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À

ce Congrès des missionnaires, qui s'est tenu en 1973 en Co-lombie et que j'ai mentionné au chapitre précédent, les parti-cipants se sont accordés à reconnaître que le renouveau de l'Église en Amérique Latine passerait par celui du ministère de guérison.

Tous les représentants étaient des prêtres et des sœurs qui avaient long-temps et activement œuvré pour la justice sociale. L'un d'eux, Frère Ralph Rogawski, a vu, une nuit, sa modeste demeure être criblée de balles. Ces missionnaires étaient des vétérans, et non des idéalistes fraî-chement arrivés des États-Unis : ils ont pourtant découvert dans la prière de guérison un pouvoir, qu'ils n'avaient jamais connu auparavant, pour libérer les gens de problèmes intérieurs et d'affections physiques.

Lors de cette remarquable rencontre, tous les missionnaires ont fait état du même phénomène : le Christ était une fois de plus à l'œuvre parmi son peuple, exactement comme il l'avait été 2000 ans plus tôt, les mains tendues pour guérir les malades et les affligés. L'un des mis-sionnaires a rapporté que près de 80% des gens pauvres pour lesquels ils avaient prié dans les barrios — les quartiers populaires — de Bolivie, étaient guéris ou que leur état s'était notablement amélioré. Ce rassem-blement s'est tenu il y a des années, et pourtant, en dépit de témoi-gnages tels que celui-ci, il subsiste encore une forte résistance dans bien des églises, qui ont la plus grande peine à croire que de telles guérisons puissent survenir. Comme leurs homologues Catholiques, des mission-naires Protestants, de retour au Fuller Seminary de California, ont rap-porté que guérisons et exorcismes sont des pratiques habituelles et nécessaires dans le Tiers Monde. Certains membres de l'encadrement se sont insurgés contre cela (en particulier le Dr Peter Wagner et le Dr Charles Kraft) mais, en règle générale, les missionnaires sont parvenus à faire face au scepticisme de leurs responsables et de leurs églises lo-cales. Les Évangiles abondent de récits de guérisons : pourquoi faut-il que tant de personnes, parmi celles qui suivent le Christ, trouvent

dif-ficile de croire qu'il peut encore s'en produire de nos jours ? Il est quand même paradoxal que tant de dirigeants d'églises expriment leur inquié-tude de voir leurs fidèles perdre la foi, alors qu'eux-mêmes n'ont pas celle de croire au pouvoir du Christ de guérir les malades et les affligés.

J'ai, par exemple, devant moi un article du St Louis Post-Dispatch inti-tulé "L'Agence pour l'Éducation Religieuse refuse d'enseigner que Jésus est la réponse". Comment pourrais-je encourager un drogué à se tour-ner avec foi vers le Christ en tant que Sauveur si je ne croyais pas moi-même que le Christ peut le délivrer de l'esclavage de sa dépendance ? Je pense que le ministère de guérison est ce qui tire la doctrine centrale de la rédemption et du salut du royaume de l'abstraction, pour la faire entrer dans la réalité de notre vie. Une des plus grandes pertes dont l'Église a souffert est le manque de croyance à l'héritage à part entière que constitue le pouvoir de guérir.

Cette perte, ce manque de croyance, sont à mon sens le résultat de la propagation au cours des siècles, telle une mauvaise herbe, de cinq pré-jugés de base auxquels j'ai moi-même été confronté et que j'ai observés, à des degrés différents, dans les attitudes de beaucoup de Chrétiens que je connais.

1. "Nous n'avons rien à voir avec les “guérisseurs par la foi”."

