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La structure de la phrase :

Dans le document Analyse des écrits dans un milieu plurilingue (Page 111-163)

ANALYSE DES PRODUCTIONS ÉCRITES

3. Le niveau phrastique

3.1. La structure de la phrase :

Ici, nous désignons les erreurs syntaxiques qui ont une relation avec la structure de la phrase, c’est-à-dire celles qui ont une relation avec l’ordre des mots dans la phrase, le manque d’un élément, d’un mot qui n’est pas à sa place, deux verbes qui se suivent. Les autres erreurs seront mentionnées dans les pages suivantes.

Les erreurs Nature de l’erreur

01 -Il faut le protege (T) -pas d’accord entre deux verbes qui se suivent.

Source L’erreur renvoie à l’ignorance des règles restrictives. Pour

l’apprenant, tous les verbes doivent être conjugués, alors il ignore la règle qui dit que deux verbes qui se suivent le premier se conjugue et le deuxième se met à l’infinitif.

02 -son existence très

importante (S)

-absence du verbe.

Source L’erreur renvoie à l’interférence de l’arabe scolaire. L’apprenant

transfère la structure de la phrase de l’arabe scolaire au français. En arabe scolaire, on dit : « wuguduha daruri giddan ».

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arbres et des plusieurs animaux sauvages et domestiques (R)

(omission du pronom personnel réfléchi).

-le verbe « se composer » est suivi de la préposition « de » et non pas « des ».

Source -L’erreur renvoie à la simplification des règles. Il semble que

l’apprenant ignore la différence entre la forme simple du verbe « composer » et la forme pronominale « se composer ».

-Quant à l’emploi de « des » au lieu « de », il ignore la règle qui dit que le verbe « se composer » doit être suivi de la préposition « de », alors il simplifie la règle qu’il connaît et utilise « des » dans un contexte qui ne lui correspond pas.

04 -sirveiller les forêts à cause de ces avantages (R)

-le contexte de la phrase nécessite l’emploi de « grâce à » et non pas « à cause de ».

Source L’erreur renvoie soit :

-à l’interférence de la langue arabe scolaire car on dit : « atlub min gami‘ annas an yuraqibu algabat bisabab fawa idiha allati tu‘tini ».

-à la simplification des règles apprises, l’apprenant, ici, ignore la règle qui dit que l’articulateur logique « grâce à » introduit une phrase exprimant une cause positive.

05 -et laisse le propre (R) -emploi du pronom personnel C.O.D avant le verbe au lieu de l’emplacer après.

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pas avant est dû à un transfert négatif de la structure de la phrase de l’arabe scolaire au français.En effet, on dit : « wa tarkihi nazif ».

06 -gagnons des bons fruits (R) - « des » avant l’Adj. devient « de ».

Source L’erreur renvoie à l’ignorance des règles restrictives. L’apprenant

ignore la règle qui dit que le déterminant « des » employé avant un adjectif devient « de ».

07 -la forêt aide nous (Q) -emploi du pronom personnel « C.O.D » après et non pas avant le verbe.

Source L’emplacement du pronom personnel C.O.D après le verbe et non

pas avant est dû à un transfert négatif de la structure de la phrase de l’arabe scolaire au français.En effet, on dit : « algaba tusa‘iduna … ».

08 -… à construire les meubles différents (Q)

-emplacement de l’Adj après le non au lieu de l’emplacer avant. -Le verbe « construire » n’est pas conforme au contexte.

Source -L’emplacement de l’Adj. après le nom est dû à l’interférence de la

langue arabe scolaire parce qu’on dit : « … atat muhtalif ».

-Quant à l’emploi inadéquat du verbe «construire », cela est dû à la simplification des règles et l’ignorance d’autres. Selon l’apprenant, « construire » signifie « fabriquer », mais il ignore que cette règle n’est pas appliquée dans tous les contextes.

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09 -la forêt est un place contiene beucou d’arbres (P)

-omission du pronom relatif « qui ».

