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En 1932 le ministère de l’Instruction publique enquête sur la situation des lycées d’État de garçons

circulaire et notes de services

II. Le coenseignement une exception qui se généralise pour préparer le baccalauréat et des concours.

1. En 1932 le ministère de l’Instruction publique enquête sur la situation des lycées d’État de garçons

Une dépêche envoyée à tous les recteurs entre le 1er et le 9 février 1933 par le

ministère de l’Éducation nationale leur demande de faire un état des lieux à propos de l’accueil des jeunes filles dans les différents lycées d’État de leur circonscription à compter de la rentrée scolaire d’octobre 1932. Les réponses renvoyées par chacune des dix-sept académies françaises (Alger comprise) entre les mois de février et mars 1933 ont été collectée pour élaborer un tableau synoptique182. Les résultats permettent de visualiser tant

sur le plan géographique183 que numériquement le mouvement qui conduit à mélanger

quelques filles parmi les garçons. En revanche rien n’est dit des conclusions qu’a pu en tirer l’administration. Les données par académie n’ont pas été renseignées de façon

à 1937 ». Voir l’article d’Yves Verneuil, « Coéducation et mixité : la polémique sur la gémination des écoles publiques dans le premier tiers du XXe siècle », Le Mouvement Social, vol. 248, no 3, 2014, p. 47

69, [En ligne]. La crise de 1933 sur la gémination est étudiée dans le chapitre 6 de cette thèse bien qu'elle ne concerne que l'enseignement primaire.

179 Voir les débats de la commission d’enquête extraparlementaire créée en janvier 1917 in Françoise

MAYEUR L’enseignement secondaire des jeunes filles…op.cit., p. 398 à 409. Question abordée dans la partie I-1 de ce chapitre.

180 Avec la nomination d’Anatole de Monzie, le ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts

est devenu celui du ministère de l’Éducation Nationale. Ce changement de dénomination vise à créer une politique éducative plus égalitaire que la gratuité dans le secondaire a déjà engagé. La gratuité de l’enseignement du secondaire est instituée à partir de 1930 pour les classes de 6ème, puis 1931 pour les

5èmes et enfin tout le secondaire en 1933.

181 1932 est l’année notée sur la chemise du carton F17 1465 des AN : « Coéducation, enquête de 1932 »

bien que l’enquête décidée en 1932 se déroule au début de l’année 1933.

182 AN, F17 14165, dossier : « Coéducation, enquête de 1932 ».

183 Le chapitre 2 : « Une géographie du coenseignement dans l’entre-deux-guerres » cartographie et

identique. Plus ou moins bien complétées par les services du recteur, ce sont eux qui signent le courrier récapitulatif, d’une page, de la situation de leur académie. Les uns ont complété en donnant des chiffres précis du nombre de jeunes filles inscrites à la rentrée d’octobre 1932 et en transférant également les réponses de chaque chef d’établissement à qui ils ont demandé les renseignements nécessaires. D’autres se sont contentés de répondre en localisant l’admission des jeunes filles sans préciser les niveaux ou filières concernées. Les informations ont été transférées au 1er bureau de l’enseignement supérieur du ministère

de l’Instruction Publique.

Quels sont les résultats de cette enquête institutionnelle ? En 1932 sur les 124 lycées de garçons, 106 accueillent des filles en petit nombre. Seulement 18 n’en accueillent pas. (Voir tableau I-2). Sur ces 106 lycées, 71 proposent un enseignement secondaire de la seconde jusqu’à la terminale (philosophie et/ou mathématiques élémentaires) avec des situations variées184. Certains n’offrent que quelques places dans les classes terminales,

d’autres admettent dans les trois niveaux (seconde, première, terminales). Cependant la majorité accepte les filles dans des classes de mathématiques élémentaires et quelques-uns en philosophie. La situation de trois lycées parisiens fait exception, ils reçoivent des fillettes en sixième et non pas dans les classes de second cycle sur décision ministérielle du 13 octobre 1932.

