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Structures familiales : raisons de leurs cohabitations et conséquences de leurs structures

Il est intéressant d’approfondir la raison de la cohabitation de différents types de familles. S’il s’agit de survie, il serait logique d’y voir une adaptation à l’environnement. André Burguière retient trois catégories : la famille nucléaire, la famille souche (ou paternelle) qui voit cohabiter les parents et la famille de l’enfant destiné à succéder, et la famille communautaire ou cohabitent plusieurs enfants mariés. Pour lui, ces formes de familles s’adaptent géographiquement suivants les contraintes extérieures. Ainsi, dans une zone peu peuplée, enclavée, , du avec suffisamment de ressources, la famille communautaire est (comme la famille souche) une communauté fermée, forte de ses membres. La famille souche existait aussi dans des régions enclavées mais où les ressources étant plus rares et la population en augmentation. Il était vital que les cadets s’établissent plus loin. Si dans ces deux types de familles les liens étaient forts et l’étranger exclu, c’est l’inverse dans la famille nucléaire, qui existe dans les lieux de forts échanges. Pour Burguière167 les deux autres types de familles se constituent dans des périodes de crises un peu comme la formation défensive de la légion romaine dite « la tortue ».

Ainsi, la famille nucléaire domine dans le bassin parisien, région des grandes plaines, d’échanges commerciaux. Elle s’avère donc plus dépendante, ayant besoin de protection, plus compatible avec un système féodal. Elle protège plus la vie conjugale car moins de personnes la constituent, mais elle a plus besoin de l’Etat. Ne vivant pas en autarcie, elle est dépendante. Il est envisageable que la vie s’améliorant, le modèle de la famille nucléaire s’est étendu. Si le pouvoir du chef de famille s’est amoindri, c’est par l’intervention grandissante du monde extérieur au niveau de la famille. Selon André, l’Eglise encourage l’amour conjugal ce qui ne peux qu’introduire l’égalité au sein du couple. Pour cet auteur, la royauté ayant utilisé la métaphore familiale qu’elle puisait dans la religion chrétienne (roi par la

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André BURGUIÈRE, « L’état monarchique et la famille (XVIe -XVIIIe siècle) », art. cit., p. 313‑335.

grâce de Dieu), les familles demandaient une aide au pouvoir royal, aide que celui-ci ne sollicitait pas : « L’Etat monarchique a été amené à chaque étape, à prendre des responsabilités qu’il n’avait pas souhaitées et à se laisser manipuler par la demande sociale168 ». Et il ajoute : « Ce que la monarchie attribue à une démission criminelle169 ne fait que prêter à l’Etat le rôle que la pression de la demande sociale et sa propre tendance à étendre son champ d’intervention sur la société civile le poussent de plus en plus assumer : celui d’une prise en charge progressive des tâches et des responsabilités familiales.170 » Cette dérive s’observe dans la pratique des lettres de cachet.

L’image du roi véhicule une image du père. Ce n’est plus seulement un père qui dirige et ordonne, mais aussi un père qui protège. Entendons bien ce que nous dit l’historien : c’est de protection de la morale qu’il s’agit et de l’institution de la famille ; il ne s’agit pas là du bien être de ses membres.171 L’éducation religieuse imprègne la société. Le roi a des devoirs envers ses sujets et non plus seulement des droits. Ainsi, pour prévenir l’infanticide et sauver la famille du déshonneur que représente la naissance d’un bâtard, l’Etat organise le recueil des enfants abandonnés ; toujours pour protéger les familles, il permet, par des lettres de cachets « pour affaires de famille », de mettre sous clé un membre encombrant de la famille. La révolution, en instituant des tribunaux des familles, prend le relais de cette assistance en substituant à l’autorité paternelle, l’intervention de l’Etat. Les premières mesures révolutionnaires semblent vouloir protéger l’individu dans la famille, voire contre la famille (majorité à 21 ans, égalité dans le couple, divorce). La révolte contre l’absolutisme royale s’est accompagnée d’une révolte contre le patriarcat. Mais les révolutionnaires n’ont pas hésité à faire machine arrière. Pour être révolutionnaires, il n’en était pas moins également chefs de famille et l’exclusion des femmes du champ politique alla de pair, en toute

