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Pratt & Whitney Canada

Dans le document Pologne - République tchèque (Page 64-73)

L’entreprise

Pratt & Whitney, une compagnie de United Technologies Corp., est pionnière dans la technologie de l’aviation. Elle est aujourd’hui un leader mondial parmi les motoristes équipant les hélicoptères, les avions d’affaires et de transport régional. P&W produit aussi des turbines à gaz industrielles de par la division de P&W Power Systems ainsi que des systèmes de propulsion aéronautique de la division P&W Rocketdyne.

Depuis sa fondation au Connecticut, États-Unis, en 1925, Pratt & Whitney met l’accent sur le futur en innovant et effectuant de la recherche et développement en tout temps afin de créer des moteurs non seulement performants, mais aussi fiables et peu coûteux. En 2005, la compagnie a enregistré des profits de 1,4 M$ et des revenus frôlant les 9,3M$.

À ses débuts en 1928 à Longueuil, Pratt & Whitney Canada ne construisait que deux familles de moteurs. Maintenant, c’est plus de dix familles différentes qui sont offertes par cette compagnie et celle-ci est maintenant un joueur clé de l’industrie aérospatiale canadienne. En effet, la compagnie possède des installations dans douze pays dont quatre au Canada soit à Longueuil (Québec), à Halifax, en Ontario et en Alberta.En fait, Pratt & Whitney Canada cherche à offrir des solutions innovatrices de propulsion d’énergie. L’entreprise est désormais un chef de file dans son domaine et espère le rester encore longtemps.

Principaux produits fabriqués et services offerts

Pratt & Whitney Canada fabrique des moteurs d’avions et d’hélicoptères. Ils couvrent le marché des aéronefs commerciaux, militaires, les appareils agricoles et les hélicoptères. Ils construisent également des moteurs de technologies évoluées pour des applications industrielles. En plus, la compagnie offre une gamme complète de services de soutien comprenant l’entretien des moteurs et le remplacement des pièces.

Principaux clients

Leurs clients s’étendent sur plus de 170 pays, ce qui signifie qu’un véhicule alimenté par un moteur de P&W prend son envol à toutes les secondes quelque part dans le monde! Sur le marché canadien, les principaux clients sont Bombardier et Bell Hélicoptère.

Partenaires importants

Le partenariat est très important chez Pratt & Whitney Canada. En effet, la croissance sur plusieurs marchés ainsi que des percées technologiques importantes ont été possible grâce à des partenariats avec leurs clients et leurs fournisseurs.

P&W Canada a créé en 1998 le comité de collaboration qui a pour but d’encourager le partenariat entre Pratt & Whitney Aircraft, le United Technology Research Center, les universités et les centres de recherche. Il est ainsi évité la redondance des projets de R&D : les profits tirés de cette interrelation sont maximaux. Ce comité gère aussi les dons, commandites et participation aux événements nationaux et internationaux. La NASA est également un important partenaire. En effet, les chambres de simulation d’altitude de la NASA ont servi à évaluer la performance et l’exploitabilité de quelques moteurs.

L’industrie La demande

La compagnie est en croissance continue. En effet, la production a augmenté de 50% depuis l’an dernier et sera estimée à 4000 moteurs fabriqués en 2007.

La concurrence

On peut affirmer que Pratt & Whitney Canada est en avance sur la majorité des autres constructeurs de petits moteurs.

Par contre, GE et Rolls-Royce le devance pour ce qui est des plus gros moteurs, marché qui sera attaqué prochainement par P&W.

Pratt & Whitney Canada

La stratégie

Amélioration continue

L’amélioration continue est un volet très important pour P&W Canada. En effet, l’équipe centrale ACE (Achieving Competitive Excellence) de P&W a mis sur pieds, il y a déjà huit ans, un programme de contrôle qualité et d’amélioration continue favorisant le déploiement global de l’entreprise. Le programme propose une démarche basée sur l’atteinte d’objectifs et fait intervenir tous les employés dans leur quotidien. Grâce à des outils tels 5S, TPM et la communication, les départements obtiennent une récompense selon les couleurs, bronze, argent et or.

