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Les privatisations et d’IDE en pays d’Afrique du nord

1988-1993 Europe centrale

2. La privatisation et l’IDE en Maghreb

2.1 Les privatisations et d’IDE en pays d’Afrique du nord

L’Afrique attire 3.2 milliards de dollars d’IDE en moyenne annuelle en 1995 (CNUCED).

En Afrique du nord, l'Egypte, le Maroc et la Tunisie ont encaissé en 1997 : 2,4 milliards de dollars provenant des privatisations, contre 3,3 milliards en 1995 et 1996, et seulement 1,2 milliard de 1990 à 1994.

La période (1990-2005) a été une période sensible par l’augmentation du nombre de pays Afriques sont bénéficiaires des investissements directs étrangers. Cette évolution apparaît

5L’Union européenne finance un programme destiné à soutenir les efforts du gouvernement égyptien pour privatiser certaines parties de son secteur public. Le programme de restructuration et de réforme des entreprises publiques financé par l’union européenne, représente un montant total de 43 millions d écus. Il sera géré par une unité de gestion de projet UGP qui travaillera en collaboration étroite avec les ministères concernés.

nettement lors de l’examen de la structuration d’économie et l’accélération des opérations de privatisation par pays.

Cette période, la destination des IDE entrées était concentrée au niveau de quatre pays premiers : L’Egypte vient en premier position avec un stock d’entrées d’IDE de 11,043 milliards de $US en 2009 et 28.882 milliards de $US en 2005.

La Tunisie occupe le deuxième rang par une augmentation de 9309 milliards de $US d’IDE entrées

Le Maroc se place à la troisième position après la Tunisie.

l’Algérie, elle dispose en 2005 d’un stock d’entrées d’IDE de 8272 milliards de $US, contre 1.521 milliards de $US Elle occupe de ce fait la 4eme place.

Tableau 22 : Evolution les stocks d’IDE entrants et sortants des Pays Afrique Millions de $US

Evolution les stocks d IDE entrants Evolution les stocks d IDE sortants

Pays 1990 2000 2005 1990 2000 2005 Egypte 11043 18254 28882 163 655 976 Tunisie 7615 11545 16924 15 33 53 Maroc 2508 8722 22818 155 412 849 Algérie 1521 3497 8272 183 249 8272 Libye 678 472 533 1321 1943 1911 Mauritanie 59 140 684 59 140 652 total 23424 42630 78113 1896 3432 12713 Source : CNUCED-Rapport 2006 0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000

graphe 12: Evolution les stocks d'IDE entrants des Pays Afrique Millions de

$US Egypte Tunisie Maroc Algérie Maurit anie 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 graphe 13 : Evolution les stocks d' IDE sortants des Pays Afrique

On observe que les stocks d’entrées d’IDE détenu par les pays Afrique du nord est de 78113 milliards de $US en 2005. Sa répartition entre eux bénéficiaires est beaucoup élevée qu’en 1990. A l’exception. La baisse les stocks d’IDE à Libye est (-145) millions de $US en 2005 contre 678 millions de $US en 1990. Cette augmentation des stocks IDE entrants s’interprète par la stabilisation macroéconomique6 et l’engagement plus marqué de la privatisation et le renforcement du secteur privé de ces pays comme suite ;

En Égypte,

Un programme important de privatisations est prévu dans différents secteurs tels que les télécommunications ou la banque. L’opérateur public de référence (Télécom Egypt.) hésitait en 2003 entre lancer un 3ème réseau de téléphonie mobile ou au contraire faire payer les deux opérateurs privés actuels (Mobi-Nil et Vodafone) pour le fait d’abandonner de 3ème réseau.

Au Maroc

Le programme de privatisations marocaine a débuté en 1993, ce pays de Préférence des investisseurs étrangers ; car les revenus de la privatisation de 12% à 15% du PIB pendant la période 2000- 2005.

