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La mesure de l’intégration financière dans le cas d’absence de crise

Mesure de l’ouverture commerciale et de l’intégration financière

2.3. Analyses et résultats

2.3.3. L’intégration financière dans le cas d’absence de crise économique

2.3.3.3. La mesure de l’intégration financière dans le cas d’absence de crise

Comme on l’a vu, les données simulées de toutes les variables qu’on utilise dans cette partie (qui sont construites en tenant compte des trends des valeurs des variables antérieures à la crise mondiale), sont différentes de ce qui est vraiment arrivé ; si on peut relier au moins une grande partie de cette différence à la crise économique mondiale, on peut dire que la crise a affecté les variables de l’investissement et de l’épargne de tous les pays de notre étude, et par conséquent, du point de vue de la théorie de Feldstein et Horioka, la crise peut avoir affecté le niveau d’intégration financière internationale des pays. L’objectif de cette partie est de vérifier si le niveau d’intégration financière des pays de notre étude a changé à cause de l’avènement de la crise. Pour effectuer une telle vérification, on a refait nos analyses sur la théorie de Feldstein et Horioka à l’aide d’un modèle autorégressif à retards distribués avec correction d’erreur, cette fois-ci avec les variables simulées et les variables réelles. On cherche à savoir d’abord si les variations des données de l’épargne du fait de la crise ont affecté le niveau d’intégration ; ensuite, si les variations des données de l’investissement à cause de la crise ont abouti à un changement du niveau d’intégration, et, enfin, si les variations des données des deux variables ensemble du fait de l’avènement de la crise mondiale, ont affecté l’évolution de l’intégration financière des pays.

Cas de la France

On a étudié l’absence d’effet de la crise sur l’investissement et l’épargne de la France dans trois cas, en se rappelant que le niveau de rétention de l’épargne par l’investissement dans la situation réelle, sur la période 2000.Q1 – 2013.Q4, est, selon les résultats de la partie 2.3.2, plutôt supérieur à 50%. Le processus d’estimation du modèle ARDL à correction d’erreur est le même que celui qu’on a appliqué dans la partie 2.3.2.2. Les résultats détaillés sortis du logiciel sont présentés dans les tableaux A6.1 à A6.6 de l’Annexe 6. Ici, on les présente de façon brève et on les interprète.

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a) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement réel

Dans ce cas, où l’on a supposé que l’investissement de la France suit son évolution réelle pendant la crise mondiale, mais que l’épargne du pays n’est pas touchée par la crise, le coefficient de long terme relatif à l’épargne nationale est significativement égal à zéro, ce qui peut indiquer un niveau élevé d’intégration. D’autre part, le coefficient estimé du modèle à correction d’erreur n’est significativement ni égal à zéro, ni égal à un ; la valeur de ce coefficient est de 0,31, ce qui confirme le résultat de l’estimation de long terme ; ce coefficient montre un niveau élevé d’intégration, qui est cependant moindre que celui conclu à partir du coefficient de long terme. Ces résultats sont contraires des résultats de l’estimation du cas de la France relatif à la situation réelle ; ils signifient que l’influence de la crise sur l’épargne qui a, en effet, empêché sa croissance depuis 2008, a aussi affecté le niveau d’intégration du pays ; de cette manière, en cas d’absence d’effet de la crise sur l’épargne, la France pourrait connaître un niveau plus élevé d’intégration sur la période 2000.Q1 – 2013.Q4.

b) L’effet de l’épargne réelle sur l’investissement simulé

En utilisant les données réelles pour l’épargne et les données simulées pour l’investissement dans notre régression, on est arrivé à un coefficient de long terme relatif à l’épargne nationale dont l’égalité à zéro et à un n’est pas rejetée ; cependant la probabilité de son égalité à zéro est supérieure à la probabilité de son égalité à un. De plus le coefficient relatif à l’épargne estimé par le modèle à correction d’erreur est significativement égal à zéro. Par conséquent, on peut conclure que l’effet de la crise sur l’investissement de la France, qui a empêché la croissance de cette variable à partir de l’année 2008, a abouti à un niveau plus faible d’intégration pour le pays car, lorsqu’on a supprimé l’effet de la crise sur l’investissement, le niveau d’intégration a augmenté.

c) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement simulé

Dans ce dernier cas où on a supprimé l’effet de la crise sur les deux variables de l’investissement et de l’épargne, et dans lequel la situation d’absence de crise est simulée pour les deux variables, on est arrivé à un coefficient de long terme relatif à l’épargne égal à un, tandis que les coefficients relatifs à cette variable estimés dans le modèle à correction d’erreur ne sont ni égaux à zéro, ni égaux à un ; ils sont égaux à 0,25, 0,45, 0,45 et 0,28 relativement aux premier, deuxième, troisième et quatrième retard de l’épargne, respectivement. Cela signifie un niveau faible d’intégration pour le coefficient de long terme, mais en sens inverse, un niveau presque élevé d’intégration pour les coefficients du modèle ARDL à correction d’erreur. En ce qui concerne le coefficient de long terme, on ne peut pas

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le comparer à celui de l’estimation de la régression dans la situation réelle, car l’estimation du coefficient de long terme relatif à la régression 2.14 en utilisant les données réelles n’a pas abouti à un résultat clair. Mais concernant les résultats sortis du modèle à correction d’erreur, on peut conclure que l’avènement de la crise, en affectant les courants de l’épargne et de l’investissement de la France, a abaissé le niveau d’intégration financière de ce pays, car en l’absence de la crise, ce niveau aurait pu être plus élevé.

Cas de la Grèce

On a étudié le cas de la Grèce en se rappelant que le niveau d’intégration de ce pays est relativement élevé dans la situation réelle selon les résultats de l’étude que nous avons effectuée en utilisant les données réelles de l’investissement et de l’épargne sur la période 2000.Q1 – 2013.Q4.

a) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement réel

Le coefficient de long terme relatif à cette estimation peut être égal à un, car son égalité à zéro est rejetée au seuil de confiance de 90%, tandis que son égalité à un n’est rejetée qu’au seuil de confiance de 70%. De plus, la valeur estimée de ce coefficient est de 0,61. En tout cas, pour l’estimation du coefficient de long terme relatif à l’épargne nationale, on peut conclure à un niveau faible de l’intégration financière pour la Grèce lorsqu’on supprime l’effet de la crise sur l’épargne du pays. Autrement dit, l’effet de la crise sur l’épargne de la Grèce a augmenté le niveau de son intégration financière. Mais d’autre part, l’estimation du modèle à correction d’erreur nous a donné un résultat différent : le coefficient estimé est significativement égal à zéro, ce qui indique un niveau élevé d’intégration ; le coefficient dans ce cas est plus faible que dans le cas où il est estimé en utilisant les données réelles pour l’épargne. Donc, on peut dire que la crise semble avoir réduit le niveau d’intégration financière du pays.

b) L’effet de l’épargne réelle sur l’investissement simulé

Lorsqu’on utilise les données réelles de l’épargne et les données simulées de l’investissement, cela veut dire qu’on s’intéresse à l’hypothèse selon laquelle la crise n’a touché que l’évolution de l’investissement ; le coefficient estimé de long terme relatif à l’épargne n’a pas donné un résultat clair, ses possibilités d’égalité à zéro et à un n’ont pas été rejetées. Mais l’estimation de la régression à l’aide du modèle ARDL à correction d’erreur a abouti à un coefficient significativement égal à zéro. Ce résultat montre, comme dans le dernier cas, que l’effet de la crise sur l’investissement de la Grèce dans le sens de l’évolution à la baisse de cette variable semble avoir abaissé le niveau d’intégration.