Source L’erreur est due à l’interférence de la langue arabe scolaire car on

dit : « algaba hiya makan yahtawi al‘adid min al sgar ».Au début, l’apprenant construit une phrase grammaticale mais il n’était pas sûr de sa justesse car, en relisant la phrase qu’il a proposée, il a demandé à son camarade d’effacer le pronom relatif « qui » et donc opté pour la structure de l’arabe scolaire. Il semble que cet apprenant ne maitrise pas suffisamment les règles de la langue française, alors la seule solution pour lui est d’appuyer sur les règles de la langue arabe scolaire, langue qu’il semble maitriser mieux que la langue cible.

10 -elle dépose l’oxégene et respire CO2(P)

-le premier verbe est mal employé -omission du Det. après le 2ème verbe.

Source L’erreur renvoie à la simplification des règles car l’apprenant

connaît le verbe mais ignore le contexte dans lequel il s’emploie. Pour lui, le verbe « dépose » peut exprimer le même sens que le verbe « dégage ».Quant à l’omission du déterminant « le », cette erreur renvoie à une interférence de la langue arabe scolaire au français où le nom est indéterminé, car on dit : « watatanaffas uksid alkarbun ».

11 -une place super pour viver les animons (P)

-emploi inadéquat de la préposition « pour » et du nom « place »

- absence du pronom « y ».

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français, car on dit : « makan ra i ‘ likay ya ‘is alhayawanat ». 12 -la forêt très important dans

la monde (P)

-manque du verbe.

Source L’erreur renvoie à la surcharge cognitive car l’apprenant a

construit oralement une phrase grammaticale, mais voulant la transcrire, il semble qu’il a oublié de recopier le verbe « est ». 13 -respire le CO2 et dégage le

O2(O)

-absence du sujet.

Source L’erreur renvoie soit à :

-l’interférence de la langue arabe scolaire où le sujet de la phrase est le plus souvent implicite, c’est ce qui a conduit l’apprenant à l’omettre de la phrase, en effet, on dit : « tatanaffas uksid alkarbun wa tatrah al uksigin ».

- la réduction des redondances : comme le sujet désignant le même référant est déjà employé dans la phrase précédente, il est inutile de le reprendre.

14 -les fruits des ces arbres il mange par les hommes et les animaux (O)

- emploi inadéquat du pronom personnel et le verbe mal formé. -emploi du déterminant « des » au lieu « de ».

Source -L’erreur renvoie à la simplification des règles, l’apprenant

simplifie la structure des phrases actives et l’applique dans un contexte qui nécessite la forme passive.

-L’emploi du déterminant « des » et non pas de la préposition « de » renvoie à la surgénéralisation des règles car il semble que l’apprenant confond entre la structure « des + N » et « de + Det.

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qui ne lui convient pas.

15 -le bois des ces arbres il fabrique des plusieurs choses (O)

- emploi inadéquat du pronom personnel et le verbe mal formé. - emploi du déterminant « des » au lieu « de ».

Source Même justification (simplification des règles) car la phrase est

construite sur le même modèle que la phrase précédente. 16 -La viand des ces animaux il

prepare les biftac … et mange par les homme et les animaux (O)

- emploi inadéquat du pronom personnel et le verbe mal formé. - emploi du déterminant « des » au lieu « de ».

Source Même justification (simplification des règles) car la phrase est

construite sur le même modèle que la phrase précédente. 17 -comme meurt les arbres, les

plantes meurt les animaux (O)

-emploi incorrect de « comme ».

Source L’emploi incorrect de « comme » est dû à une simplification des

règles apprises et à l’ignorance d’autres. Selon l’apprenant, le mot « comme » peut exprimer le même sens que le mot « quand », alors il l’applique dans un contexte qui ne lui correspond pas. 18 -l’homme est le premier

personne qui pollue cette forêt (O)

- «personne » n’est pas conforme au contexte.

Source L’erreur ici est due à une simplification des règles apprises. Selon

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« destructeur » ou « responsable ». 19 -elle offre l’environnement

des belles paysages (N)

-omission de la préposition « à ». -« des » après l’Adj. devient « de ».

Source L’erreur renvoie à l’interférence de la langue arabe scolaire. En

effet, l’apprenant a transféré la structure de la phrase de l’arabe au français car on dit : « tuhdi attabi ‘a manazir gamila ».

