• Aucun résultat trouvé

Sur les origines et les fondements de la prohibition de l’inceste

Reprenons un titre de Maurice Godelier217 qui identifie la recherche du point de vue du passage de la nature à la culture. Il pointe également une

215 Irène THÉRY, La distinction de sexe : une nouvelle approche de l’égalité, op. cit. p 151

Propos commentés par Laura LEE DOWNS, « De la différence homme-femme à la distinction de sexes », la vie des idées.fr, 11 mai 2008.

216 Claude LÉVI-STRAUSS, « Introduction à l’oeuvre de Marcel Mauss », in Sociologie et

anthropologie, Paris, PUF, 1968, p. 7‑52.

similitude dans la démarche : rechercher les faits qui corroborent l’hypothèse de ce passage en repoussant plus ou moins consciemment ce qui pourrait l’invalider même partiellement. Partons de deux hypothèses que formule Darwin218 en se basant sur l’observation des « singes supérieurs » : pour lui, l’hypothèse la plus probante est que les hommes ont vécu en petites communautés, chaque homme avec une ou plusieurs femmes et avec la permanence d’une certaine rivalité masculine. L’autre éventualité, qu’il n’écarte pas, est la suivante :

Ou bien il se pourrait que l’homme n’ait pas été un animal social et qu’il ait tout de même vécu avec plusieurs femmes qui n’appartenait qu’à lui comme le gorille (…) quand un jeune male atteint l’âge adulte, il lutte pour la domination et le plus fort ayant tué ou chassé les autres, s’établit chef du groupe.219

Freud, comme Lévi-Strauss, va choisir la seconde hypothèse qui semble écartée par les découvertes actuelles.

Pour Sigmund Freud, un Père au pouvoir sans limite règne sur la horde. Il possède toutes les femelles. Les fils se rebellent, tuent et mangent le père pour pouvoir posséder les femelles. Devant l’impossibilité d’atteindre leur objectif, sans une situation de guerre fraternelle permanente, ils optent pour la restriction de leurs pulsions sexuelles et peuvent choisir de n’avoir aucune femelle de leur horde et de les échanger avec celles d’autres hordes. L’hypothèse de Freud lui permet d’expliquer l’origine du complexe d’Œdipe. Il scénarise les pulsions du petit garçon qui souhaite éliminer le père, objet de haine, et qui éprouve également de la culpabilité pour ce projet d’assassinat. Le meurtre du père de la horde, puis son idéalisation, souligne l’ambivalence des sentiments que le petit garçon éprouve pour son père. Ce mythe souligne aussi que les frères ont été obligés de s’entendre pour que le carnage ne continue pas, que le lien social existe. Et pour qu’il existe, les pulsions doivent être réprimées : Ainsi la Loi devient : « tu renonceras à commettre l’inceste. » Ce principe est rappelé lors du repas totémique : le repas rituel commémore le premier repas cannibalique, celui du père de la horde, qui n’aimait que lui et ne mettait aucun frein à ses désirs. Freud souligne également

218 Ibid. p 421

que c’est la non limitation de ses désirs sexuels qui provoquèrent l’ire de ses fils. Ce sera donc là, la première cause de violence. Ainsi l’homme entre dans la culture et quitte l’état de nature. Cette loi est universelle ; elle fonde la vie en société et le développement de l’être humain. L’hypothèse freudienne explique l’exogamie, la création de liens intercommunautaires et institue également une communauté de frères unis par le meurtre et le corps du père ingéré, unis par la culpabilité... et unis par l’échec de leur objectif. Dans cette hypothèse, la société est constituée d’hommes, l’organisation est décidée par les hommes, les femelles sont un enjeu en terme de propriété. Il y a là une égalité recherchée, mais au prix de l’exclusion de la moitié du genre Homo. Nous retrouvons peut être là encore la recherche de l’autre en tant qu’il nous ressemble, cet amour de soi dans l’autre. Et le rejet de la femme comme étranger. C’est ce que symbolise le geste du bon samaritain qui va aider son semblable, alors que

