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Dans cette section, il s’agit de repérer, dans l’activité des formateurs, les principes qui ont un rapport avec les artefacts (Spillane & al. 2008)13, c’est-à-dire avec les outils (plan de l’entretien, notes d’observation, etc.), et les symboles (langage, stratégies rhétoriques, vocabulaire, etc.), compris dans le dispositif de formation en alternance mise en vigueur. Autrement dit, d’identifier les manières d’organiser et de gérer le fonctionnement du dispositif de formation mis en œuvre. Cette activité consiste à structurer une action, à fixer la durée, à réfléchir à l’emplacement des acteurs en présence, à s’assurer de diverses modalités. Bref, à fixer le contrat dans lequel les règles de fonctionnement, la place et le rôle de chacun sont mis à plat. Les artefacts orientent l’action et

« véhiculent la pensée » (Spillane et al. 2008).

7.2.1. Gérer le protocole d’ouverture et poser le décor/le cadre

Les extraits qui suivent mettent en évidence les façons dont les formateurs (F-HEP et FEE) gèrent le protocole d’ouverture et posent le décor/le cadre permettant aux pratiques de formation en alternance de fonctionner. Ce qui est particulièrement intéressant consiste à saisir les façons dont les formateurs vont se positionner et canaliser leurs énergies sur des aspects bien particuliers d’une pratique à l’autre. Commençons par le dispositif d’entretien tripartite de stage et observons dans les extraits qui suivent la mise en contact des acteurs. Celle-ci semble particulièrement imposante dans la pratique de l’entretien tripartite de stage en raison de la place qu’elle occupe. Nous pouvons facilement imaginer que les enjeux en termes relationnels sont conséquents et peuvent influencer positivement le fonctionnement de la pratique ou alors provoquer des tensions manifestes qui empêchent le travail de se réaliser.

ETS, films 22A + 22B Observation S1 : 00’00’40 – 00’01’50

F-HEP : Merci Valérie de m’avoir donné l’occasion de vous observer même si vous n’aviez pas le choix (rire). Merci à Béatrice de m’avoir accueilli dans sa classe. Alors, je vais faire la chose suivante, je vous propose d’abord que vous vous exprimiez sur un, deux ou trois éléments qui ont bien fonctionné en prenant position par rapport à vous. Ne parlez pas des enfants tout de

Autoconfrontation V1 : 00’01’55 – 00’03’39

F-HEP : Au début d’entretien, je fais bien attention que chacun ait sa place et / je pose un cadre. Comme ça les rôles sont déterminés et puis elle sait à quoi s’attendre. Je dirais qu’on peut le voir là dans son organisation. Elle a tout empilé et puis tout à coup et au fur et à mesure qu’elle sait ce qu’elle devra faire, elle met sa pile de dossiers juste à côté et elle sort un crayon. Et puis la FEE fait la même chose donc, il me semble important de déterminer ce moment : voilà ce que l’on va faire pendant ce moment, qu’elle sera le rôle des uns et des autres.

13 Les artefacts sont vus comme des produits de situations sociales et culturelles particulières à prendre en compte dans l’activité.

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suite, ils ont bien sûr de l’importance, mais quels moyens vous avez mis en œuvre

Et par la suite Béatrice et moi-même nous interviendrons sur des éléments pour vous faire creuser davantage certains points.

Alors, je vous laisse la parole en premier.

Comme cela, ça permet de ne pas s’égarer d’une part et ça permet de donner la parole à tout le monde d’autre part. Ce que je trouve le plus difficile c’est de donner la parole à la FEE.

Donner la parole à la stagiaire, il n’y a jamais de difficulté mais la FEE est aussi là et, à un moment donné, j’ai dit : Béatrice et moi, nous allons revenir sur votre activité. J’ai toujours la crainte que les FEE me laissent parler ou alors l’effet inverse. J’ai aussi le souci qu’une FEE ait des réactions inattendues, ce qui m’amènerait à reconsidérer totalement mon discours. Moi, je ne peux pas confronter la FEE à une difficulté qu’elle éprouve. Si elle exprime une difficulté par rapport à ce que l’on a appris ici en cours, c’est difficile. D’autre part, il arrive que la FEE s’exprime soit pour défendre la stagiaire, soit pour me dire : oui, mais si elle fait ça c’est parce que c’est moi qui lui ai dis. Là, moi je devrais reconsidérer ma position.

