1 - la prévention et le dépistage des cancers sont à améliorer 2 – la démographie médicale est préoccupante en cancérologie
3 – la réflexion collégiale (RCP), le dispositif d’annonce et l’accès aux soins de supports sont à développer
4 - les coopérations inter-établissements et la coordination des médecins spécialistes et chirurgiens exerçant en établissement sanitaire avec le médecin traitant sont insuffisantes
5 - la conformité réglementaire, la modernisation et l’uniformisation des pratiques de soins au niveau régional sont inégales
6 - la recherche clinique est insuffisamment développée
7 – l’accès aux équipements et aux traitements innovants est à poursuivre 8 – le projet ARCHADE à Caen est initié.
Des perspectives d’évolution ....
VOLET CANCEROLOG
Principaux constats
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1- Poursuivre la promotion de la prévention et du dépistage des cancers
La promotion de la prévention et la réalisation du dépistage du cancer implique de nombreux partenaires et nécessite une articulation entre divers dispositifs ou institutions :
Bilan
Depuis l’élaboration du SROS/PRS 2013-2018, plusieurs objectifs opérationnels visant l’amélioration de la promotion et de la prévention du dépistage ont été réalisés :
Avec le Réseau Régional de Cancérologie (RRC) du 14, 50 et 61 et avec les structures de dépistage du cancer :
La réalisation avec les structures de dépistage organisé d’une information commune pour le dépistage du cancer du sein après 50 ans et du cancer du col utérin,
L’association des professionnels des structures de dépistage organisé aux médecins du groupe de travail thématique (GTT) « prévention-dépistage » du RRC
Avec le concours de l’Education Nationale, de l’U.R.M.L. et l’appui du CHU
La promotion de la réalisation des Frottis Cervico Utérin (FCU) tous les 3 ans entre 25 et 65 ans et de la vaccination contre les papillomavirus humains à 14 ans ou entre 15 et 23 ans pour les jeunes femmes qui n’auraient pas eu de rapports sexuels a été largement initiée, cet objectif opérationnel est à poursuivre. 2015 : Une enquête menée auprès des médecins traitants par le réseau de cancérologie en partenariat avec l’URML a montré que ces derniers sont très favorables au suivi par FCU et plutôt favorables à la vaccination.
Avec les médecins, les sages-femmes et l’appui des pharmaciens, des structures de dépistage et le Réseau Onco BN
La promotion du dépistage du cancer du col utérin
L’écriture de la charte qualité entre les réseaux Hospipharm (réseau de pharmaciens) et le réseau Onco-Basse-Normandie, pour la prise en charge des patients sous anticancéreux, par voie orale.
Perspectives
Avec les médecins, les sages-femmes et l’appui des pharmaciens, des structures de dépistage et le Réseau Onco BN
Assurer l’information sur le calendrier vaccinal notamment par les pharmaciens d’officine
Atteindre les objectifs nationaux de participation au dépistage organisé du cancer du sein et du cancer colorectal pour les populations âgées de 50 à 74 ans est à poursuivre ainsi que pour les personnes en situation de précarité.
Assurer systématiquement l’information du patient sur le rapport bénéfice / risque du dépistage individuel du cancer de la prostate par son médecin.
Augmenter le taux de sevrage tabagique avec la mise en place d’une organisation permettant pour les patients fumeurs lors de la découverte de leur cancer de proposer d’emblée à l’entrée dans le système de soins un sevrage. Rappeler au médecin traitant l’importance de l’arrêt ou au moins de la diminution de la consommation tabagique
Conformément à l’orientation nationale pour la mise en œuvre du Plan cancer en régions de janvier 2015, généraliser le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus et renforcer l’accès à la vaccination anti-HPV, permettre un meilleur accès aux femmes les plus défavorisées, grâce à la diversification des effecteurs et des lieux de réalisation des frottis et de la vaccination.
Avec le concours de l’Assurance Maladie
La transmission des noms des médecins traitants aux structures de dépistage pour la population concernée afin que celles-ci puissent communiquer au médecin traitant les patients qui ne répondent pas au dépistage organisé, est à mettre en œuvre.
