• Aucun résultat trouvé

Reconstruction et résilience : vers une définition intégrée

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 83-91)

Introduction Partie 1

Chapitre 1. La reconstruction – un angle mort de la prévention en France ?

2.4. Reconstruction et résilience : vers une définition intégrée

2.4.1. La reconstruction comme opportunité d’accroitre la résilience ?

La reconstruction est aussi associée au concept de résilience. La résilience dans un contexte d’exposition aux risques naturels passe par la réduction de la vulnérabilité des enjeux : elle est un processus qui peut être infléchi, modulé pendant la reconstruction. La résilience est aussi un état dynamique, c’est-à-dire le résultat du processus : être résilient ou pas, dont les atouts et limites sont mis en lumière tout au long de la reconstruction. Dès lors, quelle est la nature des relations d’entretiennent ces deux concepts polysémiques de reconstruction et de résilience ? «Terme abstrait, qui ne se rattache pas directement au langage courant et qui n’a donc pas de signification intuitive immédiate, la résilience offre un cadre très souple et une indéniable plasticité. Pour cette raison, le terme reçoit une infinité d’acceptions, chacun lui attribuant un contenu selon ses besoins et ses pratiques. Elle couvre ainsi un « arc-en-ciel de sens», qui, à mesure qu’ils se précisent, entrent en résonance, mais aussi parfois en contradiction les uns avec les autres» (Reghezza-Zitt et al., in Reghezza-Zitt et Rufat, 2015, p 22). Il en va de même avec le terme «reconstruction» en français qui désigne selon le locuteur, la totalité du processus qui consiste à récupérer et à fonctionner à nouveau après une catastrophe, ou une partie de ce processus : rebâtir les logements, les infrastructures, etc.

Selon l’approche des gestionnaires, les pratiques de reconstruction peuvent entrer en contradiction. Par exemple pour les ingénieurs du génie civil il y a la nécessité de réparer et reconstruire au plus vite pour ne pas laisser les biens se dégrader – et de fait, augmenter le coût des travaux in fine– alors que pour les services de l’Etat il est nécessaire de prendre du temps pour réaliser des études et optimiser le choix des modalités de réparation et reconstruction.

Le fait d’intégrer des mesures de réduction du risque de catastrophe dans les processus de reconstruction suppose de considérer la catastrophe comme une «fenêtre d’opportunité» : c’est la notion de «Window for change» développée par Christoplos (2006). Les travaux qui considèrent la reconstruction comme une opportunité d’instaurer plus de prévention et de développement durable ont été initiés par les chercheurs anglo-saxons. On voit émerger en 2008 et dans les années qui suivent des publications sur les modalités du BBB (Kennedy et al., 2008 ; Lyons, 2009). Ces travaux novateurs proposent d’extraire les situations de blocage rencontrées lors des reconstructions ainsi que les

trajectoires de sortie de ces blocages. A la façon de monographies fondées sur la méthode du retour d’expérience, ils traitent d’études de cas spécifiques. Ainsi, Hill et Gaillard (2013) dans leur étude sur la reconstruction de Napier (Nouvelle-Zélande) suite au séisme de 1931 font le constat du manque de données sur les reconstructions mettant en œuvre une «éthique préventive» en comparaison avec l’abondante littérature sur les besoins immédiats en post-catastrophe et sur le relogement temporaire, les problèmes de nourriture, d’accès à l’eau et d’hygiène. Smith et Wenger (in Rodriguez et al., 2006) font le même constat sur le manque de théorie pour expliquer la reconstruction de manière systémique.

Les auteurs attribuent ce manque de théorie à la difficulté de trouver les ponts conceptuels entre l’échelle micro (logements voisinage), intermédiaire (communauté et région) et macro (société) et analyser toutes les parties de la reconstruction à chaque échelle. La difficulté réside aussi dans l’interpénétration des échelles entre elles et avec l’échelle globale, faisant de la reconstruction un objet multiscalaire et pluridisciplinaire.

