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Chapitre II. Performativité de la critique

I. Décanonisation contemporaine de Kipling et de Maugham

1. Kipling : un auteur pour la jeunesse

Kipling est en effet rattaché à la tradition du récit d’aventure au même titre que Rider Haggard, R. L. Stevenson, Mark Twain ou Joseph Conrad230. Pourtant, l’aventure n’est pas exactement l’apanage des textes de Kipling. Elle est certes présente dans « The Man Who Would Be King » (1888) à travers la quête menée par les deux protagonistes pour construire leur propre empire. Elle est même littéralement inscrite dans l’incipit, lorsque le narrateur évoque sa première rencontre avec Dravot : « He told tales of things he had seen and done, of out-of-the-way corners of the Empire into which he had penetrated, and of adventures in which he risked his life for a few days’ food » (MWWBK, 244). Mais les tales anglo-indiens de Kipling en sont pourtant souvent dénués. On trouve rarement chez Kipling un récit d’aventure coloniale mené sur un mode épique comme une chasse au tigre ou une grande bataille. Et quand bien même cela se produit, l’aventure est rapidement tournée en dérision comme dans « The Taking of Lungtumpen » (1888). C’est ce que semble dire le soldat irlandais Mulvaney lorsqu’il évoque l’objet des chasses menées par les soldats : « We hunted, an’ we hunted, an’ tuk fever an’ elephints now an’ again ; but no dacoits »231 (PT, 87).

L’emploi du zeugme signale la versatilité du pouvoir impérial. Les Britanniques ne sont pas toujours maîtres de l’aventure : lorsqu’ils ne sont pas à l’origine de la prise, ils sont eux-mêmes les sujets d’une conquête, comme le suggère l’expression « take fever ». Malgré le fait que la relation prédicative s’opère entre « we » et « take », c’est bien la fièvre qui est à l’origine de la prise ou de l’attaque. Ce qui aurait pu être le récit d’une bataille héroïque menée par les Anglais, à l’instar de ce qui se joue dans les romans de Henty, se transforme en

229 RUSHDIE Salman, « “Commonwealth Literature” Does Not Exist » (1983), Imaginary Homelands: Essays and Criticism 1981-1991, New York : Granta Books, 1991, p. 70.

230 La comparaison qu’établit John McClure dans Kipling and Conrad: The Colonial Fiction (Cambridge ; London : Harvard University Press, 1981) repose précisément sur la notion d’aventure, située selon lui au cœur de l’écriture de fiction coloniale.

231 Un dacoit est un bandit armé indien, « a robber belonging to an armed gang » selon le Hobson-Jobson, dictionnaire accessible sur le site internet des Digital Dictionaries of South Asia, URL : http://dsal.uchicago.edu/cgibin/philologic/search3advanced?dbname=hobson&query=dacoit&matchtype=exact&

display=utf8. Dernière consultation le 15/04/2012.

une parodie de conquête dans laquelle les soldats britanniques parviennent, certes, à prendre une ville indienne, mais de nuit, et dans le plus simple appareil car ils doivent traverser un fleuve pour accéder à la zone à conquérir :

The six-and-twinty av us tumbled, wan afther the other, nakid as we was borrun, into the town of Lungtungpen. There was a melly av a sumpshus kind for a whoile; but whether they tuk us, all white an’ wet, for a new breed av’ divil, or a new kind of dacoit, I don’t know. They ran as though we was both, an’ we wint into thim, baynit and butt, shriekin’ wid laughin (PT, 89)

Lorsqu’un texte de Kipling dépeint une bataille, celle-ci est donc jouée sur un mode mineur.

