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2. UNE PROBLÉMATIQUE SPÉCIFIQUE : LA CONSERVATION DES FAUX-

2.2. LA CONSERVATION DES FAUX-MARBRES

2.2.2 Le recouvrement des faux-marbres

La seconde mesure de conservation des « faux-marbres » renvoie quant à elle à la pose d’une couche picturale, dans des tons gris clair, sur l’ensemble de ces décors. Cette intervention s’inscrit à l’opposé de la première : il ne s’agit pas ici de supprimer des couches de « faux-marbres » mais de les couvrir par un surpeint monochrome. En dépit de la réversibilité de ce nouveau revêtement, la question du lien entre un décor imitant un matériau noble (le marbre) et les éléments architecturés doit être soulevée. Car recouvrir les

« faux-marbres » falsifierait dans une certaine mesure l’intention qui, à l’origine, motiva la décoration de ces espaces. En outre, l’ambiance est un critère à prendre en considération. Déjà dans les années septante la pose de l’entresol et des faux-plafonds dans les couloirs obstrua l’éclairage zénithal, plongeant les espaces de circulation latéraux dans la pénombre. À cela vint s’ajouter, comme nous l’avons mentionné, le passage progressif d’une richesse décorative et chromatique à une sobriété, les éléments architecturaux des vestibules ayant été recouverts d’une même couleur grisâtre. Si les « faux-marbres » venaient à être recouverts d’un badigeon gris clair, cela permettrait certes de les protéger du contact direct des passants, mais le rapport hiérarchique établi entre les éléments architecturaux grâce à la polychromie serait alors compromis. La valorisation des « faux-marbres » n’exclue pas sa protection. Il est dès lors possible de restaurer ce décor pictural, de réparer ses lacunes pour qu’il puisse demeurer en l’état encore plusieurs années.

CONCLUSION

Cette étude a dévoilé l’hétérogénéité du Conservatoire de musique et partant sa complexité en matière de conservation d’un patrimoine. Établissement d’enseignement musical, fleuron de l’architecture du XIXe siècle, symbole artistique et historique ou encore monument classé, tous ces critères ont déterminé à un moment donné le choix des interventions. Au fil des ans, l’établissement a acquis de nouvelles valeurs et ses responsables en ont privilégié certaines pour en restreindre d’autres. Loin d’être un acte neutre, la reconnaissance de ces valeurs résulte du regard que les générations successives ont porté sur l’édifice et des facteurs qui ont influencé ces perceptions et leurs concrétisations, tels que les fluctuations de l’économie et de la politique, les progrès de la technologie et des méthodes de conservation, la disponibilité des matériaux et les savoir-faire384, les contraintes, les attentes et les nécessités diverses. Autant de strates historiques participant de l’identité du bâtiment.

Aujourd’hui, il convient donc de s’interroger sur la manière de s’approprier l’objet et de le léguer sans que notre interprétation ne le falsifie, tout en sachant que celle-ci s’inscrira immanquablement dans son histoire.

Bien l’édifice de la place Neuve ne remplisse plus les mêmes conditions d’utilisation qu’à son ouverture, sa fonction est demeurée essentielle et certains aménagements nécessaires. Si l’intitulé de notre problématique opposait deux critères définissant le Conservatoire, à savoir son statut patrimonial et sa valeur d’usage, l’étude a démontré qu’il n’est pas impossible de coordonner ces deux critères dans la perspective d’une nouvelle intervention. Pour ce faire, les textes déontologiques sont une aide en tant qu’instrument de canalisation. Cependant, ceux-ci ne peuvent fournir une réponse univoque ni définitive à la conservation d’un monument. La majorité d’entre eux offrent en effet un cadre international et leur abondance témoigne de la nature variable du patrimoine. Aussi dévoilent-ils leur lacune lors de la pratique, quand l’objet à conserver s’inscrit dans une culture singulière et qui, comme le Conservatoire, a fait l’objet de plusieurs transformations. Les multiples tentatives en vue de définir l’authenticité ont par ailleurs montré la vanité d’un tel concept dont la définition fluctue au gré des dimensions temporelles et géographiques. À l’examen, l’authenticité ne peut donc être considérée comme une valeur en soi ou un critère d’évaluation. Avant d’être un objet matériel authentique ou inauthentique, le Conservatoire s’inscrit dans une culture. En tant que produit de celle-ci, sa valeur patrimoniale résulte de la somme des interprétations de la part de ceux qui l’ont utilisé et préservé, qui l’ont transformé et valorisé. Enfin les objectifs que s’est fixés l’Office du patrimoine et des sites (OPS) ainsi que les défis qu’il souhaite

