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Profil des étudiants interrogés et des deux enseignantes des cours de traduction

Chapitre 4. Description de l’échantillon

4.3. Profil des étudiants interrogés et des deux enseignantes des cours de traduction

Les tableaux 16, 17 et 18 récapitulent quelques caractéristiques des étudiants rencontrés en école professionnelle et à l’université, comme précisé en section 3.2.

Tableau 16 : Profil des étudiants de l’école professionnelle ayant participé aux entretiens durant la phase-pilote

Étudiant 7 30 ans/F Master2 Non Stage linguistique chinois-coréen à GIST ont en moyenne 28,3 ans et ont résidé environ un an en Chine, sauf trois d’entre elles. 5 étudiantes de master 1 et 4 étudiantes au niveau master 2 estiment que le niveau en chinois est homogène en cours.

Tableau 17 : Profil des étudiants de l’école professionnelle ayant participé aux entretiens en cours de traduction français-coréen au master 1 à GIST.

Âge et sexe

Étudiant 1 31 ans/F Non Stage linguistique entre 6 mois et un an en France

Étudiant 2 31 ans/F Non Stage linguistique entre 6 mois et un an en France

Étudiant 3 29 ans/F Non

Étudiant 4 27 ans/F Non Stage linguistique entre 6 mois et un an en France

Étudiant 5 26 ans/F Non Stage linguistique entre 6 mois et un an en France

Étudiant 6 29 ans/F Non Stage linguistique entre 6 mois et un an en France

Étudiant 7 29 ans/F Non Stage linguistique entre 6 mois et un an en France

Étudiant 8 26 ans/F Non 4 ans d’école hôtelière à

Lausanne en Suisse

Étudiant 9 29 ans/F Non Stage linguistique entre 6 mois et un an en France

Les étudiantes interrogées de master 1 en cours de traduction français-coréen à GIST ont en moyenne 28,4 ans97 et ont résidé entre 6 mois et un an en France, sauf trois                                                                                                                          

97 L’âge des étudiant(e)s coréens interrogé(e)s a été noté en 2010, l’année où ces entretiens se sont déroulés. La moyenne d’âge des étudiants de l’école professionnelle, sensiblement plus élevée qu’en France, s’explique par plusieurs raisons : ils entrent à l’université à 19 ans et obtiennent leur licence

d’entre elles. Hormis deux, elles n’ont pas d’expérience dans la traduction professionnelle. La majorité des étudiantes (8 sur 11) estiment que le niveau en français est homogène en cours, sauf en ce qui concerne les deux étudiantes (10 et 11) qui ont fait leurs études en français dès le collège.

Tableau 18 : Profil des étudiants universitaires ayant participé aux entretiens

Âge et sexe Année scolaire

Les étudiants universitaires interrogés ont en moyenne 20,2 ans et sont en deuxième année de licence. Ils n’ont pas d’expérience traduction professionnelle et n’ont pas résidé dans un pays francophone. D’après l’enseignante du cours et ces étudiants, 6 étudiants sur 7 ont le même niveau de français. De ce fait, ils se sentent plus à l’aise pour présenter et défendre leurs opinions.

Le tableau 19 présente, pour finir, le profil des enseignantes des deux cours que nous avons observés entre septembre et novembre 2010 en Corée du sud.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            en 4 ans, tandis que les étudiants français y entrent à 18 ans et obtiennent leur licence en trois ans ; le service militaire obligatoire en Corée dure environ deux ans ; les étudiants coréens font souvent un séjour linguistique à l’étranger pendant un an, voire plus, durant leur formation universitaire ; enfin, certains préparant le master en école professionnelle ont fait, après leur licence, un stage en entreprise.

Tableau 19 : Profil des enseignantes des deux cours observés

 

Troisième partie

Résultats : analyse des données

Suivant en cela la méthodologie de travail présentée dans la deuxième partie de notre thèse, nous avons tiré des données concrètes d’entretiens, de questionnaires et de l’observation, pour tenter de savoir ce qui se pratique actuellement dans l’enseignement de la traduction, identifier les principales difficultés rencontrées, et mettre en évidence les difficultés particulières existant en Corée.