20 -elle interde les sables d’avancés (N)

-le verbe est inapproprié.

Source Le recours de l’apprenant au verbe « interder » (verbe qui n’existe

pas) au lieu du verbe « interdire » dont elle n’est pas sûre de son existence renvoie à l’émission d’une hypothèse, hypothèse qui n’existe ni dans la langue cible ni dans les langues apprises, due à la maitrise non suffisante des règles de la langue cible.

21 -elle est un maison des quelques animaux (N)

-emploi du déterminant « des » au lieu de la préposition « de ».

Source L’emploi du déterminant « des » au lieu la préposition « de »

renvoie à la surgénéralisation des règles. L’apprenant maitrise le déterminant « des » mais ignore son emploi c’est pourquoi il le propose au lieu «de ».

22 -ces arbres donne l’oxygène à nous (N)

-emploi du pronom personnel C.O.I avant le verbe au lieu de l’emplacer après.

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qu’on peut dire : « asgaruha tu ‘ti lana al uksigin ».

23 -la forêt n’est pas seulement les grands arbres qui la composent, quand tu dis la forêt tu dis la vie. qui contient des animaux et des plantes et sont des êtres vivants. (M)

-la phrase « quand ….. vie » n’est pas à sa place.

-emploi incorrect du 2ème pronom relatif « qui » au lieu le pronom personnel sujet « elle ».

Source -L’insertion de la phrase « quand …vie » qui n’est pas conforme

au contexte est due à la surcharge cognitive, il semble que par peur de l’oublier, l’apprenant l’a insérée dans un contexte sans faire attention si ce contexte lui convient ou non. Ce qui prouve cela est que cette phrase qui n’est pas à sa place est la suite de la première phrase rédigée.

-Quant à l’emploi incorrect du 2ème pronom relatif « qui », cette erreur renvoie à la surgénéralisation des règles, elle sait que le pronom « qui » sert à remplacer le sujet pour éviter la répétition mais il semble qu’elle ignore son emploi (on le rencontre dans les phrases complexes), alors elle propose « qui » au lieu « elle ». 24 -nous utilisons pour la

fabrication du plusieurs choses (M)

-absence du C.O.D

-emploi du déterminant « du » au lieu de la préposition « de ».

Source -L’absence du pronom personnel C.O.D est due à une surcharge

cognitive car, en construisant la phrase oralement, elle a dit : « nous utilisons le pour … » même si ce pronom n’est pas à sa place.

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-L’emploi de « du » au lieu « de » renvoie à la surgénéralisation des règles. L’apprenant maitrise le déterminant « du » mais ignore son emploi alors elle le propose au lieu «de ».

25 -les arbres produit la pluie (M)

-le verbe n’est pas conforme au contexte

Source L’emploi inadéquat au contexte du verbe « produit » est dû à la

simplification de l’emploi du verbe « produit » et son utilisation dans un contexte qui n’est pas conforme. Pour lui, « produit » est un verbe qui peut exprimer le même sens que « favorise » ou « attire ».

26 -nous produisont les papiers par ses feuilles et les médicaments aussi (M)

-emplacement incorrect de « aussi ».

Source L’emplacement de « aussi » à la fin de la phrase renvoie à

l’interférence de la langue arabe scolaire car on dit : « nasna‘ alwaraq bi awraqiha wal adwiya aydan ».

27 -elle nous donne des magnifiques avantages (M)

- « des » avant l’Adj. devient « de ».

Source L’erreur est due ici à l’ignorance des règles restrictives.

L’apprenant ignore la règle qui dit que le déterminant « des » placé avant l’adjectif devient « de ».

28 -nous la donne la protège (M)

-emploi de « la » au lieu de « lui » -l’expression « donne la protège » est mal dite.

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personnel C.O.I renvoie à l’interférence de la langue arabe scolaire car on dit : « nu ‘tiha … ».

-Quant à l’emploi du nom « protège », qui n’existe pas dans la langue cible, il semble que l’apprenant émet une hypothèse en inventant ce nom.

29 -d’abord, elle á plusières avantages sont (L)

-omission du pronom relatif « qui ».

