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Notre travail s’articule en trois parties. La première partie, d’essence théorique et conceptuelle, s’attache à spécifier ce qu’est le bien-être au travail. La seconde partie précise le positionnement épistémologique, le cadre méthodologique et décrit les terrains, contextes et méthodes que nous avons mis en œuvre pour conduire la partie empirique de notre travail. Enfin nous présentons et discutons nos résultats dans une troisième partie.

Précisons l’architecture de chaque partie :

Partie 1- D’une perspective pathogénique à une perspective salutogénique du travail

Chapitre 1 : Le bien-être à travers les théories de la souffrance au travail

Dans un premier temps, nous ferons le point sur le bien-être à travers les théories de la souffrance et du stress au travail (section 1). Dans un deuxième temps, nous expliquerons en quoi il est important dans une perspective gestionnaire de dépasser les approches

pathogéniques, nécessairement limitantes (section 2), pour aller vers une approche plus salutogénique du travail (section 3).

Chapitre 2 : Le bien-être au travail : plaisir et sens au travail

Notre objectif est ici de faire une revue critique de la littérature dans sa dimension

salutogénique pour dégager deux dimensions qui nous semblent constitutives du bien-être au

travail. Dans un première partie, nous étudierons la dimension hédoniste de plaisir au travail

(section1) pour traiter ensuite de la dimension plus « eudémoniste » du sens (section 2), ceci

afin d’aboutir à un premier modèle des leviers du bien-être au travail (section 3).

Chapitre 3 : Le management du bien-être à travers les espaces de discussion

Nous présentons dans ce chapitre nos hypothèses-propositions qui vont guider notre enquête empirique. Dans un premier temps, nous expliciterons l’importance des espaces de discussion comme facteur de santé et de bien-être au travail (section 1), pour étudier dans un deuxième temps les conditions d’émergence et de maintien des espaces de discussion (section 2). Enfin, nous formulerons des propositions quant aux effets sur le bien-être et l’efficacité de tels espaces (section 3).

Partie 2 : Positionnement épistémologique, cadre méthodologique et présentation des différents terrains

Chapitre 4 : Positionnement épistémologique constructiviste aménagé

Nous présentons notre cadre de référence, la complexité (section 1) et les conséquences sur notre positionnement épistémologique constructiviste aménagé (section 2). Nous faisons ensuite un certain nombre de propositions théoriques issues de l’expérience pour nourrir notre positionnement (section 3).

Chapitre 5 : Cadre méthodologique

Ce chapitre vise à spécifier notre cadre méthodologique. Dans un premier temps, il expose une position originale entre holisme et individualisme (section 1). Dans un deuxième temps, il justifie et explicite le choix d’une démarche articulant des recherches-interventions sur différents terrains (section 2). Enfin, les modes de collecte et d’exploitation des données seront présentés dans un troisième et dernier temps (section 3).

Chapitre 6 : Description des terrains, contextes et méthodes

Ce chapitre a pour objectif d’éclairer le choix et le contexte de nos différents terrains. Dans un premier temps, nous proposons une présentation synoptique des trois terrains et justifions le choix par leur complémentarité et l’articulation singulière des configurations qu’ils représentent (section 1). Dans un deuxième temps nous présentons plus en détail les trois terrains dans leurs spécificités en revenant sur l’origine des demandes sociales formulées par les DRH (section 2). Enfin, dans un troisième temps, nous rendons compte du travail de reformulation de la demande effectué par l’équipe de recherche-intervention et présentons les grandes lignes de la proposition de recherche-intervention qui a été faite et validée par chaque organisation étudiée (section 3).

Partie 3 : Résultats : vers une compréhension des processus salutogéniques de construction du bien-être au travail

Chapitre 7 : Un personnel en souffrance à cause d’une organisation sous contraintes

Nous détaillons dans ce chapitre les résultats d’une recherche-intervention sur le diagnostic et le traitement des risques psychosociaux d’un Conseil Général. Dans un premier temps nous présenterons les résultats d’un diagnostic posant un niveau de burnout plus haut que la moyenne (section 1). Dans un deuxième temps, nous spécifions les causes de ce tableau de santé dégradé à travers une organisation sous contrainte et une déficience de management (section 2). Dans un troisième temps, nous explicitons la reconstruction d’espaces de discussion que nous avons amorcée et montrons en quoi ces espaces de discussion contribuent à la prévention des risques psychosociaux en préservant un niveau de bien-être au travail (section 3).

Chapitre 8 : Un service technique devenu pathogène

Ce chapitre vise à rendre compte des résultats d’une recherche-intervention conduite au sein du service technique d’une mairie. Dans un premier temps, nous décrivons les multiples formes de violence que nous avons rencontrées (section 1). Dans un deuxième temps, nous mettons en évidence le paradoxe d’un encadrement de proximité à la fois pléthorique et déficient comme l’une des causes de ce climat de violence (section 2). Nous expliquons enfin comment nous avons contribué à reconstruire du dialogue à travers différents niveaux d’espaces de discussion (section 3).

Chapitre 9 : Une banque privée en ligne qui utilise des espaces de discussion comme levier de construction du bien-être au travail

Ce chapitre a pour objectif de rendre compte des résultats d’une recherche-intervention sur le management du bien-être conduite au sein d’une banque privée en ligne, filiale d’un grand groupe bancaire international. Dans un premier temps, nous décrivons les spécificités managériales et organisationnelles d’une entreprise où il fait plutôt bon vivre malgré un contexte très exigeant (section 1). Dans un deuxième temps, nous décrivons comment l’organisation laisse la place à la coopération et aux espaces de discussion et en quoi elle contribue ainsi à préserver la santé et le bien-être au travail (section 2).

Chapitre 10 : Proposition d’un management durable du bien-être au travail

Ce chapitre conclusif a pour objectif de proposer un modèle de management durable du bien-être à travers les espaces de discussion. Dans une première section, nous présentons le modèle générique en spécifiant le rôle et le mode de fonctionnement des espaces de discussion (section 1). Dans une deuxième section, nous proposons une première instrumentation de l’ingénierie de ces espaces de discussion au service d’une vision salutogénique du management et de l’organisation du travail (section 2).

Notre cheminement, nos résultats et nos modélisations, nous amènent à défendre la thèse suivante :

La construction et l’animation d’espaces de discussion par la DRH et le management constituent un puissant levier de préservation des ressources (compétences, règles de métier, capacités, pouvoir d’agir, identité professionnelle…) et par voie de conséquence un facteur de bien-être - et de qualité - au travail. La confiance entre acteurs et la possibilité de dire et d’entendre une parole sur l’activité réelle et l’organisation effective du travail sont à la base de la construction de tels espaces de discussion, sans lesquels aucun bien-être durable n’est possible.

Chapitre 3 : Le management du

bien-être au travail à travers les espaces de discussion

-L’importance des espaces de discussion au travail

- Conditions d’émergence

et de maintien de ces espaces de discussion

- Les effets sur le bien-être

Chapitre 2 : Le bien-être au travail : sens et plaisir au travail

- La dimension de plaisir au travail

-La dimension de sens au travail

-Les leviers de bien-être au travail

Chapitre 1 : Le bien-être à travers les théories de la souffrance

-Les théories du stress et de la souffrance

-La nécessité de dépasser une approche pathogénique -Vers une approche

salutogénique du travail

Partie 1 : D’une perspective