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c) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement simulé

Dans cette situation, on a simulé les données des deux variables afin d’étudier complètement l’effet de la crise sur la relation entre l’épargne et l’investissement, et son effet sur le niveau d’intégration financière du pays. Dans ce cas, l’estimation du coefficient de long terme relatif à l’épargne ne donne pas, comme dans le cas précédent, un résultat clair ; donc, nous nous concentrons sur le coefficient du modèle à correction d’erreur. Ce dernier coefficient est probablement égal à zéro. Donc, on peut conclure que, dans le cas de la Grèce, les effets de la crise sur les trends des variables de l’investissement et de l’épargne ont abaissé le niveau d’intégration financière international du pays.

Cas du Portugal

Les estimations de la régression 2.14 pour le cas du Portugal en utilisant les données réelles ont donné un coefficient de long terme égal à un, et des coefficients du modèle à correction d’erreur égaux à zéro et à -0,24. Après ce rappel, on a estimé la régression 2.14 en utilisant les données simulées afin de comparer les résultats de cette situation avec les résultats obtenus avec l’utilisation des données réelles.

a) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement réel

L’estimation de long terme en utilisant les données réelles pour l’investissement et les données simulées pour l’épargne a abouti à un coefficient pour l’épargne nationale significativement égal à un. De plus, le coefficient provenant de l’estimation du modèle ARDL à correction d’erreur ayant la valeur de 0,08, est probablement égal à zéro, et le deuxième coefficient de cette estimation qui ne peut être ni égal à zéro, ni égal à un, a pour valeur -0,27. Dans le cas du coefficient de long terme, le résultat est pareil au résultat de l’estimation avec les données réelles. Dans le cas de l’estimation du modèle à correction d’erreur, le premier et le deuxième coefficients relatifs à l’épargne ressemble au premier et au deuxième coefficients de l’estimation avec les données réelles respectivement, le deuxième coefficient présente une valeur négative, ce qui signifie qu’une augmentation de l’épargne entraîne une réduction de l’investissement ; autrement dit, l’investissement national ne peut pas se financer par l’épargne nationale ; donc, l’intégration financière est d’un niveau élevé.

Pour le cas de cette simulation dans laquelle on a supposé que la crise n’aurait touché que l’épargne du Portugal, le résultat de l’estimation de long terme montre que la crise n’a pas affecté le degré faible d’intégration du pays, mais les résultats de l’estimation du modèle ARDL à correction d’erreur montrent que la crise n’a pas affecté le niveau fort d’intégration du pays, ou qu’elle a peut-être augmenté ce niveau. En effet, les résultats des estimations de

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long terme et du modèle à correction d’erreur sont contradictoires, mais, concernant les résultats de la simulation, l’effet de la crise sur l’épargne du Portugal n’a pas beaucoup influencé le niveau d’intégration financière de ce pays.

Ce qui est remarquable à propos de l’épargne du Portugal, c’est que, au contraire de la plupart des séries temporelles de cette étude, la tendance décroissante de cette variable avant l’avènement de la crise s’est arrêtée en 2008, et qu’elle a commencé à s’inverser quelques années plus tard. Cette tendance du fait de la crise, ou pour d’autres raisons montre que, à partir de 2008, les Portugais ont augmenté leur épargne ; ce phénomène a eu pour effet que les données simulées de l’épargne se situent à des niveaux inférieurs aux données réelles de l’épargne ; cela signifie que la simulation place l’épargne du Portugal, depuis l’année 2008, à un niveau plus bas que son niveau réel.

