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Les 16 expressions de «nous sommes IRAY («UN») et de «l’intériorité réciproque»

ET LES EVANGELISTES)

3- Les 16 expressions de «nous sommes IRAY («UN») et de «l’intériorité réciproque»

3-1- Des expressions dans les littératures paulinienne et johannique :

Il existe des expressions de «nous sommes IRAY («UN») et de «l‟intériorité réciproque» dans la Bible, notamment dans les littératures paulinienne et johannique :

3-1-1- Les expressions de «nous sommes IRAY («UN») et d’«intériorité réciproque» dans la littérature paulinienne :

« dans/en le Christ » : Ga 3, 27-28 ; Col 2, 6.9-11 ; 3, 11

« avec le Christ » : Col 2, 11-12

« le Christ habite en nos cœurs», «en tous » c'est-à-dire au tréfonds de notre être:

Ep 3, 17

« dans nos coeurs l'Esprit de son Fils » : Ga 4, 6

« en Dieu le Père et dans le Seigneur Jésus Christ » : 1Th1, 1

« l’Esprit de Dieu habite en vous », « le Christ habite en nos cœurs» : Rm 8, 9.11 ; 1Co3, 16 ; Ep 3, 17 ; Col 1, 19 ; 2, 9 ; 2Tm1, 14

le croyant est « un même être avec le Christ » : Rm 6, 5

Le Christ est «UNE » seule chair, «UN» seul esprit, «UN» (seul Aina), «UN» seul

sang et «UN» seul os avec son Eglise» : Ep 5, 29-32

Eglise est IRAY («UN») seul corps avec le Christ (l'Eglise est Corps du Christ) : Gn 2, 7b

391

Cf. N. SIFFER-WIEDERHOLD, La présence divine à l'individu d'après le Nouveau Testament, Ed. Cerf, Paris, 2005, p. 108.

3-1-2- Les expressions de «nous sommes IRAY («UN») et d'intériorité dans la littérature johannique :

Jésus est dans/en le croyant et le croyant dans/en Jésus : Jn 6, 56.

Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » : Jn 6, 56.

L’Esprit de Vérité est à jamais avec et en le croyant : Jn 14, 16-17.

Jésus est dans/en le Père tandis que le croyant est dans/en Jésus et Jésus dans le

croyant: Jn 14, 19-20.

« Je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous » : Jn 17, 20-23.

La principale raison de la mission des disciples : mettre les hommes dans l’IRAY

(«UN») du Père et de son Fils Jésus-Christ : 1Jn1, 3 ; 1Jn2, 24.

Les connaissances ou présences réciproques (connaître) entre les croyants, Dieu

le Père et Jésus: Jn 17, 3.

Jésus est dans/en le Père et le Père dans/en Jésus : Jn 10, 38.

Le Père est avec Jésus : Jn 8, 28.

« Moi et le Père sommes un » [« Izaho sy ny Ray dia iray »] (Jn 10, 30).

3-2- Les 16 expressions de «nous sommes IRAY («UN») et de «l’intériorité réciproque» du Christ avec le croyant

Ces expressions qui sont en caractères gras, dans ces derniers paragraphes, soulignent le «nous sommes IRAY («UN») et «l'intériorité réciproque» de la Bible, particulièrement dans les littératures paulinienne et johannique. Elles sont loin d'être exhaustives392. Mais, avec elles nous pouvons déjà affirmer que le «nous sommes IRAY («UN») et «l'intériorité réciproque» existent dans la Bible. Ces expressions:

1- sont seulement possibles avec le ou les Olona (les Heccéités) divins ; 2- sont seulement possibles lorsque le croyant :

 garde les paroles et les commandements de Jésus,

 mange la Chair et boit le Sang de Jésus, c'est-à-dire lorsque le croyant reçoit la Vie divine (la Vie éternelle ou la Zôè ou l‟Aina divin ou l‟Aina éternel) de Jésus par sa Chair et par son Sang (Jn 6, 57).

392

Dans la littérature paulinienne, il existe encore d'autres formules d'intériorité comme par exemple: le corps du croyant est temple du Saint-Esprit (cf. 1Co6, 19).