Le formateur HEP ouvre l’entretien en adressant des remerciements au formé « merci Valérie de m’avoir donné l’occasion de vous observer (…) » et au formateur en établissement « merci à Béatrice de m’avoir accueilli dans sa classe ». Ce premier rite s’inscrit dans un protocole d’ouverture que Goffman (1974) qualifie de rite statutaire ou rite interpersonnel. Il se caractérise par un allant de soi et pourtant il a le grand avantage de ponctuer les rapports que l’on tisse avec les acteurs en présence. Cette activité rituelle contient des effets structurants « ça permet de ne pas s’égarer », elle a aussi un aspect amusant en raison de la parole malicieuse du formateur HEP « même si vous n’aviez pas le choix (rire)». En même temps, le formateur HEP manifeste de la considération pour les bénéficiaires ce qui a un effet stimulant pour autant que ceux-ci sentent de la sincérité dans les propos tenus. Puis, le formateur HEP a une double intention, celle qui consiste à organiser l’ordre des prises de paroles et celle qui offre un rôle bien précis à jouer sur la scène de formation, donc une place à chacun : « je fais bien attention que chacun ait sa place et / je pose un cadre. Comme ça les rôles sont déterminés ». Dans cette situation, les personnes en présence ont certes l’obligation de participer, donc de s’engager au sein de l’activité mais l’avantage qu’elles en retirent est qu’elles se sentent impliquées et reconnues. Relevons que le formateur HEP est à la fois sensible aux effets de son action sur les bénéficiaires et bien déterminé : « Je dirais qu’on peut le voir là dans son organisation. Elle a tout empilé et puis tout à coup et au fur et à mesure qu’elle sait ce qu’elle devra faire, elle met sa pile de dossiers juste à côté et elle sort un crayon. Et puis la FEE fait la même chose donc, il me semble important de déterminer ce moment ». Ainsi, les acteurs se montrent concernés et prennent les choses au sérieux. Le décor est posé et les rôles adoptés.

Ce qui nous semble pertinent est la manière dont le formateur HEP implique son colistier. Il ne lui pose pas des questions, mais il le considère et l’associe à une intervention à venir par l’énoncé suivant: « Béatrice et moi-même, nous interviendrons (…) », ce qui signifie qu’il le reconnaît comme un partenaire et l’invite à coopérer à la mise en scène. Cette invitation à agir en dyade crée une forme de complicité ou de connivence. Cela permet également de regarder le formé avec le point de vue de l’autre. Par cet énoncé, le formateur HEP spécifie ce que le formateur en établissement devra faire avec lui. Cette considération portée à autrui a des effets positifs sur les rapports sociaux.

D’autre part, cette alliance - marquée par le pronom « nous » pour désigner les formateurs - signifie que le formé n’est pas un partenaire comme le sont les formateurs. Cette distinction est importante à notre sens car elle situe le formé au centre du dispositif de formation. En dernier lieu, voyons pour quelles raisons cette collaboration semble pourtant si difficile à maintenir pour le formateur HEP. Les principaux obstacles à la conduite d’une action collaborative ou partenariale sont : 1) une prise de parole excessive chez l’un ou l’autre des formateurs «j’ai toujours la crainte que les FEE me laissent

Thèse no 505- version finale du 30 juillet2012 parler ou alors l’effet inverse » ; 2) le manque de références communes « J’ai aussi le souci qu’une FEE ait des réactions inattendues, ce qui m’amènerait à reconsidérer totalement mon discours. Moi, je ne peux pas confronter la FEE à une difficulté qu’elle éprouve. Si elle exprime une difficulté par rapport à ce que l’on a appris ici en cours, c’est difficile » ; 3) l’alliance formateur en établissement-formé et les luttes d’intérêts « il arrive que la FEE s’exprime soit pour défendre la stagiaire, soit pour me dire : oui, mais si elle fait ça c’est parce que c’est moi qui lui ai dit. Là, moi je devrais reconsidérer ma position ». Tout semble indiquer que pour éviter ces obstacles, le formateur HEP prend des précautions et réunit des procédés correctifs pour compenser ou surmonter les obstacles s’ils devaient apparaître. C’est probablement à titre préventif que le formateur HEP pose le décor tel qu’il le fait et qu’il dit être prêt « à reconsidérer sa position ».

F-HEP : Je ne vais pas changer ma manière de fonctionner donc on va faire comme je le fais habituellement. Dans un premier temps, je vais vous passer la parole (adressage à la STA) et puis ensuite peut-être que je vais la prendre moi, dans le sens où je vais profiter du fait que je viens dans la classe pour donner mon regard extérieur et puis après je te passe la parole à toi (adressage au FEE). Et puis, on se met aussi d’accord sur une chose, moi c’est vrai que je n’ai pas assez l’habitude de faire des entretiens à trois, donc on se garde aussi la possibilité quand on a fini, si vous

