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9.5 Illustration sur quelques cas ciel

9.5.2 Evaluation des rapports de Strehl 183 ´

Je vais clore ce chapitre en pr´esentant maintenant l’´evaluation des diff´erents rapports de Strehl que j’ai d´efinis dans la section 9.4.2. Je rappelle que pour chaque jeu de donn´ees, j’ai

184 CHAPITRE 9. D´ECOMPOSITION DE L’ERREUR DE FRONT D’ONDE

´evalu´e le rapport de Strehl mesur´e par la cam´era IR SRSky qui est la grandeur qui donne la

performance globale de Canary sur le ciel. Ensuite, `a partir des diff´erents postes d’erreur de la d´ecomposition de l’erreur de front d’onde de la cam´era IR, j’ai propos´e deux m´ethodes d’estimation de la variance de ce front d’onde σ2

IR. La premi`ere, la m´ethode DTI, utilise tous

les termes de la d´ecomposition de cette variance suivant l’´equation 9.43, alors que la deuxi`eme, la m´ethode DMTS, utilise la variance du front d’onde mesur´e par le TS et y ajoute ou re- tranche les termes n´ecessaires conform´ement `a l’´equation 9.50. Enfin, pour chacune de ces deux m´ethodes, j’ai calcul´e trois rapports de Strehl diff´erents, suivant l’approximation de Mar´echal SRMar en utilisant la variance totale (cf. ´equation 9.72), Parenti SRPar en s´eparant les modes

de basculement du reste et en ajoutant un terme de halo (cf. ´equation 9.73), Born SRBorn en

s´eparant les modes corrig´es par l’OA de ceux qui ne le sont pas (cf. ´equation 9.78). Au final, j’ai donc sept rapports de Strehl par jeu de donn´ees quand j’ajoute celui mesur´e par la cam´era IR.

Je donne ces sept valeurs ´evalu´ees `a 00h15m36s et 00h16m30s la nuit du 13 Septembre, et `a 02h41m55s et 02h42m18s en figure 9.6. Le premier point `a commenter concerne les perfor- mances de Canary donn´ees par SRSky. On peut constater que ce rapport de Strehl est pass´e

de 0,155 `a 0,235 entre le mode MOAO de 00h15m36s et le mode GLAO de 00h16m30s. D’apr`es la figure 9.4, c’est la reconstruction tomographique des couches en altitude qui a permis de diminuer significativement la variance σ2

IR, donc d’augmenter le rapport de Strehl.

Maintenant je me focalise sur la comparaison des rapports de Strehl obtenus avec la m´ethode DTI. Que ce soit en MOAO ou GLAO, on retrouve des tendance similaires en comparant avec le rapport de Strehl de la cam´era IR : l’approximation de Mar´echal est pessimiste, l’approxi- mation de Parenti est la plus exacte des trois approximations, puis l’approximation de Born est optimiste. En MOAO, on obtient respectivement des rapports de Strehl de 0,21 puis 0,255 et 0,31 ´evalu´es avec ces approximations, alors qu’en GLAO on atteint des estimations de 0,13 puis 0,175 et 0,24.

Si on se concentre maintenant sur les ´ecarts de rapports de Strehl, on a eu sur le ciel un ´ecart approximatif de 0,08 entre la MOAO et la GLAO. Est-ce que ces ´ecarts sont bien reproduits pour les trois approximations ? Entre la MOAO et GLAO, on obtient un ´ecart de 0,08 avec Mar´echal et Parenti, puis un ´ecart de 0,07 avec l’approximation de Born. Quelques soient les approximations de la relation entre le rapport de Strehl et la variance de phase estim´ee par la m´ethode DTI, on arrive `a reproduire les bons ´ecarts entre MOAO et GLAO. Cependant, c’est l’approximation de Parenti qui semble ˆetre la plus exacte pour estimer le rapport de Strehl de la cam´era IR sur cette paire de jeux de donn´ees.

