SOMMAIRE
Plan d’aménagement forestier intégré tactique Région de l’Abitibi-Témiscamingue
UA 082-51
MODIFICATION NO 1 Avril 2015
Plan d’aménagement forestier intégré tactique SOMMAIRE PAFIT
Par
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
Réalisation
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs Direction générale de l’Abitibi-Témiscamingue Direction des opérations intégrées
70, avenue Québec Rouyn-Noranda (Québec) J9X 6R1
Téléphone : 819 763-3388 Télécopieur : 819 763-3216
Courriel : abitibi-temiscamingue@mffp.gouv.qc.ca
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Cette publication, conçue pour une impression recto-verso, est disponible en ligne uniquement à l’adresse :
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© Gouvernement du Québec
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2015 ISBN : 978-2-550-69126-6
Table des matières
INTRODUCTION ... 1
1 CONTEXTE LÉGAL ... 2
1.1 DISPOSITIONS RELATIVES AUX ACTIVITÉS D’AMÉNAGEMENT ... 2
1.2 DISPOSITIONS RELATIVES AUX COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES ... 4
1.3 POLITIQUE DU MINISTÈRE À L’ÉGARD DE LA CERTIFICATION ... 4
2 OCCUPATION DU TERRITOIRE ... 7
2.1 LOCALISATION DE L’UNITÉ D’AMÉNAGEMENT ... 7
2.2 INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES ET CHEMINS MULTI USAGES ... 7
2.3 CONTEXTE SOCIAL ... 10
2.4 TABLE LOCALE DE GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE (TLGIRT) ... 10
2.4.1 Ententes de GIRT convenues antérieurement ... 11
2.4.2 Ententes qui couvrent plus d’une UA ... 12
2.5 COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES ... 13
2.6 CONTEXTE SOCIO-ÉCONOMIQUE ... 16
2.6.1 Secteur faunique ... 16
2.6.2 Secteur récréotouristique ... 18
2.6.3 Secteur produits forestiers non ligneux... 18
2.6.4 Secteur biomasse forestière ... 19
2.6.5 Secteur forestier ... 20
2.6.6 Secteur minier ... 23
2.7 HISTORIQUE DU SYSTÈME D’AMÉNAGEMENT ... 24
2.8 UTILISATIONS ANTÉRIEURES DU TERRITOIRE ... 25
2.9 UTILISATION ACTUELLE DU TERRITOIRE ... 26
2.10 PLANIFICATION RÉGIONALE ... 31
2.10.1 Plan d’affectation du territoire public (PATP) ... 31
2.10.2 Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT) ... 32
3 MILIEU BIOPHYSIQUE ... 34
3.1 RESSOURCE FORESTIÈRE ... 34
Classes de hauteur : ... 36
3.2 RESSOURCES FLORISTIQUE ET FAUNIQUE... 37
3.2.1 Espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de le devenir ... 37
3.2.2 Produits forestiers non ligneux ... 38
3.3 RESSOURCE GÉOLOGIQUE ET HYDRIQUE ... 39
3.3.1 Relief ... 41
3.3.2 Dépôts ... 41
3.3.3 Hydrographie ... 41
4 ENJEUX DU TERRITOIRE ET OBJECTIFS D’AMÉNAGEMENT ... 43
4.1 ENJEUX ÉCOSYSTÉMIQUES ... 45
4.1.1 Enjeu lié à la structure d’âge ... 45
4.1.2 Enjeu lié à la structure interne complexe et au bois mort ... 49
4.1.2.1 Peuplement à structure interne complexe ... 49
4.1.2.2 Structure résiduelle et bois mort ... 52
4.1.2.3 Peuplement perturbé naturellement ... 53
4.1.3 Enjeu lié à la composition forestière... 54
4.1.3.1 Envahissement par les feuillus intolérants ... 55
4.1.3.2 Épinette blanche et le thuya ... 56
4.1.3.3 Raréfaction du pin ... 57
MFFP – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 082-51
Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015)
4.1.4 Enjeu lié aux milieux humides et aux écotones riverains ... 57
4.1.5 Enjeu lié à l’habitat des espèces sensibles à la fragmentation et au manque de connectivité ... 58
4.1.6 Enjeu lié à l’organisation spatiale et à la connectivité ... 59
4.1.7 Enjeu lié aux espèces nécessitant une attention particulière ... 60
4.2 ENJEUX DE LA STRATÉGIE D’AMÉNAGEMENT DURABLE DES FORÊTS (SADF) ... 61
4.2.1 Enjeu lié au maintien des fonctions écologiques des sols forestiers ... 61
4.2.1.1 Perte de superficie productive ... 61
4.2.1.2 Orniérage ... 64
4.2.2 Enjeu lié à la qualité des milieux aquatiques ... 67
4.2.2.1 Érosion ... 67
4.3 ENJEUX LIÉS AUX TABLES LOCALES DE GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES DU TERRITOIRE (TLGIRT) ET AUX COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES ... 68
4.3.1 Enjeu lié aux Tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire ... 69
4.3.2 Enjeu lié aux Communautés autochtones ... 74
5 STRATÉGIES D’AMÉNAGEMENT FORESTIER ... 75
5.1 BILAN DES ENGAGEMENTS DU PGAF2008-2013 ... 76
5.1.1 Bilan des superficies reboisées en espèces exotiques... 76
5.2 SCÉNARIOS SYLVICOLES RETENUS POUR 2013-2018 ... 77
5.2.1 Structures d’un peuplement (tiré de guides sylvicoles) ... 77
5.2.2 Intensité des scénarios sylvicoles ... 78
5.2.3 Traitements sylvicoles ... 79
5.2.4 Les grandes orientations de la stratégie sylvicole ... 82
5.3 AIRES D’INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION LIGNEUSE (AIPL) ... 87
6 CALCUL DE LA POSSIBILITÉ FORESTIÈRE ... 88
6.1 OUTILS DE CALCUL DE LA POSSIBILITÉ FORESTIÈRE ... 88
6.2 RÉSULTAT DES CALCULS DE LA POSSIBILITÉ FORESTIÈRE ... 89
7 MISE EN APPLICATION ET SUIVI DES TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT FORESTIER ... 90
7.1 SUIVI DES VOIC,SADF ET AES ... 90
7.2 SUIVI DE LA CROISSANCE NATURELLE DES FORÊTS ... 90
7.3 SUIVI DE L’IMPACT DES INTERVENTIONS SYLVICOLES ... 91
7.4 SUIVI OPÉRATIONNEL DES ACTIVITÉS D’AMÉNAGEMENT ... 91
8 SIGNATURES ... 93
BIBLIOGRAPHIE ... 95
ii
Liste des cartes
CARTE 1 - Certification ... 6
CARTE 2 - Localisation du territoire ... 8
CARTE 3 - Axes routiers concertés ... 9
CARTE 4 - Communautés autochtones ... 15
CARTE 5 - Territoires exclus de la coupe forestière (2012) ... 29
CARTE 6 - Territoires exclus de la coupe forestière (2012), ou à modalités particulières (FHVC et GHE) ... 30
CARTE 7 - Géologie et hydrographie ... 42
CARTE 8 - Niveaux d’altération de la structure d’âge ... 48
CARTE 9 - Niveau d’altération de la structure interne complexe ... 51
CARTE 10 - Sensibilité à l’orniérage ... 66
Carte 11 - Aquifères granulaires TLGIRT ... 73
Liste des annexes
ANNEXE 1 - Extrait du Plan d’affectation du territoire public (PATP)
ANNEXE 2 - Carte des vocations du Plan d’affectation du territoire public (PATP) ANNEXE 3 - Orientations du Plan régional de développement intégré des
ressources du territoire (PRDIRT)