F-HEP : C’est ma manière d’entrer dans chaque entretien tout en sachant comme je le dis précédemment que c’est extrêmement rare que l’on ait un entretien à trois. Donc en général quand je vais dans une classe / je fais l’entretien avec l’étudiant / enfin quand je me regarde ici, je sens un peu / ce n’est pas de la crainte mais j’ai un peu de difficulté à me positionner sur les deux statuts parce que / je suis là au milieu, je veux faire dire des choses à cette étudiante et peut-être qu’elle a des choses qu’elle ne pourra pas dire face à son FEE, peut-être par rapport à moi. Moi, j’ai d’excellents rapports avec le FEE donc pour moi j’y rechercherais volontiers la transparence mais je ne me sens pas vraiment fébrile mais en position d’indélicatesse. Je n’ai pas l’habitude, par contre, si on était que deux avec l’étudiante je lui poserais vraiment cette question-là dans le sens : voilà, je pose ces règles du jeu-là, vous pouvez me dire tout ce que vous voulez peu importe. (…)

00’05’03 – 00’05’50

Donc, je dirais que je suis pas très sûr de moi dans cette entrée en matière, c’est pour cela probablement que l’entretien est assez long et puis j’essaye de me mettre dans un rapport clair avec les deux acteurs et puis pourquoi je prends la parole en premier, je crois que pour moi c’est assez clair, je suis l’invité du jour, je viens, peut-être au fond de moi c’est aussi, si je parle en premier / pour le formateur en établissement ça lui donnera peut-être des indications pour pouvoir ensuite parler à son tour.

Voilà c’est un peu ce que ça m’inspire ce moment.

Remarquons que les règles de bienséance qui voilent parfois les véritables problèmes (critères et enjeux pas partagés, rapports de pouvoir non clarifiés en amont, etc.) mais qui prévalent dans cette entrée en matière sont différentes de celles que nous avons analysées dans les extraits précédents.

Le formateur HEP organise l’ordre des prises de paroles ainsi : « Dans un premier temps, je vais vous passer la parole (adressage à la STA) et puis ensuite peut-être que je vais la prendre moi, dans le sens où je vais profiter du fait que je viens dans la classe pour donner mon regard extérieur et puis après je te passe la parole à toi (adressage au FEE) ». Notons au passage que le formateur HEP dit être

« novice » dans la mise en place d’un entretien tripartite et qu’il relève l’exercice très difficile : « c’est vrai que je n’ai pas assez l’habitude de faire des entretiens à trois (…), j’ai un peu de difficulté à me

Thèse no 505- version finale du 30 juillet2012 positionner sur les deux statuts parce que / je suis là au milieu, je veux faire dire des choses à cette étudiante et peut-être qu’elle a des choses qu’elle ne pourra pas dire face à son FEE, peut-être par rapport à moi. Moi, j’ai d’excellents rapports avec le FEE donc pour moi j’y rechercherais volontiers la transparence mais je ne me sens pas vraiment fébrile mais en position d’indélicatesse ». Visiblement, le formateur HEP semble bien embarrassé dans l’entretien et dans ce qu’il dit de ce qu’il fait.

Arrêtons-nous un instant sur cet embarras du formateur HEP par rapport à sa position qu’il occupe face au formé et au formateur en établissement. Que cache ce souci de commettre une indélicatesse ? Indélicatesse envers qui et avec quelles conséquences ? Premièrement, nous dirons que finalement, la question qui pointe à travers cette position d’indélicatesse, est bien celle de la rencontre des formateurs (F-HEP et FEE) et du malaise qu’elle procure face au formé. Le formateur HEP vit une situation embarrassante. En fait, son souci est de commettre un incident embarrassant (de faire preuve d’indélicatesse) ce qui transforme la rencontre en incident durable. Si dans l’extrait précédent, nous pouvions relever une certaine aisance dans le mode d’interaction ainsi que dans les moyens mis en place pour faciliter les interactions, celui-ci semble opposé et se caractériser par une forme de confusion. Quelles sont les causes et les conséquences de cet embarras ? Elles sont multiples, tentons d’en identifier quelques-unes :

Le rapport de place est un aspect significatif de la situation c’est la raison pour laquelle nous y attachons de l’importance. Le formateur HEP établit une relation inégalitaire en raison de la position haute qu’il occupe et de la position basse qu’il attribue au formateur en établissement. Cette position asymétrique et hiérarchique se confirme lorsqu’il détermine l’ordre des prises de paroles, lorsqu’il dit ne pas vouloir modifier sa façon de fonctionner et lorsqu’il pense que son rôle est d’informer le formateur en établissement pour qu’il s’exprime par la suite. Or, la communication horizontale choisie par le formateur HEP précédent semble plus efficace en raison de la proximité qu’elle a le mérite d’engendrer.

La proposition de constituer une coalition « formateur HEP – formé » est un autre aspect significatif. Cette alliance momentanée de personnes marque une rupture avec le formateur en établissement. Cette manœuvre d’exclusion d’un tiers favorise la non-reconnaissance du formateur en établissement en tant qu’interlocuteur. Ce procédé crée de la méfiance, de la réserve et entrave l’émergence d’une action collective.

