adeptes de motoneige et de quad sont bien servis par la beauté des nombreux sentiers.

En plus de la rivière Bell, le territoire à l’étude compte plusieurs lacs de villégiature (Blanchin, Clair, des Pins, Faillon, Fish, Guéguen, Parent, Pascalis, Tiblemont et Valets) de même qu’une association de villégiateurs au lac Faillon.

Les divers utilisateurs du territoire doivent cependant composer avec l'industrie forestière, à qui le prélèvement de la matière ligneuse dans cette UA demeure indispensable. Cette cohabitation ne se fait pas sans heurt et repose a priori sur une bonne connaissance des besoins, des contraintes, des valeurs et des préoccupations de tous les intervenants qui y poursuivent des activités. Les tables de gestion intégrée prennent alors tout leur sens.

2.4 Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) Malgré son nom, une TLGIRT n’a aucun mandat de « gestion » des ressources naturelles ou du territoire. Une TLGIRT constitue un lieu de concertation entre les intervenants d’un territoire donné, le rôle de gestionnaire demeurant une responsabilité gouvernementale. Il aurait été plus exact de parler de table de concertation des utilisateurs du milieu forestier, mais le terme TLGIRT est désormais consacré. Il sera donc conservé.

Rappelons que la GIRT est un concept de gestion qui vise la prise en compte des besoins et des valeurs de l’ensemble des intervenants concernés sur un territoire donné en amont des planifications ou des activités sous la responsabilité d’un gestionnaire donné. L’existence d’une TLGIRT et les processus de concertation associés sont donc des moyens de concourir à la GIRT.

La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (LADTF) prévoit que le MRN peut confier les mandats de mettre sur pied et d’assurer le fonctionnement d’une TLGIRT à la Conférence régionale des élus (CRÉ) ou à sa Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) ou à une MRC.

L’historique de la gestion intégrée des ressources du territoire en région est fondé sur des TLGIRT qui épousent le découpage des limites de la MRC et non pas celles d’une unité d’aménagement (UA). Pour conserver ce modèle et pour mettre en place celui qui est imposé par la LADTF, il a été convenu de maintenir les tables de GIRT par MRC et d’en créer de nouvelles dans les MRC où elles étaient jusqu’alors inexistantes. Ces tables devaient ultimement être regroupées autour d’une table de GIRT correspondant

(20)

au regroupement de l’ensemble des UA sous la responsabilité de la CRÉ de l’Abitibi- Témiscamingue.

Les liens d’affaires peuvent être vus de la façon suivante :

MRN CRÉ MRC

L’entente entre la CRÉ et les MRC venant concrétiser ce modèle a pris fin le 31 mars 2013 et la CRÉ est présentement en réévaluation complète. Nous ne connaissons pas encore le modèle qui sera mis en place et nous ne savons pas ce qu’il adviendra de la TLGIRT de la MRC de La Vallée-de-l’Or (MRCVO) : au moment d’écrire ces lignes, cette dernière poursuivait ses travaux.

L’interlocuteur formel de la DGR du MRN en ce qui a trait à la mise sur pied et au fonctionnement des TLGIRT demeure la CRÉ. Cependant, dans l’ancien modèle, les liens opérationnels se situaient davantage entre le chef de l’unité de gestion et le coordonnateur de la TLGIRT (engagé par la MRC). Ainsi, les TLGIRT étaient les assises de la concertation locale entre les intervenants du territoire d’appartenance qui les concerne.

La portion de l’unité d’aménagement située dans le territoire de la MRCVO est coordonnée par la MRCVO. Plus d’une vingtaine de membres de différents groupes d’intérêt y siègent régulièrement.