384 « Les méthodes de conservation et les savoir-faire évoluent. La mémoire dans ce domaine est particulièrement courte » rappelle Leïla El-Wakil, 2007, 2

relever traduisent cette volonté de conserver le patrimoine tout en répondant aux mutations technologiques, aux nouveaux usages ou encore aux exigences de confort.385

C’est pourquoi, le Conservatoire nécessite une étude qui lui soit propre. S’il est primordial de garder une vision d’ensemble du bâtiment, il est également nécessaire de connaître les différentes étapes historiques qui le composent ainsi que les nombreux espaces d’exploitation qu’il renferme. Ceux-ci ont chacun leur propre affectation et les interventions qu’elle requiert ne peuvent englober de la même manière l’ensemble du bâtiment. La conservation des décors picturaux ne demande pas le même investissement, ni la même approche et encore moins les mêmes méthodes que l’aménagement d’un système anti-feu : à la préservation et la mise en valeur d’une substance ancienne s’oppose l’introduction d’un nouveau matériel susceptible de modifier le gros œuvre et de surcroit l’ordonnancement intérieure ; à la vision esthétique du lieu s’oppose une approche sécuritaire ; réorganiser les espaces intérieurs ne requiert pas en outre les mêmes dispositions que le maintien de l’état actuel ni n’engendre les mêmes conséquences tant sur le bâti que sur le cadre de vie des usagers. Des choix qui, bien qu’établis sur le principe de la réversibilité, ne sont pas à l’abri d’opérations exagérées : le risque de tomber dans une modernisation radicale demeure tout aussi présent que l’adoption d’un conservatisme excessif. Aussi, si la substance originelle devra être maintenue et restaurée, un retour à l’état d’origine n’est pas une solution pertinente au vue de l’évolution morphologique de l’édifice, tant du point de vue architectural que décoratif. Mais il est primordial de maintenir l’unité architecturale et décorative du monument et de préserver la substance originelle restante. Enfin, il importe de maintenir le lien entre le passé de l’objet intéressé, notre présent et sa transmission aux générations futures.386

385 Office du patrimoine et des sites, sur : http://www.geneve.ch/patrimoine/welcome.asp, en date du 8 avril 2011

386 Schätti, dans Nemec-Piguet (dir.), 2010, 6, 11

Bibliographie

1. Sources

1.1. Archives de la Fondation du Conservatoire de musique de Genève (Conservatoire de musique, place de Neuve 5 et Administration rue de l’Arquebuse 12)

Procès verbaux de la Fondation du Conservatoire de musique, années 1847 à 2000

Archives du Conservatoire de musique : « Hb : historique du bâtiment, entretien, instruments de musique », années 1826 à 1976

Livre des comptes de la construction rédigé par Jean-Abraham Maunoir à la fin des travaux d’édification, pages non numérotées :

1.2. Archives d’Etat de Genève (Hôtel de Ville et Terrassière)

Plans des anciennes fortifications de Genève, Travaux B11 TE/4-32

1849-1856 : tables décennales des Registres du Conseil d’Etat, concerne : choix du terrain pour la construction du Conservatoire de musique

1854, 1er décembre : lettre du Chancelier Marc Viridet à Jean-François Bartholoni, AEG, Travaux Aa11, concerne : abandon de l’emplacement du Cavalier Micheli, choix reporté sur la Place Neuve

1854, 10 décembre : lettre de Jean-François Bartholoni, Paris, AEG, Travaux Aa11 (disparu ; voir El-Wakil, 1984, 69)

1854, 30 décembre : lettre de Jean-François Bartholoni, Paris, AEG, Travaux Aa11 (disparu ; voir El-Wakil, 1984, 69)

1855, 24 février : .lettre du chancelier Marc Viridet, Genève, AEG, Travaux Aa11 (disparu ; voir El-Wakil, 1984, 69)

1855 : Registre du Conseil d’Etat, concerne : choix du terrain pour la construction du Conservatoire de musique

1855, 8 août : Vaucher-Tournier (entrepreneur de la maçonnerie du Conservatoire), AEG, Travaux A 72/TP 346, concerne : demande de dépose des matériaux de chantier.

1855, 10 août : Samuel Darier (architecte du Conservatoire), AEG, Travaux A 72/TP348, concerne : demande de construction pour l’alignement du Conservatoire du côté de la plaine de Plainpalais.