Source L’omission du pronom relatif « qui » renvoie au transfert négatif

de la structure de la phrase de l’arabe scolaire au français. On dit : « ladayha ‘iddat fawa id hiya… ».

30 -favorise les pluies (L) -absence du sujet de la phrase.

Source L’absence du sujet dans la phrase est due soit à :

-l’interférence de la langue arabe scolaire (taglub al amtar). -la réduction de la redondance. Pour l’apprenant, comme le pronom personnel sujet désignant le même référant est déjà employé dans une phrase précédente, il est inutile de le reprendre dans les phrases suivantes.

31 -les bonnes paysages (L) -l’Adj. n’est pas conforme au contexte.

Source La non conformité de l’Adj. « bonnes » au contexte renvoie à la

simplification des règles d’un coté, et l’ignorance d’autres. Il semble qu’il ignore les conditions dans lesquelles s’emploie cet Adj., alors il l’applique dans un contexte où il ne doit pas être présent. Il croit que « bonnes » peut exprimer le même sens que « belles ».

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32 -protège la terre contre l’avancée du sable (L)

-absence du sujet de la phrase.

Source L’erreur renvoie soit à :

-l’interférence de la langue arabe scolaire (tahmi al ard min zahf arrimal).

-la réduction de la redondance. Pour l’apprenant, comme le sujet désignant le même référant est employé dans une phrase précédente, il sera inutile de le reprendre dans les phrases suivantes.

33 -son existence très important a l’équilibre du vie (L)

-absence du verbe de la phrase. - emploi du déterminant « du » au lieu « de la ».

Source -L’absence du verbe dans la phrase renvoie à l’interférence de la

langue arabe scolaire (wuguduha daruri giddan litawazun alhayat).

-Quant à l’emploi du déterminant contracté« du » au lieu « de la », cela est dû à l’ignorance des règles restrictives car, pour lui, « de + le » donne « du » de même que pour « de + la ».Or, « de + la » reste « de la ».

34 -pour on la donne un symbol (L)

-emploi de « la » au lieu de « lui ». -l’emploi incorrect de la préposition « pour ».

Source L’emploi incorrect de la préposition « pour » et du pronom

personnel C.O.D au lieu du pronom personnel C.O.I renvoient à un transfert négatif de la structure de la phrase de l’arabe scolaire car on dit : « min agl an nu‘tiha si ‘ar ».

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35 -la protection du forêt c’est une l’art du vie (L)

-emploi du déterminant contracté « du » au lieu « de la ».

Source L’emploi du déterminant contracté « du » au lieu « de la » est dû à

l’ignorance des règles restrictives car, pour lui, « de + le » donne « du » de même que pour « de + la ».Or, « de + la » reste « de la ». 36 -la forêt s’est pas seulement

des grands arbres (K)

-omission de « ne ».

-« des » avant l’Adj. devient « de ».

Source -L’omission de « ne » de la phrase renvoie à des stratégies de

communication car, oralement, il est toléré d’omettre le « ne » de la phrase, c’est la raison pour laquelle il a transcrit la structure de la phrase telle qu’elle se produit oralement sans prêter attention aux règles spécifiques de l’écrit.

-Quant à l’emploi du déterminant « des » au lieu « de », cette erreur renvoie à l’ignorance des règles restrictives, en effet, il semble qu’il ignore la règle qui dit que le déterminant « des » employé avant l’Adjectif devient « de ».

37 -elle présente un belle paysage pour calmer et reposer (K)

-omission du pronom personnel réfléchi du verbe « se calmer ». -« présente » n’est pas à sa place.

Source L’emploi non conforme au contexte du verbe « présente » et

l’omission du pronom personnel réfléchi « se » sont dus à l’interférence de la langue arabe scolaire car on dit : « tuqaddim manzar gamil kay nahda  wa nartah ».

Analyse des productions écrites Source L’omission de la préposition renvoie à une surcharge cognitive. En

effet, en essayant de construire la phrase, il a dit : « les coups de soleil », mais son camarade, il semble qu’elle a oublié de transcrire la préposition « de ».