On notera aussi les travaux de Diefendorf (2009) qui proposent une comparaison entre la reconstruction des villes dévastées par la seconde guerre mondiale avec la reconstruction de la Nouvelle-Orléans après le passage du cyclone Katrina. Cette étude comparative trouve ses fondements dans les similitudes observées par le chercheur entre les deux cas de figure. La première est le vocabulaire utilisé pour parler des conséquences des guerres et des catastrophes naturelles. En effet, on qualifie les personnes exposées de victimes, et l’éventail des termes liés aux destructions s’emploie aussi bien pour parler des conséquences des guerres que de celles des catastrophes naturelles. La deuxième est liée aux financements de la reconstruction qui émanent en partie de fonds extérieurs, comme ce fut le cas pour les villes européennes qui ont «bénéficié» du plan Marshal et comme c’est le cas avec les plans économiques de reconstruction émanant de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne (UE) en grande partie. Le troisième point de ressemblance entre ces situations réside dans les politiques de reconstruction. Après la seconde guerre mondiale, la reconstruction a été qualifiée de

«golden opportunity to improve cities» (ibid.) que l’on peut comparer avec la notion de « window for change» de Christoplos (2006). Le but de ces deux stratégies est de reconstruire en prenant en compte les risques futurs de conflits et de catastrophe, notamment dans l’élargissement des routes pour les futures évacuations. On retrouve cette mesure d’élargissement des routes à Kobé suite au séisme de 1995 par exemple. Les routes ont été élargies pour faciliter les évacuations mais aussi pour réduire les risques de propagation des incendies. Lors des séismes, les bâtiments ont pris feu en s’effondrant et de nombreuses personnes sont décédées d’asphyxie ou des suites de brûlures. Ainsi l’espacement entre les bâtiments a été calculé pour jouer le rôle de coupe-feu. Toutes ces mesures ont pour objectif de développer les capacités à «faire face» des sociétés exposées aux risques de catastrophe.

Adger et al. (2005) soulignent l’importance adaptation qui est intimement liée à la capacité d’apprentissage et d’adaptation du système. Cette dernière induit que le retour à la situation d’avant la catastrophe n’est pas souhaitable puisqu’elle ne traduit pas nécessairement la capacité d’apprentissage et d’adaptation des systèmes. La notion d’adaptabilité est donc centrale, elle peut même être qualifiée de prérequis à la résilience (Longépée 2014). C’est par l’entrée des capacités d’adaptation des sociétés que résilience et reconstruction sont reliées l’une à l’autre. En sciences sociales, on peut définir l’adaptation comme la capacité d’un collectif à tirer les leçons des expériences positives et négatives qu’il a eu par le passé et à mettre en place des stratégies permettant des gains préventifs en matière de risque et de développement durable. Ainsi, «le principe d’adaptation renvoie d’avantage à l’aptitude à mettre sur pied des systèmes qui sauront être suffisamment flexibles pour être réajustés (sur les plans économiques, sociaux, environnementaux et géographiques, etc.) au fur et à mesure des aléas qui surviennent et des nouvelles connaissances sur les aléas à venir» (Duvat et Magnan, 2014, p 210).

Cette capacité d’adaptation ne peut être effective que si la population est préparée à subir un désastre (Maret et Cadoul 2008), d’où l’importance des travaux d’anticipation et de planification qui font passer les risques de catastrophes dans le champ des possibles.

Les capacités de réponse des sociétés aux catastrophes diffèrent selon leurs ressources techniques, économiques et culturelles, autrement dit, en fonction de leurs capacités de résilience.

