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– Liste des espèces fauniques sensibles de la région

Provincial Fédéral Répartition connue UA potentiellement concernée

en période de reproduction Filtre brut Filtre fin

Amphibiens

Grenouille des marais Susceptible Non en péril Une seule occurence et celle-ci est localisée près du lac Cranberry dans la zec Dumoine.

081-51 L'espèce vit en forêt à proximité des étangs à castors, des ruisseaux clairs et des tourbières et fréquente également les milieux ouverts et herbeux. La grenouille des marais est généralement associée aux terrains montagneux.

La coupe forestière intensive et la fragmentation sont

certainement néfastes à l'espèce. Les aires protégées, les refuges biologiques, les mesures de protection accordées aux milieux humides ainsi que les solutions (et VOIC) développées dans le cadre du traitement de l'enjeu

"milieux humides" devraient permettre de maintenir des conditions favorables à la présence et au maintien de l'espèce. Ex: Protection des milieux humides rares, MHI, élargissement des bandes riveraines, protection intégrale de certaines bandes riveraines.

Protection intégrale du milieu humide + mise en place d'une bande tampon de 60 m. Zone de protection de 200 m sans construction de route et pratiques adaptées (coupes partielles assurant le maintien d'un couvert en tout temps), favoriser les coupes hivernales, laisser en place les débris ligneux et les chicots couchés, ou encore, appliquer les mesures de protection pour la salamandre des ruisseaux.

Desroches, J.-F. et D. Rodrigue. 2004. Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes. Éditions Michel Quintin, Waterloo. 288 p.

Reptiles

Couleuvre à collier Susceptible Deux occurences répertoriées au

CDPNQ et situées au Témiscamingue.

Deux mentions n'ont pas encore été répertoriées au CDPNQ et sont situées à Rollet.

081-51, 081-52, 082-51, 083-51 Espèce nettement forestière. La couleuvre à collier fréquente les forêts de feuillus, les forêts mixtes et certains peuplements de conifères comme les pinèdes rouges.

Elle semble affectée par le déboisement intensif et la

fragmentation des habitats. Puisque l'espèce est associée aux milieux de début de succession, le rajeunissement des forêts par l'exploitation forestière devrait, jusqu'à un certain point, lui être favorable. Les mesures prévues dans le cadre de l'AEF pour assurer une mosaïque forestière diversifiée et la protection des milieux humides et riverains devraient permettre de maintenir des conditions favorables à l'espèce.

En l'absence de connaissances sur l'impact des coupes forestières sur l'espèce, il est difficile d'identifie des modalités de protection pour l'espèce.

Desroches, J.-F. et D. Rodrigue. 2004. Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes. Éditions Michel Quintin, Waterloo. 288 p.

Couleuvre tachetée Susceptible Préoccupante Aucune mention dans la région, mais l'espèce pourrait se retrouver au sud du Témiscamingue. Il y a des mentions du côté ontarien à proximité du Témiscamingue québécois.

081-51 La couleuvre tachetée fréquente divers milieux ouverts: champs broussailleux, friches, collines rocheuses, clairières et päturages On peut la retrouver dans les forêts denses.

L'étalement urbain, l'agriculture intensive et la densité du réseau routier, qui entraîne beaucoup de mortalité, peuvent lui être néfastes. Elle est aussi victime de persécution.

Le filtre brut mis en place par l'aménagement forestier écosystémique devrait permettre le maintien d'une mosaïque diversifiée et assurer le maintien d'habitats favorables à l'espèce.

En l'absence de connaissances sur l'impact des coupes forestières sur l'espèce, il est difficile d'identifie des modalités de protection pour l'espèce.

Desroches, J.-F. et D. Rodrigue. 2004. Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes. Éditions Michel Quintin, Waterloo. 288 p.

Ontario Nature. 2011. Ontario's Reptile and Amphibian Atlas. Dernier accès: 12 octobre 2012.

URL:

http://www.ontarionature.org/protect/species/reptiles_

and_amphibians/milksnake.php MRNF. 2010. Liste des espèces fauniques menacées ou vulnérables du Québec. Dernier accès: 12 octobre 2012. URL:

http://www3.mrnf.gouv.qc.ca/faune/especes/menacee s/fiche.asp?noEsp=82

Tortue des bois Vulnérable Menacée Deux occurences apparaissent au

CDPNQ, l'une à La Corne (lac La Motte) et l'autre à Val-d'Or. Aussi, une mention à St-Agnès-de-Bellecombe qui n'est pas encore répertoriée au CDPNQ.