1855, 27 août : Samuel Darier (architecte du Conservatoire), AEG, Travaux A 72/TP363, concerne : le 18 courant l’architecte S. Darier a reçu contre toute attente un plan définitif modifié de l’architecte Lesueur. S. Darier envoie une copie de ce plan modifié à Monsieur le Conseiller d’Etat président des travaux publics et demande une nouvelle approbation pour modification de travaux : « M. Lesueur dans ce nouveau travail a beaucoup amélioré son œuvre ; ce dont vous pouvez juger vous-même par la comparaison des deux plans ; sans rien changer à la surface de l’édifice, M. Lesueur a jugé convenable de rétablir le perron du côté de la plaine de Plainpalais, […] »

1857 : Vaucher-Tournier, AEG, Travaux A74/TP172, concerne : demande le remblaiement de l’étage souterrain. Prendre à proximité les remblais nécessaires.

1861 : Vaucher-Tournier, AEG, Jur.Civ.Ccf25, n°7, concerne : jugement arbitral. Ls. Colin Reuge, entrepreneur de bâtiments, J.C. Wolfsberger, P.A. Goetz, ingénieurs, nommés arbitres par jugement du Tribunal du Commerce en date du 3 décembre 1860 aux fins de statuer sur les difficultés qui divisent les sieurs Vaucher-Tournier entrepreneurs et Franel entrepreneur et architecte au sujet des travaux exécutés par le sieur Vaucher-Tournier, au compte du sieur Franel, pour la construction du bâtiment du Conservatoire de musique à Genève. Contestation des comptes originaux fournis par Vaucher-Tournier. Divers valeurs d’ouvrage réclamées par le sieur Vaucher-Tournier. Total des réclamations de Vaucher-Tournier s’élève à 7946.- demande réduite par les arbitres à 2494,18.- Et 5 articles réclamés par Franel à 18'162,46.- sont réduits à 16'310,26.-

1862 : Vaucher-Tournier, AEG, Jur.Civ. Ccf26, n°8, concerne : Eugène Sueur, Daniel Mporet et Philippe aimé Goetz, nommés arbitres par la convention passée le 22 janvier 1862 entre le sieur Vaucher-Tournier entrepreneur et le sieur Chuit maître gypsier. Différents financiers entre les sieur Vaucher-Tournier et Chuit à propos des travaux exécutés au Conservatoire de musique

1858 et 1860 : coupures de journaux, iconographies genevoises, concerne : une photographie de la façade arrière du Conservatoire datant de la fin des travaux de construction avec au 1er plan le terrain des anciennes fortifications et une photographie de la Place Neuve et de la façade principale du Conservatoire en 1860.

1864 : archives privées 15 Brolliet & Krafft, AEG, SL 3e epi 0, concerne : établissement d’une nouvelle salle en sous-sol angle nord ouest. Détails des travaux à exécuter.

Juin 1869 - sept. 1870 : archives privées Brolliet & Kraff, AEG, Industrie 34, concerne : divers travaux de réparation et d’entretien du Conservatoire de musique

1876, 19 fév. : AEG, Travaux A 93/TP 62, concerne : loi concédant le terrain qui entoure le Conservatoire de musique

1878 : plusieurs documents, AEG, Travaux A95, TP 487, concerne la loi sur la hauteur des toits des bâtiments autour du Conservatoire de musique. Instance intentée par comité C.M.G.

contre l’Etat et S. Moget

1878, 15 mars : extrait des registres du Conseil d’Etat, AEG, Travaux A 95/TP 120,

concerne : demande de régularisation des changements autorisés par la loi du 19 fév. 1876 au sujet de la concession des terrains autour du Conservatoire de musique

1910 : plans d’agrandissement du Conservatoire de musique, comblement des évidements latéraux par l’ajout de deux annexes, pour des salles de cours, architecte Adrien Peyrot

1918 : plans d’un nouvel orgue pour la Grande Salle du Conservatoire de musique, architectes Peyrot et Bourrit

1920 : plans des surélévations des deux annexes de 1910, architectes Peyrot et Bourrit

1944-2007 : classeur gris, Rue : N-O, concerne : coupures de presse sur la Fondation du Conservatoire de musique et sa restauration dans les années 80 :

- 1944, 22-23 juillet, Tribune de Genève : travaux de restauration des façades latérales du Conservatoire de musique terminés. Les deux autres donnant sur la place Neuve et sur la rue Général-Dufour avaient été réparées en 1926. Les moellons fusés ont été remplacés par de la pierre de Morlaix. L’architecture a été soigneusement respectée et partout où c’était nécessaire, l’ancienne mouluration a été fidèlement reproduite. Historique de la Fondation du Conservatoire et du bâtiment de la place Neuve.