La TLGIRT de la MRCVO touche actuellement l'ensemble du territoire de la MRCVO, soit approximativement 27 632 kilomètres carrés. Six thèmes sont abordés lors des rencontres de la table de concertation :

1. Approvisionnement forestier et minier

2. Qualité de l’environnement (protection, conservation et mise en valeur de la faune)

3. Voirie forestière (planification et entretien)

4. Potentiel récréotouristique et culturel (paysages, quiétude des utilisateurs)

5. Communication (consultation publique, éducation et sensibilisation, calendrier d’opération)

6. Développement économique

Le défi de la GIRT réside dans l’atteinte d’un juste équilibre entre la conservation, l’utilisation des ressources et le respect des valeurs et des besoins des populations. La mise en œuvre d’une gestion participative et intégrée dans un processus de planification forestière facilite l’acceptabilité sociale des choix d’aménagement sur un territoire donné et le déploiement harmonieux des interventions qui en découlent. Il est toutefois nécessaire que cette planification forestière se fasse de façon cohérente et respectueuse des balises définies aux échelles nationale et régionale. Plus précisément, le PAFI doit être élaboré en conformité avec les orientations et les objectifs de la Stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF) et avec les

(21)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

orientations gouvernementales énoncées dans le plan d’affectation du territoire public (PATP). Le PAFI doit aussi tenir compte des orientations et des priorités régionales du plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT), qui doivent aussi être conformes aux objectifs et aux orientations de la SADF et du PATP.

En plus des préoccupations de la table GIRT de la MRCVO, l’UA08451 doit tenir compte des préoccupations exprimées par les membres de la table GIRT de la MRC de l’Abitibi qui représente 19 % de l’UA.

Source : Site Internet de l’Organisme de bassin versant Abitibi-Jamésie. Table de gestion intégrée des ressources et du territoire. http://www.obvaj.org/girt

2.4.1 Ententes de GIRT convenues antérieurement

Une entente de GIRT de la TLGIRT de la Vallée-de-l’Or fut convenue bien avant la mise en place du nouveau régime forestier et elle avait une durée indéterminée. Afin de ne pas superposer deux démarches de concertation sur un même territoire, son contenu a été ramené à la TLGIRT qui a entrepris d’en revoir le contenu et d’en prioriser les sujets en tenant compte du nouveau contexte de la LADTF. La TLGIRT a donc priorisé l’établissement des VOIC dans le format attendu pour le PAFIT. Ces résultats se trouvent au chapitre 4 du PAFIT, alors que les autres préoccupations de la TLGIRT qui sont traités en plan d’actions ou avec des modalités se trouvent à l’annexe 7 du PAFIT.

2.4.2 Ententes qui couvrent plus d’une UA

Le territoire couvert par une TLGIRT, soit les limites de MRC, fait en sorte que le résultat de leur travail (ex. des objectifs ou des modalités concertés) pouvait en principe se retrouver sur plus d’une UA et donc dans plus d’un PAFI.

Ce problème de découpage complexifie l’intégration des éléments concertés à une TLGIRT dans les PAFI qui ne sont pas majoritairement couverts par cette table. Afin d’alléger le contenu des PAFIT, il a donc été décidé de décrire les éléments relatifs à la TLGIRT principale touchant l’UA. Cela explique, entre autres, pourquoi on ne retrouve pas en annexe l’ensemble des ententes GIRT touchant l’UA. Cependant, le MRN respectera les ententes dont il est signataire et les éléments concertés qui ne feraient pas partie du PAFIT seront pris en compte au moment de réaliser les PAFIO.

2.5 Communautés autochtones

Les communautés autochtones de Lac-Simon, Waswanipi et Obedjiwan utilisent le territoire pour leurs activités traditionnelles (cueillette, chasse, pêche, piégeage, etc.).

Les opérations forestières peuvent avoir un impact sur les activités traditionnelles des communautés. Le MRN travaille donc en collaboration avec chacune des communautés pour recueillir leurs préoccupations et pour trouver des solutions pour atténuer les impacts des opérations forestières sur leur mode de vie traditionnel.

