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CONCLUSION ET PERSPECONCLUSION ET PERSPECTIVESONCLUSION ET PERSPECONCLUSION ET PERSPECTIVESTIVESTIVES

vec les recherches présentées dans le cadre de ce mémoire d’habilitation à diriger des recherches, j’ai tenté de revisiter la problématique de la rationalité en la dégageant de l’habituel contexte qui est le sien, à savoir celui d’une philosophie idéaliste. J’ai également cherché à me situer à l’intersection de trois champs de recherche : les sciences de l’information et de la communica-tion, les études de sciences, et la sociologie de l’environnement. Il me semble que ce position-nement est particulièrement adapté pour penser toute une série de crises ou de défis dont la modernité nous fait sentir l’urgence : crise de la démocratie, crise environnementale et crise du savoir. Pour ce faire, j’ai mobilisé des démarches empiriques dont ont émergé des outils conceptuels, ou vice-versa, dans le contexte d’allers et retours constants entre le terrain et les concepts. La notion de déplacement, ainsi que la hiérarchisation proposée entre identités, rela-tions et normes, ont permis d’articuler une conception de la rationalité comme empilement de médiations disposées entre l’homme et la nature, ou entre différents pôles structurels et organi-sationnels de la communication, à la légitimité des acteurs concernés.

Cette manière de concevoir la rationalité permet d’analyser des processus sociaux, com-municationnels, et environnementaux en tension. Il y a d’une part la tension entre distance et attachements dont le déplacement fournit l’instrument de description et d’analyse. La distance a pu être présentée à la fois au plan structural et au plan physique : distance physique entre les scientifiques et les journalistes dont la mise en représentation dans les discours à propos de sciences s’accompagne de l’expression de valeurs et de légitimités, distance structurale entre les pôles de la communication dans les organisations scientifiques dont la réduction impose la création de nouvelles structures qui s’autonomisent, et enfin à nouveau distance physique dans la topographie d’un territoire qui détermine des visions politiques du rapport « homme – na-ture » et des requalification de ce territoire. Cette multiplicité des distances s’accompagne d’autant de formes d’attachements qui en désignent la nature à la fois symbolique et physique, ainsi que d’engagements de la part des acteurs pour franchir les distances dans le cadre de leurs déplacements : attachements aux territoires symboliques qui se marquent dans les discours médiatiques quand il s’agit d’y inscrire son identité lors de la confrontation entre des formes de rationalité et de légitimité, mais aussi attachements aux territoires naturels, supports de symbo-lisations quand se confrontent des logiques contradictoires. Attachements contradictoires, éga-lement, dans l’expression du rapport entre l’homme et l’animal quand l’empathie des gens pour les animaux s’oppose à l’intersubjectivité des scientifiques et à leurs attachements aux institutions. Distance conceptuelle, enfin, entre l’idée de conservation de la nature et celle du développement économique et industriel, opposition dont on a vu que la conciliation n’allait pas du tout de soi en dépit des rhétoriques politiques de la gestion raisonnée de la nature et du développement durable : la conciliation des contraires, vieux piège idéologique s’il en est.

Les distances conceptuelles et physiques ne trouvent pas leur résolution dans les dépla-cements des acteurs, pas plus que dans l’autonomisation de médiations, qui n’en sont que les marqueurs pour l’observateur. Elles ne se résolvent pas par une « bonne gestion » de la nature, ni par l’implication participative des profanes dans la production de connaissances

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ques, ni par le développement de dispositifs communicationnels, ni par la rhétorique des « sciences en société ». Car la distance est création d’identité : elle est culture. Sans distance, dans l’univers mondialisé qui se préfigure, la barbarie pointe son nez : supprimez toute dis-tance et vous éliminerez la différence ; supprimez la différence et vous vous débarrasserez de toute idée de culture. C’est pourquoi il ne saurait perdurer de science sociale sans respect des différences, donc sans étude approfondie des distances, des déplacements, et des médiations. Ces médiations, créées par la volonté-même des acteurs de résoudre des oppositions, instaurent d’autres distances dans le cadre de leur autonomisation symbolique, matérielle ou sociale. Comme dans le cas de la théorie peircienne de la signification, nul refuge rassurant dans un quelconque « fondement » ultime n’est envisageable dans le cadre de ce processus de généra-tion de distances : chaque opposigénéra-tion ou distance perçue comme telle fera naître des média-tions chargées de les résoudre ou de les expliquer, médiamédia-tions qui instaureront d’autres opposi-tions ou d’autres distances, et ainsi de suite. C’est en tout cas ce que suggèrent, sous forme d’hypothèse, les terrains et corpus étudiés.