- 1974, 24 avril, Construire : historique du Conservatoire de musique (le bâtiment) et de sa Fondation

- 1979, 6 février, Tribune de Genève : Conservatoire de musique classé donc en prendre soin

- 1979, 6 février, Journal de Genève : le Conservatoire classé par le Conseil d’Etat

- 1983, 7 juin, Tribune de Genève : concerne la restauration dont aurait besoin le Conservatoire de musique ; problème de prise en charge des dépenses de cette restauration et de la propriété de l’édifice.

- 1985, 7 février, Tribune de Genève : solution à la restauration du conservatoire de musique. Question de la propriété du bâtiment.

- 1985, 17 juillet, Le Matin : le conservatoire va être finalement restauré ; ses

« sculptures mythologiques vont être moulée et entièrement refaites »

- 1986, 16 janvier, La Suisse : deux morceaux de frise donnant sur la rue du Général-Dufour se sont détachés du Conservatoire de musique. Réfection

extérieure complète va être effectuée par les architectes Angelo Mattana et Alain Ritter

- 1986, 10 avril, Tribune de Genève : un crédit de 4,5 mio demandé au Grand conseil pour la restauration du Conservatoire de musique ; il est prévu aussi de

« restaurer les sculptures en plâtre peint, de reconstituer des éléments disparus et de remettre en état les hauts reliefs sur le fronton du bât. […] Le Conseil d’Etat admis que cet immeuble pouvait constituer un cas particulier, à cause de son intérêt architectural et de l’ensemble que forme la place Neuve d’une part, à cause des activités d’enseignements musical utiles à la communauté d’autres part. […]

C’est un des rares bâtiments de style Empire italien non seulement de Genève, mais de Suisse ».

- 1986, 17 avril, La Suisse : restauration du conservatoire de musique et subvention par l’Etat de 4,43 mio : « Les travaux comprendront la réfection des façades et de la toiture, la consolidation des fondations et des opérations de moulage et de restauration de la statuaire de l’édifice. Ils s’étendent à la reconstitution d’éléments disparus, la remise en état et le nettoyage de hauts reliefs sur les frontons, de sculptures en plâtre peint, de médaillons, de clefs de voûtes et de consoles. »

- 1986, 13 juin, Journal de Genève : crédit de 4,4 moi de frs. voté à l’unanimité par la commission des travaux du Grand Conseil pour la restauration du Conservatoire de musique. Restauration : « il ne suffira pas de ravaler les façades et de refaire la toiture. Il faudra encore consolider les assises du bât., reconstituer les décorations disparues et restaurer des sculptures en plâtre peint. […] la taille et la fourniture de pierres naturelles viendront d’Allemagne ou d’Alsace ».

- 1987, 11 mars : Tribune de Genève : dépose des statues du Conservatoire de musique et restauration à l’atelier de Jean (père) et Michel (fils) Moret.

- 1987, 18 mai, Tribune de Genève : restauration des 32 statues du Conservatoire de musique par Jean (père) et Michel (fils) Moret

- 1989, 20 octobre, Tribune de Genève : restauration des statues du Conservatoire de musique

- 1989, 3 novembre, La Suisse : restauration des façades du Conservatoire de musique et attention toute particulière vouée aux frontons et statues, restaurés par Dominique Bovy et Michel Moret.

- 1989, 4-5- novembre, Tribune de Genève : le Conservatoire de musique a été restauré pour 4,5 moi de frs.- et ne manque plus que l’Apollon qui autrefois était placé sur le faîte du Conservatoire côté Sacré-Cœur

- 1989, 4-5- novembre, Le Courrier, travaux de restaurations du Conservatoire de musique achevés et historique de l’édifice.

- 1989 14 décembre, Coopération : restauration du Conservatoire de musique a été de haute qualité ; exécution d’une copie de l’Apollon, situé autrefois sur le faîte du Conservatoire, par le sculpteur Dominique Bovy. Historique de Conservatoire

- 2004, 13 janvier, Tribune de Genève : ouvrage de Rémy campos sur l’histoire musicale du conservatoire de musique est achevé

- 2005, août, Migros magazine : historique de la Fondation du Conservatoire de musique et de l’édifice de la place Neuve.

- 2007, 24 juin, Tribune de Genève : historique de la fondation du Conservatoire de musique.

