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9. ELMUSA Sharif S.,Negotiating water: Iffaê'/ and the Pales!iniar.!,=::lS':::~u~des Etudes Palestiniennes, Washington,

nc,

USA, : 996 p. 17. Se ?api.erécri~

pour l'Institut des Etudes Palestiniennes prené plzce dzns 'J~proje: cie recherche sur les questions relevant des négoeiatio:lsSUtl~ S:~,'~:!.tdHindf.

Conseiller dans le «land-and-water group» pour la délégation palestinienne aux discussions bilatérales à WashingtonSh~,:i~S.Elrnusa rédigea cette publication en 1996.

10. CHOURAQUI André,L'univers de la Bible, tome III, Paris, Edit:,:>ns Lidis, 1983.

11. MASSON Denise,L'eau, leftu, la lumière, op. cit. p. 30.

12. DARWICH Mahmoud, Rien qu'une autre année, Anthologie poétique 1966-1982, traduit de l'arabe par Abdellatif LAÂBI, Paris, Les Editions de Minuit, 1983 p. 80.

13. DARWICH Mahmoud, Plus rares sont les rom, traduit de l'arabe par Abdellatif LAÂBI, Paris, Les Éditions de Minuit, 1989 p. 81.

14. AWARTANI Hisham, «Agricultural Development and Policies in the West Bank and Gaza», T. ABED George (Ed.), The palestinian economy, Studies in Development under Prolonged Occupation, Londres, Routledge, 1988p.1.

15. L'ensemble des rapports publiés sur le sujet mentionne une estimation moyenne entre 60 et 70%.

16. LIBISZEWSKI Stephan,Water Disputes in the Jordan Basin region and their Role in the &lsolution of the Arab-Israeli Conf/ict, Environment and Conf/icts Project, ENCOP, Occasional Paper nO 13, août 1995 p. 30.

17. Pour une analyse détaillée des professions occupées !,ar les communautés juives en diaspora, mettant l'accent sur la rareté des professions agricoles occupées par les communautés juives, se reporterà Abraham GRANOTT,Lapolitique agraire mondiale et l'expérience d1sraêï, Paris, Presses universitaires de France, 1957, pp. 7-12. Professeur de politique agraireàl'Université hébraïque de Jérusalem, il relève dans son ouvrage la distribution déséquilibrée des métiers occupés par les populations juives et leur sous-représentation dans la classe paysanne par rapportàla population totale des pays étudiés. En effet,à peine 3% de la population juive mondiale travaillait dans le secteur agricole. Beaucoup de données sont tirées des publications d'Arthur RUPPIN dont son ouvrage LesJuifs dans la société modlrne, op. cit.

18. Toutefois, cette mythologie du travail agricole ne rencontre pas l'adhésion de l'ensemble des sionistes. L'autre grand parti politique sioniste, l'Union des sionistes-révisionnistes créée en 1925 par Vladimir Zeev Jabotinsky, conteste fortement l'idéologie ouvriériste agricole prônée par les sionistes-socialistes. Partisan des thèses libérales, opposé aux concepts marxistes, Jabotinsky défendait le rassemblement de tout le peuple juif en Palestine sur la base sociologique majoritaire en diaspora.

Alors que les sionistes-socialistes fondaient leur idéologie nationale sur le renversement de la hiérarchie sociale, les révisionnistes cherchaient l'adhésion des couches moyennes composées d'artisans, de commerçants, de professions libérales, etc., en bref des travailleurs indépendants et non des prolétaires. Il ne s'agissait donc pas de créer une nouvelle classe de travailleurs agricoles, ni de favoriser dans la pratique les implantations agricoles.

19. Extrait d'une brochure officielle de l'Agence juive,Dapei Aliyah, nO 14, 1949, cité dans Tom Segev,Les premiers Israéliens, Paris, Calmann-Lévy, 1998, pour la traduction française p. 331.

20. SEGEV Tom,Lespremiers Israéliens, op. cit. p. 332.

21. STERNELL Zeev,Aux origines d'Israël. Entre nationalisme et socialisme, Paris, Fayard, 1996 p. 154.

22. WEIZMANN Hayim (1874-1952),Carnets de /'éducateurjuif, volume III, textes recueillis et traduits par Mochè Catane, Jérusalemp. 63.