ANNEXE 4 - Liste des espèces fauniques sensibles de la région de l’Abitibi- Témicamingue
ANNEXE 5 - Liste des espèces floristiques de la région de l’Abitibi- Témiscamingue
ANNEXE 6 - Liste partielle des Produits forestiers non ligneux
ANNEXE 7A- Préoccupations de la Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) - Ville de Rouyn-Noranda - Groupe de préoccupations sélectionnées et priorisées pour 2013- 2018
ANNEXE 7B - Préoccupations de la Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) – MRC Abitibi-Ouest - Groupe de préoccupations sélectionnées et priorisées pour 2013-2018
ANNEXE 8A - Liste des participants à la Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) – Ville de Rouyn-Noranda
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Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015)
ANNEXE 8B - Liste des participants à la Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) - MRC Abitibi-Ouest
ANNEXE 9 - Préoccupations des communautés autochtones
ANNEXE 10 - Carte des Aires d’intensification de la production ligneuse (AIPL) ANNEXE 11 - Protection des aquifères granulaires (eskers) - TLGIRT MRC Abitibi ANNEXE 12 - Approche de répartition spatiale des coupes proposées par le
ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs dans le cadre des activités de récolte de l’unité d’aménagement 082-51
ANNEXE 13 - Entente sur les Paysage et l’environnement des secteurs
récréotouristiques et de villégiature de la TLGIRT de la MRC d’Abitibi
ANNEXE 14 - Page de signatures du PAFIT 082-51 original produit le 28 mars 2013
iv
Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015)
Liste des acronymes AEF Aménagement écosystémique des forêts AIPL Aire d’intensification de la production ligneuse BAPE Bureau d’audience publique en environnement BFEC Bureau du forestier en chef
CAAF Contrat d'approvisionnement et d'aménagement forestier CAP Conformité Amélioration Prévention
CFET Combinaison de données forestières, écologiques et territoriales CP-CR Coupe partielle - Coupe de régénération
CPIRL Coupe progressive irrégulière avec régénération lente CPRS Coupe avec protection de la régénération et des sols CRE Conférence régionale des élus
CRRNT Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire CSA Canadian Standards Association (Association canadienne de normalisation)
CvAF Convention d’aménagement forestier DGR Direction générale régionale
EFE Ecosystème forestier exceptionnel EMV Espèces menacées ou vulnérables
EPC Éclaircie précommerciale
FEC Forestier en chef
FSC Forest Stewardship Council
GA Garanties d’approvisionnement
GIRT Gestion intégrée des ressources et du territoire GPOR Gestion par objectifs et résultats
LADTF Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier
MDDELCC Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques
MFFP Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs MHI Milieux humides d’intérêt
MQH Modèle de qualité de l’habitat MRC Municipalité régionale de comté
MERN Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles MRN Ministère des Ressources naturelles
MSCR Arbres destinés à mourir, à survivre, à être conservés ou à garder en réserve
OLA Objectifs locaux d’aménagements
OPMV Objectifs de protection et de mise en valeur PAFI Plan d’aménagement forestier intégré
PAFI-O Plan d’aménagement forestier intégré opérationnel PAFIT Plan d’aménagement forestier intégré tactique PATP Plan d’affectation du territoire public
PGAF Plan général d’aménagement forestier
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Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015)
PRDIRT Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire PRDTP Plan régional de développement du territoire public
RADF Règlement sur l'aménagement durable des forêts du domaine de l'État RNI Règlement sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine de
l’État
SADF Stratégie d’aménagement durable des forêts SEPAQ Société des établissements de plein air du Québec SFI Sustainable Forestry Initiative
SIP Secteur d'intervention potentiel
TGIR Table de gestion intégrée des ressources
TLGIRT Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire UA Unité d’aménagement (ex-UAF)
UG Unité de gestion
UH Unité homogène
UTA Unité territoriale d'analyse UTR Unité territoriale de référence
VOIC Valeurs, objectifs, indicateurs et cibles ZEC Zone d'exploitation contrôlée
Introduction
Le plan d’aménagement forestier intégré tactique traduit la volonté du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs de réaliser une planification forestière selon une approche d’aménagement écosystémique et une gestion intégrée et régionalisée des ressources et du territoire. Des tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire sont mises en place dans le but d'assurer une prise en compte des intérêts et des préoccupations des personnes et des organismes concernés par les activités d'aménagement forestier planifiées.
Le plan tactique remplace les plans généraux d’aménagement forestier (PGAF), qui étaient réalisés par les compagnies forestières. Comme mentionné à l’article 52 de la nouvelle Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, la responsabilité de la planification forestière est dorénavant attitrée au ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.
La Loi sur l'aménagement durable du territoire forestier (LADTF), adoptée en avril 2010, confirme une fois de plus les engagements du gouvernement en matière d'aménagement durable des forêts. Cette loi s'appuie sur les critères du Conseil canadien des ministres des forêts, critères qui se dénombrent en six points :
Diversité biologique
État et productivité des écosystèmes
Sol et eau
Contribution aux cycles écologiques planétaires
Avantages économiques et sociaux
Responsabilité de la société
Ce document sommaire ne vise surtout pas à présenter le détail des différents sujets abordés, il a été conçu dans le but d’être accessible à l’ensemble de la population. Les éléments trop techniques et les détails ont été volontairement évités afin d’alléger le texte. Pour plus d’information, veuillez vous adresser à l’unité de gestion.
