• Aucun résultat trouvé

Le « conflit » repéré dans ce blog oppose l’auteur à une de ses lectrices italiennes, Zak. Il s’agit d’une interaction directe courte, elle est constituée d’un commentaire de Zak et de sa réponse. L’échange n’a pas donné lieu à des réactions d’autres lecteurs. En revanche, il est possible que Zak et ABJA1F aient continué leur discussion footballistique de manière privée, lorsqu’ils se sont rencontrés lors du voyage qui a eu lieu après l’échange.

(1) Zak : « salut, salut!!!!!!!!!!moi j’aime Materazzi…je regarde tous ses matchs.. mais surtou je regarde plusieures fois les mondials du 2006!!!!!!!bisouuu »

Ce commentaire de Zak vient raviver un point de litige entre supporters français et italiens. Il concerne une dispute violente qui avait eu lieu entre Zidane, joueur français et Materazzi, joueur italien, et qui avait fait scandale. La presse a rapporté que Materazzi aurait insulté Zidane qui lui a répondu par un coup de tête. Le jugement de cette affaire est donc très subjectif puisque, quels que soient les propos du premier, on peut apprécier différemment, selon les valeurs auxquelles on est attaché, que la réponse du second ait été violente.

Zak a volontairement risqué un conflit en insistant sur son amour pour Materazzi, et cela pour deux raisons. D’abord parce que le seul fait de thématiser ou de nommer

« Materrazzi » peut suffire à déclencher la polémique puisque le nom est connoté depuis 2006 des sèmes du litige. Son intervention constitue illocutoirement une attaque ; et elle pouvait peut-être en prévoir les effets perlocutoires. En effet, ABJA1F avait déjà mis ce sujet sur le tapis auparavant, en (2), dans une réponse à une autre élève italienne, Ver, qui lui avait demandé depuis combien de temps il jouait au football.

(2) ABJA1F : «Avant je faisais du karaté et j'aimais pas trop, donc je me suis mis au foot et J'ai appris à jouer avec mes frères. Je joue dans un club depuis 4 ans j'ai commencé en 6eme puis j'ai changé d'équipe car on pouvait pas m'emmener, mes darons travaillaient et donc j'ai changé d'équipe. Si j'avais demandé ma licence dans cette équipe ben ça aurait été la fin de l'année alors je faisais que les tournois puis je suis resté 4 ans dans cette équipe mais il y a une année on était pas assez de joueurs et une année où j'ai pris pour la première fois un carton rouge comme Zidane avec Materazzi sauf que moi j'ai mis une droite et puis à la fin de cette année mon entraineur m'a dit de changer d'équipe parce que j'avais un bon niveau de jeu et donc je suis venu à Ales et là il y a 2 équipes: la 1 elle est en excellence et la 2 en honneur, c'est juste un niveau en dessous de la 1 et en jouant dans l'équipe 1 le niveau est très élevé par rapport à mon ancien club donc je n'arrive pas à suivre mais je vais essayer de m'améliorer et essayer d'être titularisé en 1 puis voilà tu sais toute ma vie mdr. ».

Si Zak a lu ce passage, alors elle a pu pressentir quelle était l’opinion d’ABJA1F à ce sujet. Dans son intervention, celui-ci explique son évolution dans le milieu du foot. Or, à l’intérieur de la juxtaposition des propositions qui la décrivent, on trouve la description d’un événement qui n’a pas du tout l’air d’avoir de rapport avec cette évolution. Il s’identifie à Zidane en faisant un parallèle entre sa [droite] et le coup de tête du joueur de l’équipe des Bleus. On pourrait donc penser que cette identification constitue une approbation de la conduite de Zidane et une condamnation de celle de Materazzi. Dans ce cas-là, on peut même penser que c’est lui qui a permis au conflit de s’initier.

Revenons au cœur du conflit en (1). Les marques graphiques et typographiques de Zak exprimant de l’émotion et renforçant l’attaque, ou la contre-attaque à (2), sont les sept points d’exclamation qui suivent [les mondials du 2006] et les points de suspension qui suggèrent au lecteur l’existence d’une tonalité ironique implicite. Les autres marques jouent plutôt un rôle d’adoucisseur de l’attaque : les dix points d’exclamation qui suivent la formule de salutation et le « u » triplé de [bisouuu].