En effet, dans les classes de 6ème A du lycée de Versailles « ont été admises les jeunes

filles en surnombre du lycée de jeunes filles (décision ministérielle du 13 octobre 1932)185». Le lycée Henri IV loge une classe de 6ème du lycée Fénelon186 et Janson de Sailly

une classe de 6ème du lycée Molière187. En revanche les deux grands lycées masculins de

Paris intra-muros disposent aussi de classes préparatoires aux Grandes écoles « mixtes ». Neuf autres lycées (11 au total) sont dotés à la fois de classes préparatoires aux Grandes écoles (CPGE) et de classes du second cycle, exceptés ces deux lycées parisiens avec leurs sixièmes. Certaines académies, lorsqu’il y a une CPGE dans un établissement ne disent pas si ce même lycée accueille aussi des jeunes filles dans les classes secondaires ou au moins terminales comme par exemple dans l’académie de Clermont « seul le lycée de Clermont

184 La mention « classe de Mathématiques » ou « classe de Philosophie » sans autres précisions du niveau

correspond aux classes de terminales. Elles sont dites « Mathématiques élémentaires » ou « Math- Élém. » pour la section mathématique et « Philo. » pour la section philosophie. Elles sont donc des classes secondaires du second cycle et non des classes préparatoires.

185 AN, F17 14165, dossier : « Coéducation, enquête de 1932 ». 186 Lycée de jeunes filles de Paris

possède des classes préparant aux Grandes écoles et les jeunes filles y sont admises ». Nous avons donc considéré que ces lycées, des villes principales d’Académie, n’accueillent qu’au niveau des CPGE puisqu’elles sont pourvues de collèges ou lycées de jeunes filles capables de préparer leur public, uniquement féminin, au baccalauréat. C’est le cas avéré de Grenoble où « le lycée de garçons de Grenoble ne reçoit pas de jeunes filles dans les classes d’enseignement secondaire.

Tableau I-1 : Enquête 1932-1933. Situation de l’admission des filles dans les lycées de garçons en France métropolitaine et académie d’Alger ACADEMIE en 1932 LYCEES de

garçons en 1932

Total des lycées accueillant des filles, secondaire + CPGE

Admissions filles : uniquement secondaire

Admissions filles : uniquement CPGE Admissions filles : Secondaire + CPGE

Pas de filles admises

1 Paris intra-muros +

Versailles 15 10 3

Michelet, Pasteur, Versailles,

4

Buffon, Condorcet, Louis le Grand, Saint Louis

3

Henri IV, Janson de Sailly, Lakanal 5 Carnot, Charlemagne, Montaigne, Rollin, Voltaire Paris, départements de Paris 6 6 4