Nous allons reprendre et synthétiser ces expressions des littératures paulinienne et johannique dans un tableau :

TABLEAU N°28 : Le «nous sommes IRAY («UN») et «l’intériorité réciproque» entre Jésus-Christ et le croyant par les 16 expressions (valeur majeure) :

rotation à partir de Jésus-Christ

et (sady)

rotation à partir du croyant

1- Jésus-Christ est dans/en le croyant (en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Jésus- Christ : son DIEU-FATI-DRA)393

1- le croyant est dans/en Jésus-Christ (en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati-drà : sa

CREATURE-FATI-DRA)394. 2- Jésus-Christ est avec le croyant (en tant qu'Il

est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

2- le croyant est avec Jésus-Christ (en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati-drà : sa

CREATURE-FATI-DRA). 3- Jésus-Christ est «UNE » seule chair, «UN»

seul esprit, «UN» (seul Aina), «UN» seul sang et «UN» seul os avec le croyant (en

tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu: son DIEU-FATI-DRA

3- le croyant est «UNE » seule chair, «UN» seul

esprit, «UN» (seul Aina), «UN» seul sang et «UN» seul os avec Jésus-Christ (en tant qu'il

est à la fois sa créature et son Fati-drà: sa

CREATURE-FATI-DRA). 4- Jésus-Christ est un même être avec le

croyant (en tant qu'Il est à la fois son Fati- drà et son Dieu: son DIEU-FATI-DRA)

4- le croyant est un même être avec Jésus-Christ (en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati-drà : sa CREATURE-FATI-DRA).

5- Jésus-Christ demeure/habite dans le croyant (en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

5- le croyant demeure/habite en Jésus-Christ (en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati- drà: sa CREATURE-FATI-DRA).

6- Jésus-Christ connaît le croyant (en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

6- le croyant connaît Jésus-Christ (en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati-drà: sa

CREATURE-FATI-DRA). 7- Jésus-Christ est au tréfonds du croyant (en

tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu: son DIEU-FATI-DRA)

7- le croyant est au tréfonds de Jésus-Christ (en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati- drà: sa CREATURE-FATI-DRA).

8- Jésus-Christ est dans l’intimité du croyant (en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

8- le croyant est dans l’intimité de Jésus-Christ (en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati-drà: sa CREATURE-FATI-DRA).

Nous avons vu que chaque olona (heccéité) est unique; il peut exprimer différemment sa manière d‟être IRAY («UN») sans pour autant nuire à l‟IRAY («UN») et le détruire395. Transposons cette même logique de raisonnement dans le domaine de la théologie avec cette possibilité d‟«intériorité réciproque» entre les olona (heccéités ou les éléments) car l'un d'entre eux est un Olona (Heccéité divin ou un élément divin). Ainsi, le mode de présence

393

Lorsque le Malgache dit «nous sommes IRAY («UN»), le « en tant que… » est toujours présent à son esprit, même s‟il ne le prononce pas. C'est la raison pour laquelle nous mettons entre parenthèses le «en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA », supra, 6- L‟essence de l‟IRAY («UN») : «… en tant que… », pp. 66-67.

394 Lorsque le Malgache dit «nous sommes IRAY («UN»), le « en tant que… » est toujours présent à son

esprit, même s‟il ne le prononce pas. C'est la raison pour laquelle nous mettons entre parenthèses le «en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati-drà : sa CREATURE-FATI-DRA », supra, 6- L‟essence de l‟IRAY («UN») : «… en tant que… », pp. 66-67.

395

Supra, 4-1-3-2- Chaque olona est unique tout en ayant sa manière unique d‟être IRAY («UN»), pp. 30- 31.

ou le fait d‟être IRAY («UN») de Jésus-Christ dans le croyant [expliqué dans la première colonne] est différent du fait d‟être IRAY («UN») du croyant en Jésus-Christ [expliqué dans la troisième colonne] : Jésus-Christ est IRAY («UN») avec le croyant en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu - son DIEU-FATI-DRA - tandis que le croyant est IRAY («UN») avec Jésus-Christ en tant qu'il est à la fois sa créature et son Fati-drà nouveau (kainos), sa

CREATURE-FATI-DRA.

Grâce à cette valeur majeure - les 16 expressions de «nous sommes IRAY («UN») et «l‟intériorité réciproque» - Jésus-Christ n‟est pas seulement dans le croyant (cf. tableau n° 28, rotation à partir du Christ : toute la première colonne, p. 191) mais le croyant lui-même est aussi dans le Christ (cf. tableau n° 28, rotation à partir du croyant : toute la troisième colonne, p. 191). Le croyant vit dans le Christ. « Il devient ainsi un « autre Christ ». Il devient, en Christ, Dieu même. Voilà ce que la tradition orthodoxe signifie en parlant de la « déification » de l‟homme croyant en Jésus »396

. XAVIER LEON-DUFOUR confirme encore en

disant « Déjà c‟est par le Souffle de Dieu que l‟homme il est devenu vivant (Gn 2, 7), maintenant il reçoit l‟esprit. En Jésus, l‟homme devient Dieu »397

.

