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CHAPITRE IV : DISCUSSION ET INTERPRÉTATION

2. Composants de la construction identitaire des personnes adoptées à l’étranger

2.4 Identité

Comme nous l’avons vu dans le cadre théorique, l’identité d’un individu englobe plusieurs aspects qui ressortent en fonction des contextes. En outre, l’identité est dynamique, elle évolue au fil du temps, notamment à travers les interactions entre l’individu et les différents milieux qu’il côtoie. Les facettes de l’identité qui sont abordées ici se rapportent à ce qui est apparu à travers les entretiens. Bien entendu, le schéma proposé pour aborder la construction identitaire des personnes adoptées n’exclut pas d’intégrer d’autres éléments dans le noyau central se référant à l’identité.

2.4.1 Le sentiment d’appartenance nationale

Lorsque je leur demandais explicitement de me dire comment ils définissaient leur identité, les interviewés répondaient majoritairement en premier lieu par leur sentiment d’appartenance nationale, comme s’ils pensaient que c’était ce à quoi je m’attendais. Comme je l’ai déjà supposé dans les constats, peut-être que l’annonce du sujet de mon mémoire (l’adoption internationale) les a influencé dans ce sens. Ou alors, comme suggéré au point 2.1.3 par rapport au regard des gens, c’est l’habitude d’entendre certaines questions précises qui les font répondre en fonction de ce qu’ils pensent que les gens veulent entendre.

Quoiqu’il en soit, les réponses des interviewés sur leur sentiment d’appartenance nationale vont dans le sens des résultats de la recherche mentionnée par Chicoine et al. (2003) : la plupart sont des « assimilationnistes » dans le sens qu’ils se perçoivent comme entièrement suisses (Noémie, Karine, Jasmine, Dominique) ; une se sent suisse mais revendique son côté

« latino » (Josefina) ; un se sent « internationaliste », « citoyen du monde » (Alexandre). Pour deux autres interviewés, ce n’est pas si clair : Jampa Tenzin commence par s’affirmer tibétain puis fini par admettre qu’il est également bien imprégné de la culture suisse ; la question n’a pas été abordée explicitement avec Abhishek, mais il a abondamment parlé de la culture indienne et a mentionné à un moment donné son intérêt pour la culture suisse. Comme pour

Josefina, ces deux interviewés pourraient être qualifiés de « biculturels ». A préciser que pour eux, il est logique qu’apparaisse ce double sentiment d’appartenance étant donné qu’une bonne partie de leur enfance s’est déroulée dans une autre culture. Ainsi, comme nous l’avons également vu dans le cadre théorique, la construction de l’identité culturelle, ethnique ou nationale est fortement liée à l’âge au moment de l’adoption (voir point 2.4.5).

2.4.2 Le prénom

Les six personnes adoptées précocement portent toutes le prénom que leur ont donné leurs parents adoptifs en première position et leur prénom de naissance en deuxième position (excepté Josefina qui n’en avait pas). Sur les cinq qui avaient leur prénom d’origine en deuxième position, une seule pense que c’est de la « fioriture », que cela lui aurait été égal si ses parents adoptifs ne l’avaient pas laissé sur les papiers administratifs. Pour les quatre autres, au contraire, ce deuxième prénom est important dans la mesure où il représente leur passé et que le fait de le garder démontre un certain respect de leur parents adoptifs envers leurs origines. Toutefois, il semblerait qu’il n’ait pas toujours revêtu la même importance dans leur parcours de vie. En effet, si à l’âge adulte, ils arrivent à considérer ce prénom comme une part de leur histoire, étant plus jeunes les interviewés ne se l’étaient pas forcément approprié, comme en témoigne Alexandre dans son récit :

Je me dis à une certaine époque ça m’aurait arrangé de ne pas garder mon prénom de naissance. Ça m’aurait évité des embêtements, enfin, ce genre de petits détails. Ouais, à une certaine époque t’es là « mais pourquoi ? Pourquoi je m’appelle comme ça aussi ? Non, je m’appelle Alexandre ! Cet autre nom ça ne me correspond pas, on ne m’a jamais appelé comme ça, et là y en a qui m’appellent mais c’est pour se moquer de moi… » Non, en fait moi je suis content de l’avoir gardé parce que ça me rappelle justement que je suis pas comme les autres. (Alexandre, p. 11)

Quant aux interviewés adoptés tardivement, ils ont tous deux gardé leur prénom de naissance sur les papiers administratifs, ce qui semble logique étant donné qu’ils ont été nommés de cette façon pendant plusieurs années. Les parents de Jampa Tenzin lui ont toutefois proposé de changer de prénom à ses 18 ans, pour faciliter son intégration, mais il a refusé, n’ayant justement jamais rencontré de problème d’intégration à cause de son prénom.