23. KOESTLER Arthur,La Tour d'Eira, Paris, Calmann-Lévy, 1947 p. 67.

24. HERZL Theodor,Journal 1895-1904, Le fondateur du sionisme parle, Morceaux choisis et présentés par Roger Errera, Paris, Calmann-Lévy, 1990 p.147.

25. HERZL Theodor,Pcrys ancien, pcrys nouveau (Altneuland), 1902, Verlag Hermann Seemann pour l'édition allemande, Paris, Stock pour l'édition française, 1980 p. 259.

26. DIECKHOFF Alain,L'invention d'une nation, Israël et la modernitépolitique, Paris, Gallimard, 1993 p. 137.

27.1 dunum=1000 mètres-carrés=0,1 hectare.

28. RUPPIN Arthur, Les Juifs dans le monde moderne, Paris, Payot, 1934 p.178.

29. DIECKHOFF Alain,L'invention d'une nation, op. cit. p. 105.

30. RUPPIN Arthur,LesJNift dans le monde moderne, op. dt. p. 35.

31. HERZL Theodor,P'D's anden, P'D's nONvetlll, op. dt. p. 2':'5.

32. A SNrvey of Palestine, prepared in December 1945 aTid.TanNary 1946 for the informationofthe Anglo-american CommitteeofInqNiry, jtir..1S47, re?ublié par The Institute for Palestine Studies, Washington, De, 'J.S.A, 1991, volwne1p. 375.

33. L'ObservateNr dN Moyen-Orient et de l'AfriqNe, Vol.VIIJ:, nO 9,28 janvier 1964.

34. «Le kibboutz. Où, pourquoi, quand, comment?», Zoom SNr Israè'l, Centre d'Information d'Israël, décembre 1999 p. 4.

35.«Lekibboutz. Où, pourquoi, quand, comment?»,Zoom SNr Israè'l, op. cit.

p.l1.

36. Ibid.P108.

37. The GNardian, 6 décembre 1991.

38. TheJemsalem Post, 4 janvier 1991, éditorial de Hillel Shun, mitulé "what to do about water".

39. Chiffres tirés du bureau central de statistiques israélier." Statistical Yearbook for Israel,nO47, 1997.

40.Ha'aret~ le6août 2001.

1

41. ISAAC Jad, Optimizationof Water in Palestinian AgriCIIltNre, StatNs and Potentialfor development, Bethléem, Cisjordanie, Applied Research Instin:te Jerusalem (ARIJ), 1995 p. 1.

42. MANSOUR Antoine,Palestine : Nne éronomie de résistance en Gyordanie età Gaza, op. dt.p. 170.

43. GRAHAM-BROWN Sara, «Impact on the social structure of palestinian society», Naseer ARURI (Ed.),Occupation - Israel over Palestine, Londres, Grande-Bretagne, Zed books, 1984 p. 223.

44. KIMMERLING Baruch et MIGDAL Joel S.,Palestinians, The Makingof a people, Cambridge (MassachNsetts), U.S.A, Harvard University Press, 1934 p.48.

45. LAURENS Henry,L'Orient arabe, Arabisme et islamisme de 1798à1945, Paris.• Armand Colin.• 1993p. 65.

46. KAHAN David,Agriculture and Water Resources in the West Bank and Gaza (1961-1981), The West Bank Data Base Project, Jerusalem, The Jerusalem Post, 1987p.4.

47. ASSAF Karen, AL KHATIB Nader, KALLY Elisha, SHUVAL Hillel, A Proposai for the Development of a regional Water Master Plan, Jérusalem, Israël/Palestine Center for research and Information (IPCRI), octobre 1993p.133.

48. AWARTANI Hisham, ''AgricuItural Development and Policies in the West Bank and Gaza",op. cit. p. 141.

49. ISAAC Jad,Asober Approach to the Water Crins in the Middle East, Applied Research Institute Jerusalem (ARIJ), Bethléem, 1995 p. 3.

50. ASSAF Karen, AL KHATIB Nader, KALLY Elisha, SHUVAL Billel, A Proposaifor the Development of a regional Water Master Plan, op.cit. p.134.

51. ISAAC Jad, Optimization of Water in Palestinian Agriculture, Status and Potential for development, Applied Research Institute Jerusalem (ARIJ), Bethléem, 1995, pp. 6-12.