Nous l’avons vu, la reconstruction renvoie à la résilience. Celle-ci implique la capacité de la société à anticiper les catastrophes futures par la mise en place de dispositifs de prévention et de protection (Klein et al., 2003). La reconstruction est donc symptomatique des capacités de résilience d’un territoire. Car au-delà de l’aspect physique auquel fait référence le terme de reconstruction, le terme de résilience recouvre des aspects psychosociologiques, politiques et sociaux qui sous-tendent le processus de reconstruction. La reconstruction se fait d’autant plus facilement que les capacités de résilience du territoire et des groupes sociaux concernés sont forts (capacité d’épargne, structuration des groupes sociaux, forte présence et bonne structuration des services publics…). Rose (2011) donne d’ailleurs une définition de la résilience axée sur les principes du développement durable. Son approche de la résilience est économique et il la divise en deux catégories, la résilience économique statique et la résilience économique dynamique. La résilience économique statique est la capacité d’un système à maintenir ses fonctions vitales après une catastrophe, en vue de diminuer les conséquences de l’interruption d’activité. La résilience économique dynamique est caractérisée par le fait de hâter la récupération après les catastrophes. Elle met l’accent sur la capacité à utiliser ses propres ressources pour réparer et reconstruire et donc d’améliorer ses capacités. Rose (ibid.) distingue aussi deux catégories «temporelles» de résilience : la résilience intrinsèque (dont les caractéristiques sont

présentes dans le système avant la catastrophe) et la résilience adaptative (dont les caractéristiques sont développées par le système pour répondre aux besoins de la reconstruction). Aussi ces définitions de la résilience sont-elles liées au concept de développement durable tel qu’il est conçu par Mileti (1999) : le développement durable est une composante de la capacité d’une communauté à se reconstruire grâce à ses propres ressources. Comfort et al.(2010) définissent la résilience comme «la capacité d’un système social à s’adapter de manière proactive et à se remettre de perturbations perçues, au sein du système, comme non ordinaires et non attendues».

En matière de reconstruction, la résilience peut donc être entendue de deux façons qui semblent contradictoires mais qui sont en réalité chronologiques et interdépendantes. Au moment de l’impact, donc pendant la crise, la résilience doit s’apparenter à un état, celui de résistance au choc, alors que pendant le processus de reconstruction, la résilience est dynamique et signifie la capacité à se maintenir malgré le choc. « [...]alors que dans un cas, la reconstruction est focalisée sur le matériel (ce qui explique le rôle de l’indemnisation par les assurances par exemple), dans l’autre, la résilience signifie avant tout le rétablissement fonctionnel. De fait, la propriété de résistance n’est pas écartée, mais elle n’occupe pas la même position dans le dispositif gestionnaire» (Reghezza-Zitt, 2013, p8).

Le fait de se maintenir n’implique pas nécessairement la reproduction à l’identique ou même la quête du retour à l’état antérieur mais plutôt celle d’une stabilité un environnement instable et incertain. Les incertitudes portent sur le temps présent mais aussi – et surtout – au futur proche et lointain. Pour être en capacité de faire perdurer le système, il peut être nécessaire d’opérer une bifurcation dans la trajectoire d’évolution des territoires et sociétés. La bifurcation peut alors se faire comme une métamorphose en gardant une saine continuité tout en opérant un réel changement. La métamorphose est «un moyen terme entre la nécessité de la catastrophe (moment de recomposition, d’innovation possible) et la nécessité d’écarter les catastrophes d’intensité majeure» (Pigeon, 2012, p7).

2.4.2. Trajectoires de reconstruction : entre continuité et changement

La conjonction de ces deux concepts de résilience et de reconstruction pose la question des trajectoires au sens des trajectoires de vulnérabilité (cf. figure 8) de Magnan et al.(2012). Plusieurs trajectoires de reconstruction sont possibles et le premier choix est celui de privilégier la réparation de ce qui peut l’être ou la destruction de ce qui subsiste pour reconstruire, choix qui va être influencé par l’ampleur des dommages. Le Global Assessment Report (GAR), (2013) reprend les propos du gouvernement du Costa Rica (frappé par un séisme en janvier 2009) stipule que « les ressources affectées à la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures endommagées auraient pu servir à la construction de nouvelles routes, écoles et infrastructures médicales et à renforcer la compétitivité

