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Les statistiques descriptives du premier temps de mesure portent sur 1 142 adultes en émergence primo-entrants et sont reportées dans les Tableau 23, Tableau 24 et Tableau 25 (voir Annexe 12, p. 278) ; celles du deuxième temps, sur 248 participants, se retrouvent dans les Tableau 26, Tableau 27 et Tableau 28 (voir Annexe 13, p. 282) ; et celles du troisième temps, sur 101 participants, figurent dans les Tableau 29, Tableau 30 et Tableau 31 (voir Annexe 14, p. 286). Les données étaient manquantes pour 1.06% des données de l’échantillon en T1, 0.16% des données en T2 et 0.26% des données en T3. La méthode Pairwise a été utilisée pour conduire les analyses. Au cours de ce chapitre, nous décrirons d’abord les corrélations entre les dimensions d’un même construit par temps de mesure avant de s’intéresser aux relations existantes entre les dimensions de l’ensemble des construits à

chaque temps de mesure.

L’environnement familial se compose des dimensions relatives à la relation aux parents (i.e., responsivité, contrôle psychologique et soutien à l’autonomie) et à la famille

(i.e., adaptabilité, cohésion, verbalisation des sentiments, et conflits). Lors l’entrée à l’université, en T1, les dimensions relatives aux parents corrèlent significativement entre elles. Les dimensions responsivité et soutien à l’autonomie corrèlent de manière positive entre

elles (r = 0.53, p < .001) et de manière négative avec la dimension contrôle psychologique (r = -0.56, p < .001 et r = -0.52, p < .001 respectivement). Les dimensions relatives à la famille corrèlent également de manière significative entre elles. Les dimensions renvoyant à un système familial positif (i.e., adaptabilité, cohésion et verbalisation des sentiments) corrèlent positivement entre elles (0.40 < r < 0.60, p < .001) et négativement avec la dimension négative du conflit (-0.54 < r < -0.31, p < .001). De plus, les dimensions relatives aux parents et à la famille corrèlent entre elles de manière significative. Les dimensions positives, à savoir

Statistiques descriptives

responsivité, soutien à l’autonomie, adaptabilité, cohésion et verbalisation des sentiments,

corrèlent positivement entre elles (0.35 < r < 0.67, p < .001) et négativement avec les dimensions négatives qui sont le contrôle psychologique et les conflits (-0.57 < r < -0.31, p < .001) ; ces deux dernières corrélant positivement entre elles (r = 0.45, p < .001). Ces résultats vont dans le sens de la littérature. En milieu d’année universitaire (T2) et lors de la fin de l’année universitaire (T3), nous retrouvons les mêmes corrélations significatives entre les

différentes dimensions que lors de la rentrée universitaire (T1).

Concernant l’attachement, lors de la rentrée universitaire, comme dans la littérature,

les dimensions qui le composent (i.e., dépendance, anxiété et proximité) corrèlent significativement entre elles. Les dimensions dépendance et proximité corrèlent positivement entre elles (r = 0.49, p < .001) et négativement avec la dimension anxiété (r = -0.55, p < .001 et r = -0.51, p < .05 respectivement). En milieu d’année universitaire (T2), les corrélations restent significatives et gardent le même sens qu’en T1 et il en est de même lors de la fin de l’année universitaire (T3).

L’autodétermination se compose des dimensions de la motivation à la poursuite d’études comme proposées par Shahar et al. (2003 ; i.e., motivation autonome, motivation

contrôlée et amotivation) et des dimensions de la satisfaction/frustration des besoins psychologiques de base (i.e., autonomie satisfaction, autonomie frustration, affiliation satisfaction, affiliation frustration, compétence satisfaction et compétence frustration). Au début de l’année universitaire, comme attendu, les trois dimensions de motivation corrèlent

significativement entre elles. Les motivations autonome et contrôlée corrèlent positivement entre elles (r = 0.31, p < .001) et négativement avec l’amotivation (r = -0.37, p < .001 et r = - 0.05, p < .05 respectivement). De même, l’ensemble des dimensions de

Statistiques descriptives

satisfaction/frustration des besoins psychologiques de base corrèlent significativement entre elles. Les dimensions relatives à la satisfaction des besoins corrèlent positivement entre elles (0.15 < r < 0.38, p < .001) et négativement avec les dimensions relatives à la frustration (-0.62 < r < -0.11, p < .001) ; et ces dernières corrèlent positivement entre elles (0.15 < r < 0.30, p < .001). De plus, la dimension motivation autonome corrèle positivement avec les dimensions relatives à la satisfaction des besoins (0.18 < r < 0.50, p < .001) et négativement avec celles relatives à la frustration des besoins (-0.20 < r < -0.09, p < .01), à l’exception de la dimension affiliation frustration (r = 0.04, p = .19). La dimension motivation contrôlée corrèle positivement avec l’ensemble des dimensions de satisfaction/frustration des besoins (0.07 < r < 0.17, p < .05) à l’exception de la dimension affiliation frustration (r = 0.03, p = .35). Enfin, la dimension amotivation corrèle significativement avec l’ensemble des dimensions de

satisfaction/frustration des besoins. Elle corrèle négativement avec les dimensions relatives à la satisfaction (-0.42 < r < -0.15, p < .001) et positivement avec les dimensions relatives à la frustration (0.17 < r < 0.41, p < .001).

