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La nature : La plupart du capital étranger dans le monde évolué par la puissance des

8 Cession d’actifs à

E. La nature : La plupart du capital étranger dans le monde évolué par la puissance des

investissements internationaux dans le secteur des services tandis que l’essor de l’IDE au cours de la décennie 1980 profite surtout aux services « banque, assurance, transports, télécommunication, tourisme, immobilier ». Pour une augmentation de 60% en 1990 contre 25% au début des années 1970. Ce qui infime l’idée générale de l’internalisation des services sous l’influence des NTIC dont l’un des objectifs était précisément la globalisation financière, la libéralisation des échanges et des mouvements des capitaux.

F. L’objet ;

Division internationale du travail ; Les IDE développent des entreprises dans certains pays. Ils contribuent à spécialiser les économies des pays dans certains types de production. Ainsi, si plusieurs firmes transnationales viennent investir dans les industries manufacturières d'un pays parce que la main d'œuvre est peu coûteuse et la législation favorable aux entreprises, on peut penser que ce pays va être spécialisé dans ce type de production.

La mondialisation industrielle : Après la seconde guerre mondiale, la première grande vague d’investissement a eu lieu dans les années 50 et 60, lorsque de grandes entreprises américaines, soucieuse de développer leurs activités à l’étranger, se sont dotées d’unités de production hors des États-Unis, principalement en Europe. dans les années 80, la seconde vague d’investissement a été plus forte et plus étendue. Elle couvre nombre croissant de firmes et de pays. Donc on peut dire que la mondialisation industrielle c’est les investissements directs étrangers, et la firme multinationale tandis que l’intégration industrielle croissante entre grandes entreprises sous formes de coopération interentreprises se sont également développées, participant également à ce mouvement de mondialisation industrielle.

L’accumulation et la croissance3; L’augmentation les IDE depuis des années 80 environ deux fois plus vite que le commerce mondial et trois fois plus vite que le PIB à illustrer l’internationalisation croissante des entreprises, en termes de stocks sur les avoirs à l’étranger qui reflète mieux l’impact accumulé sur longue période de ces investissements sur la position acquise à l’étranger.

2. La liaison investissement direct à l'étranger / firmes multinationales :

La somme des actions microéconomiques des entreprises multinationales est repérée au niveau macroéconomique par les flux d’investissements directs étrangers IDE. Les FMN sont le vecteur des IDE. Tandis que les firmes deviennent des multinationales en investissant à l'étranger.

Comme on a définit l’IDE est un capital investi dans la propriété d'actifs réels pour implanter une filiale à l'étranger ou pour prendre le contrôle d'une entreprise étrangère existante , le même organisme de la firme , il s'agit d'une firme possédant ou contrôlant des entreprises implantées dans plusieurs pays et en mesure d'élaborer une stratégie qui s'appuie sur les différences socio-économiques de ces pays donc la multinationalisation des firmes est l'aspect le plus remarquable de l'investissement direct étranger (IDE), qui a pris d'ampleur dans le contexte actuel de l'économie globalisée.

2.1 Quels sont les multinationales ?

La multinationalisation des entreprises n’est pas un phénomène nouveau, dés la fin du dix-neuvième siècle, les entreprises européennes se sont implantées à travers le monde et notamment aux États-Unis, l’objectif était alors de contourner les barrières physiques aux échanges : la distance bien sur, mais également les tarifs douaniers. La multinationalisation des entreprises reste une caractéristique centrale du second mouvement de mondialisation.

En existant deux acteurs majeurs sont concernés par la multinationalisation, sont les firmes multinationales et les pays d'accueils. La plupart des IDE est effectuée par des firmes multinationales, qui sont devenus des noms familiers sont Toyota, IBM, Phillips, Nestlé, Sony, Coca-Cola, McDonald, Daimler-Benz, et Bayer…etc.

La littérature montre la multinationale des entreprises4 sous différents termes étiquettes entre « internationales, transnationale, mondiale » la CNUCED, en fait des appels les sociétés

3L’effet de l’Investissement Direct Etranger sur la croissance dans le cadre d’un modèle endogène a été réalisé par Bronsztein, De Gregorio et Lee (1998). Partant du modèle de Romer, les auteurs dans la recherche des mécanismes qui justifient le transfert de technologie ont introduit l’IDE comme des biens de capital produits par les entreprises étrangères implantées localement. (Marouane Alaya1999).