L’aventure chez Kipling n’est pas le lieu de hauts faits héroïques, mais celui de l’amusement le plus primaire. L’expression « shriekin’ wid laughin’ » signale le mode mineur sur lequel se joue l’aventure impériale dans « The Taking of Lungtumpen » par le sémantisme de

« shriek », qui n’est pas celui de « howl ». L’aventure coloniale s’opère dans un espace de la farce plus que de la tâche sérieuse, de la futilité plus que de la grandeur. Cet amusement paraît d’autant plus gratuit qu’il n’est pas mis au profit d’une chasse au trésor ou d’une quête, comme dans Treasure Island (1881 ; 1883) de Stevenson ou King Solomon’s Mines (1885) de Haggard. Les premiers écrits anglo-indiens de Kipling dépeignent plutôt la vie coloniale dans ce qu’elle a de plus trivial et de plus ordinaire et vont donc à l’encontre de la notion d’ « aventure » telle qu’elle est définie par Jean-Yves Tadié comme « l’irruption du hasard, ou du destin, dans la vie quotidienne »232.

Lorsque le destin s’en mêle, c’est d’ailleurs le Kismet233 oriental qui est en jeu, faisant émerger l’intertexte des Mille et Une Nuits plus que l’aventure, comme dans « Watches of the Night » (1887) :

Platte stuffed his handkerchief under the pad, put the cart straight, and went home.

Mark again how Kismet works! Towards the end of his dinner with the two Chaplains, the Colonel let out his waistcoat and leaned over the table to look at some Mission Reports. The bar of the watch-guard worked through the buttonhole and the watch – Platte’s watch – slid quietly on to the carpet. Where the bearer found it next morning and kept it. [...] See once more the workings of Kismet! (PT, 66-67)

232 TADIÉ Jean-Yves, Le Roman d’aventures, Paris : Presses Universitaires de France, 1982, p. 5.

233 Le terme kismet vient du perse qismat et de l’arabe, qisma, langues dans lesquelles il signifie le destin, la fortune.

Le hasard intervient chez Kipling sous la forme du Kismet tandis que le signifiant correspondant fait irruption dans le texte de manière abrupte. Sur le plan diégétique, le Kismet se donne à voir dans l’intervertion de deux montres, ce qui sert le tour que Mrs. Larkin veut jouer au Colonel et à son épouse qui sont de pieux Anglais. Mrs Larkin trouve en effet la montre du Colonel sous sa fenêtre et la renvoie par courrier postal à l’épouse de ce dernier afin de susciter une dispute au sein du couple. Si le narrateur du tale insiste sur la proportion démesurée qu’ont pris les événements, on est tout de même loin de l’idée de l’aventure.

Comme le note avec justesse Francis Léaud, « hasard et destin tout à la fois, Kismet est responsable des méprises et des quiproquos de Plain Tales from the Hills »234. Les termes de

« méprises » et de « quiproquos » soulignent avec précision le caractère mineur des aventures kiplingiennes. Pour autant, ces interventions du Kismet font directement écho à la proposition de Thierry Oswald de penser la nouvelle comme genre qui « ne retrace pas l’accomplissement d’un destin, mais “comptabilise” les coups du sort et induit une fatalité »235. Le terme qisma signifie d’ailleurs aussi « lot », « portion » en arabe.

Il n’y a pas dans les nouvelles Kipling beaucoup de place pour la grande aventure, celle qui met en jeu la possibilité du hasard, de la conquête, de l’inconnu. Ceci est d’autant plus vrai que les premières nouvelles de Kipling sont très brèves – reflet des injonctions typographiques auxquelles l’auteur était soumis lorsqu’il écrivait pour les journaux anglo-indiens locaux. Comme le démontre Élodie Raimbault dans sa thèse, le lieu de l’éventuelle aventure impériale est aussi largement balisé chez Kipling. Les deux protagonistes marginaux de « The Man Who Would Be King » espèrent trouver des informations sur le Kafiristan en étudiant les cartes que leur procure le narrateur : « I uncased the big thirty-two-miles-to-the-inch map of India, and two smaller Frontier maps, hauled down volume INF-KAN of the Encyclopaedia Britannica, and the men consulted them » (MWWBK, 253). La carte du Kafiristan, bien que vierge, est pourtant dupliquée autant de fois qu’il existe d’exemplaires de l’Encyclopédie Britannica ; elle est donc loin d’être unique, comme pouvait l’être la carte de Treasure Island. Dès lors qu’elle est démultipliée, la carte prive l’aventure de son caractère inédit et unique236.