Révisé le 15 avril 2014 12

(22)

Le MRN engage donc un soutien financier auprès de chacune des communautés autochtones concernées par l’aménagement forestier dans l’UA 084-51 (Obedjiwan) et UA 084-62 (Obedjiwan, Cris et Lac-Simon). Ce soutien financier permet l’engagement d’un agent de liaison. Celui-ci recueille les préoccupations des membres de la communauté et discute avec le MRN des moyens de répondre aux attentes des membres de sa communauté. Ce lien direct entre la communauté autochtone et le personnel du MRN facilite la conciliation des activités d’aménagement forestier avec les activités exercées par les membres de la communauté à des fins domestiques, rituelles ou sociales.

Il est possible de trouver à cette adresse Internet une liste des ententes avec les différentes communautés autochtones :

http://www.saa.gouv.qc.ca/relations_autochtones/ententes/liste_ententes_conclues.htm Par contre, il est à noter qu’il existe d’autres ententes qui ne figurent pas à cet endroit, car ces dernières sont confidentielles.

Communauté algonquine de Lac-Simon

Les Algonquins se désignent en tant qu'Anishinabeg, ce qui signifie « les vrais hommes ».

Les Algonquins sont une nation de familles. La structure de la bande était basée sur les liens de la famille étendue. Chacune de ces familles avait des territoires bien définis pour la chasse et pour la trappe. Plusieurs familles étendues formaient une bande.

L'utilisation de la terre était la base de l'organisation sociale et politique algonquine. Les divisions des eaux étaient les éléments de base à la gestion traditionnelle de la terre, servant de frontières pour les territoires de la famille, de la bande et de la tribu. Jusqu'à présent, les rivières et les lacs étaient les routes qu'utilisaient les gens pour voyager autour de leur territoire.

Les familles passaient l'hiver sur leurs terres, à chasser et à faire la pêche et la trappe. Au printemps, ils se rassemblaient avec d'autres familles à des endroits stratégiques comme Mattawa ou au pied des Rapides Long Sault sur le lac Témiscamingue (crique Gordon).

Ces lieux de rassemblements abondaient de ressources (comme la pêche) qui pouvaient soutenir le groupe durant les mois de l'été.

La réserve, établie en 1962, s’est peuplée entre 1955 et 1972 par deux groupes d’Algonquins, l’un venant du Grand lac Victoria et l’autre, de la rivière Nottaway. Aujourd’hui, la communauté de Lac-Simon est située près du village de Louvicourt, via la route 117, sur la rive ouest du lac Simon. La superficie actuelle de la communauté est d’environ 326 hectares. Actuellement, cette communauté travaille à un projet d’agrandissement de la réserve. Plusieurs projets de développement communautaire et économique sont en cours d’analyse par le conseil de bande. La communauté offre plusieurs services à sa population dont un service de police, une école d'enseignement préscolaire, une école primaire et une

(23)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé le 15 avril 2014 14

école secondaire, un centre de santé, un centre éducatif et culturel, un centre communautaire, une radio communautaire et une maison de jeunes. De plus, Ressources Minitik, une compagnie forestière qui exécute des travaux sylvicoles tels que la préparation de terrain, le reboisement et le dégagement, possède une entente de réalisation de travaux sylvicoles avec Rexforêt, et ce, pour une période de 5 ans (2013-2018). Cette compagnie est détenue par des intérêts majoritairement autochtones. Le Conseil de la nation Anishnabe a obtenu du MRN un permis de récolte aux fins d’approvisionner une usine de transformation de bois dans l’UA 083-51.

Le financement accordé par le MRN a permis à la communauté de Lac-Simon de mettre en place un département de foresterie. Le département engage le personnel nécessaire pour recueillir les préoccupations auprès des gestionnaires de trappe et recueillir les informations sur les activités traditionnelles des membres de la communauté. La situation du caribou est particulièrement sensible pour eux. Six aires de trappes du Lac Simon sont sur le territoire de l’UA 084-62. Elles sont toutes utilisées et gérées par un gestionnaire de lot de trappe qui représente la famille présente.