Ce tableau exprime la relation très forte - voire parfaite et totale - entre Jésus-Christ et le croyant. En effet, même sans l'«intériorité réciproque», le «nous sommes IRAY («UN») de l‟aina ancestral (le souffle de vie, la psychè) exprime déjà chez les Magaches une relation forte398, à plus forte raison, il exprime une relation très forte grâce à Jésus-Christ qui rend possible cette «intériorité réciproque».

N.B. :

1- l'expression « En Kristô » est traduite en français par « dans le Christ » ou « en Christ ». En effet, « En Kristô » n‟a, au point de vue littéral, qu‟une seule traduction « en Christ ». La Bible de Jérusalem traduit « dans le Christ » pour que ce soit plus français. Mais il n'y a pas de différence entre « dans le Christ » et « en Christ ». Nous gardons toujours les deux traductions dans notre tableau pour ne pas oublier et pour signifier qu'elles sont les deux traductions possibles de la Bible de Jérusalem et de la T.O.B.399. C'est la raison pour laquelle nous écrivons toujours les deux formes comme ceci : dans/en.

396 X. L

EON-DUFOUR, Un bibliste cherche Dieu, PD, Seuil, Paris, 2003, p. 351.

397

X. LEON-DUFOUR, Un bibliste cherche Dieu, p. 353.

398 Le quatrième point de la conclusion de la première partie de notre investigation : chaque IRAY («UN»)

par généalogie exprime une relation forte par la valeur majeure, le NOUS sommes IRAY («UN») », pp. 131-132.

2- Tout ce qui est en italique, dans ce dernier tableau, exprime « le NOUS SOMMES UN»

et «l‟intériorité réciproque». Ce sont 8 expressions x 2 = 16 expressions car il faudrait au moins deux olona (heccéités) pour IRAY(«UN»). Chacun des olona (heccéités) est libre et irréductible.

3- L‟expression - rotation à partir de - souligne que, dans n'importe quel «NOUS

SOMMES UN et intériorité réciproque», chaque olona (heccéité ou chaque élément) est toujours une valeur unique. Il a un nom. Il a sa tête, sa personnalité, son irremplaçable unicité, son originalité. Il n'est pas fusionné dans la masse. Il n'est pas minimisé. Il n'est pas oublié400. Ces 16 expressions, nous les appelons désormais les 16 expressions

de «nous sommes IRAY («UN») et de «l’intériorité réciproque».

Nous avons vu que les expressions "NOUS SOMMES proches parents" et «nous sommes IRAY («UN») ou «NOUS CONSTITUONS UN SEUL ET UNIQUE ETRE» ont certes

le même sens, la deuxième cependant parle davantage au cœur des Malgaches; elle attire l'attention sur l‟essence de l‟IRAY («UN»)401

.

Dans le domaine de la Bible et de la théologie, nous retrouvons également les différentes expressions de «nous sommes IRAY («UN») et de «l'intériorité réciproque» qui soulignent les qualités indicibles des relations dont l'un des olona (des heccéités) est divin. En effet, le «nous sommes IRAY («UN») et «l'intériorité réciproque» n'expriment pas seulement une certaine unité entre les olona (heccéités), mais aussi l'unité à l'intérieur, au tréfonds, dans l'intimité des olona. En d'autres termes, les olona qui se disent IRAY («UN») constituent vraiment et réellement «UN SEUL ET UNIQUE ETRE » tout en ayant une «intériorité réciproque» entre eux. Leur relation et leur réciprocité atteignent jusqu'à l'intérieur, au tréfonds, dans l'intimité de leur être.

