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L’attractivité de territoire ;

8 Cession d’actifs à

F. La franchise internationale ;

1. L’attractivité de territoire ;

On peut définir le territoire opérationnel (Hatem, 2004) C’est ensemble des institutions locales, publiques, parapubliques, les entreprises privées … qui donnent un espace, un contenu stratégique au territoire sur lequel elles exercent . Donc un territoire attrayant des IDE s’inscrit dans un choix qu’il décide entre les désireux de s’implanter, et les institutions locales qui cherchent à promouvoir l’attractivité du territoire.

Ce choix des désireux s’inscrit dans la recherche des meilleures conditions liées à la demande (l’accès au marché étranger, le contournement des barrières protectionnistes, proximité des consommateurs, et la diversification internationale, évaluation du risque par analyse le climat d’investissement de territoire).

En effet , L’attractivité de territoire d’un coté tient à plusieurs critères parmi lesquels le niveau des couts de production , de transport , de communication , la qualité des infrastructure , la taille du marché , la fiscalité , la qualité de vie .. Etc.

En d’autre coté les pays n’offrent pas tous la même attractivité pour les entreprises, les facteurs d’attractivités sont multiples. Des classements de l’attractivité des pays sont publiés régulièrement par divers organisme et parfois la majorité des études analysent que la compétitivité des pays c’est leur attractivité.

La CNUCED publie chaque année un classement des pays en fonction de leur attractivité qui est présenté sous forme de croisant l’indicateur du potentiel d’attractivité en termes d’investissements entrants (IPAIE) qui reflète plusieurs facteurs supposée mesurer l’attractivité d’un payé pour les IDE étrangers tels que ( PIB par habitant , la part des exportation dans le PIB, la part des dépenses en R&D publique et privée du pays , indicateur du risque pays …etc. .)

Il faut également noter que dans l’ensemble les Etats ont cherché dans la période contemporaine à attirer les investissements étrangers en libéralisant leur réglementation et /ou en créant des zones franches industrielles « le Mexique, les pays d Amérique centrale, la chine...) et /ou en développant les incitations financière, fiscal qui ont une influence de second rang dans le choix de la localisation, intervenant par exemple dans l’arbitrage entre deux localisations retenues sur la base de facteurs fondamentaux .

1.1 L’attractivité de nouveau territoire géographique des flux d’IDE dans économie de l’émergence BRIC

Les pays émergents s’imposent assez nettement parmi les pays hôtes des IDE. Dans la décennie 2000, ils captent environ un tiers de l’IDE total. L’enquête annuelle de la CNUCED 2008 pour savoir les destinations les plus propices aux IDE dans les trois à venir, font clairement apparaitre les BRIC aux cinq premières places (les États-Unis se classent troisième), l’enquête montre clairement un effet de taille de marché avec un classement dans l’ordre décroissant ; chine, inde, États-Unis, Russie, Brésil .c’est la démonstration que l’IDE est en grande partie motivé par une volonté d’accès à la demande étrangère.

La nature des investissements directs reçus par les BRIC a de plus sensiblement évolué .au-delà des industries de main-d’œuvre dont les productions sont réexportées vers les pays riches, nombre d’IDE sont depuis le début des années 2000 motivés par l’accès aux marchés émergents, par exemple, les grands constructeurs automobiles ont quasiment tous investi en chine même si les faibles couts de main d’œuvre ne permettent pas de composer une faible productivité et un

manque de savoir-faire. L’idée est surtout de s’adapter au marché local et de participer à sa croissance. Les IDE vers les pays émergents peuvent dés lors concerné des secteurs capitalistiques et intensifs en technologie, comme le secteur aéronautique avec la présence d’airbus en chine par exemple. Ces IDE peuvent aussi concerner des centres de R&D, comme dans le secteur pharmaceutique ou plusieurs FMN ont installé des centres en Inde.

Ce poids croissant des pays émergents se trouve aussi dans les flux d’IDE sortants. Selon le rapport 2008 sur les investissements dans le monde de la CNUCED, la part des flux IDE en provenance des pays émergents ne cesse d’augmenter, ils représentent 17 % du total des flux d’IDE sortants en 2005.

1.2 La puissance des multinationales des pays émergents

La CNUCED apporte la part des pays émergents dans le total mondial des fusions-acquisitions est passée de 4% à 13% en valeur et de 5% à 17% en nombre, Et 15% des IDE Greenfield et les projets d’extensions entre 1987 et 2005.