Quand j'encourage les gens à prier pour guérir, le premier obstacle que je rencontre est le rapprochement systématique qu'ils font entre le ministère de guérison et les guérisseurs par la foi. S'ils n'ont jamais, eux-mêmes, prié pour la guérison en imposant les mains, leurs idées seront vraisemblablement conditionnées par ce qu'ils auront vu à la télévision : des rassemblements de masse où des revivalistes crient, et où des gens "tombent dans le repos de l'esprit." Ou bien ils auront lu des articles sur les agissements mercantiles à la Elmer Gantry [allusion au personnage du roman de Sinclair Lewis : Elmer Gantry, et du film de Richard Brooks : Elmer Gantry le charlatan, NdT]de profiteurs évan-gélistes, photographiés les bras levés au ciel et le regard dans le vague.

Ces images de la réalité sont suffisamment vives pour obscurcir celle de Jésus marchant parmi les malades, les touchant et les guérissant.

L'image du "guérisseur par la foi" s'est tellement imposée qu'il est dif-ficile pour certaines personnes d'imaginer la guérison dans un quel-conque autre contexte, tout comme le stéréotype du "Pentecôtiste"

rend le Baptême dans l'Esprit inacceptable à beaucoup de gens, à moins qu'ils ne se débarrassent au préalable d'un ou deux préjugés(1).

1) Une illustration intéressante de cette image stéréotypée : le titre d'un article écrit sur mes premiers travaux de guérison pour les malades de St Louis : "Le Pentecôtisme sort de ses tentes" (St Louis Review, 29 août 1969).

2) Dana King, M.D., Jeffrey Sobal, Ph.D., et Bruce DeForge, M.A. "Family Practice Patients' Experiences and Beliefs in Faith Healing." The Journal of Family Practice, Vol. 27, N° 5, 1988, pp. 505-508.

Je me rappelle qu'en 1987, quand nous nous sommes installés en Floride à Jacksonville, Frank Cerveny, alors évêque épiscopal de Floride du Nord, nous a présentés à une importante fondation dans l'espoir d'obtenir une subvention pour créer nos Christian Healing Ministries.

L'un des administrateurs me regarda droit dans les yeux et me de-manda : "Êtes-vous un guérisseur par la foi, comme X ?" Comment ré-pondriez-vous à pareille question, si vous étiez à ma place ? D'autre part, je connaissais le "guérisseur par la foi" en question et je pense que c'est quelqu'un de bien et d'honorable, bien qu'il soit de style un peu extravagant.

Même dans ce que l'on appelle la Bible Belt [zone très Protestante des États du Sud des USA, NdT], la guérison par la foi véhicule un sous-entendu négatif. Une étude sur des patients d'un hôpital rural de Ca-roline du Nord a montré que 58% des patients étaient en accord avec cette affirmation : "les guérisseurs par la foi sont des charlatans", et que ceux qui avaient le plus d'instruction parmi les interrogés étaient les plus sceptiques(2).

On pourrait poser la question : "Le Christ était-il un guérisseur par la foi ?" Quand nous lisons les Évangiles, Marc en particulier, nous ne pouvons pas ne pas être frappés par la référence constante au ministère de guérison de Jésus : environ la moitié des huit premiers chapitres est consacrée au récit de guérisons de malades : "Il en guérit tant que tous ceux qui souffraient d'une quelconque affliction avancèrent en foule pour le toucher" (Mc 3, 10).

Imaginez la scène ! Rabaisserions-nous le Seigneur, du haut de notre propre supériorité, en le classant dans la catégorie des "guérisseurs par la foi"? Sinon, quel vocable utiliser pour le qualifier ?

Que nous trouvions ou non le mot adéquat ("ministre de guérison", par exemple), l'important est de retrouver à part entière l'héritage de guérison qui nous revient. Décrier ce ministère à cause de certains excès de sectes qui manipulent des serpents dans le Tennessee n'a aucun sens. Si faute il y a, elle réside non pas dans la validité du minis-tère de guérison, mais dans la façon dont il est mis en œuvre.

2. "Ma maladie est une croix envoyée par Dieu."