4

Généralement en utilisant le terme Multinationale (FMN) quand d'impliquer les entreprises qui se livrer à l'IED.et pour distinguer entre les multinationales et autres entreprises. Lall et Streeten (1977) les lieux définition économique motivation de l'IDE l'accent

transnationales en (1973) Quand les opérations internationales d'élargir en manière plus proche de consommateurs étrangers. C’est à dire l’activité de production à l'étranger effectue par l'établissement présente dans les pays étrangers via des filiales, sociétés affiliées...etc. Celui qui permet créer dans ce cas une firme transnationale.

2.1.1 Concepts de firme multinationale :

Les définitions de la firme multinationale sont en effet nombreuses elles mettent en jeu selon les auteurs, universitaires, dirigeants aux organisations internationales, des combinaisons de critères aussi variés que la taille de l’entreprise, la part de l’activité réalisée à l’étranger, le nombre de filiales à l’étranger, la production à l’étranger, le nombre de pays d’implantation, etc.

La notion de multinationale reste encore trop souvent associée à celle d’une très grande entreprise implantée dans de nombreux pays par le biais de nombreuses filiales et qui emploie des dizaines, voire même centaines de milliers de salariés de par le monde. À la réalité les entreprises de taille moyenne sont désormais de plus en plus nombreuses à déployer des stratégies de développement et d’implantation à l’étranger.

Dés-lors, R.VERNON5 définit la multinationale comme une entreprise de grande taille ayant des activités industrielles dans au moins six pays étrangers. R.CAVES6 quant à lui, considère que la multinationale est celle qui contrôle et gère une production à l’étranger dans au moins deux pays .J-L. MUCCHIELLI7 définissent la multinationale comme une entreprise qui possède au moins une unité de production à l’étranger.

Ainsi, GHOSHAL et BARTLETT définissent la FMN comme un groupe d’organisation géographiquement dispersées avec des buts différents et qui inclut le siège et les différentes filiales nationales8. C.A. MICHALET9de son coté, définit la FMN comme étant une entreprise ou un groupe, le plus souvent de grande taille, a implanté à l’étranger plusieurs filiales dans

sur la taille, la répartition géographique et l'étendue de l'étranger l'implication de l'entreprise. Cette définition nous permet de distinguer entre une multinationale et

1. une grande entreprise nationale qui a peu d'investissement à l’étranger. 2. une petite entreprise familiale qui investit à l’étranger.

3. une grande entreprise qui investit dans un ou deux pays étrangers seulement.

4. un investisseur important portefeuille qui ne cherche pas de contrôle sur l'investissement.

En outre, la CNUCED (1999) énumère les faits et les figures suivantes sur les entreprises multinationales: Les multinationales représentent plus de 500 000 filiales étrangères établies par quelque 60 000 sociétés mères.

5

R.Vernon 1979, « the product cycle hypothesis in a new international environment », oxford bulletin of economics and statistics,vol.41.

6

R.Caves 1982, mutinational entreprises and analysis,cambridge university press.

7J-L. mucchielli 1998, multinationales et modernisation, paris, le seuil.

8

S. Ghoshal et C. A .bartlett 1990, « the multinational corporation as an interorganisational network », Academy of management review, vol.15, n°4.

plusieurs pays, dont la stratégie et les structures organisationnelles sont conçues à l’échelle mondiale.

Ainsi que, une PME peut très bien être considérée comme multinationale dés lors qu’elle internationalise systématiquement ses achats à travers un épais réseau de sous-traitants étrangers. Une firme multinationale FMN ou une firme transnationale FTN selon la terminologie de la CNUCED est une entreprise constituée ou non qui à partir d’une base nationale, implante une ou plusieurs pays étrangers, selon une stratégie conçue par une maison mère, et leurs filiales étranges. Celle-ci exerce son contrôle sur au moins 10% des capitaux propres ou des droits de vote de ses filiales, ce seuil étant une norme fixée par la CNUCED.

DUNNING (1993)10considère dans ses travaux quatre caractéristiques de firmes multinationales selon leur comportement productif :

Les « Ressources Seekers » : Elles s'implantent dans une économie dans le but d'acquérir des ressources particulières, main-d’œuvre par exemple, à moindre coût ou des ressources indisponibles dans son lieu de résidence.

Les « Market Seekers » : Elles recherchent la rentabilité de l'approvisionnement sur le marché local. Généralement, elles tiennent compte de la taille du marché dans l'arbitrage entre exporter vers une économie à l'étranger ou s'y implanter.