Deux religieux passent à côté de lui et ne s’arrêtent alors qu’ils sont soumis à la loi divine, aux dix commandements, etc. Ces hommes ne peuvent pas se reconnaître dans cet homme. Ils sont juifs intègres, mais ils ne peuvent s’approcher de cet homme par crainte de devenir impur au contact du sang. Le Samaritain, quant à lui, se reconnaît dans le blessé de la route justement parce qu’il est Samaritain. […] Le moteur de la compassion n’est pas la gratuité, mais l’amour de soi-même.220

Dans la recherche du même, nous retrouvons le narcissisme ; c’est la négation de l’altérité. La violence est là, dans le rejet, ainsi que la demande d’amour entre frères. Jacques André commente ainsi la société fraternelle qui se met en place après le parricide : « La mère est là, avilie, femelle méprisée, la haine des femmes d’un côté, l’admiration et le respect pour le père de l’autre : le lien

social se tisse dans l’homosexualité et n’est assuré de sa durée que par la mise à l’écart du féminin.221»

Pour Freud, c’est le meurtre du père tout puissant de la horde qui va construire le lien social et entrainer par induction la prohibition de l’inceste. Il marque le point de réel au delà duquel, il n’y a pas d’humanité. Le père tout

220 Jean-Daniel CAUSSE, « Liens sociaux et liens symboliques “la morale de l’amour et l’éthique du désir” », master 2 identité et communauté Montpellier 3, 2008. p 6

puissant qui a toute la jouissance n’est pas un homme. Les interdits, les limites, permettent à l’homme d’exister, l’interdit de l’inceste est la reconnaissance obligatoire de l’altérité. Lévi-Strauss base sa structure sur l’exogamie. Pour lui, la société humaine, pour exister durablement, s’est fondée sur l’échange. L’exogamie entraine la prohibition de l’inceste. Il s’agit d’établir des alliances avec autrui qui, dans ce cas, est un autre semblable car là encore les femmes sont des biens, c’est-à-dire des objets et non des sujets. Signalons cependant un fait important : Lévi-Strauss a reconnu qu’il n’y a jamais d’échange de « mère ». Comme le remarque Roger Perron222, cela permet d’invalider la possibilité de l’inceste mère-fille, summum de la fusion de l’identique. Sur l’exogamie, Jacques André cite Devereux qui voit dans l’échange des femmes par les hommes « un rapport étroit entre le troc des femmes et les pulsions homosexuelles latentes des hommes qui les échangent »223 Eugène Enriquez appuie cette hypothèse : « Ces ennemis transformés en amis renforcent les liens sexuels (à buts inhibés) entre les hommes »224.

La domination des hommes sur des femmes est « un fait appartenant à la nature »225 car la femme est une valeur « par excellence à la fois du point de vue biologique et du point de vue social, sans lesquelles la vie n’est pas possible ou est réduites au pires formes de l’abjection »226. Enriquez pousse le raisonnement en

222 Roger PERRON, « “Pourquoi les hommes ont peur des femmes”, de Jean Cournut », Revue

française de psychanalyse, vol. 67 / 3, 2003, p. 1059.

223 Georges DEVEREUX, « Considérations ethno psychanalytiques sur la notion de parenté », in Ethnopsychanalyste complémentariste, Paris, Flammarion, 1972, p. 172.dans Jacques ANDRÉ, La révolution Fratricide, essai de psychanalyse du lien social, op. cit. p 25

224 Eugène ENRIQUEZ, De la horde à l’Etat : essai de psychanalyse du lien social, op. cit.p 309 225 Maurice GODELIER, Métamorphoses de la parenté, op. cit. p 437