Un autre point tr`es int´eressant concerne la comparaison des m´ethodes DTI puis DMTS. Je rappelle que c’est cette comparaison qui permet de mettre en ´evidence que tous les postes d’erreur dans la variance de phase ont ´et´e compris et bien ´evalu´es. En MOAO, avec la m´ethode DMTS, on obtient respectivement 0,2 puis 0,245 et 0,3 pour respectivement l’approximation de Mar´echal, Parenti et Born, contre 0,13 puis 0,175 et 0,24 en GLAO. Avec la m´ethode DMTS, on reproduit aussi correctement les ´ecarts entre MOAO et GLAO, et on arrive `a la mˆeme conclusion que pr´ec´edemment : l’approximation de Parenti est la plus appropri´ee ici pour estimer le rapport de Strehl.

Une premi`ere conclusion est que les m´ethodes DTI et DMTS donnent les mˆemes ´evaluations du rapport de Strehl pour les trois approximations. Cependant, en MOAO, la m´ethode DTI conduit `a des rapports de Strehl surestim´es de moins de 0,01 par rapport `a la m´ethode DMTS pour les trois approximations. On pourrait interpr´eter cet ´ecart comme un biais, mais on ne peut pas se prononcer sur une seule paire de jeux de donn´ees. Je montre au chapitre 12 que la

9.5 Illustration sur quelques cas ciel 185 m´ethode DTI permet d’´evaluer sans biais la variance de phase pr´edite par la m´ethode DMTS, mais qu’il y a une l´eg`ere dispersion des r´esultats entre les deux m´ethodes.

SRsky SRMar−DTI SRPar−DTI SRBorn−DTI SRMar−DMTS SRPar−DMTS SRBorn−DMTS Red:MOAO 4 LGS 3 NGS at 00h15m36s Green:GLAO 4 LGS 3 NGS at 00h16m30s 0 2 4 6 8 0.0 0.1 0.2 0.3

Strehl ratio

SRsky SRMar−DTI SRPar−DTI SRBorn−DTI SRMar−DMTS SRPar−DMTS SRBorn−DMTS Red:MOAO 4 LGS 3 NGS at 02h42m18s Blue:MOAO 3 NGS at 02h41m55s 0 2 4 6 8 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35

Strehl ratio

Figure 9.6: Valeurs des diff´erents rapports de Strehl. De gauche `a droite, il y a le rapport de Strehl mesur´e sur la cam´era IR, les rapports de Strehl d´eduis de la m´ethode DTI (cf. ´equation 9.43) en utilisant l’approximation de Mar´echal, Parenti et Born, puis les rapports de Strehl d´eduis par la m´ethode DMTS (cf. ´equation 9.50). En haut : Comparaison entre les performances obtenues en MOAO (00h15m36s) et en GLAO (00h16m30s) avec quatre LGS et trois NGS. En bas : Comparaison entre les performances obtenues en MOAO avec trois NGS (02h41m55s) et en MOAO avec quatre LGS suppl´ementaires (02h42m18s).

186 CHAPITRE 9. D´ECOMPOSITION DE L’ERREUR DE FRONT D’ONDE

Je vais me concentrer maintenant sur la comparaison des performances de la MOAO ob- tenues `a 02h41m55s sur trois NGS, et `a 02h42m18s avec quatre LGS suppl´ementaires la nuit du 17 Septembre 2013, sur l’ast´erisme A53 (cf.figure 5.11). Les LGS ont permis d’augmenter le rapport de Strehl de 0,15 `a 0,225, alors que les conditions de seeing et de vent ´etaient tout `a fait similaires (cf. tableau 8.1). C’est plus particuli`erement la reconstruction tomographique `a partir des LGS qui a permis cette augmentation (cf. figure 9.4).

Je consid`ere uniquement la m´ethode DTI. Avec LGS, j’obtiens des rapports de Strehl de 0,2 avec l’approximation de Mar´echal, de 0,23 avec l’approximation de Parenti, puis de 0,285 avec l’approximation de Born. Dans ce cas, on retrouve des conclusions identiques `a pr´ec´edemment : l’approximation de Mar´echal est pessimiste, alors que l’approximation de Born est optimiste et que l’approximation de Parenti est la plus exacte des trois.