Communauté atikamekw d’Obedjiwan

Atikamekw signifie « Poisson blanc » faisant référence au corégone, pêché depuis toujours par les habitants du territoire. Il s'agit d'une nation de la grande famille algonquienne. Le peuple Atikamekw était nomade. Les familles vivaient de chasse, de pêche et de cueillette. Les Atikamekw sont les premiers à avoir transmis aux Blancs les connaissances sur le traitement de l'eau d'érable pour en faire du sirop et quelques produits dérivés.

La nation atikamewk compte environ 7 000 personnes vivant principalement dans les communautés : Manawan dans la région de Lanaudière ainsi que Wemontaci et Obedjiwan en Mauricie. Ces trois communautés Atikamekw furent d'abord des postes d'échanges et de traites achalandés où les clans familiaux s'arrêtaient temporairement.

Opitciwan signifie « La croisée des rivières montantes » . Ce territoire est officiellement reconnu comme réserve en 1950. Le village fut relocalisé en 1922, dû à l'inondation du territoire lors de la création du réservoir Gouin » (référence : http://www.opitciwan.ca/index.php/menutourisme). Reliée par un réseau de routes forestières, Opitciwan se situe à 280 km à l'ouest de Roberval et à 45 km à vol d’oiseau de la limite avec l’Abitibi-Témiscamingue. Cette communauté occupe quatre aires de trappe dans l’UA 084-51 et six aires de trappe dans l’UA 084-62.

On retrouve une scierie sur la communauté. La récolte forestière est une activité économique importante, soit celle qui offre le plus grand potentiel d’emplois. La communauté est consultée lorsque des activités d’aménagement forestier sont planifiées sur leur territoire d’intérêt. Des communications entre le MRN et les personnes contacts du département de foresterie sont fréquentes. Les aires de trappe présentes sur le territoire de l’Unité de gestion de la Mégiscane sont toutes occupées.

(24)

Communautés attikameks au Québec

Communauté Nom officiel Résidents Non-

résidents

Population totale

Manawan Les Atikamekw de Manawan 2227 361 2588

Obedjiwan Atikamekw d’Opitciwan 2254 443 2697

Wemotaci Conseil des Atikamekw de

Wemotaci 1396 351 1747

Les Attikameks négocient avec les gouvernements du Québec et du Canada un règlement de revendication territoriale globale en vue de la reconnaissance de droits ancestraux et territoriaux. Ils négocient également avec le gouvernement du Québec une entente de nation à nation concernant la gestion des ressources naturelles.

Source : Secrétariat aux affaires autochtones. Statistiques des populations autochtones au Québec 2012. Disponible en ligne à l’adresse : http://www.saa.gouv.qc.ca/nations/population.htm

Sources :

• Secrétariat aux affaires autochtones (2011) Amérindiens et Inuits, Portrait des nations autochtones du Québec, 2e édition, p. 20-21. Disponible en ligne à l’adresse :

http://www.saa.gouv.qc.ca/publications_documentation/publications/document-11- nations-2e-edition.pdf

• Secrétariat aux affaires autochtones (2013) Négociation bilatérale avec les Atikamekw : la ministre Élizabeth Larouche confiante d’en arriver rapidement à une entente, Communiqué de presse, 26 juillet 2013. Disponible en ligne à l’adresse : http://www.autochtones.gouv.qc.ca/centre_de_presse/communiques/2013/2013-07-

26.asp

La page suivante illustre toutes les communautés autochtones qui utilisent le territoire de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

(25)

