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Les données orales, écrites et visuelles furent recueillies grâce à diverses techniques et méthodes qui font partie de l'attirail traditionnel de l'ethnologue : observation participante, entretiens, enregistrements audio et vidéo et également lecture de certains ouvrages umbandistes. Il importe de signaler qu'au côté des données recueillies grâce à ces divers moyens, des informations précieuses m'ont également été fournies par des ouvrages ethnologiques portant sur l'umbanda et d'autres réalités brésiliennes, et par des ouvrages historiques et sociologiques portant sur le Brésil et abordant des thèmes intéressants pour la recherche.

V - 1 - L'observation participante

Nous l'avons vu, les boutiques umbandistes et surtout les terreiros furent les lieux privilégiés de l'observation participante.

L'expérience de terrain enseigne à l'observateur qu'il ne peut être un simple spectateur passif de la vie des terreiros. S'il souhaitait, pour des raisons qui lui appartiennent, tenir cette position, il serait assez rapidement conduit à renoncer à son projet d'observation. Il est en effet impossible de s'installer dans un lieu de culte sans, d'une manière ou d'une autre, participer à la vie de ce dernier ; il est impensable d'assister aux séances de travail d'un terreiro sans consulter les esprits reçus par les médiums à cette occasion, saugrenu de rester à l'écart en spectateur.

Participer aux séances comme consultant est la condition première de l'intégration au groupe des umbandistes d'un terreiro. Je le compris dès la

première séance de travail à laquelle j'assistai, quand je sentis - par l'instance des regards posés sur moi par les membres non possédés de la communauté religieuse - que l'on ne souhaitait pas me voir assise plus longtemps en spectatrice. Participer à la séance c'est - au début du moins, et comme je l'interprétai à l'époque - signifier que l'on ne porte pas de jugement négatif sur ce que l'on voit : pour les adeptes d'un culte qui, victime d'un jugement social dévalorisant, n'a pas pleinement obtenu la reconnaissance de la société globale, il est important de s'assurer que l'étranger ne partage pas, vis-à-vis de l'umbanda, le mépris ou la peur environnants 24.

A aucun moment, je n'ai forcé ma participation à la vie des terreiros. Dans les endroits où elle a eu lieu, elle a rencontré l'attente implicite et parfois explicite des chefs de terreiro qui souhaitaient qu'il en soit ainsi. Cette attente a pris la forme, à partir du deuxième séjour, d'une réelle exigence et ce, particulièrement dans le terreiro de Dona Dolores et de Duílio. Un épisode illustre bien cette situation et me permit de prendre pleinement conscience de mon intégration en même temps que de mon "assujettissement" à la vie des terreiros étudiés. Lors du troisième séjour sur le terrain, j'ai passé les fêtes de Noël à São Paulo. Conviée par le père de saint Duílio à passer le jour de Noël chez lui avec quelques-uns de ses médiums les plus proches et certains de ses amis, je déclinai l'invitation pour le repas de midi. Je passai cependant chez lui le 25 décembre en fin d'après-midi. Malgré cela, le père de saint et les médiums présents ne cessèrent de me faire des reproches - voilés de la part de certains d'entre eux, explicites de la part d'autres - et de revenir sur mon absence au repas de Noël. Je me souviens de cette remarque, lourde de sens, que Vicente, le petit père du terreiro, me fit sur un ton désapprobateur : "maintenant tu fais partie de la famille, tu devais être là pour Noël !". Il ne fut plus jamais fait allusion à cet épisode par la suite mais je compris que j'avais très largement sous-estimé l'importance de ma présence autour de la table le jour de Noël.

24 Bien que l'image de l'umbanda se soit considérablement améliorée grâce à la légitimité qu'elle a

progressivement acquise (A. Jacquemot, 1988 : Cinquième Partie), il n'en demeure pas moins qu'elle est encore souvent stigmat isée comme magie ou sorcellerie d'un autre âge et les umbandistes encore perçus comme des individus ignorants, crédules, arriérés, voire dangereux. Et pas plus que les paysans de l'Ouest de la France qu'a rencontrés J. Favret-Saada, les umbandistes ne s'accommodent de "cette place d'imbéciles où les rive le discours public" (1977 : 17) .