081-51, 081-52, 082-51, 083-51,

086-51 L'espèce passe une grande partie de la saison active dans les bois, les fourrés et les champs situés à proximité de rivières à méandres. L'espèce apprécie divers habitats, tant forestiers qu'agricoles.

La perte d'habitats, la mortalité routière et les accidents dus à la machinerie agricole sont les causes connues du déclin de l'espèce.

Les aires protégées, les refuges biologiques, les mesures de protection accordées aux milieux humides ainsi que les solutions (et VOIC) développées dans le cadre du traitement de l'enjeu

"milieux humides" devraient permettre de maintenir des conditions favorables à la présence et au maintien de l'espèce. Ex: protection des milieux humides rares et des MHI, élargissement des bandes riveraines, protection intégrale de certaines bandes riveraines.

Application des mesures de protection prévues en vertu de l'Entente administrative, si la présence de l'espèce est confirmée.

Desroches, J.-F. et D. Rodrigue. 2004. Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes. Éditions Michel Quintin, Waterloo. 288 p.

Tortue mouchetée Menacée Menacée Une occurence apparaît au CDPNQ.

Cette occurence est situé à environ 22 km au nord de Senneterre, en bordure de la route 113. Deux autres mentions, au nord du lac Duparquet, ne sont pas encore répertoriées au CDPNQ.

081-51, 081-52, 082-51, 083-51,

084-51, 084-62, 086-51 L'espèce est présente dans les marais, marécages, tourbières e lacs à la végétation aquatique abondante. Elle fréquente également les étangs à castors et les fossés peu profonds.

La tortue mouchetée est particulièrement vulnérable à la mortalité routière. La destruction des milieux humides constitue également une autre menace à l'espèce.

Les aires protégées, les refuges biologiques, les mesures de protection accordées aux milieux humides ainsi que les solutions (et VOIC) développées dans le cadre du traitement de l'enjeu

"milieux humides" devraient permettre de maintenir des conditions favorables à la présence et au maintien de l'espèce. Ex: Protection des milieux humides rares, MHI, élargissement des bandes riveraines, protection intégrale de certaines bandes riveraines.

Minimiser les coupes forestières et éviter la construction de chemins forestiers dans les zones tampons de 240 m autour des milieux humides/aquatiques cartographié comme habitat de l'espèce. Protéger les étangs temporaires (maintien du couvert forestier et éviter de traverser avec la machinerie) situés dans la bande tampon de 240 m autour des habitats de l'espèce. Si possible, réduire au maximum les opérations forestières dans les habitats cartographié (CDPNQ) entre le 15 avril et le 15 octobre.

Desroches, J.-F. et D. Rodrigue. 2004. Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes. Éditions Michel Quintin, Waterloo. 288 p.

Oiseaux

Espèce Références

Statut Présence Protection

Habitat Menaces

Aigle royal Vulnérable Non en péril Il y avait 30 mentions répertoriées dans la banque EPOQ pour l'Abitibi en date du 4 juin 2012. Entre janvier 1998 et mai 2010, il y avait 34 mentions dans la banque EPOQ pour le Témiscamingue.

Aucune mention de nidification connue en Abitibi-Témiscamingue. L'espèce est surtout présente en période de migration.

L'espèce niche dans les régions du Nord-du-Québec, sur la Côte-Nord et en Gaspésie. En période de nidification, elle fréquente les régions montagneuses entrecoupées de vallées et de canyons aux versants rocheux escarpés. Au Québec, l'espèce construit presque toujours sont nid sur une falaise, rarement dans un grand arbre.

L'espèce est confrontée à plusieurs menaces: abattage, captures accidentelles par le piégeage, contamination par le plomb et autres substances, présence d'éoliennes, feux de forêts, etc.

L'espèce n'est actuellement pas présente sur le territoire (autrement que lors de la migration). Il existe des mesures de protection pour les nids qui pourrait être appliquée, si un nid est rapporté.

Application des mesures de protection prévues en vertu de l'Entente administrative, si la nidification est confirmée.

Robert, M., 1995. Aigle royal. Dans: Gauthier, J., Aubry, Y. (éditeurs), Les oiseaux nicheurs du Québec:

Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional.

Association québécoise des groupes d'ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux, Service canadien de la faune, Environnement Canada, région du Québec, Montréal.

EPOQ. 2012. Espèces d'intérêt en Abitibi et au Témiscamingue. Études des populations d'oiseaux du Québec. Morneau, F. et N.

