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Héma-Québec

Dans le document Pologne - République tchèque (Page 86-92)

Historique

Le 14 mars 2006, quelques membres de la mission Poly-Monde 2006 ont visité les locaux d’Héma-Québec. L’histoire d’Héma-Québec n’est pas vieille. En effet, la société a été fondée le 27 mars 1998 dans le sillage du scandale du sang contaminé qui a ébranlé le Canada dans les années 1990.

Après le rapport final de la commission Krever, le Québec décide de mettre sur pied le comité Gélineau. Celui-ci fait un certain nombre de recommandations touchant, entre autres, les problèmes des banques de sang dans les hôpitaux. Les recommandations résultant du rapport final proposent trois niveaux d’imputabilité à l’intérieur des systèmes de gestion du sang :

Un fournisseur responsable et imputable de la qualité du produit;

L’hôpital et ses médecins responsables de l’acte transfusionnel;

Un comité d’hémovigilance responsable de la surveillance de la santé publique en matière d’approvisionnement et de gestion du système de sang. Ce comité fait rapport au ministre de la Santé et des Services sociaux;

Mission d’Héma-Québec

La société à but non-lucratif Héma-Québec a donc été fondée sur ces bases. Elle s’est donné pour mission de fournir avec efficacité des composants et substituts sanguins, des tissus humains et du sang de cordon sécuritaire, de qualité optimale et en quantité suffisante pour répondre aux besoins de la population québécoise; d’offrir et de développer une expertise, des produits et services spécialisés et novateurs dans les domaines de la médecine transfusionnelle et de la greffe de tissus humains. Depuis 2001 toutefois, la société s’est élargie avec l’arrivée du Centre de conservation de tissus humains.

Structure organisationnelle

La structure organisationnelle d’Héma-Québec relève d’un conseil d’administration formé de représentants de toute la chaîne transfusionnelle qui a lieu entre donneurs et receveurs. Cette composition est, gage de transparence envers la population, puisqu’y siègent des receveurs, des bénévoles, des médecins transfuseurs, la santé publique, le milieu des affaires et également le milieu académique. Il reçoit également le soutien de trois comités consultatifs :

Un comité consultatif sur la gestion des risques et la sûreté de l’approvisionnement;

Un comité consultatif médical et scientifique;

Un comité de liaison avec le receveur;

La société compte de plus 1 300 employés, près de 1 500 comités organisateurs de collectes sanguines et environ 16 000 bénévoles.

Le fournisseur de sang a aujourd’hui établi son centre social ainsi qu’un de ses laboratoires à Montréal. Il est également implanté à Québec où l’on retrouve un second laboratoire.

Mission basée sur le respect de normes strictes

Pour accomplir sa mission, Héma-Québec respecte les normes de qualité et de sécurité les plus rigoureuses pour maintenir la confiance des receveurs et du public. La société a fait valider tout son système de gestion et répond aux normes strictes de Santé Canada. Ses laboratoires répondent tous aux normes GMP (Good Manufacturing Practices), GLP (Good Laboratory Practices) et GTHP ( Good Tissue Handling Pratices). Pour atteindre ces défis, la société s’est dotée de système de gestion en temps réel dans toutes ses installations. Héma-Québec répond également à certains règlements de la FDA (Food and Drug Administration, Etats-Unis).

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Héma-Québec

Recherche et développement

La société consacre les efforts appropriés en recherche et en développement pour élaborer des nouvelles technologies et des produits novateurs. Les cinq grands axes de recherche et développement de la société sont : les donneurs de sang, la sécurité et la qualité, l’utilisation du sang, les substituts du sang et leurs mécanismes d’action ainsi que la formation et l’éducation en médecine transfusionnelle. Ces activités de R&D sont regroupées au sein de trois programmes bien distincts :

L’ingénierie cellulaire;

La recherche opérationnelle;

La bioproduction;

Finalement, Héma-Québec établit et entretient des ententes avec les intervenants des systèmes de gestion du sang québécois et ceux des systèmes canadiens et internationaux.