Avoir la conviction que la maladie nous est envoyée par Dieu lui-même est une attitude simpliste qui sape complètement la notion de guérison divine. Si nous croyons cela, alors demander guérison est s'opposer à la volonté de Dieu et refuser la croix qu'il nous offre. Dans une telle optique, il peut être tolérable de demander un soulagement, mais il est de loin préférablepour les malades d'accepter et de supporter leur souffrance. Cette endurance est plus héroïque, plus ressemblante au Christ. "Pour être saint(e), attendez-vous à souffrance et maladie."

Parmi les Chrétiens de certaines grandes Églises, une importance ex-cessive donnée à la croix et aux bienfaits de la souffrance a largement contribué à reléguer au second plan la croyance en la guérison(3). Elle a certainement affecté les prédications relatives à la souffrance. Trop sou-vent, le prédicateur présente la maladie comme un effet de l'amour pu-nitif de Dieu plutôt que comme une malédiction issue du royaume du mal. Des passages de l'Écriture indiquent bien que certaines souffrances ont valeur rédemptrice (notamment celui, fameux, de St Paul sur

"l'épine dans la chair") mais, pour l'enseignement Chrétien traditionnel, la plupart de nos affections découlent simplement du "péché originel."

Notre attitude devant la maladie — demander à Dieu de nous l'ôter ou l'accepter comme étant sa volonté — est une question tellement capitale que le prochain chapitre lui sera consacré. Pour sûr, si je crois que Dieu me l'a envoyée pour mettre mon amour à l'épreuve, je ne prierai pas pour m'en débarrasser. J'étreindrai plutôt ma croix et re-fuserai tout soulagement. Pourtant, nulle part dans l'Évangile, nous ne voyons le Christ encourager les malades à endurer si patiemment leur maladie. Au contraire, il la traite partout comme une émanation du royaume de Satan qu'il est venu détruire.

3. "Il faut un saint pour accomplir un miracle, et je ne suis pas saint."

Cette attitude constitue un obstacle majeur à la confiance des Ca-tholiques en la guérison. Traditionnellement, pourtant, ils ont toujours cru aux miracles. Mais ils ont davantage vu dans leur accomplissement,

3) Morton T. Kelsey, dans son excellent ouvrage : Healing and Christianity(New York : Harper & Row, 1973), montre l'extraordinaire mutation intervenue dans la croyance depuis les premiers temps du Christianisme où la guérison était considérée comme volonté normale de Dieu, jusqu'à nos jours où c'est la maladie qui est présentée comme volonté normale de Dieu pour nous. Ce grand changement s'est produit entre les premier et cinquième siècles de notre ère.

au-delà d'une volonté première de soigner les malades, la manifesta-tion d'une autre vérité. Par exemple, si une guérison intervenait par les prières d'une personne en particulier, c'était le signe qu'il (ou elle) était extraordinairement saint(e). S'il en intervenait plusieurs, cela pouvait indiquer que ladite personne était candidate à la canonisation.

En conséquence, qu'une personne ordinaire prie pour des guérisons miraculeuses pouvait relever de la présomption et de l'orgueil.

Vous vous rappelez que j'ai mentionné, dans la Préface, le moment où, un mois après mon ordination en 1956, un ami Protestant vint me voir au St Albert's College d'Oakland, en Californie. Il me demanda de me rendre chez lui et de prier pour la guérison de son fils, né partiel-lement aveugle. Ce fut pour moi à la fois un embarras et un défi. Je connaissais suffisamment l'Évangile pour me souvenir de ce verset :