MFFP – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 082-51
Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015) 2 NOUVELLE LOI
sur l’aménagement durable du territoire
forestier.
1 Contexte légal
Ce chapitre permet aux lecteurs de situer le PAFIT dans son contexte réglementaire et tente de préciser, en des termes simples, les responsabilités des divers intervenants du territoire à l’égard de l’aménagement de la forêt. De plus, il met en lumière la politique du MFFP à l’égard de la certification du territoire.
1.1 Dispositions relatives aux activités d’aménagement
Le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs intervient sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur du territoire et des ressources forestières et fauniques. Plus précisément, il gère tout ce qui a trait à l’aménagement durable des forêts du domaine de l’État. Il favorise le développement de l’industrie des produits forestiers et la mise en valeur des forêts privées. Il élabore et met en œuvre des programmes de recherche et de développement pour acquérir et diffuser des connaissances dans les domaines liés à la saine gestion des forêts et à la transformation des produits forestiers. La réalisation des inventaires forestiers, la production de semences et de plants de reboisement ainsi que la protection des ressources forestières contre le feu, les maladies et les insectes, font également partie des responsabilités à l’égard de la forêt québécoise.
Depuis le 1er avril 2013, la nouvelle Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier régit les activités d’aménagement. Selon l’article 1 de cette loi, le régime forestier institué a pour but : 1) d’implanter un aménagement durable des forêts, notamment par un aménagement écosystémique; 2) d’assurer une gestion des ressources et du territoire qui sera intégrée, régionalisée et axée sur la formulation d’objectifs clairs et cohérents, sur l’atteinte de résultats mesurables et sur la responsabilisation des gestionnaires et des utilisateurs du territoire forestier; 3) de partager les responsabilités découlant du régime forestier entre l’État, des organismes régionaux, des communautés autochtones et des utilisateurs du territoire forestier; 4) d’assurer un suivi et un contrôle des interventions effectuées dans les forêts du domaine de l’État; 5) de régir la vente du bois et d’autres produits de la forêt sur un marché libre, et ce, à un prix qui reflète leur valeur marchande ainsi que l’approvisionnement des usines de transformation du bois; 6) d’encadrer l’aménagement des forêts privées; 7) de régir les activités de protection des forêts.
La nouvelle loi remplace le contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier par une garantie d’approvisionnement. Le MFFP peut également élargir l’accès à la matière ligneuse par la mise aux enchères de volumes de bois issus de la forêt publique et maintenir une sécurité d’approvisionnement pour les usines de transformation. Le gouvernement s’efforce d’adapter ses modes de gestion aux réalités nouvelles et aux besoins sans cesse croissants des communautés locales et régionales. Le nouveau régime forestier a pour but de diversifier, en démocratisant l’accès à la ressource forestière, les possibilités de développement socioéconomique que procurent les forêts publiques du Québec.
Selon l’article 54 dela Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier :
« Un plan tactique et un plan opérationnel d’aménagement forestier intégré sont élaborés par le ministre, pour chacune des unités d’aménagement, en collaboration avec la table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire mise en place pour l’unité concernée en vertu de la Loi sur le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (chapitre M-22.1). Le ministre peut aussi s’adjoindre les services d’experts en matière de planification forestière au cours de l’élaboration des plans.
Le plan tactique contient notamment les possibilités forestières assignées à l’unité, les objectifs d’aménagement durable des forêts, les stratégies d’aménagement forestier retenues pour assurer le respect des possibilités forestières et l’atteinte de ces objectifs ainsi que les endroits où se situent les infrastructures principales et les aires d’intensification de la production ligneuse. Il est réalisé pour une période de cinq ans. »
Selon l’article 55 de la loi :
« La table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire est mise en place dans le but d’assurer une prise en compte des intérêts et des préoccupations des personnes et organismes concernés par les activités d’aménagement forestier planifiées, de fixer des objectifs locaux d’aménagement durable des forêts et de convenir des mesures d’harmonisation des usages. Sa composition et son fonctionnement, y compris les modes de règlement des différends, relèvent des organismes régionaux responsables de sa mise en place. Ces derniers doivent cependant s’assurer d’inviter à participer à la table les personnes ou les organismes concernés suivants ou leurs représentants :
Les communautés autochtones, représentées par leur conseil de bande;
Les municipalités régionales de comté et, le cas échéant, la communauté métropolitaine;
Les bénéficiaires d'une garantie d'approvisionnement;
Les personnes ou les organismes gestionnaires de zones d'exploitation contrôlée;
Les personnes ou les organismes autorisés à organiser des activités, à fournir des services ou à exploiter un commerce dans une réserve faunique;
Les titulaires de permis de pourvoirie;
Les titulaires de permis de culture et d'exploitation d'érablière à des fins acéricoles;
Les locataires d'une terre à des fins agricoles;
3
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Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015)
Les titulaires de permis de piégeage détenant un bail de droits exclusifs de piégeage;
Les conseils régionaux de l'environnement. »
La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier succède à la Loi sur les forêts et vise à répondre davantage aux exigences relatives à l’aménagement durable des forêts. Conséquemment, les obligations en matière de reddition de comptes seront accrues. En vertu de la nouvelle loi, le Ministère doit produire un bilan quinquennal de l’aménagement durable des forêts. Le premier bilan couvrira la période du 1er avril 2013 au 31 mars 2018 et sera déposé à l’Assemblée nationale au cours de l’année 2019. Les indicateurs présentés dans le tableau des Objectifs du cadre de gestion du régime forestier alimenteront ce bilan.
Selon l’article 58 de la loi :
« Tout au long du processus menant à l’élaboration des plans, le ministre voit à ce que la planification forestière se réalise selon un aménagement écosystémique et selon une gestion intégrée et régionalisée des ressources et du territoire. »
1.2 Dispositions relatives aux communautés autochtones
La prise en compte des intérêts, des valeurs et des besoins des communautés autochtones présentes sur les territoires forestiers fait partie intégrante de l'aménagement durable des forêts. En effet, une consultation distincte des communautés autochtones affectées par la planification forestière est réalisée afin de connaître leurs préoccupations relatives aux effets que pourraient avoir les activités planifiées sur leurs activités exercées à des fins domestiques, rituelles ou sociales. À partir du résultat de ces consultations, les préoccupations et les valeurs des communautés autochtones sont prises en compte dans l’aménagement durable des forêts et la gestion du milieu forestier.