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Héma-Québec

Bombardier en bref

Bombardier est un chef de file mondial dans la fabrication et le service de matériel de transport, dans les secteurs des avions régionaux et biréacteurs d’affaires et dans celui du matériel de transport sur rail. Bombardier est une entreprise d’envergure internationale dont le siège social est situé au Canada. Ses revenus pour l’année se terminant le 31 janvier 2006 s’élevaient à 14,7 milliards de dollars américains. Dans le tableau suivante, il est possible de voir un bilan de Bombardier

Les deux grandes divisions de cette entreprise sont Bombardier Aéronautique et Bombardier Transport. La première des deux est un chef de file mondial dans la conception, la prestation et la fabrication de produits et services aéronautiques destinés aux marchés des avions d’affaires et des avions régionaux. Possédant près de 100 ans d’expérience dans le domaine de l’aviation, elle a produit 15 nouveaux avions depuis 1989. Cette division englobe environ 26 800 employés dans le monde et ses effectifs financiers s’élèvent à 5,7 milliards de dollars US pour la période allant du 31 janvier au 31 octobre 2005.

La deuxième grande division, Bombardier Transport, est entrée sur le marché du transport en commun en 1974 grâce à un premier contrat pour le métro de Montréal. Sa vaste gamme de produits comprend des véhicules de transport-passagers ainsi que des systèmes de transport intégrés. Le groupe fabrique également des locomotives, des bogies et des systèmes de propulsion et de contrôle, et fournit des systèmes de contrôle ferroviaire.

Ci-dessus à gauche : les trois sources de revenus du groupe Bombardier

Ci-dessus à droite : la répartition des revenus (graphe de gauche) et des employés (graphe de droite) par régions géographiques

Principaux produits de Bombardier

Bombardier aéronautique

Bombardier Aéronautique a fait preuve d’innovation constante durant une période de 15 ans en développant 15 différents modèles d’avions

Bombardier aéronautique se spécialise dans trois grandes catégories d’avion soit : Les avions d’affaires :

La famille Bombardier Learjet (Learjet 40, Learjet 40 XR, Learjet 45, Learjet 45 XR, Learjet 60 XR) La famille Bombardier Challenger (Challenger 300, Challenger 605, Navettes d’entreprises Challenger Corporate Shuttle Solutions)

Famille Bombardier Global (Bombardier Global 5000, Global Express XRS)

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Bombardier

Revenus totaux 15 millards 836 millions $US

Revenus du secteur aéronautique 7 milliards 944 millions $US

Revenus du secteur ferroviaire 7 milliards 584 millions $US

Revenus de Bombardier Capital 426 millions $US

Employés en 2002 80 000

Employés en 2005 59 000 (-25%)

BOMBARDIER EN CHIFFRES

Les avions régionaux :

Biréacteurs régionaux Bombardier de série CRJ (CRJ200 de 50 places, CRJ700 de 70 places, CRJ700 de série 705 de 75 places, CRJ900 de 86 places)

§ Biturbopropulseurs régionaux Bombardier de série Q (Q200 de 37 à 39 places, Q300 de 50 à 56 places, Q400 de 68 à 78 places)

L’avion amphibie Bombardier

Durant la période de neuf mois s’étant terminée le 31octobre 2005, Bombardier aéronautique a livré 130 avions d’affaires, 105 avions régionaux et un avion amphibie pour un grand total de 236 avions.

Nombre de livraisons des quatre dernières années fiscales (se terminant le 31 janvier de l’année) effectuées par Bombardier Aéronautique

Bombardier transport

Bombardier Transport fournit une gamme complète de véhicules sur rail destinée au transport urbain et de grandes lignes, ainsi que des services de modernisation, d’exploitation et de maintenance du matériel roulant. Ses produits comprennent :

Des voitures de métro Des véhicules légers sur rail Des tramways

Des voitures-passagers et des rames automotrices diesels et électriques à un et à deux niveaux Des trains à système pendulaire et des trains à grande vitesse.

Principaux clients

Les principaux clients de Bombardier Aéronautique sont des compagnies aériennes dont United Airlines, Delta, US Airways, Northwest Airlines, Air Canada, Atlantic Southeast Airlines, Skyjet et plusieurs autres.