"Voici les signes qui accompagneront les croyants : […] ils imposeront les mains sur les malades, qui seront guéris" (Mc 16, 17-18). Mais rien, dans l'enseignement reçu au séminaire ou dans mon expérience, ne m'avait préparé à prier pour la guérison des malades. De par mes lec-tures de la vie des saints, je croyais effectivement à la possibilité de la guérison, mais j'étais persuadé que seuls les saints pouvaient accomplir de telles choses — et je n'en étais pas un. Que devais-je faire ? Je ne trouvais pas bien de donner de faux espoirs à mon ami alors que je ne croyais pas moi-même que mes faibles prières pouvaient aider. J'étais coincé : d'un côté, je ne pensais pas que ma prière puisse guérir la cécité de son fils, et de l'autre, je ne voulais pas affaiblir sa confiance — telle celle qu'ont les enfants — en la prière. Il m'apparut alors que l'attitude la plus charitable était de refuser d'aller chez lui, mais de lui transmet-tre le numéro de téléphone de deux autransmet-tres prêtransmet-tres que je savais êtransmet-tre de saints hommes, et qui seraient sans doute disposés à aller prier si je le leur demandais. Sa déception était néanmoins visible et je compris qu'il n'appellerait pas ces prêtres qui lui étaient inconnus : son ami, c'était moi, après tout. À l'époque, c'était le mieux que je pouvais faire.

Quarante ans se sont écoulés depuis, et je suis toujours aussi ordi-naire. Je ne suis pas un saint, encore moins avec un S majuscule. Mais mon attitude envers la prière pour les malades a changé. La crainte de ne pas être à la hauteur de la tâche ne m'empêcherait pas aujourd'hui de monter dans la voiture de mon ami et d'aller prier pour la vue de son fils. Je n'avais pas, à ce moment, pris pleinement conscience de l'immense bonté de Dieu, qui désire tellement soigner les malades qu'il a recours à des gens ordinaires comme moi. Il ne se limite pas à des êtres aussi extraordinaires que St François d'Assise, tellement éloignés

de ce que nous connaissons qu'ils en deviennent presque irréels, des personnages mythologiques.

La déclaration du Christ, telle que rapportée dans la conclusion de l'Évangile de Marc, est, à ce titre, encourageante : "Voici les signes qui accompagneront les croyants." Il n'a pas dit "les saints", mais les

"croyants" ordinaires. En fait, mon problème à moi, face à la guérison, était une fausse humilité. Au nom de cette vertu, nous avons, sans le savoir, vidé notre existence de la vie et du pouvoir que le Christ était venu apporter. En baissant la tête pour dire "Seigneur, je ne suis pas digne", nous nous sommes nous-mêmes privés de la joie de prier avec des amis malades.

4. Nous n'avons plus besoin de signes et de prodiges : la foi, nous l'avons."

Autre attitude, de supériorité cette fois, envers la guérison : celle qui consiste à prétendre que les miracles étaient nécessaires pour établir l'Église, mais qu'à présent que les gens croient, nous n'avons plus be-soin de signes ni de preuves. Elle est la conséquence d'une trop grande importance donnée à la doctrine : les guérisons se font, non pas essen-tiellement parce que Dieu est compatissant et souhaite soulager une humanité en mauvais état, mais parce qu'il veut signifier quelque chose. Maintenant que le message est passé, il est plus admirable pour nous de croire avec une foi dénuée de tout signe extérieur. Les peuples primitifs ont besoin de tuteurs. L'Église d'aujourd'hui, dans sa matu-rité, n'a plus besoin de gratifications de ce genre pour croire. Certains groupes Protestants ont même érigé ce point de vue en dogme (le "dis-pensationalisme") et affirment que le temps des miracles est révolu : tout miracle rapporté aujourd'hui ne peut-être qu'une imposture. La plupart des Catholiques Romains des milieux traditionnels acceptent les miracles, mais ils tendent à les voir comme des signes d'une vérité supérieure qu'ils ne doivent pas solliciter pour eux-mêmes.

Il est vrai que la guérison est signe d'une réalité supérieure, et il est vrai que la foi ne dépend pas des signes et des prodiges. Mais guérir les malades est, en soi, un but à rechercher, et nous ne blâmons sûre-ment pas les malades de vouloir consulter un médecin simplesûre-ment pour aller mieux. La guérison est-elle seulement une preuve pour notre intellect, ou la main miséricordieuse que Dieu tend vers les malades ? (Nous reviendrons sur le sujet au chapitre 4).