En MOAO avec trois NGS seulement, j’obtiens 0,145 avec l’approximation de Mar´echal, 0,17 avec l’approximation de Parenti, puis 0,25 avec l’approximation de Born. On observe un comportement diff´erent ici : l’approximation de Mar´echal donne une ´evaluation du rapport de Strehl la plus exacte des trois approximations, alors que les approximations de Parenti et Born sur´evaluent le rapport de Strehl. Cela sugg`ere qu’on ne peut pas se prononcer sur la meilleure approximation pour l’instant, il faudra se reporter au chapitre 12 dans lequel je donne une comparaison sur un ´echantillon statistique cons´equent.

Entre la MOAO avec et sans LGS sur le ciel, nous avons obtenu un ´ecart de 0,075 sur les rapports de Strehl. J’obtiens des ´ecarts de 0,055, 0,06 puis 0,03 avec respectivement les ap- proximations de Mar´echal, Parenti et Born. C’est finalement la m´ethode de Parenti qui donne les meilleurs r´esultats en terme d’´evaluation absolue des rapports de Strehl, et de restitution des ´ecarts entre les modes d’observation. Encore une fois, il s’agit d’un cas particulier, pour une turbulence donn´ee, qui ne permet pas de se prononcer sur la meilleure approximation.

Je me concentre maintenant sur les r´esultats de la m´ethode DMTS. J’obtiens en MOAO avec LGS des rapports de Strehl de 0,175 avec Mar´echal, 0,22 avec Parenti puis 0,275 avec Born. On retrouve cette fois-ci une approximation de Mar´echal pessimiste, une approximation de Born optimiste, et une approximation de Parenti la plus exacte des trois. Si on compare ces valeurs `a celles obtenues avec la m´ethode DTI, on trouve que la m´ethode DTI conduit `a des rapports de Strehl plus grands de 0,01 `a 0,02, par rapport `a la m´ethode DMTS. Il subsiste toujours un ´ecart, mais la m´ethode DTI permet de retrouver relativement bien les valeurs donn´ees par la m´ethode DMTS sur ce cas de figure.

En MOAO sans LGS, j’obtiens des rapports de Strehl de 0,115 avec Mar´echal, 0,15 avec Parenti et 0,23 avec Born. Contrairement `a la m´ethode DMTS, on retrouve la tendance observ´ee pr´ec´edemment, avec une approximation de Mar´echal pessimiste, une approximation de Born optimiste, puis une approximation de Parenti la plus exacte des trois. Entre les deux m´ethodes d’estimation de la variance de phase, on observe une surestimation de 0,02 `a 0,03 sur les rapports de Strehl ´evalu´es `a partir de la m´ethode DTI. La diff´erence entre les deux m´ethodes s’est donc accentu´ee sur ce cas de figure.

Finalement, entre les rapports de Strehl de la MOAO avec et sans LGS, j’´evalue des ´ecarts de 0,065 sur l’approximation de Mar´echal et Parenti, et de 0,045 sur l’approximation de Born. Je rappelle que sur les rapports de Strehl ´evalu´es `a partir de la cam´era IR, cet ´ecart ´etait de 0,075. On retrouve la mˆeme tendance qu’avec la m´ethode DMTS : l’´ecart entre MOAO avec et sans LGS est relativement bien reproduit avec les approximations de Mar´echal et Parenti, mais est sous-´evalu´e avec l’approximation de Born.

Pour conclure, la d´ecomposition de l’erreur de front d’onde via la m´ethode DTI permet d’´evaluer un bon ordre de grandeur des rapports de Strehl mesur´es sur le ciel. Le point impor- tant est qu’il y a une similitude entre les r´esultats donn´es par les m´ethodes DTI et DMTS. Cela

9.5 Illustration sur quelques cas ciel 187 signifie que tous les postes d’erreurs dans la variance de phase sont relativement bien compris et ´evalu´es. Autrement dit, la m´ethode DTI peut ˆetre utilis´ee pour faire des simulations : en imposant des conditions d’observation, la g´eom´etrie du probl`eme, le reconstructeur tomogra- phique, puis le gain de la boucle, on peut ´evaluer la variance de phase et le rapport de Strehl. En particulier, dans le chapitre 12, j’´evalue les performances qu’on aurait obtenues sur le ciel avec un reconstructeur MMSE optimis´e.