$ +

$ +

$ +

$

+ $+

$ +

$ +

$ +

$

+O b e d j i w a nO b e d j i w a n W a s w a n i p i

W a s w a n i p i

Pikogan

Kebaowek

Winneway

Lac-Simon

Kitcisakik Timiskaming

Hunter's Point

Amos

Val-d'Or La Sarre

Senneterre

Ville-Marie

Rouyn-Noranda

Témiscaming

-74°

-75°

-75°

-76°

-76°

-77°

-77°

-78°

-78°

-79°

-79°

50°

50°

49°

49°

48°

48°

47°

47°

46°

46°

$ +

$ +

$ +

$

+ $+

$ +

$ +

$ +

$

+O b e d j i w a nO b e d j i w a n W a s w a n i p i

W a s w a n i p i

Pikogan

Kebaowek

Winneway

Lac-Simon

Kitcisakik Timiskaming

Hunter's Point

Amos

Val-d'Or La Sarre

Senneterre

Ville-Marie

Rouyn-Noranda

Témiscaming

-74°

-75°

-75°

-76°

-76°

-77°

-77°

-78°

-78°

-79°

-79°

50°

50°

49°

49°

48°

48°

47°

47°

46°

46°

Carte 4 : Communautés autochtones

Version du 15 janvier 2014

Communauté autochtone

081-52

081-51 082-51

083-51 086-51

084-51

084-62

Projection cartographique

Sources

Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10

Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec Réalisation

$ +

ONTARIO

Nord-du-Québec

Outaouais

Laurentides Mau ricie

Région de l'Abitibi-Témiscamingue

Territoire géré par la DGR 08

Unité d'aménagement

Territoire géré par les DGR limitrophes

Réserve/établissement indien

0 10 20 30 40 km 1 / 1 800 000

Interprovinciale

Frontière

Organisation administrative

Région Ville, localité Route Chemin

Réseau routier

(26)

2.6 Contexte socio-économique 2.6.1 Secteur faunique

La pêche sportive, la chasse sportive et les activités fauniques sans prélèvement attirent près de 2 millions de visiteurs en diverses occasions dans les régions du Québec. Ces visiteurs dépensent 381 M$, permettant ainsi le maintien ou la création de quelque 3 400 emplois pour lesquels sont versés des salaires de 53 M$ dans les régions du Québec. La gestion des ressources fauniques, la protection des habitats ainsi que la pratique d’activités liées à la faune contribuent substantiellement au développement social, économique et environnemental de la région.

Selon l’enquête intitulée La faune et la nature, ça compte! (2007), 151 700 personnes de la région et de l’extérieur ont fréquenté l’Abitibi-Témiscamingue pour y exercer une ou plusieurs activités liées à la faune, soit la pêche, la chasse ou les déplacements d’intérêt faunique. Les activités liées à la faune ont injecté 111,5 M$ dans l’économie régionale. Les dépenses encourues par les adeptes se rapportent aux achats durables (investissements en véhicules, en immobilisations, etc.) et aux dépenses directes (transport, alimentation, hébergement, services et produits, etc.) effectuées lors de leur voyage. Les deux tiers des sommes dépensées dans la région proviennent des adeptes de la région (73,5 M$). Ainsi, les touristes ont dépensé 38 M$ pour exercer ces mêmes activités. Des cinq régions administratives du Québec où les dépenses touristiques liées à la faune ont dépassé les 25 M$, l’Abitibi-Témiscamingue se hisse au 3e rang, derrière les Laurentides et l’Outaouais.

Photo : Nancy Delahaye

Orignal. La vente totale des permis de chasse à l’orignal au Québec a été de 175 016 en 2009 et de 179 281 en 2011, représentant des niveaux inégalés.

En 2011, plus de 26 000 permis de chasse à l’orignal ont été vendus pour la zone 13, soit celle qui couvre entièrement l’Abitibi-Témiscamingue. Cela

représente plus de 14 % des permis vendus au Québec. Des 2 849 permis vendus en 2011 à l’échelle provinciale à des chasseurs étrangers, 37 % viennent exercer leur activité dans notre région. Ces chasseurs étrangers sont pratiquement à parts égales ontariens et américains. Les prévisions de

chasse favorables, qui s’expliquent par les plans de gestion de l’orignal mis en oeuvre depuis 1994, semblent avoir incité plusieurs chasseurs à profiter de la qualité des conditions de chasse. Adoptés il y a quelques années, certains incitatifs (permis d’initiation, chasse permise chez un jeune en vertu du permis régulier d’un adulte, etc.) attireraient de nouveaux adeptes.