Je n'avais pas saisi, à leur juste mesure, la valeur et la signification qui lui étaient accordées.

Les chefs de terreiros et certains de leurs médiums marquaient leur déplaisir si je disparaissais pendant quelques jours 25. On comprend alors

pourquoi le champ de l'observation participante fut limité à trois terreiros. Il était matériellement impossible de se disperser davantage. Les jours et les nuits n'auraient pas suffi.

La position d'observatrice-participante m'a amenée à jouer un rôle variable suivant les terreiros étudiés : ma contribution n'a en effet pas été identique dans chacun d'entre eux. Elle revêtit des formes si différentes et si nombreuses qu'il n'est guère possible de les énumérer ici. Retenons qu'en ce qui concerne ma participation à la vie plus spécifiquement religieuse du terreiro, elle a pu aller de la préparation du terreiro en vue des séances, de ma collaboration à la préparation des fêtes, jusqu'à un rôle d'auxiliaire auprès des médiums possédés, en passant par ma participation aux séances publiques du terreiro et la consultation régulière des esprits reçus par les médiums. Ces consultations ne débouchaient pas systématiquement sur la formulation de conseils à suivre ou sur des énoncés diagnostics de la part des médiums possédés. Suivant les esprits et les moments, elles pouvaient prendre la forme d'échanges amicaux, de discussions sur des sujets divers avec les esprits incorporés.

Ma participation à la vie religieuse des lieux de culte m'amena parfois à sortir des cadres stricts des terreiros pour accompagner les médiums et les pères de saint sur le lieu de certaines fêtes religieuses, comme ce fut le cas pour la fête de Iemanjá, célébrée pendant une semaine par des dizaines de terreiros d'umbanda et de candomblé sur la plage de Santos, ville du littoral de l'Etat de São Paulo, à 80 kilomètres environ de la capitale 26. Ce fut

encore le cas lors de la fête du Caboclo qu'une fédération umbandiste organisa dans la campagne, à une centaine de kilomètres de São Paulo et auquel participa le terreiro de Duílio, affilié à cette fédération 27. Ce fut

25 Cela ne signifie pas pour autant que j'aie été contrainte de répondre positivement à toutes les sollicitations

et pressions (parfois contradictoires) dont j'ai été l'objet de la part de certains membres des terreiros étudiés, mais plutôt que j'ai dû "faire avec" et trouver une position qui soit une sorte de compromis entre leurs exigences, leurs attentes, et les miennes.

26 Voir Annexe IV, "Iemanjá". 27 Voir Annexe IV, "Oxó ssi".

également le cas, lorsque la communauté religieuse se déplaçait pour accomplir certains rituels dans des carrefours ou encore aux abords de cimetières de la ville.

La position que j'ai occupée dans les terreiros, n'est pas demeurée inchangée et acquise une fois pour toute. En effet, avec le temps, les relations, les attentes, les situations se transforment et évoluent : ma place comme mon rôle et le sens accordé à ma présence dans les lieux de culte ont été sujets, sur la durée, à de multiples ajustements et redéfinitions.