Ses compétences distinctives

Grâce à son bureau technologique, l’entreprise possède des compétences qui font l’envie de plusieurs compagnies. Ce bureau est en fait le siège de la culture de l’innovation de P&W Canada. L’objectif est donc de connecter la technologie avec les opportunités du marché. En effet, un lien important existe entre le département de la stratégie et celui de la technologie. Ce lien est très visuel dans la salle de technologie où l’on peut voir sur les murs différents tableaux énumérés ci-dessus.

Cette salle sert surtout de communication pour le groupe de recherche et développement mais est aussi utilisée afin d’avoir une vision globale de la compagnie.

Environnement

Évidemment, l’environnement est un sujet important à traiter de nos jours et P&W Canada n’y fait pas exception. Un groupe de chercheurs est présentement affairé à développer un moteur moins polluant : le « Green engine ».

Recherche et développement

Le département de recherche et développement de P&W Canada est un des plus importants au Canada et le plus important au sein de l’industrie aérospatiale canadienne. En effet, plus de 1700 ingénieurs s’y efforcent quotidiennement de trouver des solutions permettant à la compagnie d’offrir un produit de qualité à faible coût. Ceci implique que de 15 à 20 % des ventes sont investies dans la recherche et le développement, soit plus de 400M$ en 2004.

Marché visé

En 1999, le marché de P&W Canada visait plus particulièrement les moteurs de gros avions commerciaux. Maintenant, la compagnie s’intéresse à un tout autre marché. En effet, la majorité des moteurs conçus à partir de 2006 servira à propulser de petits avions du genre privé, tel le modèle ECLIPSE. L’équipe de marketing affirme en effet que l’avenir est aux petits avions d’environ sept passagers qui auront une autonomie de deux heures. Il est estimé que ce nouveau moteur, le PW600, sera vendu à près de 1000 exemplaires par an.

Les relations avec les universités

Plus de 150 projets ont été réalisés en collaboration avec plusieurs universités dont les sept universités du Québec. Cette compagnie est un chef de file non seulement dans l’industrie aérospatiale, mais aussi dans la création de partenariats avec les différents milieux de la recherche et de l’éducation. En effet, P&W Canada entretient depuis des années des liens étroits avec plusieurs universités. En 1991, P&W Canada collaborait avec trois universités pour un montant de 0,4M$ en recherches. En 2004, c’est plus de 11M$ qui sont répartis entre les 15 universités partenaires de P&W Canada. Pratt & Whitney fait aussi affaire avec le CRIAQ, le Consortium de Recherche en Industrie Aérospatiale du Québec, qui a pour objectif de créer un lien entre les industries et les universités. De plus, la compagnie embauche près

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TiTre DescripTion

1 Veille technologique Mise à jour mensuelle des principaux concurrents mondiaux 2 Produits/technologie Informations sur tous les moteurs construits

3 Plan de technologie Tous les programmes de technologie présents dans chaque centre de technologie (combustion, compresseur, turbine, mécanique) 4 Collaboration Informations sur les collaborations externes (Universités, CRIAQ, NRC, NATP)

La formation continue

P&W Canada reconnaît la nécessité d’une formation continue pour s’assurer d’un bassin d’ingénieurs hautement qualifiés. Le programme de formation continue mis sur pied dispense plus d’une centaine de cours et de séminaires sur quatre niveaux différents. La compagnie encourage même son personnel à donner des cours universitaires, à participer à des conférences ou à des forums nationaux et internationaux.

Les relations avec les employés

P&W Canada doit sa croissance et sa position de leader de l’industrie à l’excellence de son personnel et au développement d’un esprit d’équipe. Présentement, les employés travaillent sur des quarts de sept heures et ce, cinq jours sur sept.

Cependant avec l’arrivée du nouveau modèle de moteur, il est possible que les quarts de travail soient de douze heures et qu’ils embauchent une équipe de production durant les fins de semaine.