b) L’effet de l’épargne réelle sur l’investissement simulé

Dans ce cas, le coefficient estimé de long terme est significativement égal à zéro, c’est un résultat contraire à celui de l’estimation avec les données réelles. Mais les deux coefficients estimés du modèle ARDL à correction d’erreur prennent comme valeurs -0,09 et -0,15 ; ces valeurs négatives montrent qu’une augmentation de l’épargne nationale, réduit l’investissement national dans une petite proportion, ce qui peut, en quelque sorte, signifier l’absence de lien entre l’épargne nationale et l’investissement national. Ce résultat indique un niveau d’intégration élevé du Portugal comme le résultat obtenu dans le cas de l’utilisation des données réelles. Donc, si on supprime l’effet de la crise sur l’investissement du Portugal, le coefficient de long terme varie de un à zéro, et les coefficients du modèle à correction d’erreur montrent des relations presque pareilles entre l’épargne et l’investissement. Autrement dit, si l’on suppose que la crise n’a affecté que l’investissement, pour le résultat de l’estimation de long terme, le niveau d’intégration élevé du pays change pour se placer à un niveau faible, tandis que, pour les résultats de l’estimation du modèle à correction d’erreur, le niveau élevé d’intégration financière ne change pas beaucoup et il reste toujours élevé.

c) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement simulé

Finalement, lorsqu’on supprime l’effet de la crise sur les deux variables, le coefficient de long terme relatif à l’épargne nationale a pris la valeur de 0,37. En comparant ce coefficient à celui issu de l’estimation de la situation réelle, on peut conclure que la crise a réduit le niveau d’intégration du pays, et, dans le cas d’absence de crise, le pays pourrait connaître un niveau plus élevé d’intégration financière. D’autre part, les coefficients estimés du modèle à correction d’erreur quand les données des deux variables sont simulées, prennent une

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valeur nulle et une valeur inférieure à zéro (-0,17) ; cela veut dire que l’avènement de la crise et ses influences sur l’épargne et l’investissement du Portugal n’ont pas beaucoup changé le niveau d’intégration de ce pays et ce niveau est toujours resté élevé. Par conséquent, et pour toutes les estimations effectuées à l’aide du modèle à correction d’erreur, on peut dire que la crise n’a pas eu un effet significatif sur le niveau d’intégration financière internationale du Portugal.

Cas de la Slovénie

Dans le cas de la Slovénie, le niveau de rétention de l’épargne par l’investissement est relativement élevé ; l’estimation de long terme a abouti à un lien fort entre les deux variables, ce qui peut indiquer un niveau élevé de rétention et un niveau faible d’intégration. De plus, le résultat de l’estimation du modèle à correction d’erreur a donné un coefficient de rétention égal à 0,43 ; dans ce cas, le niveau d’intégration du pays est plutôt moyen. Dans ce qui suit, on a étudié l’effet de la crise financière sur ce niveau d’intégration.

a) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement réel

L’estimation de la régression 2.14 en utilisant les données virtuelles relatives à l’épargne de la Slovénie afin de simuler l’absence d’effet de la crise sur cette variable, nous a donné des coefficients négatifs de rétention de l’épargne par l’investissement. La valeur du coefficient de long terme est négative ; cependant, ce coefficient est probablement égal à zéro. Aussi, les coefficients estimés du modèle à correction d’erreur ont des valeurs égales à -0,43 et à -0,53. Ces coefficients négatifs montrent tous un niveau élevé d’intégration financière ; donc, compte tenu du niveau plutôt faible d’intégration financière dans la situation réelle, on peut conclure que l’effet de la crise économique sur l’épargne de la Slovénie a abaissé le niveau d’intégration de ce pays.

b) L’effet de l’épargne réelle sur l’investissement simulé

La simulation des données de l’investissement de la Slovénie et l’estimation de la régression 2.14 en utilisant ces données et les données réelles de l’épargne, ont abouti à des coefficients égaux à zéro ; l’estimation de long terme et l’estimation du modèle à correction d’erreur donnent, toutes les deux, des coefficients relatifs à l’épargne nationale qui sont significativement égaux à zéro. Comme dans le dernier cas, ces estimations indiquent un niveau élevé d’intégration ; donc, l’effet de la crise économique sur l’investissement de la Slovénie a abaissé le niveau d’intégration financière du pays.