Prenons le cas de l'initiation : tout au long du terrain, l'éventualité de mon initiation à l'umbanda a été admise et souhaitée par les pères et mères de saint des divers terreiros fréquentés. Bien que j'aie systématiquement déçu leurs attentes en ce sens, je crois pouvoir dire qu'aucun d'entre eux n'a abandonné l'espoir de me voir un jour rejoindre les rangs de leurs médiums. Mes connaissances sur les savoirs et les pratiques de l'umbanda comme mes contacts avec les esprits s'accumulant, le passage de la position d'observatrice-participante à celle de médium leur semblait, le temps aidant, aller de soi. Selon certains d'entre eux, mon intérêt pour l'umbanda et le Brésil n'étaient pas le fait du hasard : les véritables motivations et raisons qui m'avaient entraînées au Brésil et conduites à l'umbanda n'étaient pas celles que je croyais (faire un travail de recherche en ethnologie). J'étais médium et les esprits m'avaient guidée jusque-là pour que j'accomplisse, au sein de l'umbanda, la mission que j'avais en ce monde. Sa réalisation passait par le développement et l'utilisation des facultés médiumniques que je possédais, et donc par l'initiation.

"Ce sont de multiples déterminants qui t'ont conduite à l'umbanda. C'est exactement ce qui m'est arrivé. Apparemment tu es une chercheuse, une anthropologue, une anthropologue en quête de nouvelles connaissances. Mais en toute certitude, ce n'est pas seulement ça. Je ne cherche pas à faire du prosélytisme. Mais je te garantis que tu es en de bonnes mains. Pas dans les miennes, les leurs [celles des esprits]". (Dalmo, médium chez Renato)

Formulée d'une manière ou d'une autre par les chefs religieux comme par certains de leurs médiums dans des contextes variés, la proposition (la suggestion) de l'initiation est revenue à diverses reprises. Dans certains

terreiros elle est apparue au bout d'un certain temps, dans d'autres immédiatement. Face à ces attentes, il était nécessaire que je redéfinisse, reprécise le sens de ma présence dans l'endroit. Sur certains points particulièrement sensibles (la question de l'initiation est aussi une affaire de pouvoir), il était nécessaire de ne pas alimenter, autant que faire se pouvait, certaines ambiguïtés susceptibles d'être à la source de graves malentendus.

On peut interpréter de diverses manières cette insistance à vouloir mon initiation. Il est certain cependant que s'exprimait, dans l'attitude de ces chefs religieux, une volonté de pouvoir : asseoir sur moi leur autorité religieuse, réduire mon autonomie vis-à-vis d'eux, me faire entrer dans une relation de dépendance en créant un lien d'appartenance exclusif. Ils n'ont cependant jamais insisté au point de rompre le compromis sur lequel reposait la légitimité de ma présence à leurs côtés. Là n'était pas non plus leur intérêt 28.

Le père de saint Luis fut le seul à faire exception. Je fréquentais de temps à autre son lieu de culte (terreiro de classe moyenne haute) et le connaissais depuis quatre ans, lorsqu'il se mit à vouloir mon initiation avec une volonté, une impatience et des moyens qui ne m'ont laissé qu'un seul choix, celui d'abandonner son terreiro. Au cours du troisième séjour, il devint extrêmement pressant : le moment de l'initiation était désormais arrivé. Mes refus argumentés et la fermeté de ma position n'ébranlèrent nullement sa décision. Le compromis sur lequel s'était installée notre relation pendant plusieurs années fut très vite rompu. La situation devint alors intolérable. Il n'exigea pas directement que je me soumette à ses injonctions, mais tenta d'emporter mon adhésion par esprits interposés. Il serait trop long de raconter et d'analyser dans les détails cet épisode particulier du terrain. Disons brièvement que je commençai à faire l'objet de suggestions et de menaces désagréables de la part des entités incorporées par les médiums de son terreiro. Ces dernières furent diverses : si je ne développais pas ma médiumnité j'allais tomber malade, avoir un grave accident, être victime d'agressions ; en somme, ma vie était en grand danger. Les médiums possédés m'appelaient pendant les cérémonies pour me faire les révélations les plus déplaisantes : tantôt j'étais victime selon eux de travaux de

28 Certains umbandistes résolurent que ma mission au sein de l'umbanda était en définitive d'oeuvrer, par mon

sorcellerie, tantôt c'était un esprit peu évolué qui "s'était appuyé" (encostar- se) sur moi, toutes choses auxquelles m'exposaient la faiblesse dans laquelle me maintenait ma médiumnité non développée. Père Luis avait tenté un véritable coup de force, destiné à provoquer chez moi, l'inquiétude et la peur. Parce que je n'étais pas indifférente à toutes ces suggestions négatives, je finis par abandonner l'endroit.

