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B. Une historiographie fournie

5. Sculpture et peinture

Les articles précédemment cités, réalisés par les auteurs comme Lefèvre-Pontalis (en 1904), Auguste Casati (en 1920), Louis Bréhier (en 1946-50), Pierre Quarré (en 1960)256 et Guy Nicot (en 1967)

incorporent tous une analyse des chapiteaux figurés extrêmement lacunaire. Les principaux chapiteaux, les plus en vue, les plus commodes d’accès, et les plus reconnus dans l’iconographie y ont été décrits. Émile Mâle qui écrit La sculpture romane en Auvergne en 1923-1927, introduit la question de l’inspiration liturgique. Brioude y est traité succinctement257. Il avait également parlé de quelques chapiteaux de

Brioude dans son Art religieux du XIIe siècle en France258. L’article de Louis Bréhier en 1933, décrit le portail

nord de Saint-Julien et son décor en stuc259. En 1945, Louis Bréhier avec Les traces de l’ancien art chrétien dans l’art roman auvergnat parle particulièrement des stucs de la collégiale260. En 1946-50, Louis Bréhier

amorçait aussi une introduction à l’étude de l’iconographie de Brioude261, tandis que Guy Nicot, en 1967,

252 L. Foulquier, La christianisation de l’ancien diocèse de Clermont : Dépôts lapidaires et remplois (Antiquité

tardive/Haut Moyen Âge, t. 1 et 2), mémoire de DEA sous la direction du professeur B. Phalip, Clermont-Ferrand, 2004 ; L. Foulquier, Dépôts lapidaires, réutilisations et remplois (Antiquité-haut-moyen âge).

Pour une nouvelle approche de la christianisation et des sanctuaires de l’ancien diocèse de Clermont-Ferrand au Moyen Âge, thèse dirigée par le professeur B. Phalip, Clermont-Ferrand, 2008.

253 D. Morel, Tailleurs de pierre, sculpteurs et maîtres d’œuvre dans le Massif central, thèse sous la direction du

Professeur B. Phalip, Clermont-Ferrand, 2009.

254 B. Phalip, Des terres médiévales en friche […], op. cit., vol. 2, p. 270-274.

255 D. Morel, « Approche du chantier de la collégiale », Brioude aux temps féodaux […], op. cit., à paraître. 256 M.-E. Lefèvre-Pontalis, « les dates de Saint-Julien de Brioude », op. cit., p. 547-551 ; A. Casati,

« Monographie de l’église de Brioude », op. cit., p. 74-79 ; P. Quarré, « Saint-Julien de Brioude de l’Art roman auvergnat », op. cit., p. 66-70.

257 É. Mâle, « Sculpture romane en Auvergne », Revue d’Auvergne, 1923-1927, p. 4-17.

258 É. Mâle, L’art religieux du XIIe siècle en France : étude sur les origines de l’iconographie du Moyen Âge, A. Colin,

Paris, 1922.

259 L. Bréhier, « Le portail nord de Saint-Julien de Brioude et son ancien décor de stuc », Almanach de Brioude, t. 14, 1933, p. 105-111.

260 L. Bréhier, « Les traces de l’ancien art chrétien dans l’art roman auvergnat », Cahiers archéologiques fin de l’antiquité et moyen Âge, Éditions d’art et d’histoire, Paris, 1945, p. 63-76.

ne constatait que très hâtivement la présence de quelques chapiteaux figurés262. Le chanoine Bernard

Craplet (1972-1978) a proposé d’établir plusieurs groupes de sculptures en déterminant des ateliers de sculpteurs, des phases et des thèmes iconographiques dans un article malheureusement trop court263.

Une seule étude précisément subordonnée à la sculpture auvergnate, réalisée par Zygmunt Swiechowski en 1973, consacre plusieurs passages à des chapiteaux figurés de la basilique en comparaison à d’autres chapiteaux des églises d’Auvergne. Il confronte aussi les chapiteaux de la collégiale à des sculptures plus anciennes ou lointaines264. Anne Courtillé (1990) élargit ce type d’approche grâce à une description des

chapiteaux du chœur. Ces derniers ont plutôt été délaissés par les études précédentes265. En 1996, Avital

Heymann lance une nouvelle étude consacrée aux sculptures représentant le Saint-Sépulcre en Auvergne266. Elle décrit adroitement les liens existant entre ces sculptures, les croisades et la liturgie.