Voyons à présent comment s’exprime l’attaque dans la formulation verbale explicite et implicite.

Comme nous l’avons vu avec les marques graphiques, Zak montre une volonté de connivence lors de la clôture et lors de l’ouverture où elle double les salutations. Cependant dans le corps de son intervention, elle montre qu’elle cherche à attiser colère ou agacement :

- en utilisant le pronom emphatique [moi], qui renforce l’opposition implicite des prises en charges des deux énoncés contradictoires : MOI [j’aime Matterazzi] sous-entendu TOI [tu n’aimes pas Materazzi] » ;

- notons que le verbe « aimer », verbe affectif par excellence suffit à montrer la valeur positive qu’elle accorde à ce joueur ;

- en employant le possessif [ses] qui parmi l’ensemble des matchs de l’histoire du football isole spécifiquement les seuls matchs de Materazzi ;

- l’adjectif indéfini quantificateur [tous] qui insiste sur l’intégralité de l’ensemble des matchs de Materrazzi ;

- en insistant avec l’adverbe [surtou] qui pointe, parmi « tous les matchs de Materazzi » précédemment isolés, le fameux match où la discorde a eu lieu pour encore mieux le séparer des autres rencontres. À noter que [surtou] est précédé de la conjonction de coordination [mais] dont on attend le rôle de connecteur logique annonçant une opposition. Or ici il renforce la focalisation sur les matchs de 2006 opérée par [surtou] qui s’applique à la proposition [je regarde plusieures fois les mondials du 2006] ;

- pour donner encore plus d’importance à son intérêt pour les matchs « materrazziens » après les avoir pointés du doigt, Zak insiste encore sur la quantité par le terme adverbial [plusieures fois] ;

- et enfin elle utilise le présent de généralité qui donne un aspect imperfectif à l’action de « regarder » alors qu’il est évident qu’elle ne passe pas tout son temps, en réalité, à regarder des matchs de Materrazzi.

Structurellement, les deux propositions qu’elle sépare par [mais] constituent une épanorthose, figure de rhétorique consistant à reprendre ce qu’on a dit pour l’amplifier. Cette amplification qu’elle nourrit sans cesse comme nous venons de le voir donne un rythme lancinant à son discours.

Au final, toutes ces stratégies d’emphase, de focalisation et de ressassement donnent de la valeur à l’objet référentiel « finale de la coupe du monde 2006 ». Elles lui donnent une valeur positive lancée comme une attaque à ABJA1F qui va la réceptionner ainsi :

(3) ABJA1F : « franchement materazzi ne mérite pas de jouer au foot car le foot se joue avec le fair-play. Materazzi a insulté Zidane et il aurait dû avoir un rouge .Moi je suis arbitre et j'ai mis un rouge ya pas longtemps car un joueur a insulté son adversaire. »

Il n’y a pas de marques graphiques ou typographiques. Observons les marques verbales explicites et implicites.

La réponse se fait en trois temps par trois énoncés.

Le premier énoncé fixe l’avis sur la culpabilité de Materazzi contre celui de Zak ; l’adverbe [franchement] fonctionne sur le plan de l’énonciation, il prévient de tout doute à l’égard d’un chauvinisme ou d’une mauvaise foi et il annonce que l’opinion contraire va être défendue ; la « faute » de Materazzi est portée à son maximum puisqu’elle devrait entraîner un retrait définitif de ce joueur, elle est en quelque sorte éliminatoire, il ne mérite plus de jouer ; la preuve en est faite car c’est le « fair-play » c’est-à-dire une condition sine qua non à la pratique du sport qui n’a pas été respectée.

