• Aucun résultat trouvé

l’affrontement : les mineurs mobilisent leurs soutiens, le pouvoir consolide ses moyens de répression

B) Le facteur humain : des forces sociales très antagonistes

1) Les mineurs, corporation symbole, avant-garde qui s'appuie sur la solidarité ouvrière ?

Les mineurs incarnent des valeurs fondamentales de la dignité ouvrière : solidarité, courage, virilité147. Ils disposent d’une image très positive : ils ont constitué (avec les

cheminots) la corporation la plus engagée dans la Résistance, qui a même mené en 1941 une grève dans le Nord-Pas de Calais où ils ont affronté l’occupant allemand. C’est d’ailleurs par assimilation de la répression subie lors des affrontements avec les autorités bien françaises dans les années 1947-48 avec celle de 1941 qu’est née la formule « CRS / SS » (annexe 14). Ils sont massivement syndiqués à la C.G.T. (280 000 en avril 1945, selon les chiffres de la fédération, retraités compris148, sur un effectif de 360 000 actifs environ). La détermination

des mineurs dans l’action revendicative provient aussi, selon Alain Touraine, de la situation particulière de la profession, des contraintes et des difficultés spécifiques qui sont les leurs et selon lui « l’homogénéité du groupe et l’isolement du reste de la société expliquent […] la forte propension à la grève des mineurs149».

Leur forte concentration dans certaines zones géographiques où sont situées les mines produit aussi une organisation sociale particulière, accentuée par la politique paternaliste des sociétés minières, puis des Houillères, qui fournissent aux mineurs et à leurs familles logement, jardins miniers, approvisionnement, loisirs,… dans un espace réduit. Cette proximité permanente produit une certaine endogamie, la création de familles élargies, une concentration par nationalités d’origine150, le renforcement de liens personnels qui contribuent

encore plus à la solidarité entre familles de mineurs. Dans celles-ci, le plus souvent les femmes ne travaillent pas, elles sont épouses et femmes au foyer du mineur qui apporte les revenus à la famille151. Il y a très peu de femmes employées à la mine, aucune au fond (ce qui

147 Marion FONTAINE, Le Racing Club de Lens et les « gueules noires » - Essai d’histoire sociale ; Paris,

Rivages des Xantons, 2010, (p. 126).

148 RolandeTREMPE, Les Charbonnages, un cas social (p. 297), dans Les nationalisations de la Libération. De

l’utopie au compromis, sous la direction de ClaireANDRIEU, LucetteLE VAN, AntoinePROST ; Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1987.

149 Alain TOURAINE, L’évolution de la conscience et de l’action ouvrières dans les charbonnages (p. 255), dans

Charbon et sciences humaines, actes du colloque organisé pour la faculté de lettres de l’université de Lille en mai 1963 sous la direction de Louis Trenard, Paris-La Haye, Mouton & Co, 1966.

150 Wladislav Melko se souvient d’une très grande convivialité dans la cité minière où il vivait, en particulier

dans la petite communauté polonaise dont sa famille faisait partie (entretien du 13 aout 2014).

151Témoignage de Eloi Vasseur : « Les femmes de mineurs, elles ne travaillaient pas. Et heureusement ! On

partait à 5 heures du matin. La femme, elle se levait presque une heure avant nous. Elle arçonnait le feu pour faire le café. Elle préparait notre musette, le casse-croûte. Après elle continuait,…. », Dominique FARGUES, ArnaudMULLER, Mémoires de mineurs ; Paris, Flammarion, 2007 (p. 111-112).

concourt encore à l’image de virilité, parfois machiste152, qui est souvent celle du mineur),

quelques-unes travaillent en surface, souvent au tri du charbon, mais ce sont en général des jeunes filles ou des veuves de mineurs. Cela n’empêche pas les femmes de jouer un rôle important pendant les conflits. Si elles ne sont en général pas admises dans les piquets de grève, ni dans les opérations « coup de poing » contre les forces de l’ordre ou les non- grévistes, elles sont très présentes dans les cortèges, souvent en première ligne, parfois avec leurs enfants, avec sans doute un désir de pacification de ces manifestations, et d’humanisation vis-à-vis des forces de l’ordre pour freiner leur zèle répressif.