La mondialisation

Pratt & Whitney est une multinationale grandissante. En effet, environ 40 000 employés travaillent dans 76 villes réparties dans 46 pays et desservent plus de 9 000 clients provenant de 180 pays à travers le monde. Aussi, 30 forces armées détiennent une flotte d’aviation propulsée par les moteurs P&W. Plus de 900 compagnies aériennes font affaire avec P&W. En Pologne, Pratt & Whitney possède deux filiales soient l’Aerotech Kalisz et WSK à Rzeszow et il existe une installation de P&W en Russie.

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Ericsson en bref L’entreprise

Ericsson a été fondé en 1876 à Stockholm, en Suède, par Lars Magnus Ericsson. À cette époque, c’est en s’inspirant des téléphones de Bell que Lars Magnus Ericsson a commencé à produire son propre équipement téléphonique. À ses débuts, il s’est fortement inspiré et a même copié la technologie de Bell, mais de manière parfaitement légale puisque celle-ci n’était pas protégée en Suède. Ericsson a ensuite poursuivi sa conquête des marchés internationaux pour finalement s’implanter au Canada en 1953. Au Canada, les bureaux d’Ericsson sont des filiales de l’entreprise mère en Suède et sont situés à Montréal (sur le boulevard Décarie) et à Toronto. Le bureau du centre de Montréal se concentre sur le support de clients à l’international ainsi que la recherche et développement. Celui de Toronto travaille au marketing et à la vente.

Principaux produits fabriqués et services offerts

Ericsson produit de l’équipement de télécommunication principalement destiné aux opérateurs téléphoniques, fournisseurs de services de télécommunication et gouvernements. Il s’agit tant de systèmes pour réseaux filaires que mobiles. Ericsson a récemment abandonné tout développement sur la technologie américaine « CDMA » pour s’orienter vers la technologie « GSM ». Les nouveaux systèmes en développement sont fortement dirigés vers l’intégration d’une multitude de services multimédia sur les téléphones mobiles.

Les activités du centre de Montréal se concentrent surtout sur le plan de la réalisation de tests et du support 1er et 2e niveaux des clients internationaux.

Principaux compétiteurs et clients

La grande majorité des noms des clients d’Ericsson ne sont pas divulgués, mais nous avons appris que Rogers-Fido utilise leur technologie pour faire fonctionner leur réseau de téléphonie mobile. Voici un tableau récapitulatif des principaux opérateurs de téléphonie mobile au Québec et la technologie qu’ils utilisent :

Il est à noter qu’environ 30% des cellulaires utilisent également la technologie développée par Ericsson, mais que leurs manufacturiers ne désirent pas divulguer cette information pour conserver la marque de leurs produits.

Partenaires importants

Ericsson entretient plusieurs partenariats pour développer ses produits. Pour les pièces et le matériel électronique, la compagnie se tourne vers les entreprises suivantes :

Flextronics Infeneon

Texas Instruments Sun Microsystems

D’autres partenariats plus récents ont été formés du côté de l’industrie du jeu vidéo, notamment avec EA et Blizzard, pour amener ce type de divertissement aux téléphones portables. Finalement, Ericsson entretient plusieurs échanges commerciaux avec des sous-traitants et cette tendance semble aller en augmentant.

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L’industrie

La demande

Les produits et services offerts par Ericsson sont exclusivement achetés par des opérateurs de réseaux filaires ou mobiles, des gouvernements ou des fabricants d’équipement téléphonique portable. La demande du côté des opérateurs est en voie de plafonner dans plusieurs régions du monde puisque le taux de pénétration de la technologie mobile est assez haut. Pour ces régions, l’accent est mis sur l’ajout de nouveaux services disponibles par connexion sans-fil. Pour les autres régions, la demande vient principalement du besoin de communication de base. Plusieurs souhaitent se doter d’infrastructures mobiles plutôt que filaires puisque le coût et le temps de déploiement sont beaucoup plus bas.

La concurrence

La concurrence dans le domaine de la fabrication d’équipement de télécommunication est internationale et vient de plusieurs grandes firmes. La concurrence est principalement menée du côté du développement de nouveaux services et de l’intégration de ceux-ci dans une infrastructure de télécommunication unique composée de plusieurs types d’équipement. Il y a aussi une concurrence indirecte venant des technologies VoIP telles que Skype puisqu’elles peuvent diminuer le chiffre d’affaires des clients d’Ericsson.

