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Confrontation des résultats avec les hypothèses de l’étude

5.4. Discussion des résultats et vérification des hypothèses

5.4.3. Confrontation des résultats avec les hypothèses de l’étude

Au vu des résultats précédents, nous abordons d’abord l’étape des comparaisons des différentes variables significatives, ensuite confrontons les résultats et les hypothèses d’étude et enfin la synthèse sous forme de tableau.

Le tableau 5.4 ci–après donne un résumé comparatif des différents modèles saturés.

Variables

Année

2010 2017

Age significative significative Région significative significative Milieu de

résidence ns significative

Religion significative significative Instruction

au sein du

couple ns ns

occupation

de la femme ns ns

occupation

du conjoint ns significative

niveau de vie ns ns

Exposition

aux médias ns significative

différence d'âges entre

conjoints significative significative âge d'entrée

en union significative significative contraception significative significative Source : Auteur

A présent, il convient de procéder à la synthèse de différentes hypothèses que nous nous sommes proposé de vérifier dans le cadre de cette étude au niveau multivarié explicatif

Le tableau 5.5 présente les conclusions issues de la confrontation des résultats avec les hypothèses de l’étude. La vérification des hypothèses se fait suivant la significativité des variables étudiées et suivant les tendances entre 2010 et 2017. C'est cette dernière qui nous permet de conclure sur la confirmation ou l'infirmation de nos hypothèses. Pour chaque année, une hypothèse est confirmée quand les résultats de l’étude révèlent que la variable mise en jeu est significative. Elle est partiellement confirmée lorsque la relation spécifiée est vraie pour seulement une année d’enquête ou encore si au moins une d’elles est non significative. Par contre, une hypothèse est infirmée si aucune des variables n’est significative ou lorsque la relation spécifiée n’est pas du tout vraie. La confirmation véritable ou globale des hypothèses est présentée dans la dernière colonne du tableau suivant car elle prend en compte le maintien des tendances sur les deux années.

Tableau 5.5 : Tableau récapitulatif de la vérification des Hypothèses

Hypothèses 2010-2017

H1 : Les facteurs de modernisation à savoir l’ouverture aux valeurs occidentales via la résidence en ville, l’instruction et exposition aux médias et l’aisance matérielle s’accompagne d’une faible fécondité ou d’une baisse de celle-ci.

partiellement confirmée

H2 : Les différences régionales de fécondité selon le milieu de résident s’amenuisent ou disparaissent en facteurs de modernisation susmentionnés, de l’âge au premier mariage et de l’utilisation de la contraception.

confirmée

H3 : De même, l’âge au premier mariage et l’utilisation de la contraception médiatisent les effets des facteurs de modernisation susmentionnés sur la fécondité.

Partiellement confirmée

Ayant parvenu à l’échéance du cinquième chapitre consacré à un essai d’explication de la fécondité pendant les années de 2010 et 2017 au Burundi, nous essayons d’en ressortir la mémento. Après avoir contrôlé les effets des variables prédictives, leurs effets nets ont pu être dégagé ayant permis l’identification des déterminants de la fécondité pendant les deux moments. Il ressort que cinq variables sont déterminantes dans l’explication de la fécondité en 2010 au Burundi. Il s’agit de l’âge d’entrée en union, différence d’âge entre conjoints, la religion, Région et utilisation de la contraception. En 2017, huit variables permettent d’approcher l’explication de la fécondité des femmes en union. Il s’agit de : l’âge d’entrée en union, le milieu de résidence, la région, la religion, différence d’âges entre conjoints, exposition aux médias, l’occupation du conjoint, l’utilisation de la contraception.

De surcroit, les mécanismes d’actions de ces déterminants ont été révélés puis s’en est suivie une hiérarchisation de ceux-ci. De cette hiérarchisation, on retient que la fécondité au Burundi est beaucoup plus déterminée par la précocité de la première union et les autres viennent avec une petite pondération.

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

L’étude de la fécondité demeure l’un des domaines les plus abordés dans les études démographiques. En guise d’exemples, depuis plusieurs années, certains auteurs sans aller plus loin ceux qui sont encore en activité ont étudié la fécondité dans certaines entités en Afrique. On cite entre autres professeur Evina Akam, professeur Rwenge, Professeur Kamdem, Docteur koné, Docteur Fiong etc. Pour notre cas d’étude sur le Burundi que je dirais un peu particulier si on considère les recherches qui auraient été effectué dans ce pays pour ce genre d’étude. Néanmoins, on constate toujours des insuffisances à la connaissance de ce phénomène et les raisons de la forte fécondité en Afrique en général et au Burundi en particulier.