226 Claude LÉVI-STRAUSS, Les structures élémentaires de la parenté, 2e édition, Berlin ;New-York, Mouton de Gruyter, 2002.p 551 cité dans Maurice GODELIER, Métamorphoses de la

arguant que la femme est donc à l’origine du langage des hommes227. Si on se réfère à l’organisation des primates, donc une organisation à l’état de nature, ce fait dit naturel est contestable. On s’aperçoit par exemple chez les Bonobos, que le groupe est centré sur les femelles. Donc, se prononcer ainsi sur la situation à l’état de nature apparait bien péremptoire car nous ne connaissons pas l’homme à l’état de nature si tant est que l’on puisse séparer la nature de la culture. Sont-ce deux états successifs ou deux états emboités ? Mais revenons à l’hypothèse d’échanges des femmes qui sont des biens précieux si elles sont mères, et souvent plus précieux en étant mère de garçon dans bien des sociétés humaines. Pour Lévi-Strauss, la prohibition de l’inceste apparait donc comme un préalable (« seuil de la culture, dans la culture et la culture elle-même »). Par l’échange et le jeu des alliances, elle permet la survie du groupe, elle évite les guerres incessantes, elle oblige à une normalisation des pulsions sexuelles. La femme est perçue à la fois comme objet de désirs et sujet du désir d’autrui donc choses qui s’échangent par excellence, selon les mots de Lévi-Strauss. Parler de sujet est ici déjà trop dire. Pas une fois, elle ne semble participer à l’établissement de cette règle ; elle est symbole peut-être, mais en aucun cas ne semble doter de paroles. Dans ce schéma la femme est-elle humaine ou femelle ?

Du passionnant travail de Maurice Godelier, on retiendra que la prohibition de l’inceste est une règle prépondérante, quasi universelle. Déjà par « inceste » précisons qu’il s’agit plus largement de règles de prohibitions extrêmement variables et inhérentes à la logique interne des sociétés. L’endogamie, soit la volonté de se marier au plus proche, n’est pas négligeable. Elle est l’expression de la volonté de rester entre soi, d’une transmission dans la lignée. En Egypte et en Iran, cette pratique s’appuya sur la continuité avec la mythologie comme l’union d’Isis et d’Osiris. Dans ces civilisations, l’union reproduisant l’union des dieux apparaissait la plus parfaite. Un travail de recherche a été effectué sur les

227 Eugène ENRIQUEZ, De la horde à l’Etat : essai de psychanalyse du lien social, op. cit.

recensements romains en Egypte entre l’an 19 et l’an 257228. Il apparait que « entre un tiers et la moitié des frères ayant une sœur épousable se mariaient dans la famille plutôt que de prendre femme à l’extérieur. »229 Les nombres de mariages s’élèveraient entre 15 et 22% entre frères et sœurs et demi-germains de même père ou de même mère. Dans la même logique, les Iraniens suivant les prescriptions mazdéistes de pureté230. Selon Béatrice d’Arx, cette pratique est attestée du VIème siècle avant J.C. au XIIème siècle après J.C. Ces unions n’étaient pas seulement le fait de la noblesse.Le comble du beau étant le mariage d’un homme avec la fille qu’il aurait eu de sa mère. Les unions n’étaient pas seulement entre frères et sœurs, mais père-fille et mère-fils également. Il s’agit bien d’un bouleversement du temps, de la hiérarchie entre générations. Pour Béatrice d’Arx, il existait une volonté de se rendre maitre du temps. Elle précise également que, outre le « rêve de transcendance », il existait « un réflexe identitaire ». Le peuple iranien côtoie plusieurs ethnies multiconfessionnelles. La recherche de la pureté du sang relèverait peut-être d’un mécanisme de défense. L’inceste représente un équilibre idéal de pureté grâce à la différence des sexes nous apprend-elle. Par contre, l’homosexualité par le cumul est punie de mort. L’interdit est posé, mais il diffère de notre civilisation.