1.3 Politique du Ministère à l’égard de la certification
Dans le contexte de la mise en œuvre de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, le MFFP est responsable, depuis le 1er avril 2013, de la gestion et de la planification forestière sur les terres du domaine de l’État. La Loi sur le Ministère des Ressources naturelles a également été modifiée afin d’ajouter l’obligation que le Ministère se munisse d’un système de gestion environnementale. Comme ce système s’applique à la planification forestière et au suivi et contrôle des opérations forestières, la responsabilité de sa mise en oeuvre revient au secteur des Opérations régionales du MFFP.
4
Dans la poursuite de cet objectif, le secteur des Opérations régionales du MFFP a défini et adopté une politique environnementale et forestière. Cette politique place la gestion environnementale et forestière au sommet de ses préoccupations. Ainsi, le secteur des Opérations régionales affirme son engagement à se conformer aux exigences légales et même, à les dépasser, à améliorer de façon continue sa performance environnementale et forestière, à non seulement prévenir et réduire la pollution, mais également à lutter contre celle-ci et à agir en propriétaire averti.
Le slogan « Mettons le CAP sur l’aménagement durable des forêts » est une indication des orientations de la politique pour les employés et les fournisseurs. L’acronyme « CAP » tire son appellation de :
la Conformité aux lois, règlements et autres exigences;
l’Amélioration continue;
la Prévention de la pollution.
Pour véhiculer sa politique environnementale et forestière, le secteur des Opérations régionales met en place un système qui satisfait aux exigences de la norme internationale ISO 14001. Ce système permettra au MFFP de respecter ses engagements sur le plan environnemental et de gérer ses responsabilités sur ce même plan. Les activités inhérentes au système de gestion environnementale touchent la planification forestière, la gestion des contrats et ententes ainsi que le suivi et contrôle des interventions forestières qui sont associés dans les unités d’aménagement des forêts du domaine de l’État.
La politique environnementale et forestière du secteur des Opérations régionales met également de l’avant son engagement envers l’aménagement durable des forêts en vertu des trois piliers de l’aménagement durable. Il s’engage à assurer la durabilité des écosystèmes forestiers par la mise en œuvre d’un aménagement écosystémique, à promouvoir, par ses interventions, le développement économique régional issu de la mise en valeur des ressources naturelles et à assurer la participation du public, des détenteurs de droits et des communautés autochtones dans les processus de gestion forestière et à prendre en compte leurs intérêts, leurs valeurs et leurs besoins.
Pour prendre connaissance de la politique du MFFP, veuillez consulter le lien suivant : http://www.mffp.gouv.qc.ca/publications/forets/amenagement/politique-enviro-forestiere.pdf D’autre part, sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue, des certificats forestiers sont détenus par certains bénéficiaires de garantie d’approvisionnement. Actuellement, toutes les unités d’aménagement de la région sont certifiées selon une ou deux normes, soit :
le Forest Stewardship Council (FSC);
la Sustainable Forestry Initiative (SFI).
Les différentes certifications par UA sont illustrées à la page suivante.
Amos
Val-d'Or La Sarre
Senneterre
Ville-Marie
Témiscaming Rouyn-Noranda
-76°
-76°
-77°
-77°
-78°
-78°
-79°
-79°
49°
49°
48°
48°
47°
47°
46°
Amos
Val-d'Or La Sarre
Senneterre
Ville-Marie
Témiscaming Rouyn-Noranda
-76°
-76°
-77°
-77°
-78°
-78°
-79°
-79°
49°
49°
48°
48°
47°
47°
46°
Carte 1 : Certification
FSC Boréale et SFI FSC Grands lacs - St-Laurent
Type de certificat
SFI
Lieu d'enregistrement et nom du fichier : J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_Region08/Certification
086-51
083-51
084-62
082-51
081-52
084-51
081-51
ONTARIO
Nord-du-Québec
Outaouais
0 10 20 30 40 km Projection cartographique Sources
Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10
Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.
© Gouvernement du Québec Réalisation
1 / 1 300 000
Unité d'aménagement
Laurentides Mau
ricie
Région de l'Abitibi-Témiscamingue
Limite d'unité d'aménagement
Interprovinciale
Frontière
Organisation administrative
Région Ville, localité Route Chemin
Réseau routier
Territoire géré par les DGR limitrophes
FSC 7.1.7
Une carte et description officielle
indiquant l’emplacement et la
tenure de la forêt
2 Occupation du territoire
Ce chapitre met en lumière l’aménagement du territoire dans une perspective des modes de gestion dans l’histoire du Québec. De plus, il situe l’unité d’aménagement et les terres avoisinantes, dresse le portrait des gens qui ont bâti ce territoire et fournit un bref aperçu du contexte socio-économique de ce dernier. Enfin, il permet au lecteur de se familiariser avec les diverses utilisations du territoire.
2.1 Localisation de l’unité d’aménagement
L’unité d’aménagement (UA) 082-51 est située dans l’unité de gestion de Rouyn-Noranda (82), dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Elle est
constituée exclusivement de terres publiques avec des terres privées autour ou à l’intérieur, mais dont les superficies sont exclues de l’UA. Bordé à l’ouest par la frontière ontarienne, ce territoire est au sud de la municipalité de Taschereau, au nord de la municipalité d’Angliers et à l’ouest de la municipalité de Malartic. La ville de Rouyn-Noranda s’étend au centre de l’UA.
L’unité d’aménagement est composée du territoire de 18 municipalités et de territoires non organisés (TNO). La carte qui suit illustre l’unité à l’étude.
Les PAFIT des UA adjacentes peuvent être consultés sur le site Internet du MFFP.
2.2 Infrastructures routières et chemins multi usages
Le territoire compte de nombreuses infrastructures. Qu’il s’agisse de grands chemins d’accès forestiers, de chemins secondaires ou de ponts, les aménagements réalisés par les entreprises qui y poursuivent des activités forestières, minières ou autres ont ouvert ou facilité l’accès des autres usagers à ces vastes espaces.
La mise en œuvre du plan régional de développement intégré des ressources (PRDIRT), qui a été élaboré par la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT), a établi des priorités. L’une d’elles est la planification des chemins dans une optique multiusage (orientation no 24). La CRRNT a donc élaboré une démarche de mise en œuvre qui vise à doter l’Abitibi-Témiscamingue d’un cadre de planification des chemins multiusages. Il s’agit d’identifier des critères en concertation avec le milieu régional en vue de produire une carte de la région où apparaissent les principaux axes routiers à maintenir. Malheureusement, les travaux de la CRRNT n’étaient pas encore débutés au moment de finaliser les PAFIT.