Rappelons que la fécondité au Burundi était de 6.4 enfants par femme en 2010 et de 5.5 enfants par femme en 2017. Apparemment la fécondité a baissé mais réellement elle n’a pas changé si on considère les femmes plus exposées au risque de grossesse. En effet la parité moyenne atteinte des femmes en unions était de 4.01 enfants en 2010 et 4.12 en 2017.Les politiques de population mises en jeu paraissent maitriser la fécondité et la population en est consciente sur les méfaits de l’accroissement de la population exponentielle. On dirait qu’il y ait des manquements dans cette politique et notre devoir est de fournir les résultats qui faciliteront à une bonne orientation de ladite politique par le gouvernement. Pour y parvenir, certains objectifs spécifiques ont été définis :

o Evaluer les niveaux et tendances de la fécondité au Burundi,

o Rechercher les différentiels et facteurs de la fécondité dans ce pays, o Caractériser les femmes ayant une forte fécondité dans ce pays, o Rechercher les sources de changement de la fécondité dans ce pays,

o Hiérarchiser les facteurs de la fécondité et élucider leurs mécanismes d’action.

Pour atteindre ces objectifs, douze hypothèses opérationnelles ont été posées et confrontées aux sources de données démographiques auxquelles nous avons eu recours : les enquêtes démographiques et de santé de 2010 et 2016/2017. Ces bases de données ont été évaluées (déclaration sur l'âge et sur la parité atteinte) au troisième chapitre et l'appréciation de leur qualité a révélé que les distorsions observées ne sont pas importantes pour biaiser le résultat des analyses. Les analyses proprement dites ont été effectuées à partir du quatrième chapitre avec l'analyse de la variance (ANOVA), le test fisher, et la décomposition simple au niveau descriptif et au niveau explicatif, la décomposition avancée de l’effet de performance

et le modèle de régression linéaire multiple. Les principaux résultats ressortis sont les suivants :

Au niveau descriptif, les analyses bivariées effectuées avec ANOVA ont montré qu’après contrôle de la variable âge, toutes les variables d'analyse retenues dans ce travail sont associées une à une aux parités atteinte au seuil de signification de 5%. Ainsi quelle que soit l’année considérée, les groupes cibles étaient des femmes en union dont l’âge est 15-49ans. Il s’agissait des femmes mariées deux semaines avant le moment chaque d’enquête.

De plus l’analyse par décomposition simple a permis de montrer que la baisse des niveaux de fécondités et réalisée selon le niveau de vie du ménage et le niveau d’instruction de la femme, était de façon prépondérante due aux effets de performance. De façon spécifique, ce sont d’une part les femmes issues de ménages pauvres et celles qui sont non instruites d’autre part qui ont davantage contribué à la baisse des niveaux de fécondité au Burundi entre 2010 et 2017.

Au niveau explicatif, la décomposition avancée de l’effet de performance a permis de constater que ce sont surtout les effets de base et de différentiation qui contribuent le plus à expliquer la baisse des niveaux de fécondités. Autrement dit, cette diminution peut être attribuée à l’effet de la modernisation et donc à un changement de plus en plus accru des croyances et perceptions des femmes en matière de fécondité suite aux politiques menées visant aux biens être familial de la population. Par ailleurs, le modèle de régression linéaire a permis d’identifier les facteurs déterminants pour l’explication des niveaux de fécondités aussi bien en 2010 qu’en 2017. Ainsi, en 2010, ces déterminants étaient l’âge à l’union, région, religion, écart d’âges entre conjoints et l’utilisation de la contraception. En 2017, les facteurs déterminants étaient l’âge en l’union, la religion, région, milieu de résidence, occupation du conjoint, Exposition aux médias, différence d’âges entre conjoints et utilisation de la contraception.

Par la suite, il était question de donner un sens aux résultats obtenus en se référant au contexte du pays et à la revue de la littérature sur le sujet. Cette tâche a permis de valider ou d’infirmer les hypothèses d’étude formulées dans le cadre d’analyse

Au niveau explicatif, trois hypothèses formulées dans le cadre de l’étude dont la première parle de l’influence des facteurs de modernisation sur la baisse ou réduction de la fécondité est partiellement vérifiée. La seconde stipulant que les différences régionales de

fécondité selon de résidence peuvent s’amenuiser ou disparaitre en facteur de modernisation susmentionnée de l’âge au premier mariage et de l’utilisation de la contraception est vérifiée. En fin la troisième hypothèse qui parle de la médiatisation de l’âge au premier mariage et l’utilisation de la contraception des effets des facteurs de modernisation susmentionnés sur la fécondité est partiellement vérifiée.