Le deuxième énoncé dénonce une situation aggravée par le fait qu’il n’y ait pas eu réparation, la faute du joueur est doublée par une faute de l’arbitre. La conjonction de coordination [et] oppose deux propositions. La première est à l’indicatif [a insulté] pour exposer un fait réel. Mais dans la deuxième, le verbe devoir au conditionnel passé signifie l’injustice de la réalité passé. Il représente la déviation erronée que la réalité de la première proposition a prise malencontreusement.

Dans le troisième énoncé, ABJA1F montre par un récit allégorique qu’il raisonne de manière décentrée, et que son jugement ne peut être mis en doute puisque quand lui-même est à la place de cet arbitre (« moi ») car il agit selon les règles « véridiques » du fair-play dont il a parlé plus haut.

ABJA1F joue avec une opposition « réel-virtuel », le virtuel étant ce qui aurait dû se passer dans le réel. C’est ainsi qu’il cherche à convaincre Zak de son tort ou à la ranger de son côté. Sa réaction relève plus de la démonstration déconstructrice-reconstructrice que de la colère brute qui aurait aussi bien pu se traduire autrement, par exemple par une insulte. Il cherche à faire ressentir son « fair-play » intrinsèquement dans la manière modérée et raisonnée de répondre à l’attaque.

Il n’y a pas d’autre intervention de Zak dans le reste du blog. En revanche, ABJA1F reprend l’« affaire Materrazzi » brièvement quelques jours plus tard.

En réponse à une question neutre où une autre élève, Mar, qui n’avait pas évoqué Materazzi et qui lui avait simplement demandé quels joueurs italiens il connaissait, il va préciser :

(4) ABJA1F : « je connais Del piero, Vieri, materazzi que j’aime pas, Inzagui, Buffon, camoranesi, Zambrotta, Pirlo, gatuso et canavaro. »

Il répond littéralement à la question par une énumération de noms de joueurs mis en apposition, sauf pour un d’entre eux, Materazzi. Ce dernier nom est le seul à être déterminé par une relative, comprenant le verbe subjectivème « aimer » qui en donne positivement une appréciation péjorative. Cette péjoration est accentuée implicitement par l’absence de détermination des autres noms. On peut en effet comprendre que si Materazzi est le seul à ne pas être aimé, tous les autres le sont, ce qui accentue le désamour par une sorte d’« écrasement ». ABJA1F trahit bien là son agacement même si cette réponse n’est pas adressée à son « agresseur » Zak.

Zak a donc réussi à affecter ABJA1F. La modification de son état émotionnel le pousse à élaborer une stratégie discursive pour sauver sa « face » au sens goffmanien du terme. Dans la suite du blog, le nom de Materazzi ne sera plus cité. Mais il semble qu’ABJA1F essaie tout de même, à deux reprises, de continuer à démontrer son « fair-play » ou sa bonne foi vis-à-vis du football italien. Les raisons pour lesquelles il l’a fait lui sont personnelles, on peut supposer que cela lui permet d’apaiser le conflit provoqué par l’affaire Materazzi-Zidane et de montrer qu’il tient à des relations amicales avec les correspondants de son blog. Mais on peut supposer aussi que la démonstration de sa bonne foi lui permet aussi, volontairement ou pas, de confirmer la justesse de son opinion sur Materazzi.

Pour cela, d’abord, il aborde l’affaire de « la main » de Thierry Henry. Lors d’un match de qualification contre l’Irlande, ce joueur marque un but avec la main et n’est pas sanctionné par l’arbitre. Le but qualifie la France et élimine injustement l’Irlande. ABJA1F dénonce cette injustice dans son troisième article. Il fait un « copier-coller » d’un article trouvé sur Internet à ce sujet. Puis, il donne son opinion personnelle, qu’il souligne par une mise en gras et en italique :

(7) ABJA1F : « Moi je pense que la France ne mérite pas sa place pour la coupe du monde de 2010 car cette qualification a été malhonnête et vous vous en pensez quoi de cette qualification? Moi je dit allez l'Italie. »

Tout comme Materazzi ne méritait plus de jouer au football, la France ne mérite pas non plus de continuer à jouer après avoir triché. S’il s’était posé en défenseur de la France dans cette deuxième affaire, il aurait pu passer pour un juge tendancieux. ABJA1F démontre ici qu’il est impartial en prenant lui-même le rôle d’accusateur de l’équipe qu’il est sensé défendre.