Chacune des tables GIRT de Rouyn-Noranda et de la MRC d’Abitibi-Ouest s’est concertée en vue d’identifier les axes routiers dont l’entretien doit être maintenu. Cette planification répond surtout aux besoins des utilisateurs locaux qui siègent à la table de GIRT. Nous ne savons pas encore comment la CRRNT l’intégrera avec son travail de réflexion sur les chemins multiusages de la région. Dans l’entre-temps, nous tiendrons compte de ce facteur dans notre planification forestière à moyen terme.
La carte 3 illustre les axes routiers qui ont fait l’objet d’un exercice de concertation.
0 8 3 5 1 0 8 3 5 1 0 8 2 5 1
0 8 2 5 1
0 8 1 5 2 0 8 1 5 2
0 8 6 5 1 0 8 6 5 1 0 8 5 5 1
0 8 5 5 1
0 8 4 5 1 0 8 4 5 1
0 7 3 5 2 0 7 3 5 2
£ ¤
101£ ¤
109£ ¤
117£ ¤
101£ ¤
101£ ¤
117Amos
Val-d'Or La Sarre
Ville-Marie
Rouyn-Noranda
-78°
-78°
-79°
-79°
48° 48°
Lieu d'enregistrement et nom du fichier : J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/Cartes_PAFIT/082-51/Localisation
Ville de Rouyn-Noranda
Carte 2 : Localisation du territoire
Unité d'aménagement 082-51
ONTARIO
Unité d'aménagement
MRC Abitibi-Ouest
MRC Témiscamingue
MRC Abitibi
Projection cartographique Sources
Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10
Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.
© Gouvernement du Québec Réalisation
08251 08152 08351 08551 08651
Réseau routier Route Organisation administrative
Limite MRC
0 5 10 15 20 km
1 / 950 000
391
395
117
101 R0832
R0821 388 393
R0831 391
117
ROUYN-NORANDA
VAL-D'OR HARRICANA
TEMISCAMINGUE LAC-ABITIBI
Rouyn-Noranda
-79°
-79°
48° 48°
J:/BD_GEOM/Usager/GILMA7/PAFIT/Cartes_08251/infrastructure_r11
ONTARIO
1 / 700 000
0 5 10 15 20 km
Carte 3 : Axes routiers concertés
Unité d'aménagement 082-51
Hydrographie Lac Frontière
Interprovinciale Réseau routier
Classe 3 Classe 2 Classe 1 Asphalté
Projection cartographique Sources
Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10
Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.
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Subdivision territoriale forestière
MFFP – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 082-51
Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015) 10
2.3 Contexte social
La proximité des grands espaces, la vitalité culturelle du pôle urbain et les événements organisés dans les noyaux villageois enrichissent la ville de Rouyn-Noranda d’une belle diversité d'activités de loisir et de tourisme. Le parc national d’Aiguebelle, véritable joyau du paysage de la région, est reconnu pour ses activités de plein air et pour ses lacs poissonneux qui font le bonheur des amateurs de pêche sportive. Les monts Chaudron- Kanasuta-Kekeko accueillent les adeptes de ski alpin, de chasse et de motoneige, qui y pratiquent leur activité en toute quiétude. La chasse et la pêche sont au nombre des activités récréatives de Rouyn-Noranda. Le territoire public est parsemé d’abris sommaires (camps de chasse) où séjournent les chasseurs, en particulier pendant la période de la chasse à l’orignal. L’UA regorge de sentiers récréatifs pour véhicules hors route et pour le vélo.
Les divers utilisateurs du territoire doivent cependant composer avec l'industrie forestière, à qui le prélèvement de la matière ligneuse dans cette UA demeure indispensable. Cette cohabitation ne se fait pas sans heurt et repose a priori sur une bonne connaissance des besoins, des contraintes, des valeurs et des préoccupations de tous les intervenants qui y poursuivent des activités. Les tables de gestion intégrée prennent alors tout leur sens.
2.4 Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) Malgré son nom, une TLGIRT n’a aucun mandat de « gestion » des ressources naturelles ou du territoire. Une TLGIRT constitue un lieu de concertation entre les intervenants d’un territoire donné, le rôle de gestionnaire demeurant une responsabilité gouvernementale. Il aurait été plus exact de parler de table de concertation des utilisateurs du milieu forestier, mais le terme TLGIRT est désormais consacré. Il sera donc conservé.
Rappelons que la GIRT est un concept de gestion qui vise la prise en compte des besoins et des valeurs de l’ensemble des intervenants concernés sur un territoire donné en amont des planifications ou des activités sous la responsabilité d’un gestionnaire donné.
L’existence d’une TLGIRT et les processus de concertation associés sont donc des moyens de concourir à la GIRT.Le défi de la GIRT réside dans l’atteinte d’un juste équilibre entre la conservation, l’utilisation des ressources et le respect des valeurs et des besoins des populations. La mise en œuvre d’une gestion participative et intégrée dans un processus de planification forestière facilite l’acceptabilité sociale des choix d’aménagement sur un territoire donné et le déploiement harmonieux des interventions qui en découlent. Il est toutefois nécessaire que cette planification forestière se fasse de façon cohérente et respectueuse des balises définies aux échelles nationale et régionale. Plus précisément, le PAFI doit être élaboré en conformité avec les orientations et les objectifs de la Stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF) et avec les orientations gouvernementales énoncées dans le plan d’affectation du territoire public (PATP). Le PAFI doit aussi tenir compte des orientations et des priorités régionales du plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT), qui doivent aussi être conformes aux objectifs et aux orientations de la SADF et du PATP.
La Loi prévoit que le MFFP peut confier les mandats de mettre sur pied et d’assurer le fonctionnement d’une TLGIRT à la Conférence régionale des élus (CRÉ) ou à sa
Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) ou à une MRC.
En Abitibi-Témiscamingue, ce mandat a été confié aux Ville/MRC. La mise en place des TLGIRT prévoit que ces tables collaborent à l’élaboration des PAFI dont le territoire de référence est l’unité d’aménagement. Pour chacune des unités d’aménagement de la région, une MRC est attitrée pour y faire la concertation entre les différents acteurs qui s’y trouvent. Les activités de la TLGIRT couvrant le territoire de l’unité d’aménagement 082-51 sont coordonnées par la Ville de Rouyn-Noranda.