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c) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement simulé

Dans ce dernier cas, on a étudié le lien entre l’épargne et l’investissement de la Slovénie en supposant qu’aucune de ces variables n’a été touchée par la crise ; en effet, dans ce cas, la crise n’a pas empêché les tendances croissantes des deux variables. Pour l’estimation de long terme, les hypothèses de l’égalité du coefficient de rétention de l’épargne à zéro et à un ne sont pas rejetées ; donc on n’est pas arrivé, pour cette estimation, à un résultat clair concernant le niveau de rétention de l’épargne ; cependant, la valeur estimée de ce coefficient est négative. Pour l’estimation du modèle ARDL à correction d’erreur, le coefficient relatif à l’épargne est significativement égal à zéro. Par conséquent, comme dans les deux derniers cas, la situation d’absence de crise est liée à un niveau élevé d’intégration ; donc, l’effet de la crise sur l’investissement et sur l’épargne a abaissé le niveau d’intégration financière de la Slovénie.

Cas de l’Espagne

Avant d’étudier le lien entre l’épargne et l’investissement de l’Espagne en utilisant les données simulées relatives à ces deux variables, il faut rappeler que, dans la situation réelle, pour l’estimation de long terme et pour l’estimation à correction d’erreur, le niveau d’intégration financière de l’Espagne est plutôt élevé.

a) L’effet de l’épargne simulée sur l’investissement réel

En utilisant les données simulées pour l’épargne et les données réelles pour l’investissement, on est arrivé à un coefficient de long terme relatif à l’épargne qui est significativement égal à un, et à un coefficient du modèle ARDL à correction d’erreur qui n’est significativement ni égal à un, ni égal à zéro, il a une valeur de 0,15. Le coefficient de long terme signifie une rétention forte de l’épargne par l’investissement ; donc, il indique un niveau fiable d’intégration, mais on ne peut pas bien comparer ce résultat avec le résultat issu de l’estimation qu’on a effectuée avec les données réelles, car la valeur du coefficient de long terme estimé en utilisant les données réelles n’est pas assez fiable. En ce qui concerne l’estimation du modèle à correction d’erreur, le premier coefficient de l’estimation de la situation réelle est égal à 0,43 et ce résultat est plus clair par comparaison aux autres coefficients estimés qui sont négatifs. Donc, en prenant en considération le coefficient du modèle à correction d’erreur estimé en utilisant les données simulées pour l’épargne, on peut dire que l’effet de la crise sur l’épargne nationale de l’Espagne a augmenté le coefficient de rétention de l’épargne, et une telle augmentation signifie un abaissement du niveau d’intégration financière du fait de la crise.

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Une remarque à propos de l’épargne de l’Espagne : la tendance observée sur les données de cette variable est presque la même pour la situation réelle et la situation simulée à partir de l’année 2008 jusqu’à fin de l’année 2011 ; autrement dit, les résultats de cette simulation ont montré une tendance presque la même pour les données de cette variable sur cette période de quatre ans. Cette situation s’est peut-être produite du fait que l’épargne de l’Espagne était en train de se réduire même avant d’avènement de la crise. Par conséquent, la croissance de cette variable à partir de l’année 2012 n’a pas été reflétée dans les données simulées.

b) L’effet de l’épargne réelle sur l’investissement simulé

En supposant que l’investissement de l’Espagne est affecté par la crise, mais que l’épargne de ce pays n’est pas touchée par cet événement, on a obtenu des résultats indiquant un niveau élevé d’intégration financière du pays. Le coefficient de long terme relatif à l’épargne nationale n’est significativement ni égal à zéro, ni égal à un ; sa valeur est de -1,24, ce qui peut indiquer une rétention faible de l’épargne par l’investissement. D’un autre côté, le coefficient du modèle à correction d’erreur ayant une valeur de 0,06 n’est probablement pas différent de zéro, ce qui montre à nouveau une rétention faible de l’épargne par l’investissement. Par conséquent, on peut dire que l’effet de la crise sur l’investissement de l’Espagne a abaissé le niveau d’intégration financière internationale de