168 Ibid. p 330

169 Indifférence criminelle des parents qui abandonnent les enfants légitimes. 170 André BURGUIÈRE, « La Révolution et la famille », art. cit., p. 151‑168. p 156 171 Ibid. p 154

logique, avec ce recul. Ces hommes ne trouvèrent aucune opposition de leurs pairs, ils trouvèrent un Napoléon Bonaparte qui consolida leur pouvoir patriarcal en affirmant le pouvoir du chef de famille.

Christiane Alberti situe les premiers bouleversements importants des rapports entre les différents membres de la famille à la révolution française et à la révolution industrielle :

Après la révolution....déclin du père de l’autorité et montée en puissance du père de l’amour avec une privation et une individualisation de la paternité. Mais c’est surtout l’avènement de la société industrielle qui remodèle l’espace et l’organisation de la famille et signe le déclin du sacro-saint patriarcat avec l’invention du père « carent » susceptible d’être déchu de ses droits172.

C’est, nous pensons, l’intervention de l’État dans la famille qui signe ce changement. Nous avons vu avec André que l’Eglise, en luttant pour les mariages librement consentis, a œuvré pour la reconnaissance de l’amour comme fondement du mariage. Ce chercheur date cette évolution de la fin du XVIIe siècle. A cela se conjugue pour lui la « critique philosophique de l’indissolubilité173 » du lien matrimonial. Cette recherche du bonheur aboutit lentement à la reconnaissance du divorce, mais elle montre aussi l’affirmation de la volonté de ses membres de construire une famille répondant à un certain idéal qui satisfasse ses membres. A la période révolutionnaire, les tensions exacerbées explosent et permettent par leur intensité de mettre en lumière les aspirations jusqu’ici refoulées. Si le roi est mort, il a ressuscité avec les monarchies constitutionnelles. Il en est de même du père qui a trouvé un soutien dans la réaction à la révolution. Mais, en France, le roi va devoir composer avec une nouvelle puissance, c’est la classe bourgeoise et le père va vaciller. On passe de l’assistance à l’intervention.

172 Christiane ALBERTI, « Famille et nom du père », La Lettre Mensuelle, vol. / 256, mars 2006.

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André BURGUIÈRE, « L’état monarchique et la famille (XVIe -XVIIIe siècle) », art. cit., p. 313‑335. p 315

Si nous reprenons les dates qui jalonnent le déclin juridique de la puissance paternelle, nous pouvons en effet relever la période révolutionnaire, la fin du XIXe siècle et les années soixante-dix, ainsi que la période actuelle. Ce qui est remarquable est l’interventionnisme de l’Etat à l’intérieur des familles. Commençons donc par la Révolution. Les réflexions concernant cette période nous sont, pour un premier aspect, directement inspirées de la démonstration de Jean Pierre Lebrun dans Un monde sans limite, essai pour une clinique

psychanalytique du social174. Il rappelle que nous sommes passés d’un régime monarchique à une recherche de démocratie. La constitution de 1793 (l’instauration de la terreur empêcha son application) est citée en exemple de constitution démocratique dans les cours de droit constitutionnel. Jamais il n’est d’ailleurs évoqué que les droits politiques des femmes ne sont pas reconnus. L’insurrection populaire se caractérise par une prise de pouvoir et la volonté d’instaurer de nouveaux droits, de créer plus de justice, plus d’égalité. Cette constitution en est le reflet. En effet, elle instaure le suffrage universel direct ainsi que le pouvoir pour le peuple de légiférer. Par ailleurs, la révolution va consacrer la théorie des droits naturels en rédigeant « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ». Le fait de naître homme donne des droits. Ces droits sont supérieurs car ils sont dus à son humanité. C’est grâce aux esprits éclairés, nés sous la monarchie, que ses idées novatrices voient le jour. De la réflexion philosophique des Lumières, nait le principe que « tous les hommes naissent libres et égaux ». Certes, la révolution française est une période remarquable. Dans un premier temps, les révolutionnaires enthousiastes poursuivent à la fois l’évolution commencée sous l’ancien régime comme les tribunaux de famille déjà évoqués, le mariage civil, mais aussi vont très loin dans leur soucis égalitaire. Ainsi, ils abolissent le terme de « bâtard » et accordent rétroactivement des droits aux enfants naturels, ils autorisent le divorce, accorde aux époux une autorité égale dans le mariage175. Après la fin de la terreur, effrayés de leurs audaces qui les