D'Astous. 2008. Revue de littérature concernant les menaces et les mesures de protection des sites de nidification de l’aigle royal, du pygargue à tête blanche et du faucon pèlerin au Québec. Rapport préliminaire.

Ministère des Ressources naturelles et de la Faune et Environnement Canada.

Arlequin plongeur Vulnérable Préoccupante Il y avait 37 mentions répertoriées dans la banque EPOQ pour l'Abitibi en date du 4 juin 2012. Entre janvier 1998 et mai 2010, il y avait 35 mentions dans la banque EPOQ pour le Témiscamingue.

L'espèce est occasionnellement présente en automne et en hiver.

L'espèce est souvent observée en régions montagneuses et forestières. L'espèce se reproduit à proximité de ruisseaux ou de rivières aux eaux claires et turbulentes, et il s'alimente dans les rapides de ces cours d'eau.

La taille de la population relativement petite et le comportement d'attroupement en groupes importants pendant la mue et pendant la saison hivernal rendent ce canard de mer particulièrement vulnérable aux catastrophes comme les déversements de pétrole.

L'espèce n'est pas présente en période de

nidification en Abitibi-Témiscamingue. Robert, M., 1995. Canard arlequin. Dans: Gauthier,

J., Aubry, Y. (éditeurs), Les oiseaux nicheurs du Québec: Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional. Association québécoise des groupes d'ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux, Service canadien de la faune, Environnemen Canada, région du Québec, Montréal.

EPOQ. 2012. Espèces d'intérêt en Abitibi et au Témiscamingue. Études des populations d'oiseaux du Québec. COSEPAC. 2012.

Arlequin plongeur. Dernier accès: 15 octobre 2012 URL:

Engoulevent bois-pourri Susceptible Menacée Il y avait 33 mentions répertoriées dans la banque EPOQ pour l'Abitibi en date du 4 juin 2012. Entre janvier 1998 et mai 2010, il y avait 14 mentions dans la banque EPOQ pour le Témiscamingue.

L'espèce est présente en période de nidification en Abitibi et au Témiscamingue.

081-51, 081-52, 082-51, 083-51,

084-51, 084-62, 086-51 En période de nidification, l'espèce peut être observé dans plusieurs types de peuplements forestiers de différents âges, où on retrouve des ouvertures et des clairières, ainsi qu'à proximité des champs cultivés et des buissons. L'espèce affectionne particulièrement les jeunes forêts de pins, de chênes et de hêtres.

Comme d’autres insectivores qui se nourrissent en vol, la perte et la dégradation de l’habitat ainsi que les changements aux bassins d’insectes-proies peuvent avoir perturbé les populations canadiennes.

Le filtre brut mis en place par l'aménagement forestier écosystémique devrait permettre le maintien d'une mosaïque diversifiée et assurer le maintien d'habitats favorables à l'espèce. L'espèce devrait être favorisée par la présence de coupes de régénération.

En l'absence de connaissances sur l'impact des coupes forestières sur l'espèce, il est difficile d'identifie des modalités de protection pour l'espèce. Par ailleurs contrairement au Pygargue, il n'y a pas de fidélité au site de nidification permettant d'établir des mesures de protection pour cette espèce.

Roy, L. et M. Bombardier, 1995. Engoulevent bois-pourri. Dans: Gauthier, J., Aubry, Y. (éditeurs), Les oiseaux nicheurs du Québec: Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional. Association québécoise des groupes d'ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux, Service canadien de la faune, Environnement Canada, région du Québec, Montréal. EPOQ. 2012.

Espèces d'intérêt en Abitibi et au Témiscamingue.

Études des populations d'oiseaux du Québec.

COSEPAC. 2012. Engoulevent bois-pourri. Dernier accès: 15 octobre 2012 URL:

http://www.cosepac.gc.ca/fra/sct1/searchdetail_f.cfm?

id=1047&StartRow=1&boxStatus=All&boxTaxonomic

=All&location=All&change=All&board=All&commonNa me=Engoulevent

bois-pourri&scienceName=&returnFlag=0&Page=1 Regroupement QuébecOiseaux. 2012. Cartes du premier et du deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec. Dernier accès: 15 octobre 2012 URL:

http://www.atlas-oiseaux.qc.ca/donneesqc/cartes.jsp?lang=fr

Provincial Fédéral Répartition connue UA potentiellement concernée

en période de reproduction Filtre brut Filtre fin

Espèce Références

Statut Présence Protection

Habitat Menaces

Engoulevent d'Amérique Susceptible Menacée Il y avait 361 mentions répertoriées dans la banque EPOQ pour l'Abitibi en date du 4 juin 2012. Entre janvier 1998 et mai 2010, il y avait 181 mentions dans la banque EPOQ pour le Témiscamingue.