AEG Terrassière, Travaux BB17, Bât., domaines privés et publics : rien sur le Conservatoire

1.3. Archives historiques du journal Le Temps, 1853-2011, sur

http://www.letempsarchives.ch/Default/Skins/LeTempsFr/Client.asp?Skin=LeTempsFr&enter

=true&AW=1295531171875&AppName=2

- 1854, 30 juillet, Journal de Genève : concerne le choix de l’emplacement du nouvel édifice du Conservatoire de musique. concession de l’emplacement du Cavalier-Micheli.

- 1855, 9 août, Journal de Genève : choix définitif du terrain concédé à la fondation du Conservatoire de musique : l’extrémité de la Place Neuve. Edifice élevé sur les dessins d’un architecte célèbre, M. Lesueur, membre de l’Institut de France.

L’édifice sera terminé dans deux ans.

- 1856, 15 juillet, Journal de Genève : pose de la première pierre du Conservatoire de musique le 14 juillet dans l’après midi sur la Place Neuve, en présence de M.

François Bartholoni, son fondateur, de son frère, de ses fils et d’autres membres de la famille, de Monsieur le conseiller Breittmayer, délégué du Conseil d’Etat, du comité d’administration du Conservatoire actuel, présidé par M. le pasteur Munier, de M. Sueur, membre de l’Institut de France, architecte en chef du monument, des architectes constructeurs et des amis particuliers de MM. Bartholony conviés pour cette cérémonie. Boîte en zinc doublée de plomb contenant le procès verbale de la cérémonie, les actes constatant la concession du terrain faite par l’Etat et la fondation en faveur du Conservatoire, la grande médaille frappée 1839 en

l’honneur du fondateur du Conservatoire actuel, la médaille frappée par M. Bovet pour le fête helvétique de musique qui vient d’avoir lieu, et diverses pièce de monnaie suisse. Boîte placée dans sa cavité et la pierre qui la recouvre posée par les maçons ».

- 1858, 31 mars, Journal de Genève : échafaudages ont été déposés et l’on voit les deux sirènes accoudées à droite et à gauche du fronton qui viennent d’être terminées.

- 1858, 18 avril, Journal de Genève : on a placé avant-hier une des colonnes de la terrasse du Conservatoire de musique et hier on l’a surmontée de son chapiteau et de la statue qu’elle est destinée à recevoir.

- 1858, 5 mai, Journal de Genève : hier on a achevé sur sa base la dernière des 4 colonnes de la terrasse du Conservatoire de musique

- 1858, 3 septembre, Journal de Genève : le nouveau Conservatoire de musique a été en quelque sorte inauguré le 1er de ce mois par une charmante fête organisée par quelques dames dont les enfants fréquentent les cours de cet établissement.

- 1858, 16 septembre, Journal de Genève : échafaudage qui recouvrait le fronton du Conservatoire façade sud-est a été enlevé : fronton sculpté en bas-relief qui

représente l’écusson genevois soutenu par deux figures symboliques, à droite et à gauche desquelles se trouvent assises les statues du Rhône et de l’Arve.

- 1883, 28 décembre, Journal de Genève : annonce de la mort de Jean-Baptiste Lesueur qui avait réalisés les plans du conservatoire de musique de la Place Neuve.

- 1911, 10 juillet, Journal de Genève : transformation du Conservatoire considérée comme une œuvre urgente car les locaux deviennent trop petits. « les travaux n’ont gâté ni la ligne du bâtiment, un des plus agréable que possède Genève, ni la

perspective de la Place Neuve. […] inauguration de 5 salles nouvelles. […]

transformations indispensables qui a pu s’opérer sans trop lourd sacrifices pour le Conservatoire […] »

- 1944, 21 janvier, Journal de Genève : il y a quelques années = ravalement des façades donnant sur la Place Neuve et la rue Général-Dufour. Cette années nouvelle restauration des façades : caractère esthétique de ces travaux ainsi que social.

- 1944, 21 janvier, Gazette de Lausanne : le conseil administratif de Genève a décidé d’accueillir favorablement la demande du Conservatoire de musique de Genève, de prendre à sa charge la plus grande partie des frais de réfection de cet édifice.

- 1944, 26 janvier, Journal de Genève : proposition de restauration des façades du conservatoire de musique adoptée par le Conseil administratif.

- 1953, 18 février, Journal de Genève : décision d’agrandir le Conservatoire de musique par la construction de plusieurs salles en sous-sol.

- 1953, 19 février, Gazette de Lausanne : agrandissement du Conservatoire de musique de Genève par la construction de plusieurs salles en sous-sol

- 1962, 20 août, Journal de Genève : importants travaux de réfection intérieure ont

- 1962, 20 août, Journal de Genève : importants travaux de réfection intérieure ont