L’aspect liturgique avancé précautionneusement dans cet article a été l’occasion pour nous de trouver un véritable tremplin d’étude.

Le travail d’Avital Heyman, That old pride of the men of the Auvergne, présente une étude des hommes d’armes étant sculptés sur les chapiteaux auvergnats267. En 2001, Bruno Phalip avait introduit

de nouvelles questions à propos des dispositions des sujets représentés à Brioude268. Déjà dans Art roman, culture et société en Auvergne269, il avait consacré quelques lignes au rôle de la représentation sculptée

dans l’histoire. Un article étendu à l’étude de la sculpture romane en Auvergne se retrouve dans son Art

roman en Auvergne. Un autre regard imprimé en 2003270. En 2005, une analyse plus globale et plus précise

consacrée aux grands sanctuaires auvergnats apparaît. Le mémoire de master de Marie-Laure Bertolino,

Répartition des thèmes iconographiques romans dans l’ancien diocèse de Clermont : une cartographie des programmes à l’échelle diocésaine, apporte pour chaque thème iconographique, toute une série de fiches et de cartes qui

permettent de connaître le positionnement des différents thèmes sculptés dans les églises d’Auvergne271.

262 G. Nicot, Saint-Julien de Brioude, Éditions Guy de Bussac, Clermont-Ferrand, 1967, p. 89-94.

263 B. Crapelet, « Brioude », Auvergne romane, Éditions Zodiaque, Saint-Léger-Vauban, 1978, p. 272-275.

(la quatrième édition de 1972 présente déjà ce texte).

264 Z. Swiechowski, Sculpture romane d’Auvergne, G. de Bussac, Clermont-Ferrand, 1973.

265 A. Courtillé, « Saint-Julien de Brioude », Auvergne et Bourbonnais gothique, 1, les débuts, Éditions Créer,

1990, p. 403-409, 411-412.

266 A. Heymann, « The representation of the holy sepulchre in auvergnat romanesque sculpture : a

reflection of crusader patrons ? », Autour de la première croisade. Actes du colloque de la Society for the Crusades

and the Latin East (Clermont-Ferrand 22-25 juin 1995), Publications de la Sorbonne, 1996, p. 633-641. 267 A. Heyman, That old pride of the men of the Auvergne. Laity and church in Auvergnat romanesque sculpture,

Pindar Press, 2005, 332 p. Nous remercions Avital Heyman de nous avoir offert en primeur le texte de cette publication un an avant sa publication.

268 B. Phalip, Des terres médiévales en friche […], op. cit., vol. 2, p. 257 et ss.

269 B. Phalip, Art roman, culture et société en Auvergne. La sculpture à l’épreuve de la dévotion populaire et des interprétations savantes, Université Blaise-Pascal, 1997, 230 p.

270 B. Phalip, L’art roman en Auvergne. Un autre regard, Éditions Créer, 2003.

271 M.-L. Bertolino, Répartition des thèmes iconographiques romans dans l’ancien diocèse de Clermont : une cartographie des programmes à l’échelle diocésaine, master dirigé par le professeur B. Phalip, Clermont-Ferrand, 2005.

Son article nommé Les thèmes iconographiques romans sculptés dans l’ancien diocèse de Clermont, en reprend la teneur et dessine un beau projet de recherche272.

En 2008, dans Sculptures médiévales en Auvergne quelques lignes sont consacrées à Brioude à propos des remplois de la crypte273. La même année, Jean Wirth consacre quelques lignes aux sculptures des

chapiteaux de Brioude : son analyse iconographique présente un regard neuf et abrasif. Mais ce texte présente un problème concernant la datation des édifices auvergnats qui remet en cause les estimations communément admises par la communauté scientifique274. En 2010, Jean Wirth avec Des chapiteaux insolites : entre Antiquité païenne et réforme grégorienne offre un autre regard sur quelques chapiteaux de l’église

de Brioude et introduit de riches perspectives275. Aussi, dans un très court texte, nous avons proposé une

lecture liturgique des images de la collégiale focalisée sur l’iconographie de la chapelle Saint-Michel276. Le

séminaire de Jérôme Baschet nommé Une iconographie totale du lieu sacré à l’époque romane consacre singulièrement une enquête sur le décor sculpté dans les églises d’Auvergne277. Une publication en ligne

proposant plusieurs analyses des chapiteaux auvergnats a été tirée des résultats de cette recherche278.