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Jean-Pierre LEBRUN, Un monde sans limite : essai pour une clinique psychanalytique du social, op. cit. p 91

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atteignent dans leur propre famille les mêmes révolutionnaires reviendront sur ces engagements et réaffirmeront l’autorité paternelle dont le code napoléonien marquera clairement le retour. Devait-on s’attendre à autre chose de la part d’un empereur par la grâce de lui-même si l’on se souvient de son sacrement ?

Les principes d’égalité et de liberté n’ont pas cours en régime monarchique. Dans le régime monarchique, le roi surplombe le peuple. Il tient son pouvoir d’un point culminant (occupé par Dieu en l’occurrence). Dans un régime démocratique, le président lui tient son pouvoir du peuple. Il doit séduire pour être élu. C’est ainsi que l’on peut souscrire à la formule citée plus haut de Christiane Alberti. Nous pouvons noter la ressemblance entre l’exercice du pouvoir du président dans une démocratie et celle du père dans la famille. Le père de l’autorité n’a plus la même légitimité dans un régime démocratique. Son pouvoir est issu des valeurs reconnues de la société. Ces valeurs évoluent plus vite car elles sont plus rapidement prises en compte par la loi du fait de la pression que subissent les élus. Ceux-ci, s’ils veulent garder leur mandat, doivent écouter leur électorat. C’est un pas important pour la constitution d’une conscience politique revendicatrice de masse. Donc, tant que les régimes ne furent pas réellement démocratiques (Consulat, Premier empire, monarchies constitutionnelles), la légitimité traditionnelle de la puissance paternelle fût maintenue. Disons que le suffrage universel fut fatal aux valeurs traditionnelles. Et par conséquence, fatal au père sévère dans la famille. Les revendications de justice permirent d’entreprendre d’abattre la violence paternelle. La démocratie permet aux gouvernés de prendre la parole et d’exprimer leurs besoins, leur soif de reconnaissance. Le pater familias du XIXe siècle a été littéralement débordé. Les fondements de sa place hiérarchique se fragilisèrent. Ils avaient de moins en moins comme assise l’organisation de la société politique, les valeurs traditionnelles.

La démocratie s’établit au niveau de la société, précédée par le progrès scientifique, et une révolution économique qui prend toute son ampleur en cette fin de XIXe siècle. Le niveau de revendication va croissant. Les gouvernés ne peuvent utiliser la voie légale car la représentation n’est pas directe jusqu’en 1852. Aussi c’est par la voie des révolutions successives que la base revendique. On remarquera que le futur Napoléon III se fit élire premier président de la république

populiste. N’était-il pas l’auteur d’un ouvrage intitulé de « l’extinction du paupérisme »? Ne professait-il pas des idées de gauche ? Certes les premières élections virent réélus les mêmes députés que le suffrage censitaire. Mais il faut du temps pour s’affranchir.