Beauvais, Bourges, Chartres,

Vendôme 1

Orléans

1 Reims nr

2 Aix 7

6 3 Aix, Avignon, Bastia 2 Marseille (Thiers), Nice 1 Toulon 1 Digne

3 Alger

4 2 1 Tunis 1 Alger 2 Constantine, Oran

4 Besançon

4 4 4 Besançon, Belfort, Lons le Saunier,

Vesoul nr

nr

5 Bordeaux 6 6 4 Agen, Bayonne, Pau, Périgueux 2 Bordeaux, Mont de Marsan nr nr

6 Caen 9 9 6 Alençon, Coutances, Evreux, Le

Havre, Le Mans, Rouen/Elbeuf

3 Caen, Cherbourg,

Rouen

nr

7 Clermont

7 6 5 Guéret, Montluçon, Moulin, Le Puy,

Tulle 1

Clermont

nr 1 Aurillac

8 Dijon 5 5 4 Chaumont, Nevers, Sens, Troyes 1 Dijon nr nr

9 Grenoble 6 5 4 Annecy, Gap, Tournon, Valence 1 Grenoble nr 1 Chambéry

10 Lille 9

7 5 Charleville, Douai, Laon, Saint

Omer, Saint Quentin, 2

Amiens, Lille

nr 2 Tourcoing,

Valenciennes

11 Lyon 6 5 3 Bourg, Mâcon, Roanne, 1 Lyon (Le Parc) 1 Saint Etienne 1 Lyon - Ampère

12 Montpellier

5 5 4 Alais (Alès), Béziers, Carcassonne,

Nîmes 1

Montpellier

nr nr

13 Nancy 3 3 2 Bar-le-Duc, Epinal 1 Nancy nr nr

14 Poitiers

9 7 5

Angoulême, Châteauroux, Rochefort, La Rochelle, La Roche- sur-Yon 2 Poitiers, Tours nr 2 Limoges, Niort 15 Rennes

9 8 6 Angers, Brest, Lorient, Pontivy,

Quimper, Saint Brieux 2

Nantes, Rennes

nr 1 Laval

16 Toulouse

8 6 5 Auch, Cahors, Foix, Rodez, Tarbes 1 Toulouse 2 Albi,

Montauban 17 Strasbourg 6 6 3 Thionville, Sarreguemines, Haguenau 2 Strasbourg (Kléber), Strasbourg (Fustel de Coulanges) 1 Metz nr TOTAL 124 106 71 24 11 18

70

Photo I-1 : Académie de Strasbourg, réponse à l’enquête ministérielle du recteur le 10 février 1933.

Source : AN, F17 14165, dossier : « Coéducation, enquête de 1932 ».

La préparation du baccalauréat se fait complètement au Lycée de jeunes filles de Grenoble ». À Dijon l’établissement des garçons étant le « Seul lycée de l’Académie où est organisée la préparation aux Grandes Écoles » accueillent des élèves filles dans ces classes et non dans les classes d’enseignement secondaire. Alors que les lycées périphériques de Troyes, Chaumont, Nevers et Sens au contraire admettent les jeunes filles à suivre les cours en Philo., Math-Élém., et même dans toutes les classes à Chaumont. Seules les villes académiques de Besançon, Caen,

71

Toulouse disent recevoir des filles dans les classes du second cycle de leurs établissements de garçons alors que des lycées spécifiques de jeunes filles existent aussi et préparent aux baccalauréats.

La réponse de Strasbourg donne un bel exemple de la diversité des situations. Les six lycées masculins de l’académie admettent des jeunes filles. Les uns (Thionville, Sarreguemines, Haguenau) uniquement dans le secondaire, les deux lycées de garçons de Strasbourg (Kleber et Fustel de Coulanges) uniquement dans les classes préparatoires, seul celui de Metz propose l’ouverture aux deux niveaux.Le nombre de filles admises dans les lycées n’était pas une demande expresse de l’enquête commandée aux recteurs des académies. Cependant certaines réponses nous donnent des effectifs. C’est le cas de Toulouse dont six des huit lycées reçoivent des jeunes filles. Le total correspond à 64 élèves dans différents types de classes. L’effectif du lycée de Foix est remarquable par son nombre (35 lycéennes), le plus élevé parmi tous ceux qui ont été renseignés, d’autant qu’elles sont présentes à tous les niveaux de la 6ème à la terminale philosophie. Ainsi les classes de garçons accueillent une,

deux, trois, voire quatre et même sept filles en 5ème A188 et neuf en 6ème A189.