V - 2 - Les entretiens

Lors des deux premiers séjours, le recours aux entretiens me semblait prématuré et peu adapté à une réalité qui commençait seulement à se découvrir à moi. Ce n'est qu'au cours du troisième et quatrième séjours que je les ai utilisés.

A dire vrai, il serait sans doute plus juste de parler de "conversations guidées" que d'entretiens puisque je n'ai jamais mis les personnes interrogées en situation d'entretien, ni enchaînées, les unes après les autres, les questions pré-établies d'un guide d'entretien. J'ai toujours éprouvé de la réticence à faire des entretiens en bonne et due forme, même semi-directifs, de même que j'ai toujours éprouvé de la méfiance vis-à-vis des réponses apportées, en situation d'entretien, aux questions posées. Il ne s'agit pas là d'hésitations ni d'une défiance sans fondement. Mon expérience antérieure, en sociologie et en ethnologie, du recueil de données au moyen d'entretiens, m'avait appris à me méfier des questions qui suscitent des réponses attendues. La comparaison avec l'observation m'avait également conduite à prendre conscience non seulement de la distance qui sépare les discours produits en entretien de la pratique effective, de la réalité des comportements, mais aussi celle qui sépare les énoncés produits sur des thèmes donnés en situation d'entretien de ceux produits spontanément sur des thèmes similaires en d'autres situations. Les remarques que fait J. Benoist (1996 : 8) au sujet du recueil de données dans le domaine relativement inobservable des itinéraires thérapeutiques, peuvent être étendues à mon propos :

"Le questionner [le malade], alors? La prudence s'impose en ce domaine, car les réponses, mêmes les plus sincères, mettent en relief des choix-types,

conformes à des modèles que l'interlocuteur explicite en tenant compte à la fois de ce que sa culture lui a appris à juger bon et de ce qu'il pense de l'attente de son interlocuteur".

Les entretiens permettent, certes, de recueillir des discours à partir desquels peuvent être atteintes les représentations, les idéologies, les valeurs, les intentions qui leur sont sous-jacentes. Mais ils doivent être maniés avec infiniment de précautions et les analyses comme les résultats établis à partir des matériaux qu'ils permettent de recueillir doivent toujours tenir compte de la situation particulière - a-contextuelle - dans laquelle les discours ont été produits, car cette situation introduit nécessairement un biais dans le recueil d'informations. Cela signifie qu'on ne saurait extrapoler les données que livrent les discours obtenus sous la contrainte de l'entretien, même semi-directif, à d'autres aspects de la réalité, comme par exemple, la réalité des comportements ou encore la réalité des conversations spontanées et informelles. Tout l'intérêt des matériaux obtenus grâce aux entretiens me semble résider dans leur comparaison avec ceux que livrent l'observation, l'écoute des conversations, la participation aux activités et au quotidien des personnes, car elle permet de prendre l'exacte mesure de la distance qui sépare les discours de la pratique, et particulièrement, celle qui sépare les propos normatifs, les points de vue, les valeurs affichées et prônées, les rationalisations, motifs et justifications avancées, des comportements, actes, décisions et choix effectivement réalisés.