S’il n’y a plus de place pour l’inconnu dans les opérations de colonisation mises en scène chez Kipling, la seule aventure qui semble possible est encore celle qui se dessine hors

234 LÉAUD Francis, La Poétique de Rudyard Kipling, op. cit., p. 319.

235 OSWALD Thierry, La nouvelle, Paris : Hachette, Coll. « Contours littéraires », 1996, p. 86.

236 Selon Élodie Raimbault, « L’effet recherché ici est précisément à l’opposé de celui procuré par la carte des mines : l’aventure devient moins extraordinaire, elle sort du champ du merveilleux pour entrer dans celui du vraisemblable » in Figures de l’espace et de la frontière dans la fiction de Rudyard Kipling, op. cit., p. 48.

des chemins tracés par l’empire. Comme l’indique Carnehan, l’entreprise coloniale entrave l’épanouissement de l’esprit aventurier :

“The country isn’t half worked out because they that governs it won’t let you touch it.

They spended all their blessed time in governing it, and you can’t lift a spade, nor chip a rock, nor look for oil, nor anything like that, without all the Government saying,

“Leave it alone, and let us govern.” Therefore, such as it is, we will let it alone, and go away to some other place where a man isn’t crowded and can come to his own.”

(MWWBK, 252)

Ce passage permet de revenir au rapport entre colonialisme et capitalisme mentionné en amont. Alors que le champ postcolonial lie capitalisme et colonialisme dans sa conceptualisation de la modernité, la citation de Kipling suggère que le succès de l’opération capitaliste ayant pour objet l’enrichissement personnel ne peut s’élaborer qu’en dehors du groupe et de l’entreprise coloniale. La multiplication des formules agrammaticales (« they that governs », « they spended ») dans ce passage signale le caractère marginal de Carnehan qui ne se fond pas dans la masse de la société anglo-indienne et n’en maîtrise ni le discours ni les codes. Par ailleurs, le fait que le « s » de la troisième personne du singulier au présent s’accorde avec le pronom sujet « they » suggère que la communauté anglo-indienne fonctionne précisément comme une entité unique qui agirait sans prêter attention aux pluriels et aux particularismes qui la constituent. L’opposition entre le « they » gouvernemental et le

« we » représentant les deux marginaux accentue enfin le fossé entre les deux groupes.

L’espoir de la réalisation de soi et de l’aventure « vierge » est donc envisageable en un lieu non balisé par l’empire. Lorsque Carnehan mentionne un espace « where a man isn’t crowded », il ne fait pas tant référence à un lieu vierge d’habitants qu’à un espace que l’homme anglais n’a pas encore foulé.

L’idée que le monde rétrécit à force d’être de plus en plus cartographié parcourt la littérature fin-de-siècle, comme le suggèrent ces paroles d’un personnage du roman d’aventures de Conan Doyle, The Lost World (1911) : « the big blank spaces in the map are all being filled in, and there’s no room for romance anywhere »237. Dans un article portant sur les récits de Conrad et l’imagination de l’espace, Janice Ho articule la disparition de l’aventure du genre de la romance coloniale avec le fait que le monde de la fin du XIXe

237 DOYLE Sir Arthur Conan, The Lost World. 1911. Réimprimé dans The Complete Professor Challenger Stores, London : J. Murray, 1976, p. 10.

siècle, cartographié comme il l’était, ressemblait désormais moins à un espace incommensurable qu’à un espace parfaitement délimité, et par conséquent, rétréci :

The view of the world as vast and immense – a view fuelled by exploration and imperialism from the fifteenth century onwards – was unsustainable by the end of the nineteenth century when the late Victorians felt not a “sense of expansiveness” but its opposite: a sense of constriction, that the world was too small. Spatial claustrophobia is attributable to first, major achievements in the science of cartography; and second, unprecedented advances in the fields of transportation and telecommunications – two phenomena that reflect, more broadly, the processes of modernization.238