L’analyse proposée a été effectuée grâce à une base de donnée qui se trouve être proche de nos axes de recherche. L’apport important que forme ce dossier constitue un apport complémentaire à l’étude de Marie-Laure Bertolino et nous permet de confronter, heureusement, nos résultats avec les conclusions obtenues pour les édifices exposés par ce groupe. Un aspect plutôt délaissé de la « sculpture » auvergnate a été récemment pris en charge par Pascale Chevalier. Pour les actes du colloque de Brioude de 2011, Pascale Chevalier, dans son article, Le porche Nord et les stucs, devra certainement exposer l’importance des stucs pour la période médiévale279. Dans son article Stucs préromans et romans d’Auvergne et du Velay paru en

2004, elle replaçait déjà les stucs de Brioude dans un contexte plus large au sein d’un ouvrage consacré

272 M.-L. Bertolino, « Les thèmes iconographiques romans sculptés dans l’ancien diocèse de Clermont au

XIIe siècle », Recherches en histoire de l’Art, n°5, 2006, p. 7-25.

273 P. Chevalier, « L’invention de sculptures par l’archéologie que de problèmes en perspectives … », A.

Regond, P. Chevalier (dir.), Sculpture médiévales en Auvergne. Création, disparition et réapparition, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2008, p. 11-16.

274 J. Wirth, L’image à l’époque romane, Éditions du Cerf, Paris, 2008.

275 A. Courtillé, « Une polychromie triomphante » [p. 86-96] ; Jean Wirth, « Des chapiteaux insolites :

entre Antiquité païenne et réforme grégorienne », [p. 100-103], Brioude. La basilique Saint-Julien dans la

lumière de Kim en Joong, Éditions du cerf, Paris, 2009.

276 F. Vivier, « Images et circulations liturgiques au sein de la collégiale », Brioude. La basilique Saint-Julien dans la lumière de Kim en Joong, Éditions du cerf, Paris, 2009, p. 114.

277 J. Baschet, P.-O. Dittmar, « Une iconographie totale du lieu sacré à l’époque romane », Groupe d’anthropologie historique de l’Occident Médiéval, INHA, Paris.

278 J. Baschet, J.-C. Bonne et P.-O. Dittmar, « “Iter” et “locus”. Lieu rituel et agencement du décor

sculpté dans les églises romanes d'Auvergne », Images Re-vues [En ligne], Hors-série 3 | 2012, mis en ligne le 12 juin 2012, consulté le 11 juillet 2012. URL : http://imagesrevues.revues.org/1605 ; J. Baschet, J.-C. Bonne et P.-O. Dittmar, Le monde roman par-delà le bien et le mal : une iconographie du lieu sacré, Éditions Arkê, Paris, 2012.

279 A. Courtillé, « Les réalités peintes du Brivadois et ses relations avec “l’extérieur” (Velay) » ; P.

Lardeaux, « La représentation des vices dans la scènes du jugement dernier » ; P. Chevalier, « Le porche Nord et les stucs », Brioude aux temps féodaux […], op. cit., à paraître.

aux stucs médiévaux280. Notre intervention concernant les espaces et les images de la collégiale

médiévale présente quelques résultats des statistiques que nous présentons ici281.

Les investigations à propos de la peinture de Brioude sont encore plus rares. Souvent, le décor de la chapelle Saint-Michel figure dans les analyses de la peinture auvergnate sans pour autant donner lieu à de grandes analyses. Dans les sources issues des restaurations de l’édifice au XIXe siècle, la

chapelle Saint-Michel faisait déjà l’objet de toutes les attentions. Prosper Mérimée (1838), dans ses Notes

d’un voyage en Auvergne et dans le Limousin, retrace le chantier de la collégiale de Brioude. Essentiellement

axé sur les peintures de la chapelle Saint-Michel, il appelle à leur sauvegarde282. En 1856, l’abbé

Desrosiers écrit un Rapport sur les peintures murales de l’église de Saint-Julien de Brioude qui décrit les peintures avec précision283. Puis en 1861, le baron de Guilhermy évoque hâtivement les peintures de la chapelle.