Les perspectives tracées par ce travail me paraissent donc pouvoir s’organiser autour de quatre directions principales.

Premièrement, une conception théorique et empirique de l’analyse du fonctionnement social et communicationnel comme devant articuler l’étude des représentations sociales des agents à des approches empiriques de territoires menées à partir de trois champs de pratiques : le travail (quand il s’agit de produire avec la nature, en particulier le travail du tourisme), les sciences et le débat public autour des questions d’environnement. Cette conception très géné-rale, que j’ai testée dans le cadre d’un terrain ethnographique en Argentine, permet une des-cription fine de la complexité de la problématique de la rationalité, sans opérer de réduction-nisme ni communicationnel, ni sociologique. Cependant, ayant été menée dans le contexte d’une micro-société, celle d’un village d’une centaine d’habitants, rien ne dit que cette appro-che ethnographique est transposable à d’autres contextes. C’est cependant cela qui m’intéresse et que je souhaite poursuivre, affiner, et baliser plus amplement au plan théorique et empiri-que.

Deuxièmement, celle d’une critique indispensable à mener, du point de vue des scien-ces humaines et sociales, de toutes les tentatives, y compris celles qui émergent régulièrement dans nos disciplines, de liquider les distances et les différences au nom d’une intention – naïve ou cynique – d’homogénéisation culturelle. Les rhétoriques de la « démocratisation cultu-relle », de l’ouverture ou de l’hybridation, de la « co-construction », celles des « sciences en société » ou de la dénonciation de la « tour d’ivoire » des scientifiques, masquent mal les enjeux idéologiques d’une colonisation autoritaire de tous les espaces sociaux par les nouvelles formes de pensée issues du libéralisme mondialisé et de la privatisation des savoirs qui en sont le véri-table moteur. Cette mécanique induit des destructions, et non des évolutions dans un jeu à somme nulle dont on pourrait se satisfaire au plan éthique : il me semble avoir avant tout ob-servé des destructions sur fond d’idéologie généralisée de la communication. Destructions de la nature au nom de la « démocratisation » de l’accès touristique aux ressources naturelles, et des-tructions d’identités institutionnelles et de valeurs historiquement instituées au nom du refus de la coupure entre savants et profanes ou d’une conception du savoir comme simple circula-tion d’une valeur économique. Destruccircula-tions, également, dans le cas des capitaines argentins, de la possibilité d’une empathie entre l’homme et la nature différente du cadre conceptuel, institutionnel et matériel imposé par la « modernité ».

Troisièmement, la poursuite et l’approfondissement d’enquêtes empiriques visant à comprendre l’articulation entre les dimensions physiques et les dimensions sociales de l’expérience humaine. La rapide incursion que j’ai faite dans ce domaine, par exemple avec la description des déplacements d’une espèce animale au sein d’un territoire et la manière dont ce déplacement a contribué à la construction d’une situation sociale, suggère bien d’autres pistes d’investigations. Il faut alors que les démarches d’enquêtes en sortent transformées, et pas seu-lement les discours autour de l’enquête. L’enjeu n’est pas uniquement cognitif : si l’on veut vraiment pouvoir contribuer, du point de vue des sciences sociales, à une meilleure compré-hension des problématiques environnementales et à un changement nécessaire de modèle de développement, alors on ne peut sans doute plus se contenter de chercher à expliquer le social par le social, pour reprendre la formule de Durkheim. Le fait de chercher à reconfigurer la conception classique de la rationalité participe de cette intention de « renaturalisation », avec toutes les limites et les réserves que j’ai déjà indiquées dans le cours de ce texte : renaturaliser la rationalité, certes, mais pas au profit d’une conception biologique ni matérialiste du social.

