• Aucun résultat trouvé

2.24

contexte

Les laboratoires du CSSS Richelieu-Yamaska se trouvent dans l’Hôpital Honoré-Mercier.

On compte également cinq centres de prélèvements, dont l’un est situé dans la même installation que les laboratoires et les autres, dans des CLSC. Notons que, selon le centre de prélèvements, la clientèle peut se présenter avec ou sans rendez-vous.

analyse et conclusions

La performance globale du CSSS Richelieu-Yamaska est très bonne au regard des laboratoires de biologie médicale.

Comme le montre le tableau 24, l’établissement a présenté en 2008-2009 pour ses princi-pales activités de laboratoire10 des coûts moyens associés à chaque procédure pondérée qui sont inférieurs à ceux du groupe d’établissements comparables et équivalents à la moyenne provinciale.

tableau 24

coûts unitaires moyens liés à chaque procédure pondérée (en dollars)

2006-2007 2007-2008 2008-2009

CSSS Richelieu-Yamaska 1,15 1,21 1,10

Moyenne du groupe d’établissements comparables 1,12 1,14 1,16

Moyenne provinciale 1,14 1,13 1,10

Source : MSSS.

Comme il diffuse les bonnes pratiques associées à la pertinence des demandes d’analyses de laboratoire et qu’il en assure le suivi, cet établissement est particulièrement performant à cet égard. Nous avons examiné trois types d’analyses : les données montrent que le CSSS affiche une meilleure performance que celle des établissements comparables et que celle des établissements de la province quant au recours à ces analyses.

En ce qui a trait au délai d’attente pour l’obtention d’un rendez-vous (tableau 25), le CSSS affiche un délai qui laisse encore place à l’amélioration, car il n’atteint pas les normes fixées par le MSSS en la matière. Le délai d’attente sur place lors du prélèvement, bien qu’il respecte la norme du MSSS, s’avère plus long que celui des établissements du Québec. Pour ce qui est du délai de traitement des analyses, des améliorations pourraient être apportées au regard des demandes très urgentes. Quant à la transmission des résultats, des actions ont été accomplies pour limiter le délai et un suivi régulier est effectué à ce sujet.

La performance de l’établissement est très bonne.

tableau 25

Obtention d’un rendez-vous et attente sur place pour les prélèvements (avril 2010)

Délai moyen d’attente

Obtention d’un rendez-vous (en jours) 14 23 25 24

Attente sur place, lors du prélèvement

(en minutes) 60 41 39 28

* Pour trois des établissements du groupe d’établissements comparables (voir annexe 3), le service de prélèvements n’est offert que sans rendez-vous. Leurs résultats n’ont donc pas été pris en compte dans le calcul de la moyenne.

Source : MSSS.

recommandations

Nous avons recommandé à l’établissement :

de prendre des mesures afin d’améliorer le délai d’obtention d’un rendez-vous

pour les prélèvements (26) ;

de respecter le délai qu’il s’est fixé pour le traitement des demandes d’analyses

de laboratoire très urgentes (27).

tableau 26

constats détaillés relatifs aux laboratoires de biologie médicale

pertinence des analyses

Diffusion de lignes directrices liées à la pertinence de prescrire certaines analyses, réalisation d’un suivi

à ce sujet et pertinence des analyses effectuées (fonction rénale, formule sanguine et fonction thyroïdienne) Délai

respect des cibles fixées par le MSSS relativement au délai d’attente pour les prélèvements (obtention d’un rendez-vous et attente sur place lors du prélèvement, voir tableau 25)

Délai d’obtention d’un rendez-vous : supérieur à la norme ministérielle

Délai d’attente sur place lors du prélèvement : respect de la norme ministérielle, mais délai supérieur à celui

des établissements du Québec

Suivi du délai de traitement des analyses et prise de mesures correctives, lorsque nécessaire Suivi continu du délai de traitement

Selon les données du CSSS, pour le tiers des mois analysés, taux de conformité au délai maximal de traitement

fixé pour les demandes très urgentes provenant de l’urgence (60 minutes) : moins de 75 %

transmission des résultats

Qualité des analyses

application de contrôles réguliers quant à la qualité des analyses

Utilisation des équipements

Suivi du temps d’utilisation des équipements

performance

Définition de cibles de performance pour les laboratoires et réalisation d’un suivi à ce sujet

performance au regard des coûts

 Satisfaisant Partiellement satisfaisant  Insatisfaisant

imagerie médicale

2.25

contexte

Le tableau 27 présente, pour 2009-2010, le volume d’activité de ce secteur auquel plus de 4,2 millions de dollars ont été consacrés.

tableau 27

examens en imagerie médicale (2009-2010)

Nombre pourcentage

Radiologie générale 44 503 59

Ultrasonographie 12 559 17

Mammographie 4 703 6

Tomodensitométrie 10 691 14

Résonance magnétique 3 188 4

Angiographie – examens 205

Sous-total 75 849 100

Médecine nucléaire 8 399

total 84 248

Source : CSSS Richelieu-Yamaska.

analyse et conclusions

Les lacunes observées font en sorte que nous jugeons que la performance globale de l’imagerie médicale est insatisfaisante.

Certes, l’attribution des rendez-vous tient compte des priorités établies. Par contre, seules les priorités relatives à deux types d’examen (tomodensitométrie et imagerie par réso-nance magnétique) sont revues, mais cela se fait sans cadre de référence, ce qui n’assure pas l’uniformité. Les données détaillées concernant l’accessibilité au service d’imagerie médicale montrent que le CSSS ne respecte pas les exigences de l’entente de gestion et d’imputabilité, car les examens d’imagerie ne peuvent pas tous être effectués dans un délai inférieur à six mois. Dans les faits, la clientèle non urgente doit attendre plus d’un an pour plusieurs examens.