Selon Janice Ho, la forme de la novella conradienne révèle l’inquiétude de l’auteur concernant la mondialisation dont la colonisation, par l’ébranlement et la traversée des frontières qu’elle engendre, constitue les prémisses239. Pour Ho, l’opacité sémantique des écrits coloniaux de Conrad ne parvient pas à masquer le fait que le monde se fait de moins en moins espace de mystère. L’idée de la transformation du monde, évoluant d’un modèle d’espace incluant des zones encore vierges à celui d’un espace excessivement cartographié et quadrillé, apparaît aussi dans ce célèbre passage de Heart of Darkness :

Now when I was a little chap I had a passion for maps. I would look for hours at South America, or Africa, or Australia and lose myself in all the glories of exploration. At that time there were many blank spaces on the earth and when I saw one that looked particularly inviting on a map (but they all look that) I would put my finger on it and say: When I grow up I will go there. The North Pole was one of these places I remember. Well, I haven’t been there and shall not try now. The glamour’s off... But there was one yet – the biggest, the most blank, so to speak – that I had a hankering after. True, by this time it [Africa] was not a blank space any more. It had got filled since my boyhood with rivers and lakes and names. It had ceased to be a blank space of delightful mystery.240

Le blanc encore visible sur la carte du Kafiristan dans « The Man Who Would Be King » annonce presque la réflexion du narrateur de Heart of Darkness sur le progressif remplissage des blancs cartographiques au fil du temps, du fait de la modernisation caractéristique de la fin du XIXe siècle. Janice Ho voit aussi dans les nouvelles coloniales de Conrad une mise en

238 HO Janice, « The Spatial Imagination and Literary Form of Conrad’s Colonial Fictions », Journal of Modern Literature, Vol. 30, no. 4, Reading from the Margins of Modernism, été 2007, p. 2.

239 C’est là le propos de l’anthropologue Arjun Appadurai qui, dans Modernity at Large, évoque le phénomène de rétrécissement du monde via la mondialisation et l’implication de l’imaginaire dans la reconfiguration des cultures : « Globalisation has shrunk the distance between elites, shifted key relations between producers and consumers, broken many links between labor and family life, obscured the lines between temporary locales and imaginary national attachments » in Modernity at Large, op. cit., pp. 9-10.

240 CONRAD Joseph, Heart of Darkness, , p. 52

scène de l’impossibilité de la romance, alors même que ce genre était directement lié à la représentation de l’empire, comme le rappelle le spécialiste de la littérature d’aventure, Martin Green :

The adventure tales that formed the light reading of Englishmen for two hundred years and more after Robinson Crusoe were, in fact, the energizing myth of English imperialism. They were, collectively, the story England told itself as it went to sleep at night; and, in the form of its dreams, they charged England’s will with the energy to go out into the world and explore, conquer, and rule.241

La subversion ultime par Conrad des conventions de l’écriture de la romance s’opère dans la mise en scène de l’aventure avortée – comme dans Lord Jim où le héros quitte le navire qu’il devait sauver, révélant ainsi l’impossibilité de l’aventure héroïque – et le délitement de tout suspense, loi pourtant structurelle de la romance242. Les nouvelles de Maugham s’inscrivent assurément dans cet épuisement de la romance à travers la peinture de ses colons désabusés, des paysages dépourvus de tout attrait exotique. D’ailleurs, Vesta, héroïne de « Flotsam and Jetsam », illustre parfaitement cette idée lorsqu’elle s’écrit : « They talk of the romance of the East. They can have it » (MFET, 153).

Chez Kipling, la possibilité de l’aventure n’est donc pas encore empêchée et la romance pas encore avortée, ne serait-ce que dans « The Man Who Would Be King » où l’on ne saurait affirmer, comme pour la fiction coloniale de Conrad, que le suspense et l’inattendu ont été éradiqués de l’écriture. Le mystère reste entier au début de la nouvelle kiplingienne, même si l’aventure doit se clore de manière tragique ou s’élaborer hors des sentiers déjà défrichés par l’entreprise coloniale.

