Nature de(s) organisation(s) chargée(s) de la mise en œuvre Agence gouvernementale locale,

organisation internationale, ONG

2. Description 2.1 Objectifs

L'initiative, qui durera trois ans et demi, vise les habitants vulnérables et les réfugiés et les migrants vivant dans les bidonvilles de Bwaise, Kisenyi, Katwe et Kabalagala, de la ville de Kampala. Parmi eux figurent des membres de coopératives et des entrepreneurs individuels.

2.2 Groupes ciblés

L'initiative, qui durera trois ans et demi, vise les habitants vulnérables et les réfugiés et les migrants vivant dans les bidonvilles de Bwaise, Kisenyi, Katwe et Kabalagala, de la ville de Kampala. Parmi eux figurent des membres de coopératives et des entrepreneurs individuels.

2.3 Approches et activités

Évaluation des besoins en formation et enquête initiale:

L’évaluation a informé le consultant des lacunes existantes en matière de compétences et de connaissances, de personnalisation des solutions proposées, de durée de chaque module et des sous-thèmes correspondants. En outre, un outil d’enquête de base a été administré aux entrepreneurs inscrits pour établir des données de base quantitatives sur leur situation avant de bénéficier de la formation. Ces informations sont essentielles en tant que point de référence pour mesurer les indicateurs de croissance des entreprises tels que le chiffre d’affaires, l’investissement en capital, l’épargne, le marché et les emplois créés.

Formation en entrepreneuriat: cette formation aide les participants à concrétiser leurs idées, à susciter un changement d'attitude et à renforcer leurs aptitudes et compétences entrepreneuriales. Elle donne aux participants l’occasion de tester leur résilience en matière d’entrepreneuriat et permet une évaluation et une amélioration continues. La formation donne aux

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participants les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires pour mettre en œuvre leurs projets. Celles-ci incluent, par exemple, la capacité d'identifier des opportunités commerciales, la planification commerciale et financière et la budgétisation. Plus précisément, la formation vise à renforcer l’inclination et la capacité des participants à adopter un état d’esprit prospère; voir et exploiter les opportunités; fixer des objectifs ambitieux; améliorer leur feuille de route pour la croissance des entreprises grâce à la planification; et accroître leurs connaissances et leur sens des finances.

Cliniques de suivi et de mentorat: après la formation en entrepreneuriat, tous les participants assistent deux fois à une session de suivi d'une journée. Dans ces cliniques de suivi, les participants sont conseillés et aidés à rester constants dans leur vocation d'entreprise, quels que soient les défis à relever. Au cours des cliniques de suivi, les participants ont la possibilité de s'entretenir individuellement avec des conseillers en affaires et de partager les difficultés auxquelles ils sont confrontés lorsqu'ils entendent affiner et mettre en œuvre leurs plans d''affaires. Au-delà des cliniques formelles de suivi d’entreprise en groupe, les participants reçoivent également un soutien individualisé par des mentors d’affaires de EUg.

Formation spécialisée en amélioration de la gestion: au bout de deux mois, des cliniques d’affaires spécialisées sont organisées pour approfondir et concrétiser les connaissances dans des domaines d’activité clés afin de renforcer et d’accélérer la dynamique des activités commerciales existantes des participants. L’objectif principal de ces cliniques d’affaires à fort impact est de permettre aux participants de consolider leur parcours entrepreneurial tout en les exposant à une appréciation progressive des pièges courants à éviter dans leurs activités commerciales. Les sessions proposées dans le cadre de formations spécialisées incluent la gestion financière, le marketing, la gestion coopérative et un excellent service client. Tous ceux qui passent la première formation sont invités. En règle générale, environ 75% des participants y assistent, en fonction de leurs besoins spécifiques. Par exemple, un participant peut assister à la gestion financière en tant que domaine essentiel et un autre peut opter pour le marketing et le service client.