Il subsiste cependant des ´ecarts entre la m´ethode DTI et DMTS, particuli`erement engendr´es par les hypoth`eses de calcul que j’ai faites. L’ind´ependance entre l’erreur temporelle et l’erreur de bande passante est une hypoth`ese assez forte, qui peut ˆetre remise en question lorsque le profil turbulent contient des couches en altitude `a la fois ´energ´etique et rapide. Les r´esultats du chapitre 12 mettent cependant en ´evidence que la m´ethode DTI reste tr`es fid`ele `a la m´ethode DMTS.

Chapitre 10

Reconstruction de la FEP `a partir des

donn´ees ´etalonn´ees

J’ai pr´esent´e dans le pr´ec´edent chapitre, une d´ecomposition de l’erreur de front d’onde dans le plan pupille de la cam´era IR. Ce front d’onde r´esulte des perturbations de la phase atmosph´erique qui ont ´et´e partiellement compens´ees par le MD. En invoquant plusieurs li- mitations physiques, auxquelles j’ai associ´e une variance de phase, il est possible d’estimer le rapport de Strehl de la cam´era IR et de la comparer avec la vraie mesure. Cependant, la MOAO a ´et´e initialement con¸cue pour alimenter des spectrographes multi-objet. Pour la spectroscopie, l’important est d’ˆetre capable de concentrer le plus de photons dans un champ de vue limit´e. Par exemple, pour Eagle, l’objectif ´etait d’atteindre 30 % de l’´energie totale dans un champ de 75 milli-secondes d’angle de cot´e ([Cuby et al., 2008]).

C’est pourquoi je propose d’aller un peu plus loin dans la mod´elisation du syst`eme dans le but d’estimer l’´energie encadr´ee (EE cf. ´equation 1.33) au plan focal de la cam´era IR. Ce qui va suivre concerne alors de la reconstruction de FEP, mais `a partir de donn´ees ´etalonn´ees acquises par Canary sur le ciel. Le but n’est pas de faire de la d´econvolution d’image, mais d’ˆetre en mesure de comparer la EE d´etermin´ee sur les images acquises sur le ciel avec une ´evaluation d´etermin´ee `a partir des donn´ees ciel.

Je commence donc par formaliser le probl`eme dans un cadre de MOAO, puis discute de l’impl´ementation num´erique adopt´ee pour cette reconstruction de FEP. Je d´etaille comment je d´ecompose la FEP de la cam´era en plusieurs FEP li´ees aux limitations physiques de l’instru- ment, puis j’explicite le calcul de chacun de ces termes. J’illustre enfin cette reconstruction de FEP sur les quelques cas ciel que j’ai d´ej`a pr´esent´es auparavant.

10.1

ecomposition de la FEP

Rappelons nous les concepts de base de la formation d’image. Je rappelle que Ktel (cf.

´equation 1.3) est la FEP du t´elescope parfait sans aberration optique, et ˜Ktel (cf. ´equation 1.7)

la FTO qui est la transform´ee de Fourier de la FEP. Or, le t´elescope n’est pas parfait il y a plusieurs aberrations optiques statiques qui entachent la FEP. De plus, j’ai d´ej`a discut´e des NCPA (cf. ´equation 9.29) qui limitent la performance que peut obtenir Canary. Je d´efinis alors ˜Ktel-stat comme la FTO du t´elescope parfait `a laquelle je multiplie les FTO associ´ees aux

aberrations statiques et aux NCPA.

