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la catégorie de 15à 24ans. B -la catégorie de 25à 54ans

Représentations de la femme dans la publicité

A- la catégorie de 15à 24ans. B -la catégorie de 25à 54ans

182 C -la catégorie de 55à 64ans

D -la catégorie de 65ans est plus.

Suite au dépouillement des questionnaires, nous avons pu dégager trois sous-classes majeures :

1- de 15à 24ans (35questionnées). 2- de 25 à 54 ans (46 questionnées). 3- de 55 à 64 ans (07 questionnées). 4- 65 ans est plus (02 questionnées) Conclusion

En guise de conclusion, nous tenons à signaler à notre lecteur que ce chapitre n’avait nulle prétention de répondre à la problématique, qu’est-ce qu’une femme ?car nous savions assurément que cette question qui avait nourri la réflexion de la majorité des recherches féministes, n’allait jamais trouver écho dans les opinions de nos questionnées, car ces dernières, qui malgré leur certitude, qu’elles étaient marginalisées par une société patriarcale et parce que nourries par une idéologie qui avait toujours mythifier le sexe masculin : une femme qui donne naissance à des garçons est mieux considérée qu’une femme qui donne naissance à des filles, le mariage du garçon est mieux célébré que celui de la fille, au sein de la famille le garçon est mieux avantagé (sur tous les plans)que la fille…

Toutes ces croyances ancrées au niveau du noyau dur de la société allaient certainement, dans notre contexte arabo-musulman, exposer les convictions majeures De Simone De Beauvoir à de nombreuses polémiques.

Cependant comme il a été mentionné au début de notre intervention, pour quiconque se pencherait sur la définition de la femme dans la société, ne saurait s’en passer de certains éclaircissement de la militante auxquels nous avions signalé notre adhésion.

Par conséquent, du moment que notre travail, se veut exclusivement analytique, en cette phase de la recherche, nous nous sommes contentés de déceler les différentes représentations de la femme dans les affiches publicitaires pour téléphonie mobile. Il s’agissait plus précisément de chercher les marqueurs de la domination des femmes.

Pour ce faire, un relevé des éléments significatifs qui émergent du portrait des femmes, présentes sur les affiches publicitaires demeure d’une importance

183 capitale car il va constituer des points de repère.IL est clair qu’il y a plusieurs instances, sociales, politiques ou religieuses qui participent au tissage des représentations sociales des femmes.

Dans notre cas d’étude, c’est beaucoup plus l’imaginaire social qui nous intéresse, car ce dernier se déploie dans les productions de toutes sortes. Particulièrement la publicité qui y est très sensible car elle englobe exclusivement des représentations figées, qu’il est possible d’analyser.

184 Conclusion de la deuxième partie

De nos jours, personne ne pourrait nier que la publicité contribue, intensément à figer les représentations dans des images qui d’une manière judicieuse vont être imbriquées à la réalité, et qui finiront par être assimilées, comme si elles faisaient réellement partie de la pratique sociale.

S’agissant de l’image publicitaire, la majorité des chercheurs s’accordent à dire que cette œuvre artistique comparable au roman et au film, est un lieu où s’expriment les tendances actuelles de la société et qu’au-delà de sa finalité première qui est celle de promouvoir les produis et les services, elle a fini par acquérir le statut de porte parole de la société au même titre que d’autre discours classiques (politiques, idéologiques, rituels, etc.).

Les productions publicitaires englobent tellement d’éléments et de signes, tels que la structure de l’espace et du temps ,la structure des acteurs sociaux, structure des thèmes et des mythes qu’il nous sera convenable de déduire que le discours publicitaire exprime « une vision du monde ».

Notant encore, que grâce à l’étude de la publicité, il nous sera désormais possible, à travers l’analyse des représentations sociales, de saisir un élément qui était, pendant très longtemps, considéré comme évanescent. Il s’agit effectivement de « l’imaginaire social ».Pour rejoindre Marchand :

« La publicité décrit les objets qui sont disponibles à la vente à un moment donné. Ceux-ci rendent compte de l’état de la technologie, des styles et des modes dans le vêtement, l’ameublement et d’autres produis. (…)Elle nous fournit amplement les indications nécessaires à la compréhension du rôle social (ou à tout le moins elle le suggère) de produits variés. »102

Pour revenir à notre objet d’étude, à savoir « représentations de la femme dans la publicité », nous tenons à signaler que dans les pays développés, les militants du féminisme se sont toujours opposés à cette idée de « nature » féminine, laquelle s’est attachée au discours social.

Concernant le discours publicitaire, ambiant en Algérie. Particulièrement dans celui de la téléphonie mobile, adressé exclusivement à la catégorie des jeunes qui représentent plus de 75% du taux global de la population algérienne, où le nombre de femmes est nettement plus supérieur à celui des hommes. Et où le manque de textes qui incriminent toute atteinte symbolique au personnage de

102 Marchand Roland (1985).”Advertising in the American dream: Making way for Modernity.1920-1940, Berkeley, University of California. Press.p 165.

185 la femme est toujours d’actualité. Nous croyons que certaines questions révolues dans les pays développés, telles que :

-Qu’en est-il de la représentation sociale des femmes,

-L’image du féminin qui se construit, en Algérie s’est-elle détachée du pouvoir patriarcal,

-le combat des féministes a-t-il lieu d’exister en Algérie,

- enfin qu’elles sont les images du féminin qui sont portées par les différents discours en Algérie ?

Sont toujours d’actualité dans un contexte où l’homme s’est accaparé du pouvoir dans plusieurs domaines, particulièrement dans celui des médias qui vont faire jouer à la femme des rôles, qu’elle va finir par croire qu’ils sont réellement les siens.

Ce type de questions pourrait suggérer que la femme algérienne est incapable, pour le moment de prendre son destin en main. Cependant, convaincus que malgré la résistance du noyau dur de certaines représentations sociales qui bénéficient, dans une société sexiste, d’un système protecteur qui se ressource continuellement d’une idéologie ancrée dans un imaginaire collectif qui refuse de construire un nouveau réel. La femme algérienne, grâce à un nouveau regard critique qu’elle aura acquis, suite à des études similaires à la notre, n’acceptera plus d’être formatée par des représentations sociales qui ont toujours refusé la parité à la deuxième composante de la société.

Par conséquent, à l’issue de cette seconde partie, nous invitons la femme algérienne à rejoindre toutes les femmes du monde qui ont accepté de répondre à l’appel d’espoir de S. Moscovici qui leur annonce que le fait qu’une

représentation soit très présente au sein d’une population ne signifie nullement que tout le monde y adhère. Mes dames qui ne vous êtes pas reconnues dans l’image de la femme accomplie, soyez rassurées !

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TROISIEME PARTIE

L’IMAGE PUBLICITAIRE : MODE DE