Dans cette troisième partie, nous nous proposons d’analyser les pratiques en Corée en les comparant aux observations effectuées en France en 2009, au cours d’un semestre passé dans cinq cours de traduction à l’ESIT Sorbonne Nouvelle et deux cours de traduction en L.E.A. de l’Université Paris 3.

Cette troisième partie comporte quatre chapitres. Le premier chapitre traite de l’environnement pédagogique et de la manière dont se déroule l’enseignement d’un cours de traduction. Le deuxième chapitre concerne le système d’évaluation. Le troisième chapitre porte sur les compétences des étudiants en traduction, leurs difficultés, en particulier dans la recherche documentaire. Le quatrième chapitre pose la question de la mise en place d’une formation professionnelle de la traduction à l’université.

Il y a lieu ici de préciser qu’étant donné la nature des questions traitées et la démarche suivie (succession d’entretiens et de questionnaires avec approfondissements), une certaine redondance était inévitable, différentes questions étant abordées successivement sous différents angles.

Afin d’éviter, néanmoins, que cette redondance nuise à la clarté de notre analyse, il nous paraît nécessaire de préciser ou rappeler les points suivants :

- Nous avons généralement employé le terme interrogé(s), pour signifier que les données analysées ou propos rapportés proviennent des réponses des enseignants et des étudiants lors d’entretiens (et non du QCM).

- Le nombre des répondants, dont le détail figure en partie 2, s’établit comme suit :

Université Ecole professionnelle enseignants coréens. Etant précisé que n’y ont pas été prises en compte les réponses des deux enseignants universitaires et des deux enseignants de l’école professionnelle lors de sa phase pilote, le nombre de répondants au QCM s’établit donc à 36 enseignants universitaires et 31 enseignants de l’école professionnelle.

- Les questions du QCM pouvant appeler plusieurs réponses (choix), le nombre de réponses figurant sur les graphiques peut être supérieur au nombre des répondants.

- Tous ces répondants étant coréens, nous ne l’avons pas précisé au sein de notre développement. Par contre, nous avons précisé français lorsqu’il s’est agi d’indiquer des enseignants et étudiants des cours observés en France.

- Nous avons codifié la catégorie des enseignants et étudiants coréens ayant participé à notre enquête, ainsi que la numérotation des questions auxquelles ils ont répondu, par QCM écrit ou lors d’un entretien. Ainsi, par exemple :

Catégorie d’enseignant(s)

et d’étudiant(s) Réponse aux : Codification

Enseignant(s) Coréen(s) de l’Université

Question n°1.12, par QCM ECUQ1.12 Question n°1.12, lors de l’Entretien n°22 ECUQ1.12 E22 Enseignant(s) Coréen(s)

de l’école Professionnelle

Question n°1.11, par QCM ECPQ1.11 Question n°1.11, lors de l’Entretien n°2 ECPQ1.11 E2 ETudiant(s) Coréen(s)

de l’Université

Question n°1.13, lors de l’Entretien n°1 ETCUQ1.13 E1 ETudiant(s) Coréen(s)

de l’école Professionnelle

Question n°5.04, lors de l’Entretien n°11 ETCPQ5.04 E11

Chapitre 1. Environnement pédagogique et mode d’enseignement de la traduction

Dans ce chapitre consacré à l’environnement pédagogique et à la manière de donner un cours de traduction, nous commençons par mettre en lumière l’influence des facteurs socioculturels sur la pratique réelle de la formation globale en traduction.

Nous traitons ensuite de la finalité de l’enseignement, de l’intérêt d’introduire des théories de la traduction dans le cursus d’enseignement, de la pertinence du travail en équipe au cours et enfin des caractéristiques particulières et des difficultés qui distinguent l’environnement coréen de l’environnement français.

1.1. Influence des facteurs socioculturels sur les pratiques en