En pr´esence de turbulence, la FTO totale ˜KIR(cf. ´equation 1.29) est alors le produit de cette

190 CHAPITRE 10. RECONSTRUCTION DE LA FEP `A PARTIR DES DONN´EES ´ETALONN´EES

de la phase r´esiduelle ˜Kφε ([Roddier, 1981]) :

˜

KIR(ρ/λ) = ˜Ktel-stat(ρ/λ) ˜Kφε(ρ/λ). (10.1)

Je rappelle que la FTO associ´ee `a une aberration de phase φ peut s’´ecrire comme e−12Dφ(ρ), si

et seulement si la phase φ est stationnaire. Or, on s’int´eresse ici `a la phase r´esiduelle φε apr`es

compensation du front d’onde par le syst`eme d’OA, qui n’est pas stationnaire sur la pupille. Une solution est de d´eterminer la fonction de structure moyenne de la phase r´esiduelle sur la pupille ([Conan, 1994]) : Dφε(ρ) = RR P (r)P (r + ρ)Dφε(r, ρ) dr RR P (r)P (r + ρ)dr , (10.2)

avec P (r) la fonction d´elimitant la pupille. Grˆace `a la moyenne op´er´ee dans l’´equation 10.2, on tend `a rendre la phase r´esiduelle stationnaire, ce qui permet de d´eterminer la fonction de transfert optique de la phase r´esiduelle comme suivant :

˜

Kφε(ρ/λ) = e

−12Dφε(ρ). (10.3)

L’hypoth`ese de stationnarit´e a ´et´e plus pr´ecis´ement discut´ee par [Conan, 1994], [V´eran, 1997] et [Exposito, 2014]. En particulier, J. Exposito a montr´e que l’approximation de stationnarit´e de

la phase r´esiduelle n’est pas un point limitant pour ´evaluer correctement sa FTO ([Exposito et al., 2012]). L’objectif est maintenant de d´ecomposer la fonction de structure de phase Dφε en une

somme de plusieurs fonctions associ´ees `a des processus consid´er´es ind´ependants et stationnaires, voire pr´ealablement rendus stationnaires par moyenne sur la pupille le cas ´ech´eant. Il s’agit de g´en´eraliser le travail que j’ai fait dans le chapitre pr´ec´edent sur les variances. Si on se r´ef`ere `a l’´equation 9.43, on peut d´ecomposer la fonction de structure de la phase r´esiduelle dans le plan pupille comme suivant :

Dφε = D Fitting φε + D BW φε + D Tomo-NoiseIR φε . (10.4)

Il y a une petite nuance par rapport au chapitre 9 o`u j’avais s´epar´e l’erreur du bruit en une contribution dans l’erreur tomographique, et une autre contribution qui prenait en compte le filtrage du bruit par le syst`eme. Ici, je regroupe ces deux termes pour ne calculer qu’une seule FTO ˜KTomo-NoiseIRli´ee `a la tomographie avec prise en compte du filtrage de bruit par la boucle.

Cette FTO sera alors d´eduite de la fonction de structure de phase r´esiduelle DTomo-NoiseIRφε que j’explicite un peu plus loin dans ce chapitre.

Ainsi, d’apr`es les ´equations 10.3, 10.4 et 10.1, la d´ecomposition de la FTO en pr´esence d’aberrations statiques et de la turbulence, peut se g´en´eraliser, `a partir du budget d’erreur, `a la forme suivante :

˜

KIR = ˜Ktel-statK˜FittingK˜BWK˜Tomo-NoiseIR. (10.5)

Je fais remarquer qu’on peut aussi g´en´eraliser la m´ethode DMTS (cf. ´equation 9.50) pour es- timer la FEP vue par la cam´era IR. Cependant, le but de cette reconstruction de FEP est de valider la mod´elisation du syst`eme de MOAO `a partir de donn´ees ´etalonn´ees, pour ensuite pr´edire les performances du syst`eme `a partir d’a priori sur la turbulence. C’est pourquoi je vais me concentrer sur la d´ecomposition compl`ete de la FEP, en introduisant les diff´erentes m´ethodes de calculs qui interviennent ici.