52. DARWICH Mahmoud, Palestine monp~s, L'affaire du poème, Paris, Les Editions de Minuit, 1988, p. 52.

53. ELMUSA Sharif,Negotiating water: IsraêJ and the Palestinians, Institut des études palestiniennes, WashingtonDe., U.S.A, 1996 p. 17.

54. TAMARI Salim, «Factionalism and class formation ln recent palestinian history», OWEN Roger (Ed.), Studies in the economic and social history of Palestine in the nineteenth and twentieth centuries, Oxford, Grande-Bretagne, St. Anthony's College, 1982 p. 180.

55. PICAUDOU Nadine,Lemouvement nationalpalestinien, genèse et structures, Paris, L'Harmattan, 1989 p. 89.

56. Comités d'assistance agricole palestinienne.

57. Palestinian Agricultural Relief Committees (p.A.R.C), publication de présentation faite par l'o.N.G pour ses quinze ans d'existence 1983-1998, Ramallah, 1998.

58. MANSOUR Sylvie,Des enfants et des pierres, Enquête en Palestine occupée, Les livres de la Revue d'études palestiniennes, Washington, Institut des études palestiniennes, 1989 p. 107.

59. TAMARI Salim,« Dynamiques sociales et idéologies de résistance en Cisjordanie»,MANSOUR Camille,Les Palestiniens de l'intériellr, Les Livres de la Revue d'études palestiniennes, Washington, Institut des études palestiniennes, 1989 p. 181.

60. GHAZZAWI Hallah,«La mémoire du village et la préservation de l'identité palestinienne», Cahiers d'Etudes stratégiqlles, Ecole des hautes études en sciences sociales, Groupe de sociologie de la Défense,

«Palestine, Mémoire et territoires »,nO 14, 2èmttrimestre 1989 p. 22.

61. Ibid p.18.

CHAPITRE

3

LE TIGRE ET t'EUPHRATE : LES fLEUVES DE LA DISCORDE

Si ton ennemi a soif, donne-luiàboire Proverbes 25 :21 La question du partage des eaux des bassins de l'Euphrate et du Tigre n'est pas récente: l'article 109 du traité de Lausanne de 1923 stipule la nécessité de la formation d'une commission mixte regroupant les trois États de la région, la Turquie, la Syrie sous mandat français, l'Irak sous mandat britannique, chargée de gérer les litiges qui pourraient naître des projets d'aménagement hydrauliques,! Mais, à l'époque, les eaux des deux fleuves étaient essentiellement exploitées par les deux pays d'aval, la Syrie et l'Irak: la clause du traité était destinée à protéger leur position: le même traité stipulait que la Turquie devait consulter l'Irak avant d'entreprendre tout chantier hydraulique.

C'est sur le territoire de la Turquie que se forme 98%du volume de l'Euphrate et 45% de celui du Tigre (voir Fig. 3.1 page suivante).

Les deux fleuves fournissent, en 2000, 28 % de l'eau consommée en Turquie.2Pays d'amont, la Turquie entend bien mettre en valeur ses ressources hydrauliques relativement abondantes dans un Moyen-Orient où l'eau devient rare. A partir de 1989, elle a conçu et mis en œuvre, sans financement de la Banque mondiale faute d'accord avec ses voisins d'aval, la Syrie et l'Irak, un énorme projet d'aménagement des bassins versants des deux fleuves, le Guneydogu Anadolu Prqjesi (GAP).

Le GAP, dont le coût total était évalué en 1997, de façon optimiste, à 32 milliards d'euros, prévoit la construction de 25 barrages d'une capacité totale de 60 km), de 19 centrales électriques pour une puissance totale de 7400 M\v, et l'irrigation de 1,7 millions ha (1,08 million d'ha sur le bassin de l'Euphrate, et 600 000 ha sur le Tigre), ce qui consommerait 22 km) d'eau par an.

C'est àla fin des années 1960 que s'est précisée l'idée de mettre à profit les importantes réserves en eau de l'Est du plateau anatolien pour susciter son développement. D'énormes chantiers sont alors lancés par

[33

Zonede ooliQloppement du GAP

l' .. Extension initiale des marais l~.!j avant leur assèchement par l'Irak

BS0<l9Q Projet de barrage Canal

Les histogrammes représententledebit mensuel moyen (millons de m")

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Turquie