Le tableau récapitulatif de l’enquête de 1932 (tableau I-2) révèle donc que l’entrée d’un certain nombre de jeunes lycéennes dans les classes de garçons est bien amorcée en 1932 puisqu’une minorité d’établissement n’en accueillent pas (18 lycées sur 124). Des admissions sont donc effectuées dans 85,5 % des lycées de garçons de Métropole, d’Alger et de Tunis. Certes, elles sont peu nombreuses encore, lorsque des chiffres sont mentionnés dans les réponses des recteurs190 c’est généralement de

l’ordre d’une à trois dans les classes. Mais il y en a 17 au lycée de Vesoul, 11 au lycée de Auch ou encore 35 à Foix comme nous l’avons vu précédemment

188 Le plan d’études secondaires est organisé en deux cycles depuis la réforme de Georges Leygues

de 1902. Il est revu par Léon Bérard en 1925. Il se divise ainsi : le 1er cycle de la 6ème à la 3ème

propose 3 section : A (latin et grec), A’ (latin, une langue vivante) et B (sans langues mortes, deux langues vivantes). Voir graphique en annexe pour le plan d’étude de 1925 ;

189 Pour mémoire, deux photos de la salle d’art du lycée de Foix retrouvé dans le carton F17 14165

illustrent le chapitre 3 de cette thèse.

190 Il n’y a pas de rectrices en 1932. La première rectrice, Alice Saunier-Seïté, est nommée

72

Photo I-2 : Académie de Toulouse, réponse à l’enquête ministérielle du recteur le 15 février 1933

Source : AN, F17 14165, dossier : « Coéducation, enquête de 1933

La majorité des classes « accueillantes » sont celles de fin de second cycle à partir de la classe de première, mais surtout de terminale Mathématiques (Math-Élém.) plutôt que Philosophie. Le recteur de Paris, à propos du lycée de Reims, explique qu’

Il n’existe pas de classe de mathématiques élémentaires au lycée de jeune fille – Une jeune fille a été autorisée cette année à suivre les cours

73

de cette classe au lycée de garçons – deux jeunes filles ont été autorisées à suivre les cours de grec en 1ère au dit lycée191.

Cette situation illustre le fait que depuis le décret Léon Bérard de 1924 les établissements féminins ne sont pas encore en mesure d’offrir tous les moyens à leurs élèves pour préparer le baccalauréat qu’elles désirent en 1932. Le manque de personnel femme dans les matières des sciences formelles192 (mathématiques et

physique notamment) empêche le développement de ces sections dans leurs établissements sachant que les moyens financiers restent modestes. Et la demande est également très faible puisque l’offre est peu accessible sauf dans les établissements masculins. Pour les formations littéraires l’enjeu majeur demeure l’acquisition du latin et du grec. La section A (latin, grec) reste dans les années trente la filière prestigieuse dès la sixième. Elle est même considérée comme masculine à cause du grec longtemps estimé inabordable par un esprit féminin. Son enseignement n’était d’ailleurs pas prévu dans les plans d’études des programmes féminins. Aussi, dans les lycées de filles on préparait de préférence la section A’ avec seulement le latin et une langue vivante pour leur permettre de passer le bac. Philo. et ensuite prétendre à certains concours comme celui de l’entrée à l’école normale supérieure (ENS). C’est pourquoi faire du grec pour une jeune fille reste une exception193.

Les courbes de l’évolution du nombre de bachelières entre 1913 et 1926 témoignent de ces tendances (graphique I 1) et choix d’orientations. Elles sont plus nombreuses chaque année, dans chaque section, mais beaucoup plus nombreuses en philosophie qu’en mathématiques. Ceci s’explique d’abord parce que la section littéraire, adaptée au modèle masculin depuis l’assimilation des programmes, est dans la lignée de ce qui était proposé lors de la création de l’enseignement secondaire féminin194. D’autre

part, en termes de genre, tout ce qui touche à l’abstraction mathématique, à la logique, à l’expérimentation que l’on associe aux sciences formelles est traditionnellement considéré comme des compétences propres aux hommes, donc peu compatibles avec

191 AN, F17 14165, dossier : « Coéducation, enquête de 1932 », lettre d’accompagnement en

réponse au questionnaire.

192 J’utilise cette formule, juste scientifiquement, afin d’éviter les termes de « sciences dures »

dont l’usage se fait au détriment des « sciences humaines et sociales » qui par opposition deviennent implicitement des « sciences molles ».