D’autant que le poids de la religion très moralisatrice revient en force avec la monarchie constitutionnelle, appuyer le père. Dans ce rejet des enfants naturels, nous sentons bien le poids de la morale chrétienne. Le XIXe siècle est connu pour son puritanisme et également pour la duplicité des comportements. Le tableau, « L’origine du monde » de Courbet, fut bien accroché dans un salon bourgeois, mais derrière une tenture. La littérature regorge d’exemples de cette hypocrisie de la bourgeoisie et de la misère du peuple. De nombreuses pièces de théâtre (de Feydeau, de Labiche) croquent sur un mode comique ces mœurs où seul compte l’apparence, tandis que Zola et Balzac dénoncent la misère, le non respect de la personne humaine. Néanmoins, les notions de liberté et d’égalité font leur chemin. Les premières lois atteignant la toute puissance paternelle semblent être le résultat d’un consensus. Contrainte, la classe dominante lâche du lest. Elle consent à faire des concessions sur ce qui lui coûte le moins. Ce sont les lois qui punissent le père corrupteur (l’incitation à la mendicité, à la prostitution). Elles s’inscrivent dans l’esprit moralisateur de la bourgeoise, mais également dans ce que l’on a appelé le catholicisme social ou le paternalisme patronal.

Le XIXe siècle, c’est un bouillonnement politique, mais aussi une révolution scientifique, une révolution économique. La révolution est confisquée par la bourgeoisie qui disposant du capital va utiliser le progrès technique pour s’enrichir. La puissance paternelle de cette époque est le reflet d’une situation politique et économique. La position de l’homme dans la famille semble être la réplique de l’image de l’exécutif. La puissance paternelle est, semble-t-il, une histoire de domination. « Le père est d’autant plus monarque familial, réplique du Monarque père, qu’il appartient aux classes supérieures et peut se constituer en père non seulement de ses propres enfants, mais de ceux qu’il domine.176 » Nous

avons vu que, par le code civil, Napoléon 1er a adoubé le père chef de famille. Ce qui se passe à l’intérieur de la famille est l’affaire du père. Avec la prise de pouvoir de la bourgeoise et la monarchie constitutionnelle le père ouvrier, comme le roi, se voit plus dépossédé de son autorité intrafamiliale avec l’ingérence du patron dans l’organisation de sa vie (logement, éducation des enfants, travail des enfants dans l’usine). Mais surtout, à la différence de l’Ancien Régime, les classes sociales inférieures vont avoir accès à l’éducation, vont pouvoir donc lire la presse. Des courants politiques vont naître, des syndicats vont se constituer. N’oublions pas qu’il y a moins d’un siècle le Tiers État a renversé la monarchie. Le peuple peut faire entendre sa voix, il l’a déjà fait. « Comme les révolutionnaires avaient, en 1789, opposé la critique des Lumières au despotisme des pères et de l’État-père, la jeunesse scolarisée s’attaqua aux injustices du travail et au despotisme rationnel des nouveaux chefs, les chefs d’entreprise. »177 L’affaiblissement des pères vient donc aussi de l’accès à l’éducation, au bouillonnement intellectuel, à la conscience du droit à la dignité, à l’exercice du droit de revendiquer. L’enjeu des dirigeants va donc être de ce concilier les électeurs.

Si nous reprenons les lois sociales, nous pouvons voir le rôle grandissant de l’Etat. Les lois qui protègent la famille et améliorent le sort des enfants naturels sont dues aussi à une singularité de la France du XIXe siècle. La France opère ce que l’on a appelé la transition démographique plus tôt que les autres pays, c’est à dire que dès le XVIIIe siècle elle voit sa mortalité infantile baisser et son taux de natalité suivre la même tendance. Le contrôle des naissances commence pour la France vers la fin du XVIe siècle178. La moyenne est de cinq enfants par famille. Pour certains historiens, les parents ne cherchent plus à compenser les décès prévisibles de leurs enfants en bas âge. Ils n’ont pas les moyens d’élever une très grande famille où les enfants vont mieux survivre. Certains pensent également que la modification des règles de partage des successions du code napoléonien a