En effet, le nombre cumulé des maisons mères brésiliennes, chinoises, indiennes et coréennes est passé de moins de 3000 à plus de 13000 entre 1995 et 2005. .

La puissance des FMN des pays émergents s’inscrit sous leur puissance finances qui provient des excédents commerciaux de ces pays liés à la hausse du prix du pétrole du milieu du années 2000, pour les premiers, et des exportations nettes de marchandises pour les seconds.

Notamment le recul américaine qui s’explique aussi la baisse du dollar, qui gonfle les résultats des entreprises hors zone dollar lors la conversion de leur chiffre d’affaire dans la monnaie américaine. Le secteur qui illustre le plus spectaculairement le revirement entre États-Unis et la chine est, crise des SUBPRIMES oblige, le secteur bancaire. En outre le Citigroup des grandes capitalisations boursières chinoises avec les banques chinoises provoquent des résultats financiers excellents entre 2007 et 2009, soit au plus fort de la crise, les perspectives d’expansion internationale de ces banques apparaissent dés lors particulièrement attrayante.

L étude du BOSTON CONSULTING Group40fournit une analyse synthétique des grandes forces de ces FMN, d’abord, elles ont su tirer avantage de leur origine géographique :

Un marché domestique en croissance rapide, généralement très vaste : la Chine, l’Inde, la Russie ou le Brésil, représentent de vastes marchés « très grands pays, la richesse naturelle, la population, réserves d épargne …etc. », en croissance rapide, sur lesquels les entreprises domestiques peuvent

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se développer pour atteindre la taille critique et réaliser des économies d’échelles. Ces marchés souvent difficiles, avec des consommateurs exigeants sur les prix, constituent un bon tremplin pour se développer ensuite à l’exportation. Certaines de ces entreprises bénéficient en outre d’aides gouvernementales substantielles. Par exemple la chine dans les secteurs des télécommunications, de l’automobile ou encore de l’aéronautique.

Des ressources abondants bon marché : en premier lieu, le facteur travail qui coute de 10 à 20 fois moins cher que dans les pays développés, ce qui peut entrainer une économie de 20 à 40% sur le cout d’un produit ou d’un service. Des pays comme la chine ou l’inde ont su en tire avantage. D’autres pays, tels le brésil et la Russie, ont bâti leur avantage compétitif sur des ressources naturelles abondantes et bon marché. De même, la construction d’un site industriel est sensiblement moins chère dans les pays émergents que dans les pays développés, couts des études du terrain ou de la construction, y sont moins chers.

L’ambition de devenir des leaders mondiaux avec des stratégies agressives : concernant les fusions-acquisitions et les partenariats afin d’accroitre leur taille, mais également leur niveau technologique.

Une bonne protection contre les OPA «offre publique d’achat » opposé ; du fait d’une structure particulière du capital souvent lié à une famille ou à l’Etat.

Un environnement d’affaires le plus souvent difficiles : ces entreprises capables de s’adapter et de se développer dans des contextes difficiles et changeants, avec des infrastructures insuffisantes, un environnement légal ambigu, ont acquis de la sorte des capacités d’adaptation et un savoir-faire qui les favorise dans leur développement aussi bien vers d’autres pays émergents que vers les pays développés.

Apprentissage auprès des firmes multinationales occidentales concurrentes implantées dans leurs pays : ces firmes qui ont une grande capacité d’apprentissage et d’adaptation ont su apprendre au contrat des multinationales étrangères, l’étude du BCG cite ainsi le cas , dans le secteur de l’électronique grand public , d’entreprises chinoises en concurrence forte sur leur marché domestique avec Samsung , Philips et Sony .

1.3 La concentration géographique :

1.3.1 L’agglomération d’activités : le modèle de KRUGMAN

La localisation des activités économiques répond à une logique de type centre-périphérie KRUGMAN « prix Nobel d’économie en 2008 » a développé un modèle économique qui explique clairement la logique de l’agglomération d’activités, il distingue deux types de forces à l’œuvre ;

celles qui tendent à disperser les activités et celles qui tendent à les agglomérer. Ce modèle justifie l’existence de centres économiques41qui se constituent sous l’effet :

Des forces centripètes « d’agglomérations les activités » ; Qu’ils caractérisent par :

La plus forte du demande car il y existe une forte densité de population attirée par la présente d’entreprise et donc d’emplois, en même temps les entreprises sont attirées par la demande de la population et la population par les perspectives d’emplois, les deux se regroupant pour éviter les couts de transport.