Ours noir. Le portrait de la chasse à l’ours a beaucoup évolué depuis le début des années 1990. C’est d’abord grâce à une réglementation plus restrictive, mise en place en 1991, que l’on a maintenu et augmenté le niveau d’activités. Cette réglementation oblige désormais le non-résident qui désire chasser l’ours au Québec à passer par le réseau des pourvoiries, ZEC ou réserves fauniques. Ensuite sont venus deux plans de gestion de l’ours

(27)

MRN – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 084-51

Révisé le 15 avril 2014 18

noir. Le premier, instauré en 1998, visait entre autres à ralentir la croissance de la récolte de l’ours noir qui jouit d’un double statut : celui d’un animal à fourrure et celui d’un gros gibier. À partir de ce moment, la récolte d’automne de l’ours a pris fin. Dans la foulée de ce premier plan, celui qui couvre la période 2006-2013 vise à maintenir et, si possible, à augmenter le niveau d’activités généré par la mise en valeur de l’ours dans chaque zone. En 2012, 986 ours ont été prélevés sur le territoire; 892 ont été récoltés par des chasseurs, les autres bêtes ont été piégées par des trappeurs. La chasse représente donc 90 % du prélèvement.

Piégeage. En Abitibi-Témiscamingue, le nombre de permis vendus par les agents de vente autorisés a diminué constamment ces dernières années, passant de 773 en 2008-2009 à 679 en 2011-2012. Au cours de cette même période, le nombre de peaux transigées par les piégeurs de la région a fluctué entre 20 001 et 22 244. Aussi, les espèces les plus prisées par les piégeurs étaient le castor (35 874 peaux), le rat musqué (12 722 peaux) et la martre d’Amérique (11 765 peaux). Elles représentaient à elles seules près des trois quarts du nombre de fourrures récoltées. En 2011-2012, la valeur totale des peaux transigées atteignait près de 900 000 $ en Abitibi- Témiscamingue. Il s’agit d’une augmentation de 80 % par rapport à 2010-2011 et la tendance à la hausse se maintient en 2012-2013.

Pêche. La pêche sportive attire dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue près de 60 000 visiteurs québécois et étrangers annuellement. Les dépenses touristiques de près de 32 M$ qui y sont associées favorisent le maintien ou la création de 300 emplois, pour lesquels sont versés des salaires d’environ 5 M$ annuellement. Dans la plupart des régions du Québec, les visiteurs constituent la plus grande part de la clientèle de pêcheurs, car le nombre d’amateurs de pêche qui proviennent de l’extérieur dépasse celui des adeptes locaux. En Abitibi-Témiscamingue, ce sont plus de 95 000 pêcheurs de tout azimut qui lancent leur ligne; un sur cinq réside à l’extérieur de la province.

Pourvoiries. L’Abitibi-Témiscamingue compte près d’une centaine de pourvoiries, ce qui représente 15 % des établissements du genre au Québec. On y dénombre 85 pourvoiries sans droits exclusifs (SDE) et 10 pourvoiries avec droits exclusifs (ADE). Trois des dix pourvoiries à droits exclusifs se retrouvent dans la MRC Témiscamingue et sept sur le territoire de la MRC Vallée-de-l’Or. Ces deux MRC comptent également le plus grand nombre de pourvoiries sans droits exclusifs. Le Témiscamingue compte une cinquantaine de ces entreprises, la MRCVO une vingtaine, six se situent sur le territoire de la MRC Rouyn-Noranda et trois en Abitibi-Ouest. L’Abitibi-Témiscamingue se classe toujours première parmi les régions du Québec en ce qui a trait au nombre de pourvoiries en exploitation. Le réseau régional dispose de lieux d’hébergement pouvant accueillir quelque 4 780 personnes. Selon la Fédération des pourvoiries du Québec, les établissements en exploitation ont généré des revenus de 9,1 M$ en 2006. Ces pourvoiries ont été fréquentées par environ 28 200 visiteurs, qui ont effectué près de 140 900 jours- activité. La pêche est l’activité la plus populaire; viennent ensuite la chasse, les autres activités de plein air et la motoneige. Le niveau d’emploi tend à demeurer stable. Totalisant

(28)

121 M$ en 2007, les revenus des pourvoiries du Québec ont diminué de 4 % par rapport à 2006, poursuivant ainsi une tendance à la baisse amorcée en 2005.