Pour Godelier231, le pourtour de la méditerranée est touché par cette tendance à l’endogamie, mais elle fut poussée à l’extrême par les iraniens et les égyptiens. Ainsi, il note qu’à Athènes, il était possible de s’unir à sa demi-sœur agnatique et non utérine, qu’une fille orpheline de père fut mariée avec son oncle. L’exemple de ces mariages transgénérationels était mû cette fois par la volonté de protéger le patrimoine familial. Cette même volonté de transmission à l’intérieur de la

228 Marcel HOMBERT et Claire PRÉAUX, Recherches sur le recensement dans l’Egypte

romaine, P. Bruxelles, inv. E. 7616,, Lugdunum Batavorum, E. J. Brill., 1952.

229 Ibid.

230 Brigitte D’ ARX, « Mystère du choix de la deuxième vertu, courte réflexion sur l’inceste à l’iranienne », Kubaba, 2005.

parenté est également signalée dans les familles paternelles : « …Il vaudrait mieux, déclare le curé Clergue, en pensant exclusivement à la maison de son propre père, que le frère épouse sa sœur, plutôt que de recevoir une épouse étrangère, et semblablement que la sœur épouse le frère, plutôt que de quitter, munie d’un gros capital de dot, en vue de mariage avec un époux étranger, la maison paternel.. »232 Les systèmes de parenté sont extrêmement variables. Ainsi, chez les Na, le père n’existe pas, il n’y a pas de participation masculine à la conception, le sperme ayant une fonction nourricière. Aucun lien n’existe et n’est reconnu avec le père biologique, le mariage n’existe pas. L’enfant est élevé dans une maison de consanguins, et là, dans cette maison, aucune relation sexuelle n’est possible. Clairement le géniteur n’est pas inclus dans le système de parenté. C’est dans la maisonnée que s’applique le tabou de l’inceste. Pour Maurice Godelier, ce qui impose donc des normes, est l’élevage des enfants.

Une question demeure : pourquoi l’inceste semble, pour Freud et Lévi-Strauss, un fondement alors que ce mot recouvre des réalités fort variées ? Ce qui soulève des interrogations est la notion de différenciation dans l’union frère-sœur pour les époux et également dans l’inceste transgénérationnel, la place de l’enfant dans cette union et la place de l’enfant incestueux issu de cette union.

La seule constante est plus simple et n’est pas neuve. La femme a une chose en plus, de précieux, d’enviable : elle engendre. Au niveau de la conception, les différentes sociétés humaines ne s’accordent pas. Maurice Godelier indique que quand la croyance donne aux hommes la création de l’être humain, la société est fortement dominée par ceux-ci. On trouve un exemple inverse extrême en faveur des femmes : chez les Na, la domination est moins marquée. L’homme nourrit un fœtus entièrement créé par la mère. C’est un système matrilinéaire. La domination des femmes existe sur le plan religieux, mais ce sont les frères qui assurent la communication avec les autres maisonnées. L’exemple inverse n’aboutit pas

232 Emmanuel LE ROY LADURIE, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324, Ed. rev. et corr., [Paris], Gallimard, 1982. Dans Markos ZAFIROPOULOS, Lacan et les sciences sociales : le déclin du père, 1938-1953, op. cit. p 183