Pour le territoire de la Ville de Rouyn-Noranda, les débuts de l’exercice de concertation de l’UA 082-51 remontent aux années 2000 avec la mise en place d’un comité aviseur par la compagnie forestière Norbord Bois d’œuvre de La Sarre (maintenant Tembec La Sarre).
Ce comité, auquel participaient les divers utilisateurs du territoire public, se réunissait régulièrement à Rouyn-Noranda. Il avait pour objectif de fournir de l’information aux utilisateurs du milieu forestier et d’échanger avec eux. Après la modification de la Loi sur les forêts, qui visait, entre autres, à stimuler la participation des MRC à la planification des plans généraux d’aménagement forestier, la MRC de Rouyn-Noranda (devenue ville entre temps) a sollicité la collaboration des membres du comité consultatif afin d’amorcer une démarche de gestion intégrée des ressources du milieu forestier (GIRT) sur son territoire. Aujourd’hui, la TLGIRT de Rouyn-Noranda poursuit son travail de concertation conformément aux rôles et aux responsabilités que lui a donnés le gouvernement en vertu de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (LADTF).
2.4.1 Ententes de GIRT convenues antérieurement
Une entente de GIRT de la TLGIRT de la Ville de Rouyn-Noranda fut convenue bien avant la mise en place du nouveau régime forestier et elle avait une durée indéterminée. Afin de bien harmoniser cette démarche de concertation avec le nouveau contexte de la LADTF, son contenu a été ramené à la TLGIRT qui a entrepris sa mise à jour.
La TLGIRT a donc réalisé en parallèle :
- les travaux d’établissement des VOIC dans le format attendu pour le PAFIT, lesquels sont décrits au chapitre 4 du présent PAFIT.
- la mise à jour de son entente de GIRT, laquelle couvre des sujets plus larges que ceux des PAFIT et comprend également le mode de fonctionnement et les mandats de la TLGIRT. On y retrouve donc les préoccupations qui ont mené aux VOIC, mais aussi les autres préoccupations de la TLGIRT qui sont traitées en plan d’actions ou avec des modalités. Ces résultats sont présentés à l’annexe 7 du PAFIT.
Source : Site Internet de la ville de Rouyn-Noranda. Gestion intégrée des ressources et du territoire. http://www.ville.rouyn-noranda.qc.ca/fr/page/gestion-integree-des-ressources-et-du- territoire/
MFFP – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 082-51
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À noter que le MFFP respectera les ententes antérieures dont il est signataire et que les éléments concertés qui s’y trouvent seront pris en compte au moment de réaliser les PAFIO.
2.4.2 Ententes qui couvrent plus d’une UA
Le territoire couvert par une TLGIRT, soit les limites de MRC, fait en sorte que le résultat de leur travail (ex. des objectifs ou des modalités concertés) pouvait en principe se retrouver sur plus d’une UA et donc dans plus d’un PAFI.
Ce problème de découpage complexifie l’intégration des éléments concertés à une TLGIRT dans les PAFI qui ne sont pas majoritairement couverts par cette table. Afin d’alléger le contenu des PAFIT, il a donc été décidé de décrire les éléments relatifs à la TLGIRT principale touchant l’UA. Le MFFP respectera les ententes dont il est signataire et les éléments concertés qui ne feraient pas partie du PAFIT seront pris en compte au moment de réaliser les PAFIO.
2.5 Communautés autochtones
La nation algonquine compte un peu plus de 10 000 membres; près de 6 000 d’entre eux vivent dans neuf communautés réparties en Abitibi-Témiscamingue et en Outaouais. Une communauté algonquine, Timiskaming First Nation, est établie dans le territoire qu’occupe l’UA 082-51. Des membres d’autres communautés fréquentent ce territoire pour y exercer des activités de chasse, de pêche, de piégeage ou de cueillette.
Jusqu’au début du 20e siècle, le mode de vie des Algonquins s’est principalement articulé autour des activités de chasse, de pêche, de piégeage et de cueillette. Ces activités se sont progressivement transformées avec l’ouverture de l’Abitibi- Témiscamingue à la colonisation et avec la sédentarisation accrue des Algonquins.
Aujourd’hui, l’activité économique des communautés algonquines gravite autour de l’exploitation forestière, du tourisme, de l’artisanat et des services gouvernementaux, services que les Algonquins administrent généralement eux-mêmes.
Communautés algonquines en Abitibi-Témiscamingue
Communauté Nom officiel Résidents Non-
résidents Population totale
Pikogan Conseil de la Première Nation
Abitibiwinni 553 443 996
Kebaowek Première Nation Eagle Village
– Kipawa 276 675 951
Kitcisakik Conseil des Anicinapek de Kitcisakik
407 62 469
Lac-Rapide Conseil de bande de Lac- Barrière
571 141 712
Lac-Simon Conseil de la Nation Anishnabe de Lac-Simon
1583 329 1912
Winneway Première Nation de Longue- Pointe
456 361 817
Timiskaming Première Nation de Timiskaming
641 1285 1926
Hunter’s Point Première nation de Wolf Lake 10 212 222 Kitigan Zibi Conseil de bande Kitigan Zibi
Anishinabeg
1593 1428 3021
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La page suivante illustre toutes les communautés autochtones qui utilisent le territoire de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
Source : Secrétariat aux affaires autochtones. Statistiques des populations autochtones au Québec 2012. Disponible en ligne à l’adresse : http://www.saa.gouv.qc.ca/nations/population.htm
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W a s w a n i p i
Pikogan
Kebaowek
Winneway
Lac-Simon
Kitcisakik Timiskaming
Hunter's Point
Amos
Val-d'Or La Sarre
Senneterre
Ville-Marie
Rouyn-Noranda
Témiscaming
-74°
-75°
-75°
-76°
-76°
-77°
-77°
-78°
-78°
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49°
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Amos
Val-d'Or La Sarre
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Ville-Marie
Rouyn-Noranda
Témiscaming
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Carte 4 : Communautés autochtones
Version du 15 janvier 2014
Communauté autochtone
081-52
081-51 082-51
083-51 086-51
084-51
084-62
Projection cartographique
Sources
Base de données géographiques, MRN Mercator transverse modifiée (MTM), zone 10
Ministère des Ressources naturelles Direction générale de l'Abitibi-Témiscamingue Note : Le présent document n'a aucune portée légale.
