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Prise de contact et exploration initiale de l'expérience des parents 96

C)   Aspects biologiques et sociaux du lien parent-­‐enfant 72

I- ­‐Approche constructiviste de la théorisation ancrée 90

4.2   Entrevue : réalisation et réactions 95

4.2.1   Prise de contact et exploration initiale de l'expérience des parents 96

J'ai débuté les entrevues en prenant contact avec le parent participant; qui était généralement à la maison avec l'enfant au moment de ma visite. La plupart s'étaient préparés à la rencontre et semblaient contents de me présenter leur nouvel enfant, de montrer l'album du voyage d'adoption, les photos qui montraient l'évolution physique de leur enfant, leurs notes entrées dans un journal de bord, etc. Comme les enfants étaient présents, il m'a aussi été possible d'observer leurs interactions avec leurs parents; et surtout, de prendre note des commentaires à voix haute que ces derniers formulaient à son sujet (ses comportements, son humeur, ses demandes, ses jeux, sa manière de communiquer, etc.). Le fait d'être témoin d'un moment du quotidien était très riche pour moi, puisqu'il donnait un contexte facilitant pour élaborer mes questions à partir de ce qui se déroulait dans le contexte familier de la maison. C'est en général à ces moments ou les enfants entraient 'en scène' que les témoignages des parents sont devenus plus signifiants, et les incitaient à accéder à un niveau plus émotionnel de leur expérience. La présence occasionnelle de frères et soeurs, ou de conjoints, a aussi ajouté à ma compréhension du contexte de ces familles, en donnant parfois des exemples concrets au discours des parents.

J'ai aussi pris contact en débutant les entretiens avec des questions facilitantes et descriptives; et qui demandaient aux participants de retourner brièvement dans leurs souvenirs. Par exemple :

"Parlez-moi de vos premiers désirs d’avoir un enfant, et des étapes et obstacles qui se sont présentés dans ce processus. Comment vous imaginiez- vous comme parent à cette époque? Comment imaginiez-vous l’enfant que vous désiriez?

À quand remonte la première fois que vous avez entendu parlé ou pensé à l’adoption d’enfants, et ce que ça avait suscité chez vous comme pensées et sentiments?"

Ce détour dans le passé permettait d'installer le contexte émotionnel et rationnel qui sous-tendait les démarches d'adoption, le désir d'enfant et comment les parents envisageaient leur famille. En général, les participants ont bien répondu et ont été en mesure d'identifier ce qui avait motivé leur projet. Ils se rappellent, entre autres, d'expériences d'adoption autour d'eux qui les avaient encouragés à voir positivement cette façon d'avoir un enfant. D'autres ont davantage parlé de leurs expériences générales avec les enfants; dans leur famille mais aussi dans leur travail. Plusieurs ont relié des expériences professionnelles en santé ou en éducation comme étant facilitatrices de l'accueil d'un enfant aux besoins particuliers.

Puis, j'entrais habituellement un peu plus loin dans les difficultés rencontrées : dans le projet d'enfant et de famille. J'ai lancé la conversation avec les questions suivantes :

"Parlez-moi de la période pendant laquelle vous avez rencontré votre conjoint (si applicable), et de comment vous avez pris la décision d’adopter un enfant. Quelles étaient vos pensées, sentiments, attentes ou espoirs concernant le fait d’adopter un enfant dans votre vie? Et pour votre conjoint (e)?

Si vous avez fait l’expérience de l’infertilité (ou d’autres motifs vous empêchant d’avoir un enfant de manière biologiquexvii), décrivez-moi les pensées et sentiments qui vous habitaient durant cette période."