La stratégie d’Ericsson Sa raison d’être

Ericsson a pour mission de promouvoir la communication entre les gens à travers le monde. Cette firme offre des solutions « bout en bout » pour tous les standards de communication majeurs. Elle investit énormément en recherche et développement et promeut l’utilisation de systèmes basés sur des standards ouverts. Elle œuvre aussi fortement dans le domaine de la convergence des infrastructures de télécommunication pour rendre disponible une grande gamme de services par connexion sans-fil.

Ses compétences distinctives

Ericsson a su s’imposer comme un leader dans le secteur de la technologie mobile. Ericsson a travaillé de près au développement de divers standards de télécommunication prochaine génération « 3G » et ceci fait en sorte que ses employés sont très bien formés sur ces technologies. Ericsson possède également des laboratoires de tests très élaborés qui permettent de simuler des réseaux entiers de télécommunication.

Ses avantages concurrentiels

En place depuis 130 ans dans le domaine des télécommunications, Ericsson jouit d’une grande renommée et de plusieurs clients internationaux. Ericsson a su s’imposer comme un leader dans le secteur de la technologie mobile.

Recherche et développement

Ericsson investit beaucoup dans la recherche et développement à travers le monde. L’entreprise travaille sur la nouvelle technologie de téléphonie mobile « 3G » depuis déjà plus de dix ans et possède plusieurs brevets dans ce secteur. Elle détient approximativement 16000 brevets à travers le monde et dépose environ 1000 autres demandes d’approbation chaque année. Elle est également membre de plusieurs forums des technologies de télécommunications et privilégie les standards ouverts pour encourager une adoption de sa technologie à plus grande échelle.

Relations avec les universités

Ericsson entretient des relations avec plusieurs universités à travers le monde pour assurer le développement continu de nouvelles technologies. Plus particulièrement, au Canada, Ericsson est partenaires des universités suivantes :

École Polytechnique

Ericsson travaille aussi en partenariat avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) qui vise à développer la recherche et favoriser l’innovation au Québec.

Marketing

Ericsson tente présentement de se démarquer de ses compétiteurs par l’ajout de nouveaux services à ceux déjà existants pour la téléphonie mobile. Ainsi, plusieurs groupes d’utilisateurs choisis dans les marchés ciblés par la compagnie ont été interrogés dans le but de déterminer leurs préférences quant aux services à ajouter. Une des stratégies dominante est de promouvoir les services de télécommunication mobile comme un mode de vie. On rend aussi les téléphones personnalisables au niveau de l’apparence, mais également au niveau des forfaits de services conçus sur mesure afin de plaire aux différents groupes d’utilisateurs.

L’autre type de clients ciblé par Ericsson est constitué des pays en développement qui veulent se doter d’une infrastructure de télécommunication. Ericsson leur offre des solutions pour couvrir leur pays au complet en moins d’une année et à beaucoup plus faible coût qu’un réseau filaire. En effet, les stations de diffusion à micro-ondes peuvent être déployées plus facilement qu’un réseau complet de câbles suspendus ou enfouis dans le sol.

Le modèle utilisé par Ericsson pour évaluer le plafonnement d’un marché est le suivant : avant 40% de pénétration de l’utilisation du téléphone sans-fil, il s’agit d’une situation de « technology push ». Après 40%, il s’agit alors plutôt de

« market pull » puisque la technologie est bien implantée et que le nombre d’usagers a atteint sa masse critique. Après 60%, on assiste à une saturation du marché et donc à une chute du taux de croissance. À ce moment, les opérateurs se tournent vers la vente de forfaits de services pour se différencier et attirer la clientèle.