de l’économie du Costa Rica». Ce qui se tisse derrière ce constat fait par les autorités nationales, c’est que les fonds utilisés pour la reconstruction ont été détournés de leurs fins premières : le développement du pays. Ce faisant, la réparation des dommages modifie la trajectoire de développement en réaffectant une ressource à l’origine destinée au développement (et pour partie au moins, à la réduction de la vulnérabilité). « Il y a la plupart du temps redressement (recover), reconstruction (rebuilt), restauration (restore), renouvellement (renew), retour à l’équilibre, à la normale, etc. Autant de situations associées à la notion de résilience et à son étymologie qui renvoie à l’idée du rebond (rebound)» (Reghezza-Zittet al., in Reghezza-Zitt et Rufat 2015). Ici la bifurcation dans les trajectoires de reconstruction est entendue comme la modification de la structure du système et de fait, de ses relations avec les autres systèmes et des interdépendances entre les différents éléments du système. Certains entendent cette bifurcation comme une preuve de résilience (capacité d’adaptation), d’autres les opposent en associant la résilience à l’état de stabilité, donc à la continuité avec les tendances préexistantes.

Figure 8 :«L’influence à travers le temps des facteurs de vulnérabilité : l’exemple de la tempête Xynthia» (Magnan et al., 2012)

Ce travail sur les trajectoires de reconstruction prend racine dans les études réalisées sur les

«trajectoires de vulnérabilité» (Magnan et al., 2012). Leurs travaux visent à «quantifier le niveau de

vulnérabilité à différents pas de temps (présent, dernières décennies, derniers siècles) et aux échelles spatiales les plus fines possibles, afin d’établir une cartographie dynamique et de retracer une (des) trajectoire(s) de vulnérabilité» (ibid., p 83). Les auteurs définissent trois grandes étapes de la recherche sur les trajectoires : 1) appréhender la vulnérabilité en mesurant les évolutions et en reconstituant la trajectoire, 2) comprendre les leviers et freins des évolutions de trajectoires, et 3) anticiper les évolutions futures à l’aide de scénarii. En analysant ces définitions on peut distinguer deux types de trajectoires de résilience : celle qui vise l’adaptation, donc le changement, et celle qui vise la continuité. Pour les premiers, la résilience est la capacité d’un système à se renouveler, se réorganiser, et à inventer de nouvelles trajectoires pour réduire les effets d’une catastrophe à venir. Et pour les seconds, la résilience est perçue comme la capacité à retrouver un état d’équilibre après une perturbation, le but étant de revenir à un état stationnaire de l’avant catastrophe. La résilience peut aussi être définie comme la capacité de maintenir un niveau de fonctionnalité ou de performance pour un enjeu donné ou pour une communauté sur une période donnée (Comfort et al., 2010).

Ces différences dans les définitions produites par les chercheurs traduisent un questionnement sur l’échelle à laquelle on analyse la résilience. Il faut, selon nous, distinguer résilience communautaire et résilience collective. Dans le premier cas, la résilience communautaire, on cherche à analyser la capacité de relèvement d’un système de taille réduite sur un espace restreint. Dans le second cas, la résilience collective, on envisage un système de taille beaucoup plus importante comme un état ou une région du monde. Les finalités et les moyens d’y parvenir ne sont pas identiques et dans certains cas, la résilience communautaire peut nuire à la résilience collective en ce qu’elle ne prend en compte qu’un système social et territorial restreint. Nous conclurons cette partie sur cette définition qui émane de l’ONU : «la résilience c’est la capacité d’un système (communauté, région, pays…) exposé à des risques naturels à résister, à absorber, à accueillir et corriger les effets d’un danger, autrement dit à résorber les dysfonctionnements (endogènes ou exogènes) du système dans le but de rétablir un état d’équilibre acceptable en maintenant, préservant ou modifiant l’organisation de ses structures essentielles et de ses fonctions de base »(UNISDR, 2012).