En général la décision d'adopter provenait d'une réflexion commune; et semble-t-il, consensuelle entre conjoints. Toutefois, les mères présentaient cette étape de leur point de vue unique : il ne m'a pas été possible de connaître celui de leurs conjoints. Les motifs qui empêchaient la famille par moyen 'biologique' variaient; en fait certaines participantesxviii auraient pu avoir des enfants ou en

avaient déjà de cette manière : l'adoption était désirée en premier plan. Dans un cas comme dans l'autre, les participantes ont longuement élaboré sur les obstacles et les frustrations qu'elles ont vécus dans cette période. Les expériences qu'elles racontaient parlaient beaucoup d'une période définissante de leur vie; plusieurs ont fait allusion en particulier à un désir d'accomplissement par la maternité. J'ai aussi laissé de la place pour qu'elles parlent d'expériences de vie autres que l'adoption (événements marquants de leur vie, pertes, vécu psychologique et familial d'origine); mais qui donnaient un contexte important à leur désir d'enfant et de famille. Plus tard, cela a fourni un sens additionnel aux théories de l'adoption; notamment au concept de perte : plusieurs aspects sociaux et psychologiques l'adoption participent à son processus expérientiel.

J'ai ensuite dirigé la discussion vers la période des démarches en vue d'obtenir un enfant par adoption; quoique la plupart ont d'emblée amené la question, sans mon intervention. Les participantes avaient même une idée assez claire du type de parent qu'elles souhaitaient être; elles se voyaient déjà avec leur enfant et le lien était bien défini dans leur esprit; plus que les caractéristiques de l'enfant lui-même.

"Parlez-moi de la période du début de vos démarches officielles d’adoption jusqu’au moment où votre enfant actuel vous a été proposé. Comment imaginiez-vous l’enfant que vous étiez prêts à adopter, et quels étaient vos espoirs envers la possibilité d’accueillir un tel enfant?

Sous-question a) Comment vous imaginiez-vous comme parent à cette époque? Quelle sorte de parent espériez-vous devenir pour un enfant, et pour cet enfant en particulier?

Sous-question b) Comment imaginiez-vous la relation à venir avec cet enfant? Vos pensées, sentiments, espoirs et attentes.

Sous-question c) Comment imaginiez-vous votre conjoint (si applicable) comme parent à cette époque?

Sous-question d) Comment imaginiez-vous la relation à venir entre votre conjoint et cet enfant à l’époque?

Sous-question e) Comment avez-vous réagi lorsque vous avez reçu la proposition d’adoption pour votre enfant actuel? Que vous est-il venu à l’esprit lorsque vous avez reçu les premières informations à son sujet ou vu sa première photo?"

J'ai été surprise par l'ampleur qu'avait pris cette étape de démarchage et d'attente, sur le plan non seulement logistique mais émotionnel : certaines

entrevues de départ ont largement été dominées par cette expérience de la complexité et de l'inconnu pour les parents. Il a fallu en tenir compte, pour ensuite revenir sur les autres dimensions de la relation parent-enfant post-adoption dans les entrevues subséquentes. Ceci m’a renseignée sur l'importance de cet aspect pour les adoptants : les conséquences des complications du projet familial peuvent en fait perdurer longtemps après l'arrivée de l'enfant; sur le plan de la santé physique et mentale. Certains parents étaient encore très affectés de ce qui s'était passé lors de leur témoignage en entrevue (les problèmes avec leur agence d'adoption surtout). Les complications dans le processus se sont souvent répandues dans d'autres sphères de leur vie, comme le travail.

La question suivante amenait la rencontre avec l'enfant, qui se fait habituellement par la proposition émise par l'agence et la photo qui est fournie aux adoptants. Toutefois, plusieurs parents ont devancé la question en parlant d'autres enfants qui leur ont été proposés ou même présentés directement, avant d'avoir la proposition officielle. J'ai été autant étonnée qu'eux par moments de constater à quel point des erreurs et des pratiques non-conformes aux normes de l'adoption internationale avaient fréquemment cours dans les pays d'origine, comme ici. En principe, les parents ne doivent jamais être mis en contact avec un enfant dont le statut d'adoptabilité n'est pas encore vraiment confirmé. Or, certains parents ont pu rencontrer ces enfants à l'orphelinat et ont subi les pressions du personnel de ces milieux pour les adopter. Aussi, d'autres se sont fait proposer des enfants qui ont été retirés de la liste d'adoption plus tard. Un certain nombre a été victime d'agences d'adoption frauduleuses qui ont été fermées depuis. J'ai laissé les parents me parler de la signifiance de ces expériences déconcertantes tant qu'ils le souhaitaient; pour documenter ce côté et en explorer les conséquences.