La question [vous vous en pensez quoi de cette qualification ?] qui débute par une apostrophe, invite les interlocuteurs à le rejoindre dans une opinion qui leur est favorable. La double répétition du clitique [moi] mis au début des deux propositions renforce la position d’ABJA1F. On pourrait gloser sa pensée ainsi : [moi, celui qui défend Zidane contre Materazzi, je suis capable de discernement et de bon jugement quelque soit la situation sans être aveugler par un chauvinisme excessif, tel un arbitre digne et compétent, je suis impartial. Si vous me donnez raison pour Henry alors vous devez aussi me donner raison pour Materazzi].

Réponse d’Enr dans le seul commentaire de cet article :

(8) Enr : « tu as raison en dire que le match que vous avez joué contre l'irlande a été malhonette perce-que un faute de main qui fait vaincre un match en ces niveaux n'est pas accettable parce que c'est le championat du monde ... le plus important... e puis parce que tu dit allez italie? » La première partie de cette intervention exprime un simple accord avec un discours rapporté. Nous attirons l’attention sur la question finale. Le [parce que] signifie sans doute « pourquoi », c’est une erreur très courante chez les italophones puisqu’en italien parce que et pourquoi se traduisent par le même mot. Cela confirme un peu plus notre hypothèse sur le fait que les participants italiens ne s’attendaient pas à autant d’empathie (sincère ou pas) d’ABJA1F à l’égard de l’équipe italienne. Par cette interrogation, Enr montre qu’il s’en étonne.

Ensuite, dans son dernier post du 26 novembre, ABJA1F répond à un commentaire de Tiz (5) qui avait été publié le 20 novembre, mais auquel il n’avait pas répondu.

(5) Tiz : « et j’espère que l’Italie gagnera… »

(6) ABJA1F : « J’espère aussi que les italiens gagne encore une fois cette coupe du monde sa devrais pas poser de problème car se sont de très bon joueurs bisou a toi aussi a plus »

Cette réponse au commentaire de Tiz est importante pour ABJA1F, il le montre en la mettant en valeur par une mise en gras alors que les autres réponses qu’il donne ne le sont pas. Il prend le contre-pied de ceux qui auraient encore pu penser qu’il est toujours aveuglément pour la France en partageant leur espoir de victoire, [j’espère aussi].

Et pour couronner le tout, il insiste de manière répétitive sur les qualités de l’équipe italienne qu’il marque par l’expression adverbiale de répétition [encore une fois] qui suggère qu’ils aient déjà gagné maintes fois.

Il les qualifie, superlativement, de [très bons joueurs], ce qui lui permet d’avancer l’hypothèse, marquée par le conditionnel [devrais], de leur victoire certaine, puisque sans [problème].

L’adoucissement et la sympathie se précisent en clôture, avec une formule de salutation prolongée par une promesse de se revoir, [à plus].

Conclusion

Il semble que la culture apparaisse dans le discours au niveau des attentes et des interprétations de l’interlocuteur.

La question posée par Enr [parce que tu dit allez italie?] montre que celui-ci est étonné et présuppose qu’il attendait d’ABJA1F qu’il soutienne plutôt la France. Et, en tout cas, pas l’Italie.

C’est aussi ce que montre la thématisation ou le développement d’un sujet que l’on sait déjà sensible entre deux pays et donc entre deux cultures. La polémique préexiste à l’interaction Zak-ABJA1F, notamment dans les média. On peut légitimement penser que ce n’est pas un hasard si le sujet est abordé. Dans cette interaction, a priori, Zak est la représentante de la partie italienne et ABJA1F, le représentant de la partie française. De prime abord, il serait logique qu’ABJA1F défende les positions de Zidane et d’Henry et qu’il critique celles de Materazzi ; c’est peut-être ce que Zak attendait.