Les relations avec les employés

À Montréal, Ericsson a récemment mis à pied plusieurs employés qui travaillaient sur la technologie « CDMA ». Cette technologie a été abandonnée par la firme qui mise maintenant sur « GSM » : le centre de développement de Montréal a conséquemment été coupé. Cependant, Ericsson est toujours à la recherche d’employés hautement qualifiés. Pour les dénicher, le programme « R&D Global Graduate Program » a été mis en place pour faciliter le recrutement d’étudiants ayant complété une maîtrise en ingénierie. Finalement, la composition de la masse d’employés à Montréal est fortement multiethnique.

La mondialisation et Ericsson

Ericsson occupe déjà une place très importante sur la scène mondiale dans le domaine des télécommunications et tente de pénétrer dans des marchés émergents tout en augmentant sa part de marché dans les marchés plus saturés. Les activités de la compagnie sont divisées dans le monde en bureaux centrés autour d’un ou plusieurs champs d’expertise.

Des considérations de qualification de main-d’œuvre, de coût et de proximité de partenaires et clients guident le choix des emplacements.

Ericsson

L’industrie sidérurgique au Canada et au Québec Les concurrents et les clients;

Mittal possède 17 usines au Canada, réparties dans cinq provinces. Elle vend pour 11 milliards de dollars par année. Ses principaux clients sont : l’industrie du transport, de l’électroménager, du pétrole et du gaz naturel et de l’équipementier.

L’importante présence de la Chine et de l’Inde sur le marché de l’acier peut laisser croire que ces deux pays sont de grands concurrents de Mittal. Toutefois, en regardant les

données économiques de plus prêt, il est possible de constater que pour les deux pays, les balances nettes des échanges commerciaux d’acier en font plutôt des pays importateurs qu’exportateurs d’acier. De plus, il est important de savoir que la Chine et l’Inde produisent des aciers de piètre qualité et n’apparaissent donc pas comme de gros concurrents. Les principaux producteurs dans le domaine de l’acier sont présentés dans le tableau ci-dessous.

RANG COMPAGNIE PAYS PRODUCTION (M TONNES)

Position de l’industrie canadienne au plan international

La demande pour l’acier est en pleine croissance. De manière plus particulière au Canada, elle croît de 8% par année.

Les entreprises canadiennes ont travaillé très fort pour devenir compétitives et font aujourd’hui partie des grands producteurs d’acier. Afin d’améliorer leur position à travers l’Amérique du Nord et le monde en général, les aciéries canadiennes ont besoin d’un milieu de concurrence plus équitable.Les aciéries canadiennes sont les plus profitables en Amérique du Nord et une croissance de 20 à 30 % de l’industrie sidérurgique canadienne est prévue.

Il est important de savoir que cette industrie est très bénéfique pour l’économie canadienne puisqu’elle lui apporte une vaste gamme de retombées directes et indirectes. L’acier est le principal lien entre les industries canadiennes fondées sur les ressources et une multitude d’activités de fabrication à valeur ajoutée. La présence d’une industrie sidérurgique intérieure solide est reconnue mondialement comme un fer de lance important de l’économie.

Dangers pour l’industrie à l’horizon;

L’industrie sidérurgique doit faire face à deux défis : le commerce déloyal et un système fiscal non-compétitif. Des entreprises canadiennes choisissent d’importer des produits de l’acier à des prix déloyaux ce qui a poussé les aciéries canadiennes à demander au gouvernement fédéral de prendre des mesures péremptoires. De plus le système fiscal canadien place l’industrie sidérurgique en position d’infériorité compétitive. Les impôts sur les sociétés restent plus hauts que ceux aux États-Unis. Pour pouvoir être compétitifs, les aciéristes canadiens ont besoin de jouer à pied d’égalité. Ils ont donc demandé au gouvernement canadien de réduire davantage les impôts sur les sociétés et d’éliminer complètement l’impôt sur le capital. De plus, l’industrie sidérurgique canadienne tente de trouver une main d’œuvre mieux qualifiée.

Mittal

En visite chez Mittal à Contrecoeur

Évolution de la demande;

La consommation domestique d’acier a augmenté considérablement plus vite que l’économie. Elle a affiché une hausse

La consommation domestique d’acier a augmenté considérablement plus vite que l’économie. Elle a affiché une hausse

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