jusque dans ses moindres détails comme dans une société fortement dominée par les hommes. Une butée existe au niveau du politique apparemment. Cette inversion de domination n’est jamais symétrique souligne également Françoise Héritier dans son examen des systèmes de parentés patrilinéaire et matrilinéaire233. Donc la seule chose sûre pour tous, vérifiable, est que la femme porte l’enfant. Elle permet la survie de l’espèce, la transmission. Godelier fait un rapprochement avec l’organisation des primates les plus proches de l’Homme les chimpanzés et les bonobos. Les femelles sont avec leurs petits jusqu’à la puberté. Ensuite, elles les repoussent spontanément. Les mâles jouent avec eux, mais ne participent pas à l’élevage. Ils ne savent pas qu’ils peuvent en être les pères, mais ne les agressent pas. Les femelles logiquement connaitraient ce lien. Pour le rapport des sexes, il semble en faveur des males chez les chimpanzés et des femelles chez les bonobos. Il n’y a pas de constitution de « couples ». L’inceste est rare, peut être parce que les jeunes vont dans d’autres hordes : les jeunes femelles partent chez les Bonobos et chez les chimpanzés. L’étude des primates nous renseigne sur les prémisses de notre propre organisation. Ainsi la vie en harem du Gorille semble rejetée. Elle montre que la vie en société a précédé la civilisation. Elle renseigne sur les régulations au sein du groupe et comment sont maitrisés les rapports reproductifs. Elle montre l’encadrement de la pulsion sexuelle et son utilisation dans la pérennité du groupe Dans Science et Vie, un article cite également de nombreux exemples sur l’organisation des groupes de grands singes où naturellement des procédures d’évitement des risques consanguins sont mises en place234. Donc, chez les animaux, il existe un évitement de l’inceste naturel observé. Boris Cyrulnik avance une explication de l’évitement autre que biologique : la mère apparait pour le jeune mâle comme une femelle dominante inhibitrice235. C’est une hypothèse qui inclut dans l’hypothèse biologique souvent avancée des schémas comportementaux. Mais bien sûr l’homme se distingue car il énonce une loi. Ainsi

233233 Françoise HÉRITIER, Masculin-féminin., la pensée de la différence, op. cit.

234 Marie LESCROART, « L’évitement naturel de la consanguinité », Science et Vie, vol. / 230 hors série, mars 2005, p. 104.

l’auteur insiste sur le langage qui est le propre de l’espèce humain. L’animal n’a pas accès aux concepts, au symbolique.

Une autre hypothèse se dégage, la pulsion sexuelle est asociale, sans règle, l’agressivité qui lui est liée dérèglerait le groupe et ruinerait sa pérennité qui passe par la transmission, par les petits. Donc deux axes se dégagent, la domination de la femme pour s’assurer de la reproduction, et la crainte qu’inspire la pulsion sexuelle.

La prohibition de l’inceste est-elle donc vraiment la manifestation du passage de la nature à la culture ? Présentée ainsi, elle semble liée à notre survie en tant que groupe. Et l’homme ne peut vivre seul. Bien sûr, nous parlons ici de systèmes de parenté, mais également sous jacent, de l’inceste qui représente l’absence de frein à toutes ses pulsions et dont l’inceste, au sens courant, soit le fait d’avoir des relations sexuelles avec un proche parent, est une des manifestations. La prohibition de l’inceste est une réglementation des pulsions sexuelles qui permet d’organiser la chaîne temporelle, et permet à chaque individu de trouver sa place sans « casse » comme s’exprime Pierre Legendre, sans que la violence ne se déchaine, la violence envers soi et la violence envers les autres. Dans les civilisations qui organisèrent différemment leur généalogie, l’acceptation de normes officiellement reconnues ont-elles permis aux individus de trouver leurs place ? Une fonction séparatrice existe indépendamment des cultures pour permettre d’exister. Mais remarquons que la civilisation mazdéenne précédemment citée est éteinte. Pour Godelier, en regard de la diversité des normes qui existent et ont existé, l’organisation de restriction s’organise autour de la reproduction, l’élevage des enfants. La mère s’occupe du bébé encore immature, dès que l’enfant grandit, le père intervient. Là réside la différence d’organisation avec les chimpanzés et les bonobos. A part cela, la femme qui accouche est la mère ; la primate qui met bât s’occupe du petit ; le mâle ne s’implique pas chez les primates même s’il n’est pas hostile. Encore que le jeu soit éducatif.

Dans l’espèce humaine, un système de croyance a mis en place un lien avec l’enfant qui implique l’homme dans la procréation et ainsi le responsabilise vis-à-vis de sa progéniture. Son intérêt nous l’avons vu n’est pas forcément de l’amour,

plus grand territoire. Donc se sont mis en place des règles sociales imputées à une origine extrahumaine qui ordonnent la société quand il s’agit de reproduction. En matière de sexualité, nous pouvons voir que notre société actuelle réprime peu la