Auguste Casati, en 1906, reprend ses notes et précise les prétendues particularités liturgiques de la chapelle284. Comme toujours, les études anciennes, « monographiques », se répètent les unes les autres.

Un article de 1888 paru dans le Moniteur de Brioude reprend le sujet285. On retrouve encore les mêmes

auteurs pour les mêmes articles en ce qui concerne les lignes consacrées à la peinture de Brioude chez Auguste Casati (en 1920) ou Guy Nicot en 1967. Guy Nicot propose une analyse descriptive des piliers286. Les seules peintures connues avant le milieu du XXe siècle, pour Brioude sont les fresques de la

chapelle Saint-Michel et les fresques des chapelles rayonnantes. G. Didot et H. Lafillée en 1904 avaient décrit rapidement les peintures de Brioude287. Émile Mâle traite également du sujet de façon très rapide

dans La peinture murale en France288. L. Giron évoque Brioude dans Les peintures murales de la Haute-Loire en

1911289. Il en est de même pour Henri Focillon en 1938, dans Peintures romanes290. Cl.-P. Duprat (1942)

dans Enquête sur la peinture romane en France avait traité plus longuement du sujet291. Paul Deschamps dans Le musée des Monuments français puis La peinture murale en France. Le haut moyen Âge à l’époque romane, traite

quelque peu de Brioude292. Enfin, André Grabar en 1958 utilise aussi Brioude pour son propos293.

280 P. Chevalier, « Stucs préromans et romans d’Auvergne et du Velay », Stucs et décors de la fin de l’Antiquité au Moyen Âge (Ve- XIIe siècle). Actes du colloque international tenu à Poitiers du 16 au 19 septembre 2004, Éditions

Brepols, 2004, p. 231-236.

281 F. Vivier, « La collégiale : architecture, images sculptées et espaces », Brioude aux temps féodaux (XIe siècle

– fin XIIIe siècle) 15-17 juin 2011, à paraître.

282 P. Mérimée, « Brioude », Notes d’un voyage en Auvergne et dans le Limousin, Paris, 1838, p. 197-211. 283 Abbé Desrosiers, « Rapport sur les peintures murales de l’Église de Saint-Julien de Brioude », Congrès scientifique de France XXII° session, Marchessou, Le Puy, 1856, p. 5-19.

284 Baron de Guilhermy, Monographie de Saint-Julien de Brioude, 1861.

285 Anonyme, « Les peintures murales de l’église Saint-Julien de Brioude », Moniteur de Brioude, 1888, p. 1-

24.

286 G. Nicot, Saint-Julien de Brioude, op. cit., p. 110-127.

287 G. Didot, H. Lafillée, « La peinture décorative du XIe au XVIe siècle en France », Congrès archéologique de France, 1904, p. 387, 388, 395.

288 É. Mâle, « La peinture murale en France », A. Michel (dir.), Histoire de l’Art, t. I, 2, p. 778. 289 L. Giron, Les peintures murales de la Haute-Loire, Paris, 1911.

290 H. Focillon, Peintures romanes, Paris, 1938, p. 55.

291 C.-P. Duprat, « Enquête sur la peinture romane en France », Bulletin monumental, 1942, p. 165 et ss ;

1943-1944, p. 5-90 et 161-223.

292 P. Deschamps, « Le musée des Monuments français », Revue des Beaux-Arts de France, Paris, 1943 ; P.

F. Enaud a mieux décrit les piliers, en 1958, à la suite d’une introduction par l’architecte en chef des Monuments Historiques A.-J. Donzet. Pour la première fois, l’iconographie des piles faisait l’objet d’une description étendue294. En 1965, Cl. Ressort se lance dans la description des peintures de la

chapelle Saint-Jean ornée de peintures de l’Apocalypse295. Bernard Craplet (1972-1978) a également

décrit les peintures de la chapelle Saint-Michel et des piliers296. En 1974, Anne Courtillé dans sa thèse Les peintures murales en Auvergne à l’époque gothique traite plusieurs fois des peintures de Brioude, notamment

pour la chapelle Saint-Michel et les chapelles rayonnantes, tant pour ce qui est de l’iconographie que des techniques. En 1983, elle reprend le dossier à propos de la peinture en Auvergne. En 1978, elle a réalisé son principal article à propos de Brioude. Dans cet article, Les fresques de Saint-Julien de Brioude paru dans

l’Almanach de Brioude, se trouvent répertoriés les auteurs anciens qui ont décrit les peintures. L’analyse

s’attache également à décrire les fresques découvertes lors des restaurations des années 1950, inconnues au XIXe siècle.