En milieu d’année universitaire (T2), les dimensions de motivation à la poursuite d’études corrèlent significativement entre elles comme en T1, à l’exception de la motivation contrôlée avec l’amotivation (r = -0.10, p = .76). Concernant les dimensions de

satisfaction/frustration des besoins, comme en T1, les dimensions corrèlent significativement entre elles. Par ailleurs, contrairement à T1, la dimension motivation autonome ne corrèlent plus avec la dimension affiliation frustration (r = -0.12, p = .07) ; la dimension motivation contrôlée ne corrèle plus de manière significative qu’avec la dimension autonomie satisfaction (r = 0.24, p < .001). Enfin, comme en T1, la dimension amotivation corrèle significativement avec l’ensemble des dimensions de satisfaction/frustration des besoins.

Statistiques descriptives

Lors de la fin de l’année universitaire (T3), nous observons majoritairement les mêmes relations significatives qu’en T2. Au niveau des relations entre les dimensions de motivation à la poursuite d’études et de satisfaction/frustration des besoins, à l’inverse de T2, la dimension motivation autonome ne corrèle plus qu’avec la dimension compétence satisfaction (r = 0.22,

p < .05). La dimension motivation contrôlée ne corrèle plus avec aucune dimension de satisfaction/frustration des besoins alors que la dimension amotivation corrèle avec l’ensemble de ces dimensions à l’exception de la dimension affiliation frustration (r = 0.17, p

= .09).

L’ajustement psychosocial est composé des cinq dimensions de bien-être

psychologique (i.e., autonomie, compétence, croissance personnelle, relation positive à autrui et acceptation personnelle), de l’estime de soi globale, de la dépressivité ainsi que des résultats académiques. Lors de la rentrée universitaire (T1), les dimensions du bien-être psychologique corrèlent positivement entre elles (0.10 < r < 0.57, p < .001). La dimension estime de soi globale corrèle également de manière positive avec l’ensemble de ces dimensions (0.18 < r < 0.69, p < .001). À l’inverse, la dimension dépressivité corrèle négativement avec l’ensemble de ces dimensions (-0.58 < r < -0.19, p < .001) ainsi qu’avec l’estime de soi globale (r = -0.63, p < .001). En milieu d’année universitaire (T2), les mêmes corrélations qu’en T1 sont observées. La dimension résultats académiques, absente en T1 et présente en T2 et T3, ne corrèle qu’avec la dimension acceptation personnelle du bien-être

psychologique (r = 0.18, p < .05) et les dimensions estime de soi globale (r = 0.19, p < .05) et dépressivité (r = -0.21, p < .05). Enfin, lors de la fin de l’année universitaire (T3), contrairement à T1 et T2, l’ensemble des dimensions d’ajustement psychosocial ne corrèlent

pas significativement entre elles. En effet, la dimension croissance personnelle du bien-être psychologique ne corrèle plus avec les dimensions relation positive avec autrui du bien-être

Statistiques descriptives

psychologique (r = 0.19, p = .05), estime de soi globale (r = 0.16, p = .11) et dépressivité (r = -0.14, p = .16). De plus, les dimensions autonomie et relation positive avec autrui du bien-être psychologique ne corrèlent plus entre elles (r = 0.16, p = .10). Enfin, la dimension résultats académiques corrèle seulement avec la dimension autonomie du bien-être psychologique (r = -0.27, p < .01).

Au sujet des relations unissant l’ensemble des dimensions d’environnement familial, d’attachement, d’autodétermination et d’ajustement psychosocial, lors de la rentrée

universitaire (T1), la majorité des dimensions d’environnement familial, d’attachement, d’autodétermination et d’ajustement psychosocial corrèlent entre elles à l’exception des dimensions motivation contrôlée de l’autodétermination et autonomie de l’ajustement

psychosocial qui présentent le moins de relations significatives. En effet, la dimension motivation contrôlée de l’autodétermination est seulement significativement liée à la dimension anxiété de l’attachement (r = 0.10, p < .05). La dimension autonomie de l’ajustement psychosocial possède, quant à elle, davantage de relations significatives puisqu’elle est corrélée avec la dimension soutien à l’autonomie de l’environnement familial

(r = 0.18, p < .001), les dimensions anxiété et proximité de l’attachement (r = -0.28, p < .001 et r = 0.16, p < .05 respectivement) ainsi que les dimensions amotivation et satisfaction/frustration des trois besoins psychologiques de base (-0.34 < r < 0.36, p < .05).

En milieu d’année universitaire (T2), les mêmes corrélations qu’en T1 sont

majoritairement observées. La dimension motivation contrôlée ne corrèle plus significativement avec la dimension anxiété de l’attachement (r = 0.18, p = .23) mais, corrèle avec la dimension responsivité de l’environnement familial (r = 0.14, p < .05). La dimension autonomie de l’ajustement psychosocial présente davantage de relations significatives

Statistiques descriptives

également associée aux dimensions responsivité, contrôle psychologique, adaptabilité, cohésion et verbalisation des sentiments de l’environnement familial (-0.16 < r < 0.22, p < .01) ainsi qu’aux dimensions dépendance de l’attachement et motivation autonome de l’autodétermination (r = 0.16, p < .01 et r = 0.17, p < .01 respectivement).

Enfin, lors de la fin de l’année universitaire (T3), les mêmes corrélations qu’en T1 et

T2 sont principalement observées. À l’exception de la dimension motivation contrôlée de l’autodétermination qui ne corrèle qu’avec les dimensions anxiété de l’attachement (r = 0.24,

p < .05) et dépressivité de l’ajustement psychosocial (r = 0.17, p < .05) ; et de la dimension motivation autonome de l’autodétermination qui présente également moins de relations

Résultats objectif 1 : dégager et caractériser des profils

Chapitre 8.

Résultats relatifs à l’objectif 1 : dégager et