193 La question est abordée dans l’article de Karen OFFEN, « The Second Sex and the Baccalauréat

in Republican France, 1880-1924 », …,op.cit., p. 259.

194 Cette constatation peut sans doute compléter la réflexion d’Antoine Prost qui parle de « logique

de la ressemblance » in l’article Antoine PROST, « Inférieur ou novateur ? L’enseignement secondaire des jeunes filles (1880-1887) », …op. cit., p. 168.

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les projections faites sur les savoirs appropriés aux femmes. Il n’empêche que des jeunes filles ont l’ambition et la volonté de poursuivre des études supérieures. Au point de bousculer l’ordre des choses puisqu’elles sont obligées d’obtenir des dérogations pour s’inscrire dans les établissements masculins. Après le baccalauréat, elles sont de la même façon qu’en terminale intégrées dans des classes préparatoires aux Grandes écoles (CPGE). La remarque du recteur d’Alger peut illustrer la situation : « Il n’y a qu’un lycée de garçons, celui d’Alger, où les jeunes filles sont admises à suivre des cours. Ces admissions sont limitées à la classe de première supérieure195 et à celle de mathématiques spéciales. Six jeunes filles suivent les cours

dans la classe de première Supérieure et cinq les cours dans la classe de mathématiques spéciales »196. Aucune académie ne mentionne la présence de jeunes

filles dans les classes supérieures de lettres, ce qui ne veut pas dire qu’elles n’y sont pas intégrées. Elles sont toutes repérées dans les classes de mathématiques. L’offre de formation plus littéraire est offerte dans les lycées féminins eux-mêmes, ce qui ne nécessite pas une démarche dérogatoire de leur part. Cependant « les efforts pour relever l’enseignement des classes préparatoires afin que le niveau des études atteigne celui des classes masculines […] suivent, bien que lentement, le rythme de l’évolution législative des années 1930 concernant l’assimilation des programmes des concours d’entrée aux deux ENS197». Cette situation a sans doute un effet non

négligeable sur les stratégies d’orientation des élèves brillantes qui désirent se donner davantage de chance pour réussir le concours d’entrée aux ENS et surtout à l’une des agrégations198 qui sont à leur disposition en tant que femme dont celles de

« sciences », de « mathématiques » et de « physique ».

Les données de cette enquête permettent d’élaborer une première vue d’ensemble, à l’échelle nationale, des tentatives ou expériences d’intégration de jeunes filles dans les établissements masculins. Elles peuvent y suivre des filières souvent perçues

195 La Première supérieure correspond à la première année de CPGE dite aussi : Math. Sup. et

Hypokhâgne en lettre. La seconde année correspond à Math-Spé. et Khâgne.

196 En Algérie trois lycées de jeunes filles ont ouvert avant la Première Guerre mondiale à Alger,

Constantine et Oran. Un cours secondaire ouvre à Blida en 1926. Voir Claudine Robert-Guiard, Des Européennes en situation coloniale : Algérie 1830-1939, Aix-en-Provence, PUP, 2009, p. 252.

197 Loukia EPHTYMIOU, « Le genre des concours », Clio. Histoire, femmes et sociétés, dossier

« Coéducation et mixité » sous la direction de Françoise Thébaud et Michelle Zancarini-Fournel, n° 18, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2003 p. 93

198 André CHERVEL, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », mars

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comme masculines et de toute façon trop peu représentées dans leurs propres écoles alors que les programmes sont unifiés depuis 1924 pour le baccalauréat. Avant d’en faire la géographie, il faut s’intéresser à ce qu’en disent les acteurs sur le terrain de l’éducation dans les années vingt et trente. Les proviseurs et principaux de tous les établissements publics dressent des bilans annuels dans lesquels de nombreux sujets sont abordés. Ils donnent parfois leurs impressions sur les situations de « coéducation » dans leurs établissements.

2. Des rapports annuels académiquess’intéressent aux expériences

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