Plutôt que de faire des entretiens systématiques, j'ai préféré me laisser guider par le hasard du moment : attrapant au bond les questions ou les thèmes abordés par mes interlocuteurs dans le cadre de discussions informelles - lorsqu'elles ces dernières portaient sur des sujets que j'avais en tête d'aborder ou d'approfondir et sur lesquels je souhaitais les entendre s'exprimer - je tentais alors d'orienter les conversations vers les questions qui m'intéressaient. L'inconvénient de cette démarche est sans aucun doute sa lenteur, puisqu'elle suppose qu'il faille toujours attendre et s'en remettre au hasard des conversations et du tour qu'elles peuvent prendre : mais le bon moment finit généralement par arriver. En ce qui concerne plus particulièrement les chefs de terreiro, j'ai quoiqu'il en soi appris d'expérience - et si je puis dire, à l'usure - qu'il ne sert à rien de chercher à entraîner les

pères et mères de saint sur des thèmes qu'ils ne souhaitent pas aborder ou qu'ils n'abordent pas spontanément. Si le bon moment d'en parler finit par arriver (dans le meilleur des cas), c'est de toute évidence eux qui le choisissent. Contraindre les chefs de terreiro, par des questions trop directes et trop pressantes, à s'exprimer sur tel ou tel point, c'est bien souvent s'assurer en retour des réponses soit très évasives, soit très fournies mais dont il arrive qu'elles ne contiennent pas une aulne de vérité. Avec les pères et mères de saint umbandistes qui furent mes interlocuteurs, j'ai été à l'école de la patience.

Qu'elles aient porté très directement sur l'umbanda ou qu'elles en aient été, en apparence, très éloignées, les conversations informelles ont été de toute première importance pour la recherche. Je l'ai déjà souligné précédemment, l'umbanda ne constitue pas un domaine séparé de l'existence de ses médiums et chefs de terreiro : il n'y a pas l'activité et la pratique religieuses d'un côté, et les autres activités et préoccupations de l'autre. L'umbanda fait partie intégrante de la vie de ses fidèles ; elle est dans leur quotidien, en pénètre toutes les sphères, tous les aspects ; elle y est entremêlée. Les propos informels relatifs aux relations hommes/femmes, aux enfants, à la famille, à la nourriture, au travail, à l'école, à la politique, aux élections, à la situation économique du pays, aux modes et habitudes de vie, comme ceux portant sur les conflits conjugaux, familiaux, professionnels, de voisinage, entre terreiros, ainsi que les "petites histoires" et les fofocas ("commérages"), ont été tout aussi importants pour l'étude que ceux qui portaient directement sur l'umbanda : ils ont tout autant permis que ces derniers d'accéder à la compréhension de l'univers religieux, à la lecture et aux interprétations qu'il offre de la réalité sociale et des évènements de la vie individuelle, et particulièrement, à partir de là, aux représentations de la maladie, de la santé, de la guérison.

Certaines de ces conversations informelles - auxquelles j'ai participé ou tout simplement assisté - ont été enregistrées, dans leur intégralité ou en partie. C'est de ces dernières que sont tirés les extraits de discours cités tout au long de ce travail. J'ai en effet décidé, dans bien des cas, de laisser la parole aux informateurs. Il s'agit-là d'un choix méthodologique : le travail n'y gagne pas en concision, mais il y gagne, je l'espère, en saveur, en relief et en couleurs. Les citations comme les descriptions rapportées ici visent

certes à produire les éléments d'observation et de discours sur lesquels s'appuient les analyses et les résultats exposés. Mais là n'est pas leur seule raison d'être : ils visent aussi à rendre la lecture plus vivante, à donner du corps à une réalité très haute en couleurs, à restituer leur épaisseur à ceux qui la font et qui la vivent, à rendre un peu de la vitalité et de l'expressivité qui animent l'umbanda et ses gens. Pour ces mêmes motifs, je me suis attachée à traduire le plus fidèlement possible les propos cités, et ce, en respectant le niveau de langue employé : les seules modifications que j'y ai apportées sont celles qui, après transcription, m'ont semblé nécessaires à leur compréhension.

V - 3 - La littérature umbandiste

Les publications umbandistes - livres, journaux - favorisent l'expansion de l'umbanda dans la société brésilienne et sa publicité. L'umbanda possède ses intellectuels. Ces derniers, majoritairement issus des couches