177

Ibid. p 45

contribué à inciter les familles à avoir moins d’enfants pour éviter le morcellement du bien familial179. Mais cet argument n’emporte pas une adhésion totale car ce mode de transmission existait déjà comme nous l’avons vu précédemment, dans certaines régions de France. L’augmentation de la population française sera dérisoire par rapport à ses voisins (quatre fois moins importante). L’explication pourrait être plus simplement que l’influence de l’Eglise a joué concernant l’attention, l’amour que l’on porte aux siens. De plus, la baisse de mortalité infantile, conjuguée à l’utilisation de méthodes contraceptives a amené à avoir moins d’enfants. Selon la thèse traditionnelle, cela permit de s’autoriser davantage à les aimer car leur chance de survie était améliorée. Nous nous permettons ici de faire un parallèle avec les pays en voie de développement. Ce n’est pas parce qu’en Afrique, un enfant sur deux meurt avant l’âge de 5 ans qu’on les aime moins. Simplement, la forte mortalité est intégrée. Quand on demande combien d’enfants avez-vous ? Il est répondu tant de vivants et tant de morts. La précarité de la vie des petits n’entame en rien l’amour des parents, bien que quelques hommes soulèvent l’indignation des femmes par un « ce n’est pas grave, il sera remplacé l’année prochaine. » Cette thèse expliquant le désintérêt envers les enfants apparait comme superficielle et demanderait plus d’approfondissement au regard des opinions divergentes déjà décrites. Cela reviendrait à dire que dans les pays voisins où la natalité était toujours très forte, les enfants étaient peu considérés.

Donc cette famille conjugale compte peu de membres ; en conséquence ces derniers ont plus d’importance ; elle permet une plus grande individualisation et donc une meilleure prise en compte de ses membres. Les démographes estiment que si la France avait eu la même évolution démographique que ses voisins, elle compterait aujourd’hui 140 à 150 millions d’habitants. A cette époque, la France qui était terre d’émigration, devient terre d’immigration. L’industrialisation

179 Auparavant, Il était possible de choisir la part qui revenait à chaque enfant, voir de déshériter certains comme l'illustre certaines histoires (chat botté)

manque de bras, la Nation, de soldats. Jean Claude Sangoï180 cite un populationniste, Jacques Bertillon qui, en 1897, écrivait : « Dans quatorze ans, l’Allemagne aura deux fois plus de conscrits que la France, alors ce peuple qui nous hait nous dévorera (les Allemands le disent, l’impriment et le feront) ». L’enfant devient très précieux et l’État va donc s’ingérer dans les familles pour le protéger. Après la grande saignée de 14-18, la natalité ne remonte pas. Il n’y a plus d’hommes. Les politiques sociales sont ainsi souvent des politiques de soutien de la fécondité mais il semble qu’apparaisse également un changement juste avant que les lois ne changent. Ainsi la fécondité augmente dès 1930 chez les cadres supérieurs, et précédent les allocations familiales de 1939 et de l’après guerre.181 C’est peut être ici le comportement de la classe qui vote les lois en fait qui initie l’évolution de la politique. Il semble que l’on observe le même mouvement pour l’augmentation des divorces juste avant la loi introduisant le divorce par consentement mutuel. Peut être peut on penser en terme de classe et de pouvoir. Mais il s’agit également d’une affaire d’éducation et de niveau de vie. Le baby boum va calmer les inquiétudes démographiques et la politique sociale sera plutôt « familiariste ». Elle s’oriente vers la réduction des inégalités182. L’Etat tente donc d’orienter, de façonner les familles.

Les mouvements de révolte de la jeunesse favorisèrent le mouvement féministe qui influença la réforme de 1972. La transformation de la morale,

180 Jean-Claude SANGOÎ, « La guerre de 14-18 et l’évolution démographique française : rupture ou continuité », Les Audois, 1997, p. 147‑155.

181 ASSOCIATION INTERNATIONALE DES DÉMOGRAPHES DE LANGUE FRANÇAISE., Les modes de régulation de la reproduction humaine : incidences sur la fécondité et la santé, Paris, AIDELF  ;Presses universitaires de France, 1994. p 169

182

L’allocation d’orphelins (1970 )

L’Allocation aux Adultes Handicapés (1975)

L’Allocation d’Education Spéciale (AES), qui n’existe plus depuis août 2004