Les mineurs ont mis beaucoup d’espoir après la Libération, d’abord dans l’épuration, espérant être débarrassés de nombre de porions, ingénieurs et directeurs qui les avaient brimés pendant la guerre. Espoir déçu, car ce qui prime c’est la remise au travail, et on a besoin de toutes les compétences, en particulier des cadres et des techniciens, et dont très peu en fait sont sanctionnés (quelques dizaines seulement sur huit cent dossiers : 2 licenciements, 18 suspensions, 11 déplacements, 11 rétrogradations153). Il faut limiter l’épuration : Maurice

Thorez déclare en juin 1945 à Waziers « on ne peut pas épurer pendant 107 ans154 ». L’épuration, qui a suivi la Libération, a été marquée parfois par des excès mais aussi des insuffisances, en particulier dans les mines, où les mineurs supportent mal de devoir continuer à travailler sous les ordres d’une hiérarchie qui les a contraints à produire pour les Allemands pendant la guerre, ce qui laisse le souvenir d’une grande injustice pour beaucoup d’ouvriers comme le relèvent nombre d’historiens155.

Ils ont ensuite fortement investi dans la nationalisation des mines, qui donnait une partie importante du pouvoir de décision dans les Houillères aux mineurs et à leurs représentants156,

152 Témoignages de Henri Laurent : « Ma mère, c’était une esclave », Dominique FARGUES, ArnaudMULLER, op.

cit. (p. 112) p. 112) ; d’Achille Blondeau : « J’ai toujours entendu dire « femme de mineur, femme de seigneur ». Cela voulait dire une femme aux ordres de son mari. Ma mère m’a toujours raconté que mon grand- père paternel qui était mineur à Auby, mineur abatteur, qui gagnait avant-guerre 1 400 francs par jour, il exigeait quand il rentrait un beefsteack-frites et un paquet de tabac gris […]. La famille, tous les gosses et la mère se « démerdaient » avec ce qui restait du salaire », Les cahiers de l’Institut d’Histoire Sociale Mines- Energie, numéro 23 de Juin 2009, colloque du 21 janvier 2009, La grève des mineurs de 1948 (p. 57).

153 EtienneDEJONGHE, Daniel LAURENT, Libération du Nord et du Pas-de-Calais; Paris, Hachette, 1974, (p.

239).

154 Discours de Waziers, MauriceTHOREZ, Œuvres choisies-2-1938-1950 ; Paris, Editions sociales, 1966 (p.

400).

155 DianaCOOPER-RICHET, Le peuple de la nuit - Mines et mineurs en France XIXe-XXe siècles ; Paris, Perrin, 2002, (p. 275) ; Evelyne DESBOIS, Yves JEANNEAU, Bruno MATTEI, La Foi des charbonniers – Les mineurs dans la bataille du charbon 1945-1947, Paris, Fondation de la Maison des sciences de l’homme, 1986, (p. 26) ; Philippe ROGER, Les grèves de 1947 et 1948 dans le Pas-de-Calais – Déroulement, Violence et maintien de l’ordre, Revue du Nord n° 389, 2011/1 - Université Lille-3, (p.134).