En 1992, Anne Courtillé, dans Les programmes des peintures romanes en Auvergne, s’attarde particulièrement à l’analyse des piles et de la chapelle Saint-Michel de Brioude : l’argumentaire est principalement repris depuis son premier article sur le sujet datant de 1978297. Xavier Bredin, dans un

mémoire de maîtrise de Paris IV (1992-1993), fait un court, mais très juste et bien renseigné, exposé à propos des peintures murales dans les chapelles saint Michel du Brivadois : plusieurs pages décrivent l’iconographie des peintures de la chapelle Saint-Michel298. Yves Cattin, en 1999, propose un texte à

propos des anges et leur image au Moyen Âge : quelques lignes sont consacrées à la chapelle Saint-Michel de Brioude299. Enfin, Jérôme Baschet traite également du sujet en 1993 dans son étude nommée Justices de l’au-delà. Les représentations de l’enfer en France et en Italie (XIIe-XVe siècle)300.

Bruno Phalip, en 2001, consacre pareillement quelques paragraphes à la peinture dans sa monographie consacrée à Brioude. Il propose un itinéraire liturgique peint qui a été pour nous un point d’introduction important301. Anne Courtillé, en 2004, reprend une grande partie de ses études passées

qu’elle résume et aménage afin de réévaluer la force iconographique du décor peint de la collégiale302.

Dans un article de 2005, elle analyse globalement les peintures de l’Auvergne et introduit quelques

293 A. Grabar, C. Nordenfalk, La peinture romane du XIe au XIIIe siècle, Genève, 1958.

294 A.-J. Donzet, F. Enaud, « La rénovation de l’église Saint-Julien de Brioude et de ses peintures

murales », les monuments historiques de la France, vol. IV, fasc. 4, 1958, p. 173-187.

295 C. Ressort, « Une scène de l’Apocalypse à Saint-Julien de Brioude », Almanach de Brioude, t. 45, 1965, p.

81-83.

296 B. Craplet, « Brioude », Auvergne romane, op. cit., p. 275-277.

297 A. Courtillé, « Les programmes des peintures romanes en Auvergne », Revue d’Auvergne, t. 106, Société

des amis des université de Clermont, 1992, p. 103-125.

298 X. Bredin, Les peintures murales dans les chapelles saint Michel du Brivadois (Haute-Loire), Paris IV-Sorbonne,

1992-1993, p. 36-38.

299 Y. Cattin, « Un monde ordonné », Les anges et leur image au Moyen Âge, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque,

1999, p. 33-34.

300 J. Baschet, Les justices de l’au-delà. Les représentations de l’enfer en France et en Italie (XIIe-XVe siècle), École

française de Rome, Palais Farnèse, 1993.

301 B. Phalip, Des terres médiévales en friche […], op. cit., vol. 2, p. 249-250.

302 A. Courtillé, « Les peintures murales et les chapiteaux », Brioude et la basilique Saint-Julien, Éditions

références liturgiques établissant des pistes novatrices303. En 2009, dans Une polychromie triomphante, elle

décrit les peintures de Saint-Julien dans la droite ligne de ses publications antérieures qu’elle enrichie de précisions subsidiaires. En 2011, lors du colloque de Brioude, plusieurs intervenants, dans le domaine de l’histoire de l’art, ont apporté des éclairages304. Anne Courtillé, avec Les réalités peintes du Brivadois et ses relations avec “l’extérieur” (Velay), retrace quelques liens solides au sujet des peintures de Brioude et du

Velay : elle évoque leur proximité iconographique, stylistique et formelle. Perrine Lardeaux, dans La

représentation des vices dans la scène du jugement dernier, centre son étude sur l’iconographie de la chapelle Saint-

Michel dans une interprétation biblique fouillée. Enfin, la récente thèse de Marie Charbonnel consacre quelques pages à Brioude dans une étude globale des peintures médiévales en Auvergne et en Velay qui reprend intégralement le dossier et renouvelle les études passées305.