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Chapitre 2 : Une double enquête auprès d’étudiant(e)s de deux facultés

2.4 Processus de recrutement

Pour la réalisation de ce terrain d’enquête, nous avons tout d’abord obtenu une autorisation de la part du Comité d’éthique de la recherche de l’Université Laval à interroger les étudiant(e)s de la FSS et de la FSA. D’après les renseignements obtenus auprès de la FSA et de la FSS, le nombre d’étudiant(e)s dans chacune des deux facultés et correspondant à nos critères premiers (étudiant(e)s de baccalauréat) s’élevait environ à 1400, soit 700 par faculté. Nous envisagions alors d’obtenir entre 150 et 200 répondants pour notre questionnaire afin d’en tirer une analyse statistique solide. Nous avions également prévu la réalisation d’une dizaine d’entrevues. Nous avons finalement obtenu 83 questionnaires exploitables sur 141 questionnaires débutés par des étudiant(e)s et avons réalisé d’autre part 13 entretiens.

Le terrain de recherche a été réalisé entre février et juillet 2015 (Annexe 3). Afin de trouver des répondants, nous sommes entrés en contact avec notre population cible par le biais de différents moyens. Tout d’abord, les étudiant(e)s de premier cycle (baccalauréat) ont reçu à deux reprises des invitations à participer à la recherche via l’obtention à un accès aux listes courriels universitaires des deux facultés (Annexe 4). Le

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questionnaire était accessible en ligne sur la plateforme informatique LimeSurvey. Aussi, nous avons contacté un total de 37 professeurs pour les cours donnés aux étudiant(e)s de baccalauréats de la faculté des sciences sociales et de celle d’administration des affaires (Annexe 5). Les étudiant(e)s de second et troisième cycles ont quant à eux été contactés dans un second temps, après avoir maximisé le nombre de répondants de premier cycle. Mais l’accès aux listes de courriels ne nous a cependant été offert que pour la FSS. Il n’a malheureusement pas été possible d’accéder à celle relevant de la FSA par ce biais. Quant aux cours donnés pour les étudiant(e)s du second cycle, 10 professeurs ont été contactés. Au total, nous avons pu aller présenter le projet de recherche devant 28 classes suite à la réponse positive des professeurs pour accéder à leur auditoire de premier, second ou troisième cycle.

De plus, les étudiant(e)s ont également été contactés par le biais de messages postés sur les réseaux sociaux (Facebook). En effet, un certain nombre de programmes d’études dispose d’un groupe sur les réseaux sociaux, sur lequel ils échangent des informations quant aux cours ou activités proposés au sein de leur filière. Les étudiant(e)s finissants d’un programme peuvent également avoir leur propre groupe, auquel nous avons parfois pu accéder. D’autres groupes rattachés à l’institution existent également et sur lesquels un message a pu être publié tel que le groupe général des étudiant(e)s de l’Université Laval. Cependant, il est à prendre en compte que nous n’avons pas pu accéder à l’ensemble de ces « groupes », ces derniers ayant parfois un accès restreint, demandant l’autorisation d’un administrateur pour y accéder. Les groupes relevant spécifiquement des étudiant(e)s du second ou troisième cycle ont quant à eux été interrogés également. Aussi, nous avons également contacté les différentes associations étudiantes reliées à nos deux facultés pour leur demander de relayer si elles le souhaitaient notre questionnaire (Annexe 6). Cette opération s’est faite dans un premier temps en utilisant leurs courriels. N’ayant obtenu aucun retour par ce biais, nous avons publié un résumé de la recherche avec l’adresse URL du questionnaire sur les pages accessibles de ces mêmes associations sur les réseaux sociaux. Les retours ont alors été beaucoup plus nombreux, une relance a même été effectuée.

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Nous avons également pu obtenir des réponses à notre questionnaire en faisant fonctionner notre réseau d’interconnaissances, ainsi que par une prise de contact directe avec des étudiant(e)s lors de la grève étudiante à la session de l’hiver 2015 dans le pavillon de la FSS. Les étudiant(e)s rencontré(e)s en entretien ont également été invité(e)s à faire circuler le questionnaire auprès de personnes qu’ils auraient jugées intéressées par le sujet.

Si les demandes de rencontres pour les entretiens ont quant à elle débuté à la mi- avril 2015, l’enquête par questionnaire n’a pas été arrêtée pour autant. Les entretiens semi-dirigés ont été menés avec treize étudiant(e)s ayant accepté de laisser leurs coordonnées à la fin du questionnaire. Ce recrutement a donc été beaucoup moins difficile que le précédent, puisque disposant déjà de contacts avec des étudiant(e)s a priori ouvert(e)s à apporter leur aide à ce projet. Une première série de demandes auprès des étudiant(s) ayant des profils jugés intéressants a été réalisée (Annexe 7). Cependant, n’ayant pas réussi à obtenir un nombre de réponses suffisant (un étudiant a finalement refusé de participer par manque de temps, d’autres n’ont pas répondu au courriel reçu), une relance de courriels a été faite et une prise de contacts avec de nouveaux étudiant(e)s a été réalisée (au profil nous intéressant moins a priori) en juin. Nous voulions pouvoir interroger des étudiant(e)s en quantité égale des deux facultés et pouvoir varier au maximum les programmes d’études. Nous souhaitions également pouvoir interroger un nombre relativement égal d’étudiants et d’étudiantes. Enfin, l’objectif était de rencontrer des étudiant(e)s aux origines familiales, pratiques socioculturelles, opinions politiques variées, notamment en matière d’enseignement supérieur. Finalement, l’ensemble des étudiant(e)s nous ayant laissé leurs coordonnées a été contactées pour pouvoir réaliser un nombre suffisant d’entretiens. Ces derniers se sont donc déroulés entre le mois d’avril et le mois de juillet. Un dernier entretien imprévu a cependant été mené en novembre, suite à la réponse tardive mais positive d’un étudiant.

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