156 OlivierKOURCHID,L’histoire des mines. Perspectives sociologiques et politiques (p. 44), dans Militantisme et

histoire, coordination de Marie-Pierre DEMELAS, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2000 ; Rolande TREMPE, Les Charbonnages, un cas social (p. 308), dans Les nationalisations de la Libération. De l’utopie au compromis (o. p. cité).

essentiellement la C.G.T., mais celle-ci s’est associée pleinement à la bataille de la production. Cela a mis les mineurs en situation permanente d’émulation quasi stakhanoviste (concurrence entre fosses, avec drapeaux au sommet des chevalets des meilleurs puits, émulation entre mineurs, avec des cadeaux en nature : vélos, postes de radio,…)157, se

retrouvant à travailler aussi dur qu’avant, sinon plus, un ravitaillement qui ne s’améliore pas, et leur condition n’avait finalement guère changé. Or, le métier de mineur est très difficile, en particulier au fond. Toutefois les mineurs sont fiers de l’exercer et ont le sentiment de faire partie d’une « aristocratie ouvrière», aux revenus sensiblement supérieurs aux autres ouvriers surtout lorsqu’ils sont à l’abattage158, mais aussi organisée, politiquement éduquée,

souvent consciente de son rôle historique pendant la guerre et la Résistance, puis dans la reconstruction à la Libération.

Mais s’ils sont souvent mineurs de père en fils, « Nous étions cinquante à faire notre première communion. Cinq n’ont pas été à la mine, c’étaient des fils de commerçants. Sur les quarante-cinq autres, il y en a quatre, cinq, qui sont encore vivants 159», ils souhaitent de plus en plus que leurs propres fils ne fassent pas le même métier qu’eux160, qu’ils jugent trop dur161. C’est ce qu’ils disent souvent

dans l’ouvrage « Mémoires de mineurs »162, comme par exemple Marcel de Schepper « Les trois quarts des pères ne voulaient pas que leurs enfant aillent à la mine » (p. 39), Anselme Cuvillon : « Mon père était mineur, mon grand-père, mon arrière grand-père, etc. Mon père ne voulait pas que j’y aille » (p. 42), mais en fait le plus souvent ils n’ont pas le choix et commencent très jeunes, à partir de 14 ans, car comme le dit Zéphyr Porquet : « J’ai vu arriver des types au charbon, de 20-21 ans, ils débarquaient juste après l’armée. Ils descendaient qu’une journée, après ils ne voulaient plus y retourner. Ils jetaient tous leurs outils, ils disaient on arrête. Ils commençaient trop tard. Quand on commençait comme moi, à

157 Evelyne DESBOIS, Yves JEANNEAU, Bruno MATTEI, La Foi des charbonniers – Les mineurs dans la bataille

du charbon 1945-1947, Paris, Fondation de la Maison des sciences de l’homme, 1986, (p. 45).

158 Les piqueurs à l’abattage étaient payés au rendement, ce qui donnait des salaires « jusqu’à 3 fois le salaire de

base, 1900 francs pour un salaire quotidien de base à la mine de 680 francs » (entretien 14/08/2014 avec Marcel Miquel), et qui faisait que les piqueurs gagnaient souvent plus que les employés et agents de maîtrise dans les bureaux (entretien du 13/08/2014 avec Wladislav Melko). Il était ainsi prévu que chaque abatteur gagne au moins 60% de plus que le salaire de base, et par exemple Achille Blondeau gagnait 28 000 francs par mois selon Pierre Outteryck, Achille Blondeau mineur résistant déporté syndicaliste ; Paris, Geai bleu éditions, 2005, (p. 64). Paris-Presse L’Intransigeant du samedi 26 octobre, s’interrogeant (p. 1) « Combien gagne un mineur », répond « de 15 à 40 000 francs », tout en admettant « mais ces chiffres sont fonction d’une foule d’éléments divers qui rendent les salaires variables d’un poste à l’autre, d’un bassin à l’autre ».

159

Maria C

RAIPEAU, Louis LENGRAND, Louis Lengrand mineur du Nord ; Paris, Seuil, 1974 (p. 83).

160 Comme l’exprime de façon très rude le mineur Constant Malva, montrant un père qui parle de son fils :

« Quand il aura l’âge de travailler, s’il parle de descendre dans la mine, je lui couperai les bras à ras des deux épaules », Constant MALVA, Un mineur vous parle, Bassac, Editions Plein Chant, 1985, (p. 10).