Le «nous sommes IRAY («UN») et «l'intériorité réciproque» de la Bible - grâce à la présence de Dieu (particulièrement à sa présence par le Pain et le Vin) et à l'écoute de sa Parole - confirment et prolongent le proverbe malgache que nous avons vu : «Ny Fihavanana aza atao somidika ambony toa menaka, fa ataovy latsaka anaty toa tsoka », c'est- à-dire : «L‟IRAY («UN») ne doit pas flotter comme de l'huile versée dans l'eau mais doit être à l'intérieur comme de la moelle»402. Ainsi, l'Unité ou l‟IRAY («UN») eucharistique n'est pas seulement un rassemblement extérieur des croyants, mais elle pénètre aussi le tréfonds, l'intérieur, l'intimité de leur être. L‟écoute de la parole de Dieu et l'Eucharistie sont le

400 Supra, 4-1-3- Les termes rotation à partir de….pp. 29-31.

401 Supra, 6- L‟essence de l‟IRAY («UN») : «… en tant que… », pp. 66-67. 402

Supra, 5- Le «nous sommes IRAY («UN») qui veut dire « NOUS constituons un seul et unique être », pp. 60-65.

fondement de la relation INTRA-HECCÉITAIRE ou de l‟IRAY («UN») des croyants avec Jésus-Christ.

3-3- La mère communique son aina ancestral à l’embryon tandis que Jésus communique sa vie divine au croyant

Cette péricope est fondamentale pour exprimer la communication au croyant de la vie divine que le Fils tient du Père : « De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi (Jn 6, 57)».

XAVIER LEON-DUFOUR commente cette péricope en 1990 en disant : «L‟image

de la nourriture convenait dans le contexte du miracle des pains donnés à profusion. Elle paraît suggérer, en raison de la manducation, que le Christ « assimilé » fait UN avec le croyant comme s‟il y avait « fusion » de l‟un et de l‟autre. Cette difficulté n‟a pas échappé à saint Augustin, lequel rétorque que c‟est le Christ qui s‟assimile le croyant. Toutefois, la difficulté demeure, car les DEUX qui deviendrait UN, le croyant étant absorbé dans le Christ. J‟ai pensé résoudre le problème en remplaçant l‟image de la manducation par celle de la communication de la mère à l‟embryon en son sein. En effet, elle communique sa vie à l‟embryon, non par quelque don de nourriture, comme le lait qu‟elle offrira plus tard à son enfant, mais par le contact intime du placenta avec la muqueuse utérine. Le petit être se développe ainsi dans l‟union sans digérer l‟autre ; «demeurer réciproquement », c‟est être présent l‟un à l‟autre sans aucune fusion ni confusion, mais dans une parfaite communion. Cette communion de la mère et de l‟enfant est symbolisée par la respiration unique de la mère : l‟aspir et le respire de l‟enfant sont l‟aspir et le respire de sa mère, l‟UNITE est parfaite et cependant ils demeurent DEUX »403.

Treize ans plus tard, le même commentaire, presque avec les mêmes termes, est repris par XAVIER LEON-DUFOUR dans l‟un des ses derniers livres404. Ces reprises des

termes dans ses deux livres signifient que ce commentateur s‟y accroche et s‟y tient tout au long de ses recherches. Il n‟a seulement pas essayé de dépasser saint Augustin mais il a également pensé résoudre le problème par la communion de la mère et de l‟embryon.

A notre avis, XAVIER LEON-DUFOUR a fait un pas remarquable. L‟image qu‟il

a prise est significative car il s‟agit effectivement d‟une communication de vie. Mais il ne faut pas oublier que la mère et l‟embryon ne peuvent jamais avoir entre eux l‟intériorité réciproque : la mère ne peut jamais être dans l‟embryon. La mère communique à l‟embryon sa

403

X. LEON-DUFOUR, Lecture de l'Évangile selon Jean, t. II, p. 197.

404 X. L

vie, son aina ancestral, sa psychè pour une naissance nouvelle (neos) tandis que Jésus communique au croyant sa vie divine, son Aina divin, son Aina éternel, sa Vie éternelle, sa

Zôè pour une naissance nouvelle (kainê). La communication de Jésus glorifié est une

communication nouvelle (kainê) d‟une vie nouvelle (kainê) - une vie divine - par son Fati-drà nouveau (kainos) sur la Croix405 pour des créatures nouvelles (kainai). Grâce à cette vie divine, l‟intériorité réciproque est possible entre le Christ ressuscité et le croyant. Celui-ci est également dans le Christ406, le Temple nouveau (kainos) du culte nouveau (kainos) (Jn 2, 18- 22).