5. Il n'y a pas de miracles : ils ne représentent qu'une façon pri-mitive d'exprimer la réalité.

Aussi sérieux que soient les quatre arguments ci-dessus opposés à la prière de guérison, ils ne s'attaquent pas à la possibilité elle-même d'une intervention de Dieu par pouvoir de guérison direct. Mais cer-taines tendances théologiques actuelles vont jusqu'à nier cette possi-bilité. Parallèlement aux importantes avancées de la théologie moderne, un petit nombre d'auteurs tend à envisager tout ce qui se trouve dans l'Évangile en termes purement naturels et profanes. Cette démythification excessive (qui consiste à reprendre les récits bibliques et à leur donner à tous une explication naturelle réductrice) remet en cause la notion d'un Dieu qui agit directement dans l'histoire et dans nos vies personnelles, et dénie tout moyen de guérison autre que pu-rement médical ou humain. Bien que n'étant pas lui-même spécialiste des Écritures, Louis Evely, auteur vulgarisateur du spirituel, refléta cette attitude par ces mots : "Les miracles ne sont qu'une survivance de l'âge préscientifique, un anachronisme qui persiste uniquement dans ces tours d'ivoire moisies qui continuent d'exister dans le monde réel."(4)

Dès lors que nous commençons à nous demander si le Christ lui-même avait vraiment un quelconque pouvoir sur les forces naturelles, il est certain que nous pouvons douter de la capacité de nos prières à accomplir des "miracles" aujourd'hui. Pareille opinion anéantit l'idée même qu'une guérison puisse survenir par d'autres processus que na-turels, identifiables, et relègue la guérison divine dans le royaume de la religion primitive. Maintes fois, on a voulu expliquer des guérisons que j'ai décrites pour en avoir été témoin comme étant le résultat d'une suggestion psychologique. Je suis bien conscient que nous ne devons pas être crédules et que certaines guérisons peuvent avoir des causes naturelles, je dis simplement que nous ne devons pas les imputer toutes à des causes naturelles. Parmi les préjugés qui faussent la discussion dès le départ, à moins qu'ils ne soient contrés, on trouve les suivants :

• "Je ne crois pas à un Dieu imprévisible qui intervientdans la Na-ture, qui a ses préférés."

• "Je ne crois plus dans le Dieu de "là-haut" qui "se pointe" quand bon lui semble comme une déité païenne.

4) Louis Evely, The Gospels without Myth (New York : Doubleday, 1970), p. 25.

Des remarques de ce genre sous-entendent que ceux qui croient en la guérison croient en une sorte de Dieu primitif dans les cieux. Mon expérience personnelle est qu'une personne qui a connu l'amour gué-rissant de Dieu, ressent en elle la présence de Dieu, le Dieu immanent, celui qui œuvre dans et à travers sa création. Loin d'imaginer un Dieu distant, je le sens au contraire plus présent que jamais auparavant. Il agit dans notre vie de nombreuses façons. Limiter son pouvoir en di-sant qu'il ne se manifeste que par l'intermédiaire de la Nature le rend effectivement distant et impersonnel : soutenir que Dieu ne guérit pas, le relègue "là-haut", en fait une force indifférente encore moins concer-née que n'importe quel humain compatissant.

Les Évangiles affirment que lorsque Jésus envoya prêcher ses disci-ples, il leur donna pour instruction de guérir les malades puis d'an-noncer : "Le royaume de Dieu est tout proche" (Lc, 9 et 10). C'est précisément ce qui m'apparaît quand je vois une guérison intervenir : le Christ semble plus proche, son royaume est à portée de main — en ce moment même.

De nombreux Chrétiens, néanmoins, n'ont jamais vu de guérison se produire en réponse à la prière et, naturellement, ils l'excluent de leur spiritualité. Il n'est pas surprenant qu'un tel manque de confiance dans

De nombreux Chrétiens, néanmoins, n'ont jamais vu de guérison se produire en réponse à la prière et, naturellement, ils l'excluent de leur spiritualité. Il n'est pas surprenant qu'un tel manque de confiance dans