Les « Efficiency Seekers »: Elles recherchent l'efficacité de l'économie d'échelle et de la diversification des risques en s'implantant à l'étranger.

Les « Strategy Asset ou capability Seekers » : Ce sont des firmes qui achètent des actions à l'étranger dans le but de promouvoir leurs objectifs de long terme. Elles sont motivées par le renforcement de leur compétitivité ou par la baisse de compétitivité de leurs concurrents.

Plusieurs classements des firmes ont été réalisés, séparer comme suivantes11:

a- Les multinationales ethnocentriques : dont la production reste centrée dans le pays d’origine b- Les multinationales polycentriques : les firmes implantées dans plusieurs pays les traitant

comme des marchés distincts.

c- Les multinationales géocentriques : les firmes orientées vers le marché mondial et qui le traitent comme un tout unique. Ces firmes sont fortement coordonnées et hiérarchisées. Aussi appelées multinationales globales.

10

Dunning (1993) tel que rapporté par Romalahy M. I. (2003)

11

MUCCHIELLI, J.-L., Multinationales et mondialisation, Édition du seuil, 1998, pp.27-28 et DUNNING J. H. « The Globalization of Firms and the Competitiveness of Countries : Some Implications for the Theory of International Production », dans The Globalization of Firms and the Competitiveness of Nations, Institute of Economic Research Lund University,p.18

d- Les multinationales multidomestiques : firmes faiblement coordonnées avec plusieurs filiales extrêmement.

2.2 Les modalités de multinationale des entreprises

2.2.1 La délocalisation des entreprises : La délocalisation peut prendre trois formes différentes : a) La fermeture d’un site de production dans un pays d’origine et son ouverture dans un pays

étranger.

b) L’ouverture d’un nouveau site de production à l’étranger, de préférence à l’ouverture d’un site

sur le territoire nationale.

c) La délocalisation consiste en l’externalisation à l’étranger d’une fonction jusqu’à présent

réalisée en interne ou qui n’existait pas ou peu (Offshoring).

Le phénomène de la délocalisation des entreprises touche depuis longtemps le textile, électronique, l’automobile, la chimie. mais aussi ,depuis quelques années , les service ; la comptabilité , le conseil , la conception , le marketing , la recherche et développement ..Etc. comme les entreprises américaines et européennes quittent en masse leur territoire pour aller ouvrir des sites de production en Asie, en Inde, et dans les pays d’Europe.

Selon le vocabulaire de l’OCDE, nous utilisons en général le terme Outsourcing (externalisation) pour parler d’approvisionnement à l’étrange, Offshoring (délocalisation) qui correspond au transfert d’activités à l’étranger et peut être (offshore in house) si la production à l’étranger est effectuée par les propres filiales de la firme, ou (offshore outsourcing) si la production est réalisée par des firmes non affiliées.

L’externalisation désigne un transfert de production qui est domestique si la production reste dans le pays ou offshore dans le cas d’un transfert à l’étranger. C’est à dire une production réalisée en interne par une filiale, une entreprise affiliée, ou une succursale étrangère, la production internationale sous licence, la distribution des produits ou des services à un réseau international de franchisés.

Tableau 09 ; options de production internationale « internalisée-externalisée ». localisation Internalisée (in-house) ﻞﺧاد ﺔﺴﺳﺆﻣ Externalisée (outsourcing) ﺔﺴﺳﺆﻣ حرﺎﺧ A l’intérieur du pays (domestic) A pays étranger (offshoring) délocalisation Production à l’intérieur de

l’entreprise et du pays « dans le pays d’origine ».

Production à l’intérieur du Groupe auquel appartient

l’entreprise mais à l’étranger (par ses propres filiales à l’étranger)

« offshore in-house sourcing »

Par exemple ; les centres d’appel de british Telecom à Bengalore et Hyderabad

Production à l’extérieur de

l’entreprise (sous-traitance)

mais à l’intérieur du pays

« domestic outsourcing »

Production à l’extérieur de l’entreprise (ou du groupe) et à l’extérieur du pays par des

firmes non affiliées.

« offshore outsourcing ».

par exemple ; sous-traitance du traitement de données, confiée par une entreprise américaine à ACS au Ghana

Source : OCDE. 2.2.2 Les stades de production dans le processus d’implantation :

Les entreprises s’implantent aujourd’hui à l’étranger non seulement pour y produire et /ou y vendre leurs produits et services, mais également pour toutes sortes d’activités dites (stratégiques), telles que la recherche et le développement des produits.