Le fait de supposer qu’un prénom plutôt « occidental » facilite l’intégration peut toutefois être discuté. En effet, comme nous l’avons par exemple vu à travers les anecdotes d’Alexandre sur ses entretiens d’embauche, lorsque les gens ne connaissent que le prénom et le nom de famille

de la personne, ils sont surpris au moment de la rencontrer à cause de son apparence physique.

Ce n’est donc pas un prénom occidental qui va changer l’attitude des gens envers les personnes adoptées. Dans ce cas, ne vaudrait-il donc pas mieux laisser son prénom de naissance à l’enfant, pour que d’une certaine manière il « annonce la couleur » et réduise les malentendus ? Sans vouloir prendre position pour l’une ou l’autre de ces pratiques de nomination en termes d’intégration, je lance simplement une piste de réflexion.

2.4.3 L’apparence physique

Avant de faire les entretiens, je n’imaginais pas que la question de l’apparence physique puisse être aussi importante pour les personnes adoptées en ce qui concerne la ressemblance, c’est-à-dire le fait de pouvoir se retrouver dans les traits de quelqu’un d’autre. En effet, dans mon guide d’entretien, j’avais prévu d’aborder la question mais dans le cas où cela poserait des problèmes de racisme ou autres difficultés liées à des personnes externes à la famille. En fait, au cours de leurs récits de vie trois interviewés ont mentionné leur désir de savoir à qui ils ressemblent et de qui ils ont pris tel ou tel trait physique ou psychologique. Une des autres interviewées semble contente de ressembler « par hasard » à sa mère adoptive. Une autre encore raconte qu’elle ressemblait beaucoup à son frère adoptif de onze ans son aîné. Ce besoin de ressemblance physique et/ou psychologique va dans le sens de ce que nous avons vu dans le cadre théorique : le nécessaire passage par des identifications à autrui pour se construire. Qui plus est, dans les cas précités, ce besoin d’identification est dirigé spécifiquement vers des membres de la famille (autrui « significatifs » au sens de Mead) et non pas vers des personnes externes (autrui « généralisés »), alors qu’il est manifesté à l’âge adulte, donc déjà au cours de la socialisation secondaire. Y a-t-il eu un manque à ce niveau lors de la socialisation primaire qui ne s’est extériorisé qu’une fois que la personne a pu l’identifier ? Selon ce que nous avons vu dans le cadre théorique avec Chicoine et al. (2003), dans l’enfance, tout individu a besoin de s’identifier à ses parents et d’être reconnu comme un membre du groupe élargi, mais peut-être que la différence physique chez les personnes adoptées empêche ou du moins diminue cette possibilité d’identification.

En dehors de la question de la ressemblance, l’apparence physique a également été évoquée sous trois aspects par les interviewés : l’oubli de leur apparence, la possibilité de jouer avec son apparence (voir point 2.3.4) et la difficulté d’avoir une apparence qui ne correspond pas à ce que l’on est à l’intérieur par rapport au regard d’autrui (voir point 2.1.3). Je ne vais parler ici que du premier cas, les deux autres ayant déjà été discutés plus haut. Deux interviewées

expliquent qu’il leur arrive d’oublier qu’elles sont physiquement différentes de leur entourage, car dans leurs interactions quotidiennes elles se sentent comme les autres. Peut-être que chez elles l’apparence physique est moins importante dans leur définition d’elles-mêmes.

Ce qui se confirme notamment par le fait que, contrairement à d’autres, elles n’émettent pas le besoin de savoir à qui elles ressemblent. Je serais tentée de dire que cette mise entre parenthèses de leur apparence physique est liée au fait qu’elles ont toutes deux grandi dans des fratries nombreuses et diversifiées (à la « United Colors of Benetton », comme dirait l’une), où tout le monde est typé et donc personne n’est plus différent que les autres.