"Parlez-moi de la période qui a suivi la proposition d’adoption jusqu’à votre premier contact avec lui.

Sous-question a) Que saviez-vous à propos de votre enfant à ce moment? Qu’imaginiez-vous à son sujet (ses caractéristiques, son histoire, sa personnalité)?

Sous-question b) À ce moment, qu’avez-vous imaginé concernant les qualités requises pour être le parent de cet enfant? Comment imaginiez-vous les besoins de cet enfant en particulier?

Sous-question c) À cette période, quels besoins étaient les plus importants pour vous-mêmes, et pour votre conjoint en attente de l’arrivée de votre enfant?

Sous-question d) Sur qui avez-vous pu compter pour vous aider à répondre à ces besoins à ce moment? Si ces besoins sont restés insatisfaits, qu’auriez- vous espéré ou attendu?"

La dimension du partage d'information au sujet de l'enfant proposé et attendu a aussi été abordée par cette question, qui a fait ressortir que les parents ne se sentaient pas impliqués ni reconnus dans les démarches, et ce dans plusieurs cas. Les qualités parentales imaginées ont fait l'objet de réponses variables; plusieurs parents se sont grandement préparés à partir des recommandations extérieures de spécialistes tandis que d'autres partaient surtout de leur expérience personnelle. La plupart ont fait un amalgame de ce qu'ils imaginaient des besoins d'un enfant adopté de l'étranger, et de ce que les spécialistes de l'adoption leurs communiquaient, mais plus tard dans le processus d'entrevues. C'est là que j'ai réalisé à quel point les discours sur le développement de l'enfant, notamment la théorie de l'attachement; étaient en train de s'intégrer dans les esprits des parents adoptifs. Il aurait été facile de suivre le fil de cette logique préparatoire sans questionner les concepts et le 'jargon' utilisé par certains parents; mais j'ai tenté le plus possible de garder les questions 'neutres' de ces construits. Pour la chercheure, la tâche était de laisser les participants définir par eux-mêmes et dans leurs termes le sens qu'ils donnaient aux besoins de l'enfant, à leur rôle de parent, etc. En même temps, l'intervenante spécialisée en adoption était particulièrement au fait des idées courantes (dont ces théories) dans le domaine. Le fait de porter ces deux chapeaux pouvait comporter des avantages, et des désavantages. J'ai tenté dans les conversations avec les parents d'utiliser mes connaissances théoriques mais pour savoir quoi d'autre leur demander à propos de leur expérience de parent. Je savais aussi fort bien qu'ils étaient soucieux de tout savoir et de bien faire les choses pour accueillir leur enfant adopté, en anticipant ses moindres besoins. Cette tendance observée chez les parents adoptifs lors de consultations cliniques antérieures et d'ateliers d'adoption a aussi été confirmée chez de nombreux participants à cette étude : plusieurs parents m'attendaient à la première visite avec une pile de livres spécialisés sur la table de cuisine, ou avaient noté avec soin dans un journal de bord les moindres détails sur le développement et les réactions de leur enfant. Ce souci

parlait beaucoup, à mon sens, de l'impact des connaissances scientifiques et discours sur l'adoption et l'attachement; et des besoins des adoptants de se doter de repères pour guider leur expérience inhabituelle.