Pourtant, on ne peut pas en rester là. Ces attentes, établies par supposition, se heurtent à la culture apparaissant en tant que traitée effectivement par le sujet qui y répond. Dans le cas de l’affaire Zidane, les discours s’opposent ; dans le cas de l’affaire Henry, il y a

connivence entre ABJA1F et ses correspondants italiens. Zak ne réagit pas mais Enr exprime son étonnement envers cette dernière position.

Or, si les discours s’opposent ou s’accordent c’est que les représentations de chacun, qui s’opposent ou s’accordent, s’y rencontrent. Celles-ci vont se correspondre plus ou moins et c’est ce qui va amorcer une co-construction au niveau du sens c’est-à-dire au niveau des valeurs que ce sens exprime. Sauf, évidemment, en cas de fuite et d’arrêt de la conversation.

Cette adaptation co-constructive du discours est dialogique : les représentations s’affrontent en se répondant via les énoncés en interaction.

Nous notons que notre analyse nous a souvent conduits à associer les discours avec une émotion : l’agacement d’ABJA1F, l’étonnement d’Enr et le bonheur que Materazzi procure à Zak. Nous allons supposer dès à présent que ses émotions aussi s’affrontent dans l’interaction avec les représentations par lesquelles elles sont véhiculées.

Nous serons amenée à développer plus loin ces questions d’émotion, de représentation ou de dialogisme. Notre première conclusion reste volontairement succincte et hypothétique. À ce stade, elle expose des points que nous souhaitons vérifier et approfondir par la suite.

͵ǤͳǤʹ Ž‘‰͸ Ǽ‡••–±”±‘–›’‡•ǽ

Avant-propos

Avant de présenter le blog, voici une traduction du deuxième article d’ALJA6F qui a été écrit en italien par erreur : la traduction est littérale et pas « littéraire », elle vise à transcrire le texte au plus proche de ce qui a été exprimé par l’auteur.

Voici le texte original :

Dalla parte dai francesi

Arriviamo alla parte più interessante....il modo in cui i francesi vedono i italiani: -Sul Paese=>è a forma di stivale,c'è molto sole.

-La gastronomia=>I italiani mangiano solo tagliatelle,tutti i tipi di pasta(specialmente i spaghetti),pizze,i gelati con della straciatella.

-Le persone=>Dei ferventi credenti,i ragazzi che hanno un grande ego,tutti bruni,con del gel,e tutti "luccicanti",con dei occhiali da sole.

°Uomini=>i vecchi con dei smoking a rigue,i giovani molto "fashion" e abbastanza belli,poetici,mafiosi.

°Donne=>Brune,capelli lunghi,bellisime,fashion.

-Sport=>Non molto forti negli sport,dei simulatori(per colpa di Materazzi).

-Cultura=>Leonardo Da Vinci,"La Rennaissance",grandi macchine(ferrari),"Il Padrino" il film.

Ecco una parte dei stereotipi degli francesi,gli aggiornero ogni volta che posso per darvi un idea più precisa...

Non preoccupatevi vi amiamo,sono sollo idee prefabriccate,e a prendere al2nd grado.

Buona notte

Et voilà la traduction :

De la part des français

Nous arrivons à la partie la plus intéressante… la façon dont les français voient les italiens :

-Sur le pays => ça a la forme d’une botte, il y a beaucoup de soleil.

-La gastronomie => Les italiens mangent seulement des tagliatelles, toutes les sortes de pâtes (spécialement les spaghetti), des pizzas, les glaces à la stracciatella. -les personnes => de fervents croyants, les jeunes hommes qui ont un fort ego, tous bruns, avec du gel, et tous « étincelants » avec des lunettes de soleil.

°Les hommes => les vieux avec des smoking à rayures, les jeunes très « fashion » et assez beaux, poétiques, mafieux.

°Les femmes => Brunes, cheveux longs, très belles, fashion. -Sport => Pas très fort en sport, simulateurs (à cause de Materazzi).

-Culture => Leonard De Vinci, « La Renaissance », grosses voitures (ferrari), « Le Parrain » le film.

Voici une partie des stéréotypes des français, je les mettrai à jour à chaque fois que je peux pour vous donner une idée plus précise…