Toutefois, l’une souligne bien la difficulté d’être pris pour quelqu’un qu’on n’est pas et l’autre la possibilité de jouer avec son apparence (son « bonus exotique »). Je vais donc faire l’hypothèse que si une personne adoptée est physiquement différente des « autochtones » du pays d’accueil, son physique n’aura pas forcément d’importance dans la définition de l’identité pour soi, mais entrera toujours en jeu dans la définition de l’identité pour autrui.

2.4.4 L’importance du maintien de la langue maternelle

La langue comme partie de l’identité ne concerne que Jampa Tenzin étant donné qu’il est le seul à être arrivé en Suisse en parlant une, même plusieurs autres langues que le français.

Comme cela a été constaté au chapitre précédant, Jampa Tenzin a appris très vite le français mais au détriment des autres langues qu’il connaissait. En se référant à Ouellette et Belleau (1999), on peut se demander si c’est par volonté d’intégration qu’il a inconsciemment abandonné ces langues pour le français.

Quoiqu’il en soit, la perte de sa langue maternelle et des autres langues acquises avant son adoption provoque une sorte de « vide » dans son identité. En effet, bien qu’il y ait toujours en lui une part tibétaine, une indienne et une népalaise, le fait qu’il ne puisse plus s’exprimer dans les langues qui leur correspondent le met à part des autres membres de ces communautés, le délégitime en quelque sorte. Pourtant ses parents adoptifs lui ont fait suivre des cours pour qu’il puisse récupérer ces langues, mais sans atteindre le succès escompté.

Peut-être que ces cours auraient dû être mis en place dès l’arrivée de Jampa Tenzin en Suisse pour qu’ils aient un meilleur effet. Mais peut-être aussi qu’à ce moment-là, dans son désir d’intégration, il n’aurait pas souhaité suivre ces cours. En même temps, au vu de ce que peut représenter plus tard la langue maternelle dans la construction identitaire, ne vaudrait-il pas mieux « forcer » l’enfant à prendre des cours ou à fréquenter des personnes parlant cette

langue ? Il y a là quelques pistes de réflexion sur l’importance à accorder aux langues maternelles des enfants adoptés tardivement.

2.4.5 La personnalité

La « personnalité » est définie ici comme l’ensemble des comportements, attitudes, etc. qui caractérisent un individu. De façon caricaturale, certains ont plutôt tendance à aborder la vie de façon positive, d’autres ne voient que les côtés négatifs. Le premier type de personnalité peut être considéré comme un facteur de résilience, car il permet à l’individu de mieux affronter les difficultés. Certains des interviewés semblent avoir cet état d’esprit qui les aide notamment à gérer leur histoire adoptive. Dans leur discours, cela apparaît notamment à travers l’usage de l’humour, même pour parler d’événements que l’on pourrait qualifier de

« traumatiques » (par exemple : le décès d’un des parents adoptifs). Bien entendu, avec le recul il est plus facile pour la personne de rire de ces événements que lorsqu’elle est en train de les vivre. Néanmoins, une personne qui a pour habitude de tout prendre avec humour aura peut-être plus de facilité à faire face à une situation difficile. En ce qui concerne les participants à ce travail, je ne saurais dire avec certitude dans quelle mesure cet usage de l’humour est propre à leur personnalité ou fait partie de mécanismes de défense au moment d’aborder un souvenir douloureux. Que ce soit l’un ou l’autre, il semblerait que cela les aide à aller de l’avant.

En outre, dans deux des entretiens, les interviewés parlent justement de cet « état d’esprit » qui les amène à bien accepter l’adoption et à être mieux intégrés en société :

Mais je pense en fait que tout vient de l’attitude de la personne. Si toi-même tu vis bien ton adoption, si c’est pas un tabou pour toi, je pense que les autres peuvent pas t’attaquer là-dessus, finalement. (Noémie, p. 13) Mais je pense que tout dépend de l’attitude que tu as en fait, finalement. Si t’arrives et que tu tires pas la gueule le matin, ça passe toujours ! (Noémie, p. 19)

C’est vrai que c’était pas tellement le fait d’avoir la télé, mais c’est de pouvoir s’adapter sans être grincheux. Je pense qu’il y a une certaine souplesse d’esprit qui fait que tu rentres plus facilement dans une nouvelle culture. (Jampa Tenzin, p. 27)