161 Analysé par Alain TOURAINE :« Le désir est vif de voir les enfants suivre une autre voie que leur père »,

L’évolution de la conscience et de l’action ouvrières dans les charbonnages (p. 253), dans Charbon et sciences humaines, actes du colloque organisé pour la faculté de lettres de l’université de Lille en mai 1963 sous la direction de Louis TRENARD, Paris-La Haye, Mouton & Co, 1966.

14 ans, c’était pas pareil, il fallait commencer tôt. » (p. 37-38). Ainsi que l’indique le titre de la première partie du livre : « Mineur : une fierté et une fatalité » (p. 19), le métier de mineur est donc à la fois très pénible mais aussi très prestigieux au sein de la classe ouvrière et même de l’ensemble de la société, en raison des difficultés qu’il présente et du grand courage qu’il demande. Il fascine beaucoup d’intellectuels, comme André Stil, qui consacre de 1945 à 1949 aux mineurs, à leur vie, leurs conflits, leurs espoirs, une série de nouvelles réunies dans un ouvrage163 publié en 1949.

La dureté du métier, les risques quotidiens164, les catastrophes périodiques (en 1906 la

terrible catastrophe de Courrières a fait 1099 morts, mais coups de grisou et coups de poussier n’ont pas arrêté de tuer, encore à Courrières en avril 1948, où 16 mineurs sont tués à la fosse 4), la silicose (qui se développe d’autant plus dans l’après-guerre avec l’utilisation des marteaux piqueurs que du retard a été pris dans l’injection d’eau pour limiter les poussières165), ont particulièrement développé la solidarité entre mineurs, qui savent que leur

vie et leur sécurité dépendent avant tout de leurs camarades166. Toutes ces difficultés ont forgé

des hommes durs au mal, qui n’ont pas peur de la souffrance et de la violence. Celle-ci fait partie de leur quotidien et ils ne craignent pas de l’utiliser lors de leurs conflits, que ce soit contre les forces de l’ordre ou même de façon interne contre les non-grévistes167. Comme en

1947, cette violence est une composante importante de la grève de 1948168, qui entraîne un

surcroît de répression, mais aussi en réaction une forte solidarité dans une partie de la population.

163 Stil André, Le mot mineur, camarades… ; Paris, La Bibliothèque française, 1949, 188 p.

164 Archives confédérales C.G.T., 15 C 1/1 – Servir la France N° 43 de janvier 1949, Benoit Frachon(p. 9) :

« pour le seul bassin du Nord-Pas-de-Calais, sur un effectif de 126 500 mineurs de Fond, il y eut, du 1er janvier

au 1er octobre, 90 tués, 1 974 blessés graves »

165 Evelyne DESBOIS, Yves JEANNEAU, Bruno MATTEI, La Foi des charbonniers – Les mineurs dans la bataille

du charbon 1945-1947, Paris, Fondation de la Maison des sciences de l’homme, 1986, (p. 147)

166 Pascal CRESEGUT, Du charbon, des verres et des hommes – Volet 1 Les gueules noires de Carmaux, DVD

vidéo de 74 mn, avec le concours du conseil régional, du conseil général et de la communauté de communes de Carmaux, témoignages de trois anciens mineurs de Carmaux : Jean-Paul Dudka : « La solidarité surtout, au fond on était solidaires » - Florian Alujas : « Sous terre tout était hostile, aucun mineur ne laissera son collègue dans les difficultés » - Gilbert Cazelles : « Solidarité formidable, de la solidarité à la conscience de classe il n’y qu’un pas, et moi je m’y retrouve totalement dans cette vision des choses, de la société, de la fraternité humaine ».

167 Marion FONTAINE et Xavier VIGNA « La grève des mineurs de l'automne 1948 en France », Vingtième

Siècle. Revue d'histoire 1/2014 - n° 121, (p. 21-34) ; Philippe ROGER, Les grèves de 1947 et 1948 dans le Pas- de-Calais – Déroulement, Violence et maintien de l’ordre, Revue du Nord n° 389, 2011/1 - Université Lille-3 (p.174 et s).