© Gouvernement du Québec Réalisation
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ONTARIO
Nord-du-Québec
Outaouais
Laurentides Mau ricie
Région de l'Abitibi-Témiscamingue
Territoire géré par la DGR 08
Unité d'aménagement
Territoire géré par les DGR limitrophes
Réserve/établissement indien
0 10 20 30 40 km 1 / 1 800 000
Interprovinciale
Frontière
Organisation administrative
Région Ville, localité Route Chemin
Réseau routier
MFFP – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 082-51
Produit le 23 mars 2013 (Révisé - Avril 2015) 16 Photo : Nancy Delahaye
2.6 Contexte socio-économique 2.6.1 Secteur faunique
La pêche sportive, la chasse sportive et les activités fauniques sans prélèvement attirent près de 2 millions de visiteurs en diverses occasions dans les régions du Québec. Ces visiteurs dépensent 381 M$, permettant ainsi le maintien ou la création de quelque 3 400 emplois pour lesquels sont versés des salaires de 53 M$ dans les régions du Québec. La gestion des ressources fauniques, la protection des habitats ainsi que la pratique d’activités liées à la faune contribuent substantiellement au développement social, économique et environnemental de la région.
Selon l’enquête intitulée La faune et la nature, ça compte! (2007), 151 700 personnes de la région et de l’extérieur ont fréquenté l’Abitibi-Témiscamingue pour y exercer une ou plusieurs activités liées à la faune, soit la pêche, la chasse ou les déplacements d’intérêt faunique. Les activités liées à la faune ont injecté 111,5 M$ dans l’économie régionale. Les dépenses encourues par les adeptes se rapportent aux achats durables (investissements en véhicules, en immobilisations, etc.) et aux dépenses directes (transport, alimentation, hébergement, services et produits, etc.) effectuées lors de leur voyage. Les deux tiers des sommes dépensées dans la région proviennent des adeptes de la région (73,5 M$). Ainsi, les touristes ont dépensé 38 M$ pour exercer ces mêmes activités. Des cinq régions administratives du Québec où les dépenses touristiques liées à la faune ont dépassé les 25 M$, l’Abitibi-Témiscamingue se hisse au 3e rang, derrière les Laurentides et l’Outaouais.
Orignal. La vente totale des permis de chasse à l’orignal au Québec a été de 175 016 en 2009 et de 179 281 en 2011, représentant des niveaux inégalés.
En 2011, plus de 26 000 permis de chasse àl’orignal ont été vendus pour la zone 13, soit celle qui couvre entièrement l’Abitibi-Témiscamingue. Cela
représente plus de 14 % des permis vendus au Québec. Des 2 849 permis vendus en 2011 à l’échelle provinciale à des chasseurs étrangers, 37 % viennent exercer leur activité dans notre région. Ces chasseurs étrangers sont pratiquement à parts égales ontariens et américains. Les prévisions de
chasse favorables, qui s’expliquent par les plans de gestion de l’orignal mis en oeuvre depuis 1994, semblent avoir incité plusieurs chasseurs à profiter de la qualité des conditions de chasse. Adoptés il y a quelques années, certains incitatifs (permis d’initiation, chasse permise chez un jeune en vertu du permis régulier d’un adulte, etc.) attireraient de nouveaux adeptes.
Ours noir. Le portrait de la chasse à l’ours a beaucoup évolué depuis le début des années 1990. C’est d’abord grâce à une réglementation plus restrictive, mise en place en 1991, que l’on a maintenu et augmenté le niveau d’activités. Cette réglementation oblige désormais le non-résident qui désire chasser l’ours au Québec à passer par le réseau des pourvoiries, ZEC ou réserves fauniques. Ensuite sont venus deux plans de gestion de l’ours
noir. Le premier, instauré en 1998, visait entre autres à ralentir la croissance de la récolte de l’ours noir qui jouit d’un double statut : celui d’un animal à fourrure et celui d’un gros gibier. À partir de ce moment, la récolte d’automne de l’ours a pris fin. Dans la foulée de ce premier plan, celui qui couvre la période 2006-2013 vise à maintenir et, si possible, à augmenter le niveau d’activités généré par la mise en valeur de l’ours dans chaque zone. En 2012, 986 ours ont été prélevés sur le territoire; 892 ont été récoltés par des chasseurs, les autres bêtes ont été piégées par des trappeurs. La chasse représente donc 90 % du prélèvement.
Piégeage. En Abitibi-Témiscamingue, le nombre de permis vendus par les agents de vente autorisés a diminué constamment ces dernières années, passant de 773 en 2008-2009 à 679 en 2011-2012. Au cours de cette même période, le nombre de peaux transigées par les piégeurs de la région a fluctué entre 20 001 et 22 244. Aussi, les espèces les plus prisées par les piégeurs étaient le castor (35 874 peaux), le rat musqué (12 722 peaux) et la martre d’Amérique (11 765 peaux). Elles représentaient à elles seules près des trois quarts du nombre de fourrures récoltées. En 2011-2012, la valeur totale des peaux transigées atteignait près de 900 000 $ en Abitibi- Témiscamingue. Il s’agit d’une augmentation de 80 % par rapport à 2010-2011 et la tendance à la hausse se maintient en 2012-2013.
Pêche. La pêche sportive attire dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue près de 60 000 visiteurs québécois et étrangers annuellement. Les dépenses touristiques de près de 32 M$ qui y sont associées favorisent le maintien ou la création de 300 emplois, pour lesquels sont versés des salaires d’environ 5 M$ annuellement. Dans la plupart des régions du Québec, les visiteurs constituent la plus grande part de la clientèle de pêcheurs, car le nombre d’amateurs de pêche qui proviennent de l’extérieur dépasse celui des adeptes locaux. En Abitibi-Témiscamingue, ce sont plus de 95 000 pêcheurs de tout azimut qui lancent leur ligne; un sur cinq réside à l’extérieur de la province.
Pourvoiries. L’Abitibi-Témiscamingue compte près d’une centaine de pourvoiries, ce qui représente 15 % des établissements du genre au Québec. On y dénombre 85 pourvoiries sans droits exclusifs (SDE) et 10 pourvoiries avec droits exclusifs (ADE). Trois des dix pourvoiries à droits exclusifs se retrouvent dans la MRC Témiscamingue et sept sur le territoire de la MRC Vallée-de-l’Or. Ces deux MRC comptent également le plus grand nombre de pourvoiries sans droits exclusifs. Le Témiscamingue compte une cinquantaine de ces entreprises, la MRCVO une vingtaine, six se situent sur le territoire de la MRC Rouyn-Noranda et trois en Abitibi-Ouest. L’Abitibi-Témiscamingue se classe toujours première parmi les régions du Québec en ce qui a trait au nombre de pourvoiries en exploitation. Le réseau régional dispose de lieux d’hébergement pouvant accueillir quelque 4 780 personnes. Selon la Fédération des pourvoiries du Québec, les établissements en exploitation ont généré des revenus de 9,1 M$ en 2006. Ces pourvoiries ont été fréquentées par environ 28 200 visiteurs, qui ont effectué près de 140 900 jours- activité. La pêche est l’activité la plus populaire; viennent ensuite la chasse, les autres activités de plein air et la motoneige. Le niveau d’emploi tend à demeurer stable. Totalisant
MFFP – Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) 082-51
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121 M$ en 2007, les revenus des pourvoiries du Québec ont diminué de 4 % par rapport à 2006, poursuivant ainsi une tendance à la baisse amorcée en 2005.