En 2000, l’ouverture de 35 % du capital de Maroc Telecom, la plus grosse opération, a rapporté à l’État 2,3 milliards d’euros, avec une seconde phase en 2003. Bouygues a été choisi en 2003 pour le port de Tanger-Méditerranée (contrat de l’ordre de 260 millions de US$ sur un projet total de 1,2 milliards de $). Il existe encore des opportunités, avec 23 entreprises et deux hôtels inscrits sur l’actuelle liste des privatisations. L’ouverture du marché de l’électricité à un opérateur alternatif à l’ONE est prévue en 2005.

La Tunisie

Le processus de privatisation tunisienne a été nombreuse depuis 1987 a concerné 159 unités générant un revenu de 1169 millions d’euros dont 74 % sous forme de vente d’actions, 21 % sous forme de cession d’éléments d’actifs et 5% sous forme de concession. L’investissement étranger a contribué à prés de 64.5% des produits de cession. Les IDE représentent 10 % des investissements productifs, génèrent le tiers des exportations et 16 % du total des emplois.

L’accélération des opérations de privatisation à partir de 1995 ont permis à l’économie tunisienne a connu un taux moyen de croissance 5% par an, l’investissement étrangers dans la plupart des secteurs d’activité.

Au cours des années 2000-2005 la privatisation a annoncé dans le secteur financier. Les autorités envisagent également d’accorder des concessions dans l’eau, l’électricité, les transports et les télécommunications. Comme en Algérie, la filiale locale de téléphonie mobile d’Orascom annonce des résultats de pénétration satisfaisants (70 000 abonnés). D’infrastructures à reconstruire dans le pays seront concédées au secteur privé.

L Algérie :

Le programme algérien de privatisations est actuellement relancé. De nombreuses entreprises publiques doivent être libéralisées. Seule exception, le secteur des hydrocarbures, qui reste protégé. Au programme également, des concessions dans l’eau, l’énergie, les transports et les télécommunications. La filiale locale d’Orascom qui exploite depuis peu une licence de téléphonie mobile affiche des résultats de pénétration satisfaisants (100 000 abonnés). Alstom, de son côté, a été retenu pour une centrale à gaz de 300 MW et 58 millions de US$ à Ain Beida (côte Est). En 2004 les privatisations en Algérie ont conduit les entreprises locales à se renforcer en acquérant des entreprises d’État, parfois en partenariat avec des entreprises étrangères, tandis que 23 projets de partenariat avec des entreprises locales pour un montant de 4,51 milliards DA (60 millions de dollars). Ces investissements, précise notamment dans les télécommunications (opérateur téléphonique, El Watania, pour plus de 82% du montant, suivi par les Egyptiens (15,70 milliards DA), les Français (1,77 milliard DA) et enfin les Libyens (1 milliard). L’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et le secteur des technologies de l’information,

Au Libye :

La privatisation et le renforcement du secteur privé sont des questions structurelles importantes et Constituent l’élément central du passage à l’économie de marché au Libye. L’économie a seulement progressé de 2,9%, concernant surtout les entreprises potentiellement privatisables en 2004.7

En octobre 2003, une liste de 360 entreprises potentiellement privatisables a été établie pour la période 2004-08. Cette liste concerne des entreprises publiques dans des secteurs très variés tels que l’acier, la pétrochimie, le ciment et l’agriculture. Sur les 360 entreprises, 69 ont été privatisées et les autres suivent un programme de mise à niveau dans le cadre de leur privatisation. Cette

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stratégie de privatisation nécessitera un appui institutionnel important pour conduire à bien le processus de transition vers l’économie de marché.

Le montant d’IDE issue des privatisations, faible pour ce pays, il dispose par ailleurs d’investissements à l’étranger qui représentent un montant certainement très supérieur, ces investissement direct étranger est essentiellement concentré sur le secteur pétrolier et atteint plus de 200 M$ par an8.