168Rétrospectivement, la C.G.T. reconnait comme une « erreur de durcir la grève, ce qui conduit inévitablement

à de regrettables excès » (Numéro spécial La Grande grève des mineurs de 1948 du Droit minier de Nov-Déc. 1978, Rapport introductif de Léon Delfosse, page 10).

2) Les Houillères et le gouvernement : une volonté de reprise de contrôle économique, sociale et politique ?

Les Houillères rencontrent de sérieuses difficultés d’autorité. Les cadres dirigeants, les ingénieurs constituent une véritable caste, une aristocratie technocratique souvent issue des grandes écoles, Polytechnique et Ecole des Mines, qui n’a pas vraiment rompu avec les mentalités des compagnies minières privées d’avant les nationalisations. Ils ont un fort esprit de corps, basée sur une conscience élevée de leur technicité et de l’importance de leur rôle professionnel, mais manquent souvent de capacité à comprendre les problèmes sociaux auxquels ils vont être confrontés. Le préfet du Pas-de-Calais les disait « socialement rétrécis169 ». Ils n’ont souvent pas admis de gaité de cœur d’abord l’épuration, même si celle-ci a été très réduite dans les faits170, puis les nationalisations qui remettaient en cause leur pouvoir. La

maîtrise intermédiaire est constitué de porions, maîtres-mineurs, contremaîtres qui sont souvent issus de la base par promotion interne, et ont fait des écoles de la mine pour compléter leur formation, comme le raconte Augustin Viseux, fils de mineur entré à la mine à 15 ans comme galibot, ayant fait l’Ecole des maîtres mineurs171 devenu porion et même

finalement ingénieur. Les porions ont souvent aussi de grandes difficultés, soumis aux exigences de production et de rendement et pris entre la crainte de leurs supérieurs hiérarchiques et la base des ouvriers172, avec lesquels ils ont souvent une compréhension et

une certaine solidarité nées d’un vécu commun, mais qui leur reprochent d’être en partie responsables de leurs conditions de vie et de travail de plus en plus difficiles. Comme les ingénieurs, ils ont également du mal à accepter un certain nombre de dispositions du statut des mineurs, en particulier la création des commissions paritaires qui donnent un certain pouvoir aux syndicats, y compris au niveau de l’embauche mais aussi des sanctions et « réduisent le pouvoir discrétionnaire des chefs (petits et grands) et interdisent les pratiques abusives et quotidiennes contre lesquelles les mineurs s’étaient dressés en 1936 : déclassements, renvois, mises à pied, amendes,…173». Pour beaucoup de cadres de la mine, la crise de l’autorité est très forte174, et il y a de leur part une

volonté de revanche et une demande de reprise en main de la discipline, exaucée par le décret

169 Selon Etienne DEJONGHE et Daniel LAURENT, Libération du Nord et du Pas-de-Calais; Paris, Hachette, 1974,

(p. 241).

170 Supra, p.41.

171 Augustin VISEUX, Mineur de fond – Fosses de Lens, soixante ans de combat et de solidarité ; Paris, Plon,

1991, (p. 165).

172 « Soucieux de conserver leur place, ils n’osent mettre en cause leurs chefs et ont peur des ouvriers » selon un

rapport du préfet du Pas-de-Calais cité par Etienne DEJONGHE et Daniel LAURENT,op. cit. (p. 239).

173Rolande TREMPE, Les trois batailles du charbon, 1936-1947 ; Paris, La Découverte, 1989, (p. 239).

174 Odette HARDY-HEMERY, Historiographie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (p. 50 et s.) dans Travailler

à la mine, une veine inépuisée ; Actes réunis et présentés par Denis Varaschin, Arras, Artois Presses Université, 2003.

Lacoste 48-1443 du 18 septembre 1948 (annexe 15), qui ne subordonne plus les sanctions

Outline

Documents relatifs