3-4- Le «nous sommes IRAY («UN») et «l’intériorité réciproque» sont compris grâce à l’Aina, à la Vie, à la Zôè

Le «nous sommes IRAY («UN») ou le « NOUS CONSTITUONS UN SEUL ET

UNIQUE ETRE» est vraiment possible car le «nous sommes IRAY («UN») de la Bible mentionne «l‟intériorité réciproque» qui est seulement possible avec le ou les Olona (Heccéités).

D'après les formules de «nous sommes IRAY («UN») et d‟«intériorité réciproque» chez Paul: « dans le Christ », « le Christ est en nous »… les chrétiens sont «révélés et devenus» vraiment et réellement dans/en le Christ et le Christ est dans/en eux. Ils sont «révélés et devenus» UN SEUL ET UNIQUE ETRE par l‟Aina divin, la Vie divine, la

Zôè qui circule et dans le Christ et dans les chrétiens.

D'après les formules de «nous sommes IRAY («UN») et d‟«intériorité réciproque», pour parler de la relation entre les deux Olona (Heccéités), chez Jean, Jésus est

dans/en le Père et le Père dans/en Jésus, Ils constituent vraiment et réellement UN SEUL ET

UNIQUE ETRE par l‟Aina, la Vie divine, la Zôè qu'Ils se communiquent mutuellement et éternellement.

Toujours dans la littérature johannique, l‟Aina, la Vie divine, la Zôè est toujours nécessaire dans les formules de «nous sommes IRAY («UN») et d‟«intériorité réciproque», pour parler de la relation entre Jésus, le Père et le croyant : Jésus est dans/en le Père tandis que le croyant est dans/en Jésus et Jésus dans/en le croyant. Ils constituent

vraiment et réellement UN SEUL ET UNIQUE ETRE par l‟Aina divin que le Père

communique à Jésus et que Jésus communique à son tour au croyant. Tous les trois olona

405

Infra, les tableaux n° 66, pp. 312-314 ; n° 67, pp. 336-338 ; n° 78, pp. 376-378 ; n° 79, pp. 381-383.

(heccéités) : le Père, le Fils et le croyant vivent la même Vie, la même Zôè, le même Aina. Ils sont « révélés et devenus» IRAY («UN»).

3-5- Les 16 expressions de «nous sommes IRAY («UN») et de «l’intériorité réciproque» du Christ avec l'Eglise

Ce qui vaut pour un croyant - dans le dernier tableau - vaut également pour l'Eglise qui est le Fati-drà nouveau (kainos) de Jésus-Christ avec tous les croyants. Cela nous permet de faire le tableau exprimant la relation très forte - voire parfaite et totale - entre Jésus-Christ et son Eglise.

TABLEAU N°29 : Le «nous sommes IRAY («UN») et «l’intériorité réciproque» entre Jésus-Christ et l'Eglise par les 16 expressions (valeur majeure) :

rotation à partir de Jésus-Christ

et (sady)

rotation à partir de l’Eglise

1- Jésus-Christ est dans/en l‟Eglise (en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)407

1- l‟Eglise est dans/en Jésus-Christ (en tant qu'elle est à la fois sa créature et son Fati- drà : sa CREATURE-FATI-DRA)408.

2- Jésus-Christ est avec l‟Eglise (en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

2- l‟Eglise est avec Jésus-Christ (en tant qu'elle est à la fois sa créature et son Fati- drà : sa CREATURE-FATI-DRA).

3- Jésus-Christ est «UNE » seule chair, «UN»

seul esprit, «UN» (seul Aina), «UN» seul sang et «UN» seul os avec l‟Eglise (en tant

qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

3- l‟Eglise est «UNE » seule chair, «UN»

seul esprit, «UN» (seul Aina), «UN» seul sang et «UN» seul os avec Jésus-Christ

(en tant qu'elle est à la fois sa créature et son Fati-drà : sa CREATURE-FATI-DRA). 4- Jésus-Christ est un même être avec l‟Eglise

(en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

4- l‟Eglise est un même être avec Jésus- Christ (en tant qu'elle est à la fois sa créature et son Fati-drà : sa CREATURE- FATI-DRA).

5- Jésus-Christ demeure/habite dans l‟Eglise (en tant qu'Il est à la fois son Fati-drà et son Dieu : son DIEU-FATI-DRA)

5- l‟Eglise demeure/habite en Jésus-Christ (en tant qu'elle est à la fois sa créature et son Fati-drà : sa CREATURE-FATI-DRA). 6- Jésus-Christ connaît l‟Eglise (en tant qu'Il