2.6.2 Secteur récréotouristique
L’Abitibi-Témiscamingue est une destination très prisée par les motoneigistes québécois, ontariens et américains. L’Abitibi-Témiscamingue se classe au 5e rang des régions du Québec dont les motoneigistes de l’Ontario et des États-Unis ont entendu parler, derrière les régions de Montréal, de Québec, des Laurentides et de la Gaspésie. Pendant la saison 2008-2009, la vente de droits d’accès aux sentiers a grimpé de 25 % par rapport à l’hiver précédent. Rappelons que la pratique de la motoneige génère des dépenses de l’ordre de 27 M$ annuellement en Abitibi-Témiscamingue. Pour sa part, la pratique du quad, qui connaît un essor au Québec, génère environ 9 M$ annuellement dans la région.
Malgré ses nombreux sentiers récréatifs et ses longues rivières canotables, la région compte encore peu de producteurs de tourisme d’aventure et de plein air.
2.6.3 Secteur produits forestiers non ligneux
Acériculture. L’activité acéricole est principalement concentrée dans le sud de la région, plus précisément dans les unités de gestion du Témiscamingue, de Val-d’Or et de Rouyn- Noranda. Par rapport au reste de la province, où plus de 25 millions d’entailles sont effectuées annuellement, la production acéricole de la région est marginale, se limitant à quelque 250 000 entailles.
Bleuetière. L’Abitibi-Témiscamingue compte deux bleuetières qui, ensemble, couvrent une superficie aménagée d’environ 646 hectares. Toutes deux situées au Témiscamingue (Nédelec et Latulipe), l’une est sur un territoire public, l’autre sur une terre privée. À la suite de travaux cartographiques et de travail sur le terrain réalisés au cours des dernières années, le MFFP a repéré, sur les terres du domaine de l’État, des superficies importantes de l’ordre de plusieurs centaines d’hectares propices à la culture du bleuet. Une partie de ce potentiel est proposé par appel de propositions aux promoteurs intéressés par ce type de culture.
Source : Les portraits de la région. Le tourisme. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi- Témiscamingue, novembre 2009.
Sources :
Les portraits de la région. Les ressources fauniques. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, décembre 2009.
Les portraits de la région. Le tourisme. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi- Témiscamingue, novembre 2009.
La faune et la nature, Ça compte! Le tourisme lié à la Pêche sportive: une contribution significative à l’économie régionale, Fascicules du MRN, 2007 (Statistiques des années 1996 et 2000 qui ont été indexées pour correspondre à l'année 2001).
Évolution de la performance économique et touristique des pourvoiries du Québec de 2005 à 2007. Élément de synthèse 2009. Conseil en management, stratégie et économie.
http://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/statistiques/vente-permis-chasse.jsp
Autres. Depuis une quinzaine d’années, la bioraffinerie de Tembec, à Témiscaming, produit de l’éthanol cellulosique destiné à des usages pharmaceutiques et alimentaires.
Cet éthanol est utilisé dans la fabrication de vinaigres et de marinades ainsi que de produits d’hygiène corporelle (gels à raser, rince-bouches, dentifrices, savons, shampoings, etc.). Quelques entreprises ont également créé de nouveaux créneaux comme les champignons sauvages, les plantes comestibles sauvages (thé du Labrador, sirop de sapin et de cèdre, cœur de quenouille, etc.). Les retombées économiques de ce secteur, par contre, sont encore mal connues.
2.6.4 Secteur biomasse forestière
La crise forestière a amené certains acteurs économiques de la région, au cours des dernières années, à s’intéresser davantage à la biomasse forestière comme source énergétique pouvant favoriser l’émergence d’initiatives qui contribueraient à la revitalisation économique. Le Ministère définit la biomasse forestière comme étant les arbres ou parties d’arbres faisant partie de la possibilité forestière, mais n’étant pas utilisés ainsi que les arbres, les arbustes, les cimes, les branches et les feuillages ne faisant pas partie de la possibilité forestière. Les souches et les racines en sont exclues. On peut inclure aussi dans la biomasse forestière les résidus de transformation provenant des usines (écorces, bran de scie et planures). Les résidus de transformation, aussi appelés produits conjoints du sciage, sont depuis longtemps utilisés comme source d’énergie par l’industrie forestière en place et par certains établissements. Par exemple, les hôpitaux en région utilisent la biomasse comme source de chauffage depuis des décennies. Une partie des produits conjoints du sciage est également dirigée vers la fabrication de produits à valeur ajoutée. C’est le cas des panneaux de particules d’Uniboard, à Val-d’Or. Actuellement le MFFP considère que les résidus de transformation ne sont plus disponibles pour de nouvelles initiatives, les volumes produits étant en équilibre avec leur utilisation. Quant aux résidus d’exploitation forestière, le Ministère a mis en place, en 2008, un programme permettant désormais de convenir d’une entente d’attribution avec toutes entreprises intéressées à leur transformation.
Jusqu’à aujourd’hui, trois ententes d’attribution ont été signées entre le Ministère et des entreprises, lesquelles visaient principalement la production d’énergie. Toutefois, très peu de cette biomasse a été récoltée dans le cadre de ce programme et on observe que les initiatives de ce genre partout au Québec tardent à se concrétiser en raison du contexte économique actuel et du faible coût relatif des sources d’énergie traditionnelles. Afin de stimuler l’avancement de cette filière, un comité sur la biomasse formé dans la MRC d'Abitibi-Ouest a adopté une approche proactive, emboîtant le pas à d’autres MRC du Québec. On y réalise donc, depuis 2010, différentes activités, dont
Sources :
Portrait forestier des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. MRN, avril 2004.
Les portraits de la région. Les ressources forestières. Version abrégée. Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, novembre 2010.
Site Internet : www.gouteznotreregion.ca