Sources :

• Les portraits de la région. Les ressources fauniques. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, décembre 2009.

• Les portraits de la région. Le tourisme. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi- Témiscamingue, novembre 2009.

• La faune et la nature, Ça compte! Le tourisme lié à la Pêche sportive: une contribution significative à l’économie régionale, Fascicules du MRN, 2007 (Statistiques des années 1996 et 2000 qui ont été indexées pour correspondre à l'année 2001).

• Évolution de la performance économique et touristique des pourvoiries du Québec de 2005 à 2007. Élément de synthèse 2009. Conseil en management, stratégie et économie.

http://www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/statistiques/vente-permis-chasse.htm

2.6.2 Secteur récréotouristique

L’Abitibi-Témiscamingue est une destination très prisée par les motoneigistes québécois, ontariens et américains. L’Abitibi-Témiscamingue se classe au 5e rang des régions du Québec dont les motoneigistes de l’Ontario et des États-Unis ont entendu parler, derrière les régions de Montréal, de Québec, des Laurentides et de la Gaspésie. Pendant la saison 2008-2009, la vente de droits d’accès aux sentiers a grimpé de 25 % par rapport à l’hiver précédent. Rappelons que la pratique de la motoneige génère des dépenses de l’ordre de 27 M$ annuellement en Abitibi-Témiscamingue. Pour sa part, la pratique du quad, qui connaît un essor au Québec, génère environ 9 M$ annuellement dans la région.

Malgré ses nombreux sentiers récréatifs et ses longues rivières canotables, la région compte encore peu de producteurs de tourisme d’aventure et de plein air.

Source : Les portraits de la région. Le tourisme. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi- Témiscamingue, novembre 2009.

2.6.3 Secteur produits forestiers non ligneux

Acériculture. L’activité acéricole est principalement concentrée dans le sud de la région, plus précisément dans les unités de gestion du Témiscamingue, de Val-d’Or et de Rouyn- Noranda. Par rapport au reste de la province, où plus de 25 millions d’entailles sont effectuées annuellement, la production acéricole de la région est marginale, se limitant à quelque 250 000 entailles.

Bleuetière. L’Abitibi-Témiscamingue compte deux bleuetières qui, ensemble, couvrent une superficie aménagée d’environ 646 hectares. Toutes deux situées au Témiscamingue (Nédelec et Latulipe), l’une est sur un territoire public, l’autre sur une terre privée. À la suite de travaux cartographiques et de travail sur le terrain réalisés au cours des dernières années, le MRN a repéré, sur les terres du domaine de l’État, des superficies importantes de l’ordre de plusieurs centaines d’hectares propices à la culture du bleuet. Une partie de ce potentiel est proposé par appel de propositions aux promoteurs intéressés par ce type de culture.

Références

Documents relatifs

Le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur du territoire et des ressources forestières et fauniques. Plus

Le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur du territoire et des ressources forestières et fauniques. Plus

Le MFFP intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur du territoire et des ressources forestières. Plus précisément, il gère tout ce qui a trait à

Le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur du territoire et des ressources forestières et fauniques. Plus

Le MFFP intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur des ressources forestières et fauniques. Il favorise le développement de l’industrie des

Le MFFP intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur des ressources forestières et fauniques. Il favorise le développement de l’industrie des

Le MFFP intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur des ressources forestières et fauniques. Il favorise le développement de l’industrie des

Le MFFP intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur des ressources forestières et fauniques. Il favorise le développement de l’industrie des