39 -elle offre l’oxègène qui présente le principale chause dans la vie pour les êtres vivants (K)

-emploi incorrect de la préposition « pour ».

Source L’erreur est due à la surgénéralisation des règles et l’ignorance

d’autres. L’apprenant connaît la préposition « pour » mais ignore son emploi, alors il l’utilise tout en croyant qu’elle peut remplir le rôle de la préposition « de ».

40 -donc il faut proteger (L) -absence du C.O.D.

Source L’absence du pronom personnel C.O.D est due à la réduction de la

redondance. Pour l’apprenant, comme la protection concerne la forêt désignée dans les phrases précédentes par le pronom personnel sujet « elle », il sera inutile d’ajouter le pr.pers. C.O.D à la phrase.

41 -aussi, construit les usines (L)

-absence du sujet de la phrase.

Source L’erreur renvoie ici soit à :

-la réduction de la redondance : la reproduction du sujet « on » ou « nous » employé déjà dans les phrases précédentes est inutile. -l’interférence de la langue arabe scolaire : on dit : « nabni almasani‘ ».

Analyse des productions écrites Source L’absence du sujet renvoie à la traduction mot à mot de la phrase

produite en arabe dialectal au français. En effet, elle a dit : « manarmiwas … ».

43 -elle très important dans la vie (L)

-absence du verbe de la phrase.

Source L’absence du verbe renvoie à la surcharge cognitive car quoique

ses deux camarades lui dictent la phrase « elle est très important », il semble que l’apprenant qui transcrit l’a oublié.

44 -les fruits pour nourrir (H) -omission du pronom personnel réfléchi.

Source L’omission du pronom personnel réfléchi est due à la

simplification des règles apprises. L’apprenant croit que « nourrir » est un verbe qui a le même sens que « manger ».Il semble qu’elle ignore aussi que pour que « nourrir » signifie « manger », il faut ajouter le pronom personnel réfléchi « se » pour obtenir le verbe pronominal « se nourrir ».

45 -elle nous offre des beaux paysages (H)

- « des » avant l’Adj. devient « de ».

Source L’emploi du déterminant « des » au lieu « de » renvoie à

l’ignorance des règles restrictives. Ici, l’apprenant ignore la règle qui dit que le déterminant « des » employé avant l’adjectif devient « de ».

46 -donc il faut les protège (H) -le deuxième verbe doit se mettre à l’infinitif.

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renvoie à la surcharge cognitive. Il parait que l’apprenant n’ignore pas la règle mais elle l’a oubliée car elle a construit oralement une phrase correcte en disant : « il faut protéger les forêts », phrase qu’elle a effacée et l’a remplacée par « les forêts sont notre environnement dans lequel nous vivons ».L’effort fourni pour construire cette phrase l’a fait oublié d’appliquer la règles et mettre le deuxième verbe à l’infinitif.

47 -la forèt est un très important dans notre vie (G)

-emploi incorrect du déterminant « un ».

Source L’insertion du déterminant « un » qui n’est pas à sa place est due à

la surgénéralisation des règles apprises. L’apprenant confond entre la structure « S + V. être + G.N » où il peut insérer le déterminant « un » et la structure « S+V. être+Adj. » où il doit omettre le déterminant. Il a donc appliqué une règle dans un contexte où elle ne doit pas s’appliquer.

48 -elle donne a nous la bonne sante avec la resperation de l’oxigene (G)

-emplacement incorrect du pronom personnel C .O.I

-emploi incorrect de la préposition « avec » au lieu « en ».

Source L’emplacement incorrect du pronom personnel C.O.I et l’emploi

inadéquat de la préposition « avec » renvoient à l’interférence de la langue arabe scolaire car on dit : « hiya tu ‘tina assiha lgayyida ma‘a tanaffus al uksigin ».

49 -nous passons le temps dans la forêt dans les vacance et

-emploi de la deuxième préposition « dans » au lieu « pendant ».

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« le » au lieu du déterminant partitif « du ».

Source L’emploi incorrect de la deuxième préposition « dans » et du

déterminant « le » au lieu « du » renvoie à l’interférence de la

Dans le document Analyse des écrits dans un milieu plurilingue (Page 111-163)