Les processus de traitement des demandes d’examen, d’acheminement des documents et de traitement de l’information sont adéquats : les façons de faire sont uniformes et des outils informatiques sont utilisés. Cependant, les horaires pour les rendez-vous sont faits tardivement et les modifications fréquentes apportées à ceux-ci compliquent la gestion des demandes.

D’autre part, les résultats des examens sont produits rapidement et sont versés dans le dossier de l’usager, et le CSSS effectue un suivi à l’égard de ces données. De même,

Concernant sa performance, le CSSS n’a déterminé aucune cible ni n’effectue de suivi de ses données, malgré des coûts unitaires élevés. Il

présente globalement des coûts unitaires supérieurs à ceux des établissements comparés et pourrait réaliser des économies.

Enfin, par rapport à des problèmes importants et récurrents (absence de leadership médical, climat de travail tendu), l’établissement a eu recours aux services d’un consultant pour améliorer la performance de l’imagerie médicale.

recommandations

Nous avons recommandé à l’établissement :

de veiller à planifier en temps opportun un horaire des rendez-vous pour

les examens d’imagerie médicale (28) ;

d’établir un cadre normatif pour la détermination et la révision des priorités

relatives aux examens d’imagerie médicale (29) ;

de respecter les exigences de l’entente de gestion et d’imputabilité, lesquelles

précisent que le délai d’obtention d’un examen d’imagerie médicale est au maximum de six mois (30) ;

de s’assurer d’une utilisation optimale des équipements d’imagerie médicale

(31) ;

d’établir des cibles en matière de performance du service d’imagerie médicale, y

compris au regard de la production des résultats, et d’en réaliser le suivi (32) ; de mettre en œuvre des mesures visant à maximiser la performance du service

d’imagerie médicale, notamment pour ce qui est des coûts (33).

tableau 28

constats détaillés relatifs à l’imagerie médicale

Demandes d’examen

Optimisation du processus de gestion associé aux demandes d’examen Processus de gestion des demandes d’examen informatisé

Horaire des rendez-vous établi tardivement et souvent modifié

priorisation des demandes

Mise en œuvre d’un cadre normatif pour fixer et réviser les priorités relatives aux demandes d’examen

Diffusion par le CSSS d’un formulaire type permettant aux médecins prescripteurs de préciser le niveau de priorité

de la demande d’examen (urgent, semi-urgent, non urgent)

Pas de cadre de référence pour réviser les priorités (d’où aucune assurance d’uniformité)

Révision des priorités pour seulement 2 types d’examen (tomodensitométrie et imagerie par résonance magnétique)

Malgré des coûts unitaires élevés, pas de suivi.

Délai d’attente des examens

Établissement de cibles quant au délai d’attente et réalisation d’un suivi à cet égard

Aucune cible (par exemple, nombre de patients en attente, délai d’attente maximal selon l’examen et la priorité)

Suivi mensuel des listes d’attente et du délai par niveau de priorité et par type d’examen

réalisation des examens en moins de 6 mois

En mars 2010, 23 % des cas semi-urgents et 88 % des cas non urgents en attente depuis plus de 6 mois

(par exemple, attente moyenne pour les échographies semi-urgentes : 7 mois, toutes catégories d’échographies confondues ; attente pour celles non urgentes : 14 mois)

respect des priorités lors de l’attribution des rendez-vous et minimisation des plages horaires inutilisées Délai pour obtenir des résultats d’examen

Établissement de cibles concernant le délai d’obtention des résultats d’examen et réalisation d’un suivi à cet égard Aucune cible (lecture des images et transcription de la lecture)

Vérification hebdomadaire visant à s’assurer que tous les rapports d’examen sont remplis

Minimisation du délai d’obtention des résultats d’examen

Normes de sécurité

Établissement des contrôles requis pour les appareils de radiographie et réalisation

d’un suivi portant sur les rapports d’inspection

Utilisation des équipements

Optimisation de l’utilisation des équipements Suivi de l’utilisation des équipements

Possibilité d’accroître l’utilisation des équipements par l’ouverture de certaines salles le soir

performance

Définition de cibles se rapportant à la performance du service d’imagerie et réalisation d’un suivi à cet égard Pas de cibles associées à la performance

Pas de suivi de données

performance au regard des coûts

Secteur de l’imagerie régulière : coûts unitaires globaux (1,96 $) supérieurs à la moyenne des coûts du groupe

d’établissements comparables (1,89 $) et de ceux du premier tercile du groupe (1,76 $), ce qui correspond à des économies potentielles de 116 161 $ et de 335 025 $ respectivement

Secteur de la médecine nucléaire : coûts unitaires globaux (1,49 $) supérieurs à la moyenne des coûts du groupe

d’établissements comparables (1,44 $) et de ceux du premier tercile du groupe (1,27 $), ce qui correspond à des économies potentielles de 21 069 $ et de 94 210 $ respectivement

Mise en œuvre de mesures pour maximiser la performance du service d’imagerie médicale Recours aux services d’un consultant pour améliorer la performance du service

Nomination, en juin 2010, d’un chef médical en radiologie (poste non pourvu depuis 4 ans, ce qui avait entraîné

un manque de leadership médical et de communication entre les médecins du secteur et l’établissement) Problèmes décelés :

Climat de travail tendu entre les différents intervenants (notamment, communications difficiles et insatisfaction

à l’égard des responsabilités assumées)

Règlements et procédures non mis à jour depuis 1993

 Satisfaisant Partiellement satisfaisant  Insatisfaisant

tableau 28

constats détaillés relatifs à l’imagerie médicale (suite)