Un désavantage de ma connaissance de ces discours et théories aurait été de prendre pour acquis ces construits qui sous-tendent certaines affirmations des parents (par exemple : 'C'est l'attachement qui fait tout'; ' il faut répondre à ses besoins physiques avant de pouvoir installer une confiance de base et un attachement', etc.). Un autre moyen que j'ai utilisé pour décentrer la conversation et explorer la compréhension des parents de ces 'concepts' a été de leur demander de rendre explicite ce qu'ils entendaient par ces termes; et pourquoi c'était important pour eux d'en tenir compte.

Cette position 'double' de chercheure et ancienne intervenante que j'occupais était donc un défi au niveau de l'attention portée aux mots et aux discours lors des entretiens; c'était surtout un défi de conscience de soi, puisque je voulais explorer le point de vue des parents, et non celui des spécialistes de ces théories. Mais j'avais parfois l'impression d'entendre le spécialiste qui émet des recommandations, pas le parent; surtout dans les premiers entretiens avec le groupe évolutif. En leur demandant de m'expliquer l'application de ces notions importantes pour eux dans le quotidien, j'ai pu obtenir des témoignages plus frais sur la difficulté de faire vivre ces 'recettes' pour réussir le lien parent-enfant dans la vraie vie. J'ai pu recueillir les sentiments que les parents éprouvaient dans leur tentative d'être ce parent 'exceptionnel', ou simplement de vivre au quotidien avec un enfant qui leur fait remettre en question tout ce qu'ils avaient imaginé dans le lien. C'est en creusant jusqu'au niveau de leur expérience d'évoluer au sein de discours sur l'importance du parent psychologique que les parents m'ont parlé de l'écart qui se creusait dans leurs conceptions du lien et de l'éducation: attendues et vécues; personnelles et professionnelles; et en marge de leur famille ou entourage.

La question du premier contact avec l'enfant et des premiers temps de son entrée dans la famille amenait les parents à parler des aspects positifs comme négatifs; mais aussi des sentiments plus ambigus ressentis lors de cette première rencontre.

" Parlez-moi du premier contact avec votre enfant. Comment cela s’est-il passé à votre avis, quels ont été vos impressions et sentiments à ce moment précis? Qu’est-ce qui vous a le plus frappé ou marqué chez votre enfant? Sous-question a) Comment avez-vous perçu le premier contact entre votre enfant et votre conjoint?

Sous-question b) Qu’est-ce qui vous semblait prioritaire de faire avec votre enfant ou pour lui? Quels étaient ses besoins les plus importants à ce moment et peu après? Comment répondait-il à vos tentatives pour en prendre soin?

Sous-question c) En quoi cette expérience du premier contact était-elle similaire à ce que vous attendiez, et en quoi était-elle différente?

L'aspect de contraste entre l'expérience attendue et vécue était marqué chez plusieurs participantes : le contexte difficile d'aboutissement du projet, du voyage ou des problèmes présents à ce moment chez leur enfant a rendu le moment tant anticipé différent. Préparés à des difficultés toutes autres que celles qu'ils ont rencontré, les parents ont partagé les questionnements qui les habitaient à cette époque; certains ont aussi exprimé l'ambivalence de leurs sentiments envers l'enfant dans les débuts. Ils ont aussi affirmé ces sentiments plus mitigés dans un contexte neutre; alors que l'admettre à d'autres personnes était dans leur expérience susceptible de leur attirer un jugement externe.

La question des 'ajustements' a plus ou moins bien été comprise pour une question de terminologie : il a été plus facile de lancer la conversation en parlant de 'besoins' et 'd'adaptations' quotidiennes (qu'est-ce que ça a pris pour établir un équilibre, quelles ont été les plus grandes demandes; les changements apportés dans le quotidien, etc.). Alors que les adaptations ont été mentionnées à partir du moment de l'arrivée de l'enfant dans l'entrevue initiale; j'ai réalisé dans les premières entrevues s'effectuait autant avant l'adoption qu'après. À la question de fin, les participantes sont aussi fréquemment revenues d'elles-mêmes sur les difficultés de l'attente et des démarches préadoptives; plusieurs ont exprimé le souhait que la recherche en informe les futurs parents, par leur témoignage. Il a aussi été question de préparation personnelle, de mieux s'informer, de se doter de soutiens et de prévoir un congé parental maximal pour être attentif à l'enfant.