L'espèce est présente en Abitibi et au Témiscamingue en période de nidification.

081-51, 081-52, 082-51, 083-51,

084-51, 084-62, 086-51 En période de nidification, il utilise les clairières et autres ouvertures de la forêt, les affleurements rocheux, les plages de gravier ou de sable et les brûlis. Les friches, les coupes forestières et les champs de cultures conviennent également à l'espèce.

La réduction des sources de nourriture a apparemment contribué au déclin de cette espèce, tout comme pour plusieurs autres insectivores aériens. Il est possible que la disponibilité réduite de l’habitat, causée par la suppression des incendies, de même que l’agriculture intensive et la diminution du nombre de toits couverts de gravier dans les milieux urbains, soient aussi des facteurs dans certaines régions.

Le filtre brut mis en place par l'aménagement forestier écosystémique devrait permettre le maintien d'une mosaïque diversifiée et assurer le maintien d'habitats favorables à l'espèce. L'espèce devrait être favorisée par les coupes de régénération.

En l'absence de connaissances sur l'impact des coupes forestières sur l'espèce, il est difficile d'identifie des modalités de protection pour l'espèce. Par ailleurs il n'y a pas de fidélité au site de nidification ou à un élément clé de son habitat permettant d'établir des mesures de protection fine pour cette espèce.

Limoges, B., 1995. Engoulevent d'Amérique. Dans:

Gauthier, J., Aubry, Y. (éditeurs), Les oiseaux nicheurs du Québec: Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional. Association québécoise des groupes d'ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux, Service canadien de la faune, Environnement Canada, région du Québec, Montréal.

EPOQ. 2012. Espèces d'intérêt en Abitibi et au Témiscamingue. Études des populations d'oiseaux du Québec. COSEPAC. 2012.

Engoulevent d'Amérique. Dernier accès: 15 octobre 2012 URL: QuébecOiseaux. 2012. Cartes du premier et du deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec.

Dernier accès: 15 octobre 2012 URL: http://www.atlas-oiseaux.qc.ca/donneesqc/cartes.jsp?lang=fr

Faucon pèlerin anatum Vulnérable Préoccupante Il y a 15 sites de nidification répertoriés au CDPNQ pour la région de l'Abitibi-Témiscamingue. Aussi, il y avait 161 mentions dans la banque EPOQ pour l'Abitibi en date du 4 juin 2012. Entre janvier 1998 et mai 2010, il y avait 163 mentions dans la banque EPOQ pour le Témiscamingue. Certaines de ces mentions pourraient inclure des individus de la sous-espèce tundrius. L'inventaire provincial du faucon pèlerin réalisée en 2010 indique que la population a continué de croître, mais que la croissance a ralentie par rapport aux deux inventaires précédents.

081-51, 081-52, 082-51, 083-51,

084-51, 084-62, 086-51 Dans les régions tempérées, le faucon pèlerin est associé aux milieux agricoles, alors que dans la forêt boréale, il est souvent confiné aux milieux ouverts en bordure des principales rivières.

Dans les milieux naturels du Québec méridional, il niche sur les escarpements rocheux.

L'espèce est confrontée à plusieurs menaces: abattage, dérangements des couples nicheurs et de leur nichée (escalade sentiers pédestres, exploitation et réaménagement des carrières), collisions avec des structures anthropiques incluant les éoliennes, noyade, feux de forêts, exploitation forestière, etc.

En milieu forestier, les sites de nidification sont situés dans des milieux très accidentés, donc peu accessibles pour la machinerie forestière. Il y a donc peu de risques que les interventions forestières viennent altérer l'habitat de nidification du faucon pèlerin. Aussi, le faucon pèlerin n'est pas adapté pour chasser en milieu forestier; il préfère donc chasser en milieux ouverts où il est mieux adapté.

Ainsi, les interventions forestières ne devraient pas avoir d'impact négatif sur ses habitudes de chasse.

Des mesures de protection prévues en vertu de l'Entente administrative peuvent être appliquée. Aussi, la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune permet de protéger un site de nidification identifié par un plan conformément aux articles 128.2 à 128.5 en respectant les caractéristiques ou les conditions déterminées par le gouvernement en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables.

Ratcliffe, D., 1993. The Peregrine Falcon. T & A. D.

Poyser, London. EPOQ. 2012. Espèces d'intérêt en Abitibi et au Témiscamingue. Études des populations d'oiseaux du Québec.