Les deux extraits qui suivent sont issus d’entretiens en dyade. Ce qui ressort comme aspect est d’un autre ordre de ce que nous avons identifié ci-dessus dans le sens qu’ils ne comportent pas un accent sur la mise en contact des acteurs. Autrement dit, les formateurs en établissement ne prévoient pas les mêmes rituels dans leur protocole d’ouverture. La rencontre formateur en établissement et formé est plus « naturelle » en raison de la prise de contact qui a été réalisée précédemment. Les rôles sont définis et n’engendrent guère de problèmes en termes de positions. La position est clairement asymétrique. D’autre part, les enjeux relationnels sont d’un autre ordre et n’ont pas les mêmes causes.

Voyons ce que le protocole d’ouverture comprend en termes d’objectifs et de fonctionnement.

ED, film 11A Observation S1 : 00’00’02 - 00’01’53

FEE : Voilà, j’aimerais bien faire un bilan du stage, ça fait deux semaines que tu es là, tu as pu connaître les

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élèves. Donc avant de commencer, j’aimerais bien que tu regardes ce que j’ai mis (transmet la grille d’évaluation). Si jamais jette un regard juste sur les croix et les commentaires.

STA : Tout à fait.

FEE : Si jamais tu n’es pas d’accord avec certains points, on peut en parler, mais je vais t’expliquer après quelques détails.

STA : ça joue.

FEE : J’ai déjà rempli quelques rubriques par rapport aux matières enseignées. Tu arrives à déchiffrer ? STA : C’est parfait.

FEE : Donc pour moi globalement ça se passe très bien. En t’ayant vu la première semaine évolué, tu as déjà pris tes points de repères rapidement donc c’est super positif.

Le formateur en établissement ouvre l’entretien en formulant l’objectif « j’aimerais bien faire un bilan de stage ». Il s’agit de l’objectif global de la rencontre qui contraint l’interaction et le mode de fonctionnement. Celui-ci est mis en contexte : « ça fait deux semaines que tu es là, tu as pu connaître les élèves ». Dans cet extrait, il règne un droit à la parole puisque chaque acteur y a accès. Ce qui frappe dans l’alternance des tours de paroles ce sont les compositions de phrases simples du formé

« tout à fait (…), ça joue (…), c’est parfait(…) ». Ces marqueurs sont obtenus immédiatement et indiquent que le formé est en accord avec le formateur en établissement et qu’il n’y a donc pas à procéder à des négociations. Notons que le formateur en établissement précise qu’il s’agit d’une entrée en matière : « Donc avant de commencer, j’aimerais bien que tu regardes ce que j’ai mis (transmet la grille d’évaluation) ». Cette ouverture retient notre attention pour trois raisons principales : 1) elle permet de prévoir le déroulement de l’entretien : « Si jamais tu n’es pas d’accord avec certains points, on peut en parler, mais je vais t’expliquer après quelques détails ». Cela nous indique que la finalité de l’entretien est se de se mettre d’accord sur le rapport d’évaluation, donc de se concerter, de discuter et de négocier éventuellement.

Autrement dit, il s’agit de s’assurer de la vision commune et de négocier d’éventuels désaccords ; 2) elle relève une relative crainte ou un manque d’expérience de la part du formateur en établissement.

Les « si jamais » sont révélateurs d’un manque de sûreté. Ceci nous amène à penser qu’il n’est pas très confiant de ce qu’il a fait et également de l’impact que son évaluation aura sur le formé ; 3) elle concentre l’attention sur le bilan et situe l’entretien dans le temps : « faire un bilan du stage (…), ça fait deux semaines que tu es là ».

Cette manière de procéder nous amène à nous intéresser à un autre entretien en dyade dans la perspective d’élargir les types de protocoles d’ouverture.

ED, films 41A + 41B Observation S1 : 00’00’03 – 00’01’05

FEE : Voilà, donc / on en est à mi-stage. Je vous propose d’abord de revenir sur la matinée, ensuite de dresser un bilan du stage et de voir où vous voulez aller pour la suite du stage. // De se donner ¾ heure, alors je vérifie (regarde sa montre) voilà. Et d’accentuer plutôt sur le bilan. C’est moi qui suis responsable du temps, je me permettrai peut-être de vous faire accélérer. Bon par rapport à ce matin, uniquement les gros éléments, qu’est-ce qui ressort pour vous ?

Autoconfrontation V1 : 00’03’20 – 00’04’49

FEE : C’est le début de l’entretien, c’est le cadrage.

CHE : Explique-moi pourquoi ce cadrage, pourquoi pas un autre, as-tu toujours le même type de cadrage. Donc, là, tu as

CHE : Explique-moi pourquoi ce cadrage, pourquoi pas un autre, as-tu toujours le même type de cadrage. Donc, là, tu as