Quatrièmement, l’ensemble de ce cadre conceptuel et empirique n’aura de pertinence que s’il s’accompagne d’une visée éthique autour de la pratique de l’enquête. L’enquête consti-tue en effet une manière de gérer les distances entre le chercheur, les acteurs sociaux enquêtés et la nature elle-même. À partir du moment où j’ai la conscience de la vanité d’une prétention à l’extériorité, qui impose l’abandon de tout positivisme sociologique et communicationnel, alors la question des distances et des déplacements, et leur articulation aux formes de l’engagement dans la recherche, doit devenir un opérateur de réflexivité. On ne peut pas pen-ser l’articulation entre rationalité, légitimité, distances, déplacements et engagements unique-ment pour les « autres » : il faut la penser aussi pour soi, dans le cours même de l’enquête, et pas seulement sous la forme d’un énième discours « méta » n’induisant aucune modification de sa pratique. Et s’il faut parfois renoncer à mener certaines enquêtes, si l’on se rend compte par exemple que le déplacement du chercheur sur un terrain fait courir un risque écologique, dé-mocratique ou social à la population, au territoire ou aux dispositifs que l’on souhaitait étu-dier, alors il faut accepter de payer le prix éthique de ce renoncement. La question se pose ainsi de poursuivre ou non l’exploration de terrains lointains (comme celui que j’ai pu mener en Argentine) si l’empreinte écologique qui en découle introduit une contradiction entre une éthique environnementale et la réalité de ma pratique. Au plan culturel, la question éthique se pose de la même manière : même en restant sur des terrains de proximité, peu coûteux au plan environnemental, les chercheurs en sciences humaines et sociales sont encore loin d’avoir une vision claire des répercussions, pour les acteurs étudiés, de leurs productions de connaissance. Ceci est d’autant plus vrai quand on travaille sur des questions de circulation et de légitimation de la connaissance (vulgarisation, discours médiatiques à propos de science, évaluation scienti-fique, programmation de la recherche, etc.) dans une société qui se définit de plus en plus comme une société de la connaissance. Nous devons nous imposer une vigilance de tous les instants à partir du moment où nous sommes persuadés que les catégories conceptuelles ou méthodologiques que nous utilisons, ou celles que nous produisons, seront inévitablement à la fois des objets de luttes de la part des acteurs sociaux, et des moyens de domination de certains acteurs sociaux sur d’autres. À mon sens, et d’après l’expérience que j’ai pu acquérir sur les divers terrains ethnographiques présentés, c’est peut-être par l’engagement que l’on peut espé-rer instauespé-rer des cadres éthiques autour de l’enquête. Contre l’émergence contemporaine de formalismes (comme faire signer des formulaires de consentement aux acteurs étudiés, pratique

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qui commence à être imposée à nos collègues outre Atlantique), formalismes qui prétendent régler la question éthique par l’instauration d’une distance et d’une norme communication-nelle, c’est par le fait de se sentir engagé auprès des acteurs que l’on a étudiés, et redevable à leur égard, que l’on peut avoir les ressources psychologiques induisant suffisamment de respect pour eux pour ne pas leur nuire, tout en ne se contentant pas de produire des récits anodins ou des textes basés sur les seules catégories des acteurs. Or, ceci ne peut advenir que si l’on aban-donne le confort factice des positions d’extériorité pour des positions engagées qui ne se résu-ment pas à la posture de porte-parole des acteurs. Il s’agit d’être sur le fil du rasoir entre les exigences de connaissance et le respect des acteurs, position qui ne peut être ressentie et cadrée par une réflexivité qu’au prix de l’engagement qui fait ressentir au chercheur le sens des situa-tions de terrain comme un sens partagé avec les acteurs. Je suis persuadé que si, par malheur, on prétendait rationaliser ces préoccupations éthiques sur la base de formalismes communica-tionnels de type « consentement à publier », alors on détruirait ce sens partagé au profit d’une routinisation technique qui débarrasserait justement les sciences sociales de tout sens social et de toute responsabilité éthique. Il y a toujours le risque de dérives et d’erreurs d’appréciation, quand on refuse ces formalismes au profit d’une conception éthique qui repose nécessairement sur une part d’intuition, mais ce risque me parait être une garantie plus réflexive et plus exi-geante que la fausse sécurité des formalismes d’une éthique bureaucratique.

Ces quatre axes de réflexion et d’action que je souhaite approfondir à l’avenir consti-tuent une application de la conception de la rationalité que j’ai élaborée dans le cours de mes recherches. La question des distances et des médiations y resteront centrales, et c’est pourquoi les sciences de l’information et de la communication me paraissent le meilleur espace discipli-naire d’accueil pour une telle démarche.

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