"Selon votre expérience depuis l’arrivée de votre enfant à la maison, quels ont été les ajustements nécessaires pour la vie quotidienne? Pour vous, pour votre enfant, votre couple et votre famille en général?

Sous-question a) : Quels ont été les événements les plus importants pour votre famille depuis ce temps?

Sous-question b) Quels ont été vos besoins les plus importants en tant qu’individu, parent et famille depuis ce temps?

Sous-question c) Comment avez-vous trouvé réponse à ces besoins, qui vous a aidé et de quelle manière? Si non qu’auriez-vous espéré (ou espérez-vous encore)?

Sous-question d) En rétrospective, qu’est-ce qui vous est venu à l’esprit et qu’avez-vous ressenti à propos de ces ajustements?"

La relation avec l'enfant et son évolution n'étaient pas des thèmes susceptibles d'obtenir des réponses riches en posant la question 'littéralement'. J'avais prévu aborder la question par ses contours, puisque peu de parents seraient en mesure de parler des aspects de leur lien aussi directement. C'est pourquoi je leur ai demandé d'identifier des moments marquants du quotidien, et des moments 'identifiants'[2] de l'évolution de leur relation avec l'enfant :

"Parlez-moi des moments les plus satisfaisants vécus avec votre enfant depuis son arrivée?

Parlez-moi des moments les moins satisfaisants ou les plus difficiles vécus avec votre enfant depuis son arrivée? Comment les expliquez-vous, et que ressentez-vous à cet égard?

Si votre enfant a manifesté des comportements plus difficiles, comment les expliquez-vous? Qu’avez-vous estimé important de faire lorsqu’ils se produisent?

En quoi l’enfant que vous avez-accueilli est-il similaire à ce que vous attendiez ou espériez de lui; et en quoi est-il différent? Quels sont vos sentiments à cet égard?

À quel moment vous êtes-vous senti le plus comme le parent de cet enfant? Expliquez.

Sous-question a) À quel moment vous êtes-vous senti le moins comme le parent de cet enfant? Expliquez."

Il était plus facile pour les parents de parler de ce qui les satisfaisait le plus de leur enfant; en général ils référaient spontanément à ses qualités personnelles et à la proximité physique et émotionnelle qu'il avaient avec lui. Les parents ont aussi nommé le fait de se sentir reconnu, 'choisi' et identifié par leur enfant. En fait, la question des attentes a beaucoup élicité cet aspect, qui est devenu une thématique : l'importance d'établir une reconnaissances mutuelle tôt dans le lien. Le fait de se sentir 'parent' véritable de l'enfant venait en général beaucoup plus rapidement que la reconnaissance claire de l'enfant dans les gestes, les paroles, l'affectivité. Les

moments difficiles de plusieurs des parents étaient marqués par un délai dans la reconnaissance par l'enfant ou l'inégalité du lien par rapport à l'autre conjoint. Le fait de se sentir envahi par les besoins d'attention constants d'un enfant très angoissé a aussi affecté la qualité des moments; certains parents étant alors partagés dans leurs sentiments entre le désir d'être avec l'enfant tant désiré et le besoin vital de préserver leur espace de resourcement. Les conversations ont aussi mené certains parents à situer les moments difficiles dans les interactions avec leur milieu, leur famille élargie, leur conjoint. La contribution de l'entourage et des institutions (garderies, écoles, services, milieu de travail) est aussi importante à considérer dans la dynamique du lien parent-enfant; c'est pourquoi il était intéressant de permettre aux parents de parler de tous ces facteurs qui ont affecté leurs premiers mois avec leur enfant. Par exemple, des participantes ont mentionné comment il avait été salutaire d'introduire leur enfant à un milieu de garde à temps partiel après quelques mois, dans le contexte de demandes d'attention très intenses