Comme pour Carnehan et Dravot, dans « Miss Youghal’s Sais » (1887), c’est encore l’administration coloniale qui entrave l’aventure et nécessite l’invention de subterfuges comme le déguisement. Mais, méfiante face aux pratiques transformistes du policier Strickland, le gouvernement anglais somme le policier de cesser ses incursions dans le monde indigène et lui interdit ainsi la possibilité de l’aventure : « Strickland and Miss Youghal were married, on the strict understanding that Strickland should drop his old ways, and stick to Departmental routine » (PT, 29). Pour autant, c’est peut-être cette trace de la possibilité ultime de l’aventure, bien qu’elle tende à s’amenuiser au fil du temps dans les textes de

241 GREEN Martin, Dreams of Adventure, Deeds of Empire. 1979. London : Routledge & Kegan Paul, 1980, p.

3.

242 HO Janice, « The Spatial Imagination and Literary Form of Conrad’s Colonial Fictions », op. cit., p. 10 :

« Suspense and the unexpected, the defining features of adventure stories, are systematically negated in the novella, thereby reflecting a world from which mystery has likewise been expunged ».

Kipling, qui explique que l’écrivain ait pu être associé à ce type d’écriture et le soit encore aujourd’hui.

Les premiers écrits anglo-indiens de Kipling, contrairement à ceux de Stevenson ou de Rider Haggard, s’inscrivent aussi dans un nouveau type de récit d’aventure. L’aventure impériale n’y est plus, comme l’indiquait Martin Green, « the energising myth of English imperialism »243. Anciennement lieu de la revirilisation des hommes anglais, elle exprime dès les années 1880 une forme d’inquiétude face au potentiel déclin de l’empire et à une éventuelle démasculinisation des Anglais. L’emploi du verbe « shriek » pour désigner le ton des soldats dans le passage précédemment cité de « The Taking of Lungtumpen » traduit précisément l’inquiétude face à l’évolution de la masculinité britannique en contexte colonial.

En opposition au texte kiplingien, le narrateur d’Allan Quatermain indiquait fièrement en 1887 :

That is what Englishmen are, adventurers to the backbone; and all our magnificent muster-roll of colonies, each of which will in time become a great nation, testify to the extraordinary value of the spirit of adventure which at first sight looks like a mild form of lunacy… The names of those grand-hearted old adventurers who have made England what she is, will be remembered and taught with love and pride to little children…244

À la fin de l’ère victorienne, l’aventure se conjugue avec l’anglicité même. Le fait que l’anglicité soit aussi à cette époque indissociable de l’empire, comme l’ont montré Brantlinger et Said, amène Martin Green à constater : « to celebrate adventure was to celebrate empire »245.

Dans un article au titre éloquent « Adventurers Stake their Claim: The Adventure Tale’s Bid for Status, 1876-1914 », Green indique que la littérature d’aventure a toujours bénéficié d’un statut minoritaire par rapport à d’autres genres ou catégories de fiction. Or, l’aventure s’est progressivement greffée au XIXe siècle sur les textes qui ont accompagné l’extension du territoire britannique. En effet, le principe du roman dont l’intrigue se situait dans les colonies se développa largement dès les années 1880. On compte par exemple les

243 GREEN Martin, Dreams of Adventure, Deeds of Empire, op. cit., p. 3.

244 HAGGARD Rider H., Allan Quatermain. 1887. In BUTTS Denis (ed.), Oxford : Oxford University Press, 1995, p. 101.

245 GREEN Martin, Dreams of Adventure, op. cit., p. 37. Green indique dans le même ouvrage : « Empire is always the locus of written and unwritten adventure » (ibid., p. 74).

auteurs R. M. Ballantyne, Captain Marryat ou G. A. Henty. La formule du roman d’aventure

auteurs R. M. Ballantyne, Captain Marryat ou G. A. Henty. La formule du roman d’aventure