Comme toute étude scientifique, il est important de révéler quelques insuffisances que comporte notre travail. D’abord, au vu de leur absence au sein des données secondaires utilisées, les variables permettant d’appréhender la dimension politique et institutionnelle ainsi que les perceptions des individus sur la procréation n’ont pas été prises en compte dans le cadre de notre travail. Pourtant, Les résultats que nous avons obtenus sont sans doute intéressants mais ils auraient pu être plus captivants si l’étude ne présentait pas les limites qui suivent :

L’étude s’est beaucoup basée sur une approche quantitativiste. Il serait par conséquent intéressant de compléter dans une recherche ultérieure les résultats obtenus avec des analyses qualitatives et en explorant davantage le domaine sociologique (comportement), psychologique (perception) et anthropologique afin d’expliquer au mieux les comportements sexuels et reproducteurs des femmes burundaises.

Enfin, les caractéristiques utilisées ont été considérées au même niveau d’analyse ; ce qui n’est pas conforme à la réalité. En effet, les caractéristiques individuelles, celles relatives aux ménages et celles relatives à la communauté ne se situent au même échelon et devraient être analysées en tenant compte de cette hiérarchie.

En dépit de ces limites, nous tenons à formuler les recommandations issues des résultats de nos analyses adressées aux décideurs politiques.

A l’endroit du Ministère de la Justice, des droits humains et des affaires sociales Tenant compte des résultats pour 2010 et 2017, les analyses ont montré que les comportements féconds sont fortement influencés par l’âge d’entrée en union (qui demeure la première cause de variation de la fécondité). Les femmes entrées précocement en union (moins de 19ans) font plus d’enfants que les autres. Nous recommandons à cet effet une multiplication à court terme des campagnes de sensibilisation sur les méfaits du mariage précoce face au développement du pays en général et du ménage en particulier. Afin de dissuader les individus qui marient précocement leurs enfants, ce ministère devrait également veiller à l’application stricte des sanctions prévues par la loi en ce cas d’espèces. Toute action

qui permettra de rehausser l’âge au premier mariage et d’agir efficacement sur les niveaux de fécondité doit pris en compte dans le respect des droits humains.

A l’endroit du Ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle et de l’alphabétisation

L’éducation a un effet indirect sur la fécondité par le biais de l’âge au premier mariage qu’elle retarde indirectement. De surcroît, les femmes qui se marient précocement sont majoritairement des régions rurales et de plus ses femmes sont majoritairement sans instruction. Généralement, l’effort fourni pour sensibiliser une population instruite et leurs capacité de compréhension voire même le budget seront vu à la baisse. A long terme, le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation devrait s’y atteler à travers des reformes au niveau du système scolaire et une multiplication des établissements scolaires en travaillant en étroite collaboration avec le ministère des travaux publics, pour permettre aux filles de rester à l’école le plus longtemps possible.

A l’endroit du Ministère de la Santé

Les résultats obtenus en 2010 qu’en 2017 font aussi état d’une influence de l’utilisation de la contraception malgré non significativité au sein des modalités. Nous recommandons ainsi à court et à moyen terme des actions de sensibilisation sur la PF particulièrement dans les régions de l’Ouest, Sud et Nord à travers des stratégies de mise en place des paires éducateurs. Pour toucher la sensibilité des populations, l’accent doit être mis sur le rôle de la pratique contraceptive non pas comme moyen de limitation des naissances mais comme moyen d’éviter les conséquences néfastes d’une fécondité élevée sur la santé de la mère et de l’enfant. Des actions de sensibilisation devraient aussi être menées dans les quatre régions exception faite dans la région de Bujumbura (totalement urbaine) en les orientant principalement vers le milieu rural car, de cette étude, il ressort que la forte fécondité est à prédominance rurale et surtout en 2017. La réduction à moyens termes des barrières liées à l’accessibilité économique et physique des centres de PF se veut aussi un impératif. Ceci à travers la construction de différents centres de santé incluant des services de PF dans ces milieux ruraux.

Nous résumons nos recommandations au niveau politique gouvernemental d’une manière générale en des traits suivants :

 La nécessité de rendre effective dans toutes les régions du pays les services de planification familiale et de santé de la reproduction,

 La poursuite des efforts en matière de scolarisation des filles particulièrement en milieu rural,

 La promotion des campagnes de sensibilisation et d’éducation des filles sur les conséquences de la fécondité précoce,

 La lutte contre les inégalités sociales ;

 Le renforcement de la liberté économique

Au niveau scientifique, la poursuite des réflexions en menant des enquêtes spécifiques à la fois quantitatives et qualitatives sur la fécondité des femmes au Burundi serait intéressante.

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DOCUMENTS OFFICIELS ET RAPPORTS

1. Décret-loi n° 1/037 du 07/07/1993 portant révision du code du travail de la République du Burundi

2. Décret n°100/55 du 05 avril 2010 portant Publication des résultats définitifs du

2. Décret n°100/55 du 05 avril 2010 portant Publication des résultats définitifs du