Morneau, F. et N. D'Astous. 2008. Revue de littérature concernant les menaces et les mesures de protection des sites de nidification de l’aigle royal, du pygargue à tête blanche et du faucon pèlerin au Québec. Rapport préliminaire. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune et Environnement Canada. Tremblay, J. A., P.

Fradette, F. Shaffer et I. Gauthier. 2012. Inventaire quinquennal 2010 du faucon pèlerin au Québec méridional: état de la population québécoise. Nat.

Can. 136(3):89-93.

Garrot d'Islande, population de l'Est Vulnérable Préoccupante Il y avait six mentions dans la banque EPOQ pour l'Abitibi en date du 4 juin 2012. Entre janvier 1998 et mai 2010, il y avait 8 mentions dans la banque EPOQ pour le Témiscamingue. L'espèce n'est probablement présente qu'en période migratoire en Abitibi-Témiscamingue. Il y a une occurence répertoriée au CDPNQ en Abitibi-Témiscamingue. Elle est situé à l'extrémité est du territoire régional.

Au Québec, l'espèce semble limitée à de petits lacs de haute altitude, souvent des lacs de tête, situées au nord de l'estuaire e du golfe du Saint-Laurent. En général, l’espèce niche dans les cavités des arbres, mais elle le fait parfois dans des crevasses rocheuses ou dans d’autres cavités. Selon la disponibilité des cavités, les nids peuvent être près de l’eau ou jusqu’à un à deux kilomètres d’un plan d’eau.

La perte et la dégradation des habitats forestiers constituent une menace. Par ailleurs, les déversements d'hydrocarbures pourrait avoir un énorme impact sur les populations, lors des rassemblements automnaux, hivernaux et printaniers.

Cette espèce n'est pas présente en période de

nidification en Abitibi-Témiscamingue. COSEPAC. 2011. Évaluation et rapport de situation

du COSEPAC sur le Garrot d'Islande (Bucephala islandica), population de l'Est, au Canada. Comité de situation sur les espèces en péril au Canada. Ottawa.

EPOQ. 2012. Espèces d'intérêt en Abitibi et au Témiscamingue. Études des populations d'oiseaux du Québec.

Martinet ramoneur Susceptible Menacée Il y avait 19 mentions dans la banque EPOQ pour l'Abitibi en date du 4 juin 2012. Entre janvier 1998 et mai 2010, il y avait 36 mentions dans la banque EPOQ pour le Témiscamingue. L'espèce est plus présente au Témiscamingue. Selon les données des deux atlas des oiseaux nicheurs du Québec, le martinet ramoneur est nicheur possible en Abitibi et nicheur confirmé au Témiscamingue.

081-51, 081-52, 082-51, 083-51 Aujourd'hui, l'espèce est associée aux zones urbaines et rurales où les cheminées sont disponibles comme sites de nidification e de repos, mais un part inconnue de la population utilise encore les arbres creux dans les vieilles forêts.

Le principal facteur limitatif des populations de martinets semble être la réduction du nombre de sites de nidification et de repos qui résulte de l'exploitation forestière, de la démolition de vieux bâtiments abandonnés et, surtout, de la chute marquée du nombre de cheminées classiques aédquates et accessibles, principal habitat de nidification de l'espèce. D'autres menaces qui pèsent sur l'espèce sont le ramonage des cheminées durant la période de nidification, la pulvérisation de peesticides et l'intolérance de certains propriétaires de bâtiments.

Le filtre brut mis en place par l'aménagement forestier écosystémique devrait permettre le maintien d'une mosaïque diversifiée et assurer le maintien d'habitats favorables à l'espèce. Les mesures de rétention d'arbres à valeur faunique devraient contribuer à maintenir des arbres creux.

En l'absence de connaissances sur l'impact des coupes forestières sur l'espèce, il est difficile d'identifie et donc de mettre en place des modalités de protection fines pour l'espèce.

COSEPAC. 2011. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.

Ottawa.

EPOQ. 2012. Espèces d'intérêt en Abitibi et au Témiscamingue. Études des populations d'oiseaux du Québec. Regroupement QuébecOiseaux. 2012. Cartes du premier et du deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec.

Dernier accès: 16 octobre 2012 URL: http://www.atlas-oiseaux.qc.ca/donneesqc/cartes.jsp?lang=fr

Moucherolle à côtés olive Susceptible Menacée Il y avait 262 mentions dans la banque

Moucherolle à côtés olive Susceptible Menacée Il y avait 262 mentions dans la banque