2.4 Cadre institutionnel

L’organisme responsable est l’OIM. Il opère par le biais de partenaires tels que 'Xavier Project', 'AFFCAD', 'ACTogether' et 'YARID'. Le projet a également fait appel à des organismes gouvernementaux tels que le Ministère de l'Intérieur, et plus particulièrement la Direction de la Migration et la Police. La 'Slum Dwellers Association' (Association des Populations vivant dans les Bidonvilles) et la 'Somali Community Association' ont également été impliquées au niveau communautaire pour aider à la mobilisation des participants. La

formation est décentralisée au niveau communautaire et se déroule à proximité des participants. Ces organisations s'occupent de la sensibilisation au programme et organisent le lieu et la logistique pour le compte de l'OIM.

2.5 Modalités de financement

EUg n'a eu accès qu'à des fonds réservés au conseil en formation à entrepreneuriale et n'a pas participé à la gestion de projet des autres composantes du programme. Le financement pour la première phase était de 19805 USD. EUg est actuellement en négociation pour la phase 2. Selon le site internet de l'OIM, l'UE a alloué 4,3 millions d'euros (16,4 milliards de shillings) au Fonds Trust pour améliorer la situation des jeunes et des femmes dans les bidonvilles de Kampala, y compris Bwaise. Kisenyi, Kabalagala et Katwe.

Le projet a fourni des repas et de la documentation aux participants, ainsi que des kits de démarrage sous la forme d'outils et d'équipements à utiliser, renforçant ainsi la motivation des bénéficiaires cibles.

2.6 Impact et résultats

• Quelque 335 entrepreneurs ont été formés en juillet et août 2017.

• Les participants ont amélioré leurs aptitudes et compétences entrepreneuriales et financières.

• Les autres paramètres de l'impact doivent être évalués après six mois de formation.

3. Analyse et discussion

3.1 Facteurs de réussite et défis

Les principaux facteurs de succès sont les suivants: (1) l’OIM travaille par l’intermédiaire d’un réseau de partenaires, ce qui lui permet d’atteindre les groupes cibles; (2) les consultants ont personnalisé les matériels de formation en fonction du niveau des participants; (3) les langues locales ont été utilisées pour une meilleure compréhension.

De temps à autre, la demande de formation a été exceptionnellement élevée, ce qui a obligé les formateurs à diviser la classe en deux. Les installations locales ont été utilisées; dans certains cas, les installations manquaient de l'infrastructure nécessaire et étaient situées dans des endroits bruyants.

3.2 Réplicabilité

Le potentiel de réplication est élevé. L'Ouganda compte un nombre croissant de réfugiés et de migrants qui pourraient bénéficier de telles interventions. En plus d'intensifier l'intervention pour desservir le nombre croissant de réfugiés et de migrants dans le pays, l'approche pourrait également être reproduite auprès d'autres groupes cibles tels que les personnes en situation de handicap, les parents isolés et les jeunes,

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pas nécessairement vivant dans des bidonvilles. Par exemple, la Fondation 'Cotton On' a appliqué la même approche aux parents de familles d'accueil et a donné des résultats positifs. Pour la Fondation 'Cotton On', 'EUg' a dispensé une formation similaire au profit des

parents de famille d'accueil, afin de les aider à acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour entreprendre des activités génératrices de revenus, de manière à ce qu'ils puissent payer les frais des enfants sous leur responsabilité.

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Étude de cas n° 8 - Formation Professionnelle, Ouganda Success story

Dorcas, une mère de quatre enfants qui a fui le Sud-Soudan, tient un institut de beauté dans le camp de réfugiés de Nyumanzi. Après avoir participé à la formation en gestion d'entreprise, elle s'est associée à trois autres femmes pour gérer le magasin. Elle tresse les cheveux des clients et vend des produits de beauté. "Grâce aux revenus que je gagne, je peux payer mon loyer et gagner un petit revenu".

Amanzura, diplômé en menuiserie dans le district d'Adjumani, a déclaré:

"Grace à une partie de mes petits revenus, j'ai commencé à acheter du bois pour fabriquer des tables, des lits, des bancs et des chaises que je vends pour gagner de l'argent. Mes clients sont fiers de mon travail et me font sentir fière de pouvoir apporter une contribution positive à la communauté".

1. Informations de base