Grille descriptive Damien

Ð Annexe III -

ASPECTS INDIVIDUELS ET SOCIAUX Ð

ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX Ð ORGANISATION Ð METHODOLOGIE

p.39. l.34-36. Enfin •a cÕest pas tr•s bien passŽ dans le sens o• cÕŽtait un type un peu spŽcial, un brin tyrannique en fait. Moi je voyais pas tellement les choses comme

•a. Il voulait pas collaborer dans un sens pŽdagogique.

p.39. l.40-41. ce qui fait que pendant un bon moment jÕai ŽtŽ braquŽ contre la collaboration avec qui que ce soit.

p.39. l.49. JÕavais des coll•gues dynamiques qui nous portaient un petit peuÉ

p.38. l.10-11. CÕest un peu le principe de lÕŽducation musicale. On a principalement des cours individuels, et le collectif benÉ en tout cas pour moi il est venu assez tard.

p.38. l.26-28. JÕavais pas du tout lÕhabitude cÕŽtait difficile et je crois que y a eu assez peu de collaboration ˆ part ce quÕon fait officiellement, les rŽunions, et jÕai mis quelques annŽes pour arriver ˆ faire des choses avec mes coll•gues.

p.39. l.61-63. JÕai connu ce que cÕŽtait les rŽflexions autour dÕun vrai sujet pŽdagogique et •a peut •tre complexe, parfois pas toujours super stimulant par rapport ˆ ce que moi jÕai envie de faire mais •a rejoint forcŽment lÕessentiel de notre travail.

p.40. l.72-79. Et donc ils avaient lancŽ un projet assez rude o• il Žtait question de tout remanier. Les professeurs titulaires allaient enseigner dans les Žcoles. Enfin donc un truc un peu, pas tr•s rŽflŽchi et subi sur lequel bien entendu

64 changement de directeur qui est un type formidable, pŽdagogue hors-pair. Et lˆ •a a vraiment changŽ les choses.

Lˆ cÕest vraiment ce que lÕon fait. On sent une rŽelle

Ca nous a vraiment ouvert un rŽel contact avec la population quÕon nÕavait pas.

tout le monde sÕest braquŽ. Et •a nous a permis ˆ partir de lˆ de faire des groupes de rŽflexion. Sur la fa•on dont on pourrait justement aller dans le sens de ce que voulaient les Žlus. Donc cÕest ˆ dire un peu plus sÕintŽgrer dans lÕŽducation. Ce que dÕailleurs on a toujours voulu faire mais cÕest assez, enfin cÕest pas Žvident. CÕest une dŽmarche tr•s personnelle la musique. Donc euh le faire dans lÕautre sens, faut le faire diffŽremment.

p.40. l.80-85. Mais je pense que dans lÕespace de deux ans avec ces groupes de rŽflexion on a pu apporter quelque chose qui Žtait cohŽrent avec la demande et qui nous a carrŽment envoyŽs sur autre chose. Depuis le conservatoire fonctionne plus du tout comme le conservatoire quÕon pourrait (É) ˆ B. comme cÕest eux qui Žtaient demandeurs, ils ont jouŽ le jeu dÕinvestir au niveau des moyens. Ca a ŽtŽ plus facile de le faire comme •a.

p.40. l.97-99. Parce que on nÕapprend pas du tout lÕinstrument de la m•me fa•on. CÕest dÕune fa•on collective, ce qui nÕest pas Žvident pour tous les enfants.

p.41. l.105-112. Oui, on a souvent des questionnaires sur ce quÕon ressent, sur notre fa•on de voir les choses. Moi je dirai que depuis quÕon a cette formule, le fait de se rŽunir est devenu indispensable. Alors que avant je pouvais, m•me si moi jÕorganise un collectif, jÕai pas forcŽment besoin dÕune rŽunion. Alors que lˆ faut vraiment ouais. DŽjˆ des plans prŽŽtablis, puis faut quÕon discute quÕon collabore assez rŽguli•rement. Moi •a a changŽ ma fa•on de voir les choses.

Ca me fait du bien. Parce quÕavant jÕavais lÕimpression de porter les choses un peu tout seul donc je savais o• jÕallais.

Lˆ comme cÕest toujours un peu diffŽrent et un peu nouveau.

Ouais cÕest intŽressant de se renouveler.

65 On touche vraiment plus de

catŽgories de gens.

p.41. l.119-121. Mais notre directeur est vraiment super.

Il am•ne toujours une totalement en confiance par rapport ˆ •a. que ce soit, cÕest le musicien.

On a tous un peu peur de sÕexposer, et si par hasard on est impitoyable, cÕest souvent

p.41. l.117-122. Ces rŽunions quÕon fait en Žcole de musique cÕŽtait plut™t sur des choses dÕordre prŽvisionnel. CÕŽtait rarement pour parler de fond pŽdagogique. Alors cÕest vrai que du coup quand tu vois lÕordre du jour tu te dis pfou •a va •tre lourd. CÕest pour •a que •a a changŽ ma fa•on de voir les choses. JÕaborde •a avec beaucoup de sŽrŽnitŽ. CÕest vraiment utile et parfois m•me indispensable.

p.41. l.124-133. Tu arrives ˆ dire sans ce directeur, qui discute de plein de choses, avec les profs de FM. Quand on est par secteurs dÕinstrument, on se retrouve ˆ faire des choses ˆ lÕancienne. On va pas •tre originaux, pas de rŽflexion. (É) le c™tŽ lourdeur de la rŽunion recommence ˆ venir. Et on prŽvoit des trucs tr•s bateau, qui durent moins longtemps et qui sont moins intŽressants. Ca fonctionne maisÉ

p.42. l.154-156. Les choses sont tr•s diffŽrentes quant on discute avec dÕautres disciplines, dÕautres coll•gues, dans la mixitŽ. Pour une fois jÕai trouvŽ •a gŽnial cette annŽe, avec des coll•gues de pleins de classes dÕinstruments, que je vois pas souvent. Et jÕai bien envie de dŽvelopper plus par lˆ.

p.43. l.177-181. Et ˆ B. la part de la municipalitŽ, cÕest juste dÕavoir nommŽ quelquÕun pour le pilotage ?

Oui, je crois quÕils sÕimpliquent un peu plus. On a un adjoint ˆ la culture qui est tr•s impliquŽ. Qui a un discours tr•s intŽressant, avec le m•me recul que notre directeur (É). La

66 JÕessaye de faire en sorte que

•a ne soit pas un obstacle. Je compte sur la confiance. Oui les enseignants dÕŽcole sÕimpliquent dans le projet musical.

relation sÕest bien installŽe avec les Žlus. Ils sont souvent en rŽunion au conservatoire. Ils ont pas juste lancŽ le truc.

p.44. l.204-205. Peut •tre sur la mŽthode, le fait de travailler ensemble •a oblige ˆ travailler diffŽremment. CÕest enrichissant.

p.44. l.210-212. je pense que la premi•re chose cÕest parler, communiquer. Une rŽelle communication o• on reste pas chacun sur son plan. CÕest pas forcŽment facile mais •a commence par lˆ.