Conclusion

Les travaux sur la reconstruction restent cantonnés à la forme de la monographie, les éléments méthodologiques émanent principalement de l’ONU et sont inscrits dans des objectifs de réduction des risques de catastrophe. Le processus de reconstruction s’étend sur des temporalités moyennes et longues et doit être intégrée dans les travaux qui questionnent la résilience et la durabilité. La résilience peut-être un résultat, un processus ou les deux, autrement dit une dynamique de succession

des réponses à une situation donnée en fonction des capacités des parties prenantes ; ou bien une propriété du système, qui se manifeste au moment du choc mais qui est présente avant la catastrophe.

Envisager la reconstruction par le biais de la résilience signifie que l’on met l’accent sur la qualité de vie des personnes exposées aux risques et sur la possibilité d’un futur meilleur. La conception fixiste plaide pour un retour à une situation antérieure permis par la réalisation d’une succession d’étapes dont la principale qualité est le maintien du tissu social. La conception dynamique envisage la transition territoriale comme le résultat des trajectoires de reconstruction, mettant en évidence l’adaptation continue des systèmes socio-spatiaux.

Chapitre 3 – Analyser le processus de reconstruction : approche par les risques, les sociétés et les territoires.

Introduction

Les angles d’étude de la reconstruction sont multiples selon que l’approche soit technicienne, architecturale, humanitaire, institutionnelle, etc. Le choix de ces trois notions que sont les risques, les sociétés et les territoires, permet d’ancrer définitivement notre approche de la reconstruction dans la géographie. Une géographie de l’humain, dont les clés de lectures sont celles de la géographie des risques orientée vers la prévention opérationnelle, et qui repose sur une géographie des territoires, de leur complexité, de leurs métamorphoses permanentes et leurs «temporalités braudeliennes»25.

Ce travail ne cherche pas à comparer les différentes études de cas : les territoires étudiés ne sont pas comparables. Il ne s’agit pas non plus d’une étude de cas réalisée à la manière d’une monographie – nos études de cas sont trop nombreuses – ni d’une tentative de théorisation sur la reconstruction en général – nos études de cas ne seraient pas assez nombreuses. Il s’agit plutôt d’une forme hybride : les études de cas viennent illustrer différents aspects de la reconstruction analysée sur le moyen et long terme. La méthode de collecte des données et de traitement a été conçue pour être transposable à toutes les reconstructions étudiées, elle fait donc le lien entre ces entités singulières. Le but est d’identifier à travers la revue de bibliographie les phases du processus de reconstruction, les acteurs, les enjeux et les «conditions favorables» et blocages rencontrés dans la mise en œuvre de la stratégie de relèvement de la société. Les outils de collecte des données sont inspirés des méthodes de retour d’expérience, adaptées aux problématiques de la reconstruction. Fondée sur les techniques d’enquêtes en sciences sociales, la méthode a été appliquée sur six terrains d’étude en France et à l’étranger (cf. tableau 3). Les terrains d’études en Indonésie ont été réalisés dans le cadre du projet de recherche SEDIMER. Les terrains de l’Aude et du Var ont été investigués dans le cadre du projet de recherche RETINA.

Ce chapitre est dédié à la présentation de l’approche géographique – donc territorialisée – du processus de reconstruction ainsi qu’aux méthodes et cas d’études qui nous ont permis de construire l’analyse. La démarche d’analyse se veut systémique et porte sur le moyen et long terme. Notre

25 Nous entendons par là, la superposition et la cohabitation – parfois très conflictuelle – des temporalités : politiques, économiques, médiatiques, culturelles, naturelles, etc.

approche du processus de reconstruction s’articule autour de trois questionnements : a) comment se recomposent les territoires en période de reconstruction ?, b) quel est le devenir des populations soumises à l’effort de reconstruction ?, c) quelles adaptations face aux risques sont mises en œuvre ?

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 83-91)