Pour sa part, Bombardier Transport offre beaucoup de solution dans le domaine du transport en commun et a déjà fait affaire avec les villes suivantes : Cracovie en Pologne, Berlin, Cologne, Francfort, et Munich en Allemagne, Bucarest en Roumanie, Guangzhou, Shenzhen et Shanghai en Chine, Helsinki en Finlande, Lisbonne, au Portugal, Mexico au Mexique, New York et Minneapolis au États-Unis, Paris en France, Stockholm en Suède, Rotterdam au Pays-Bas, Istanbul en Turquie, Adelaïde en Australie, Toronto au Canada et plusieurs autres villes dans le monde.

Positionnement de Bombardier La concurrence

Pour ce qui est de la branche aéronautique, les principaux concurrents de Bombardier sont : Embraer (Brésil), Dassault (France), Cessna, Raytheon et Gulfstream (États-Unis)

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Bombardier

Les principaux compétiteurs de Bombardier Aéronautique et leurs produits respectifs dans le secteur des avions d’affaires

Pour ce qui est du secteur du transport, les principaux compétiteurs sont Alstom (France) et Siemens (Finlande).

Au Québec

Au Québec on retrouve quatre usines de Bombardier, soit une à Saint-Laurent, deux à Dorval et une à Mirabel. L’usine de Dorval, celle qui a été visitée par le groupe transport de Poly-Monde 2006 le 31 mars dernier, exécute l’assemblage final de certains avions dont les Bombardier 415, Bombardier Challenger 604, Challenger 800 et le Global Express, tandis que l’autre usine (toujours à Dorval) se spécialise dans la finition intérieure et la peinture des appareils Bombardier Global Express. C’est à l’usine de Saint-Laurent que sont fabriquées les différentes pièces entrants dans la composition des sous assemblages des avions de Bombardier, ainsi que d’autres composants structuraux pour d’autres avionneurs, telles que les structures du train d’atterrissage central et du support de la voilure des A330 et A340 d’Airbus. La dernière usine au Québec est située à Mirabel et s’occupe de l’assemblage des avions régionaux Bombardier CRJ700 et CRJ900.

Dans le monde

Étant en pleine expansion, Bombardier possède des installations de production au Canada, aux États-Unis ainsi qu’en Irlande du Nord. En Irlande du Nord, l’installation est à Belfast, aux États-Unis, à Wichita au Kansas et à Tuscon en Arizona et au Québec elles se trouvent à Saint-Laurent, à Dorval et à Mirabel. Dans le reste du Canada, il y a deux autres usines soit à Downsview et à North Bay en Ontario. Dans la première, on y fabrique et assemble des avions turbopropulsés de série Q et on y fabrique des composantes et assemble des appareils de la gamme d’avions d’affaires Bombardier Global. De plus, on y fabrique de composants structuraux pour les avions Bombardier Learjet 45. À North Bay, Bombardier s’occupe de l’assemblage final, de la préparation au vol et du centre de livraison du Bombardier 415.

Aux États-Unis, il y a une usine à Wichita au Kansas qui fabrique des appareils de la gamme Learjet ainsi que du Bombardier Challenger 300 et une usine à Tucson en Arizona qui procède à la finition intérieure, l’entretien et la remise à neuf des appareils Challenger et Learjet.

À Belfast en Irlande du Nord, on y fabrique le fuselage des avions ainsi que certaines composantes d’avions, des nacelles de moteurs et autres pièces pour nacelles soit pour Bombardier Aéronautique, soit en vertu de contrats avec Boeing, Rolls Royce Deutschland, General Electric et Pratt & Whitney.

Recherche et développement

Bombardier investi énormément dans les universités. Par exemple, ils ont investi à la création de plusieurs laboratoires et de nouveaux pavillons dans diverses universités comme à l’École Polytechnique de Montréal qui possède maintenant un édifice nommé d’après le créateur de Bombardier où l’on retrouve plusieurs laboratoires consacrés à la recherche.

Ils sont aussi à la base de plusieurs chaires comme celle de l’UQAM, la Chaire Bombardier en gestion des entreprises transnationales.

Bombardier

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