L’existence des sous-traitants, les entreprises vont alors se regrouper de façon verticale, de nouveau pour jouer sur la proximité qui permet de baisser les couts. Tandis que chaque type d’entreprise attirant un autre type d’entreprise complémentaire.

une infrastructure dédiée apparait ainsi que des services publics soutenant les activités économiques et sociales pour éviter les couts de transport.

L’agglomération s’agit aussi d’externalités positives : externalités informationnelles (porteuse d’informations utiles, que l’on peut avoir en dehors du cadre strict du travail dans des lieux fréquentés par les employés d entreprises du même secteur.) Et aussi l’externalité technologique ; les proximités des entreprises favorise les effets de débordement « spillovers »de technologie d’une entreprise à l’autre.

Des forces centrifuges « dispersion les activités » : une trop forte agglomération d’activités peut déboucher sur des effets de congestion ; saturation des réseaux de transport, pénurie de main-d’œuvre, trop forte concurrence, etc., dans ce cas, les forces centrifuges conduiront à une dispersion de l’activité vers la centre périphérie ou les salaires comme la concurrence sont moindres .plus encore la baisse séculaire des couts de transport a permis de renforcer les forces centrifuges et donc permis l’émergence de centre-périphéries.

Finalement ; la concentration géographique des activités autour de grands centres comme la légendaire Silicon-Valley est le berceau de la révolution des technologies de l’information située dans la vallée de santa Clara, au nord de la Californie, elle a vu maitre des géants de l’informatique et des innovateurs tels que, Intel, adobe, Cisco système, eBay, Yahoo et Google Etc.

En effet, L’industrie cinématographique américaine a duré de la fin des années 20 jusqu’ à la fin des années 50, à l’apogée des trois grands constructeurs automobiles américains « Ford, Chrysler et General Motors », l’industrie automobile était fortement concentrée à détroit .dans les années 20, toutes les grands agences de publicité américaines avaient des bureaux à new York. Ces deux

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Comme la fameuse banane européenne, qui apparait lorsque l’on trace sur une carte les contours du cœur économique de l’Europe.

exemples montrent que la concentration géographique de l’activité économique se produit aussi bien dans le secteur des services que dans le secteur manufacturier avec ses explications par des externalités technologiques plus que pécuniaires.

Tableau 14 : les forces centrifuges et centripètes dans le modèle de KRUGMAN. Forces centrifuges

« dispersion »

Forces centripètes « agglomération »

Concurrence sur le

marché des biens

« baisse du prix de vente ».

Concurrence sur le marché des facteurs

« hausse du prix des

facteurs ; salaires des

informaticiens dans la silicon valley »

1. Externalités pécuniaires (qui transitent par un mécanisme de

prix sur un marché).

La demande ; « distance »

pour rapprocher des grands marchés de consommation. éviter les barrières aux échanges « politiques

commerciales formelles, barrières informelles à travers

certaines réglementations, etc.).

rapprocher psychologiquement des consommateurs

locaux (se donner une image de producteur local, mieux cerner les gouts des consommateurs, etc.)

le cout ; « qualité des infrastructures dédiées, présence de

sous-traitants, etc. »

2. Externalités non pécuniaires (ne transitant pas par un

mécanisme de marché) Spillovers technologiques. externalités

informationnelles.

Source ; MAYER et MUCCHIELLI 2005, économie internationale, paris, Dalloz.

Donc La concentration des investissements étrangers s’inscrit dans le mouvement très ancien de concentration des entreprises. Cette concentration des entreprises permet :

la création d’un marché spécialisé et partagé ; la spécialisation du site permet d’améliorer la productivité des entreprises.

d’entraîner des effets de retombées technologiques.

La localisation géographique apparaît donc comme un déterminant de l’avantage concurrentiel de l’entreprise. Ce nouvel environnement concurrentiel aurait donc pu encourager la dispersion des activités. Pourtant dans leur choix de localisation d’un investissement notamment étranger, les entreprises restent le plus souvent attirées par les territoires où les agglomérations d’entreprises sont fortes. Les effets d’agglomération traduisent un processus cumulatif où un nombre croissant d’agents se regroupe pour bénéficier des avantages liés à la concentration.