2- Une situation démographique médicale préoccupante en cancérologie
Les médecins et chirurgiens spécialisés ou avec compétence en carcinologie : nombreuses données ND (non disponibles) en base régionale
Bilan
Depuis l’élaboration du SROS/PRS 2013-2018, face à cette situation, l’agence régionale de santé en lien avec l’université, l’URML et le CHU de Caen ont mis en place différentes actions :
Des actions visant à augmenter le nombre de praticiens en région :
Une augmentation du nombre d’internes de spécialité en oncologie et en radiothérapie Evolution9 nombre d’internes de 2012 à 2015
interne Au 1er janvier 2011 Au 1er janvier 2015
Anatomopathologie 8 12
Oncologie/Radiothérapie 11 9
Hématologie 4 6
Total 23 27
Le développement de postes d’assistants spécialistes régionaux (A.S.R.)
Actuellement, aucun médecin, spécialisé dans les disciplines mentionnées ci-dessus n’est A.S.R.
N.B. : en anatomopathologie, 3 médecins en fin de cursus d’internat souhaitent poursuivre leurs activités professionnelles en post-internat. Un déficit de médecins seniors dans cette spécialité nuit à leur encadrement au C.H.U de Caen et au C.H. public du Cotentin.
En oncologie, les besoins exprimés en médecins oncologues sont pressants à Flers et à Cherbourg, selon le Pr oncologue au CLCC F. Baclesse.
Avec l’U.F.R. de médecine du C.H.U. de Caen et l’U.R.M.L.
Un objectif opérationnel est à initier, la formation des internes de médecine générale à la pratique des frottis cervico-utérin (FCU)
9 Source : ARS
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3- Promouvoir la qualité des pratiques de soins et la transversalité RCP, dispositif d’annonce, soins de supports
Afin de promouvoir la qualité des pratiques de soins et la transversalité, différentes actions ont été menées en région, soit en direction des professionnels de santé, soit en direction des patients.
Entre les professionnels : Bilan
le Réseau Régional de Cancérologie du 14,50 et 61 a mis en place quatre actions principales :
Notifier sur la fiche de réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) si le dépistage a été individuel ou issu d’un dépistage organisé,
Assurer la traçabilité de la remise du plan personnalisé de soins (PPS) dans le dossier patient
Indiquer sur la fiche RCP, le PPS, le plan personnalisé de l’après cancer (PPAC) le caractère fumeur ou non et le nombre de paquets année
Notifier dans les fiches des spécialités concernées du Dossier Communicant en Cancérologie (DCC), si le dépistage a été individuel ou issu d’un dépistage organisé.
Perspectives
Impliquer les infirmières d’annonce et des services de cancérologie sur le sevrage tabagique
Augmenter l’implication des sages-femmes dans l’annonce de cancer du col utérin
Avec les patients : Bilan
le Réseau Régional de Cancérologie du 14,50 et 61 a mis en place trois actions principales :
La diffusion de l’annuaire des consultations de sevrage tabagique de la région Normandie occidentale rédigé par l’ARS à tous les établissements sanitaires et les structures de soins impliquées dans les soins de ville.
S’assurer que tous les patients bénéficient d’un dispositif d’annonce (D.A.) avec accès possible à une consultation paramédicale; un audit est programmé à ce sujet au Réseau Onco Basse-Normandie, en 2016.
La remise aux patients traités en chimiothérapie du classeur de suivi régional de cancérologie.
N.B. : une application mobile et informatisée a été réalisée pour aider les patients à une correcte observance de leur traitement médicamenteux de chimiothérapie orale. L’application comprend un agenda thérapeutique (avec rappels), des informations concernant les effets indésirables et un répertoire des professionnels de santé. Une phase test est prévue en juillet 2016.
Perspectives
Augmenter le nombre de patients recevant un Plan Personnalisé de Soins (PPS). Cette action sera réalisée dès lors que la création automatisée du Plan Personnalisé de Soins sera effective.
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