CHAPITRE V : CONCLUSION

L’objectif de cette recherche exploratoire était d’essayer de comprendre comment se construisent les personnes adoptées à l’étranger, sans énoncer des hypothèses au préalable, mais en partant directement du terrain (grounded theory), démarche propre à la perspective compréhensive. Pour ce faire, les récits de vie recueillis auprès de huit personnes adoptées en Suisse romande ont été analysés sous trois axes (conditions de production du discours ; contexte socio-historique ; analyse catégorielle dans le contenu des discours), liés de façon plus ou moins explicite à la construction identitaire. Cette analyse de contenu a permis d’aboutir à une représentation schématique de la construction identitaire sous forme de cercles concentriques symbolisant des systèmes de différents niveaux et interdépendants, similaire au cadre théorique intégré de Dasen (2007).

Dans les sous-parties qui vont suivre, je synthétise en premier lieu les apports et limites de la recherche et de la démarche compréhensive. Ensuite, je propose des pistes de réflexions que j’ai relevées au cours de ma recherche. Je conclus avec ce que m’a apporté personnellement ce travail.

1. APPORTS ET LIMITES DE LA RECHERCHE

Dans la perspective compréhensive, l’effet de l’entretien sur l’interviewé (en termes de remises en question, réflexions sur la rencontre, etc.) est à prendre en compte. J’ai pu constater que Dominique avait réfléchi entre les deux entretiens que nous avons fait ensemble (pour rappel : j’avais oublié le magnétophone pour la première rencontre), notamment à travers des propos qui ont changé d’une fois à l’autre. En outre, certains de mes amis qui ont servi d’intermédiaires dans ma rencontre avec les interviewés m’ont rapporté que ceux-ci leur avaient dit que l’entretien leur avait permis de réfléchir à leur histoire.

Par ailleurs, la démarche compréhensive s’intéresse aux conditions de production du discours car elles révèlent une dimension cachée dans les entretiens : les représentations des interviewés. Nous avons vu dans l’analyse de ces conditions que les interviewés, en tant qu’adoptés, avaient un message à faire passer : ils évoluent et se construisent comme tout le monde et ne font pas plus de crises identitaires que les autres. A ce message est venu s’en

ajouter un particulier au nom des personnes handicapées : oui, elles rencontrent beaucoup de difficultés, mais comme tout le monde, et c’est quelque chose dont il faut tenir compte au moment de l’adoption.

L’entretien de recherche est l’outil privilégié en démarche compréhensive pour la production des données car il permet d’étudier de manière approfondie les représentations des individus.

Mais c’est aussi une méthode coûteuse en temps et c’est pourquoi cette recherche se base sur un petit nombre de récits de vie. Elle ne permet donc pas de faire des généralisations de manière aussi justifiée que dans une recherche parvenue à la saturation des résultats.

Néanmoins, l’analyse de contenu des huit récits de vie a permis de faire apparaître des traits communs entre eux et donc dans la construction identitaire des interviewés, en tant que personnes adoptées. Les récurrences observées n’apportent toutefois rien de nouveau par rapport à ce qui a été relevé dans la littérature ; elles ne font qu’illustrer ce qui a déjà été constaté. Par contre, le fait de les systématiser dans un schéma en tant que composantes de la construction identitaire a permis de mieux rendre compte de leur interdépendance et de la complexité de ce processus (changer un élément entraîne une modification des autres éléments et de la perception de soi). Ce schéma situe l’individu dans un contexte général qui influence les représentations sociales ainsi que ses propres représentations sur son statut d’adopté. En outre, dans ce schéma, l’individu est vu comme un constructeur de sa propre identité qui utilise son milieu comme ressource et qui n’est donc pas complètement déterminé par lui. Ces ressources peuvent être considérées comme des facteurs de résilience qui prennent une place plus ou moins importante dans la vie de l’individu selon l’étape du développement dans laquelle il se trouve. Parmi ces ressources, un accent a été mis sur la connaissance de l’histoire personnelle comme base fondamentale de la confiance en soi et le rôle des parents adoptifs comme transmetteur d’outils pour affronter la vie.

Le cadre théorique intégré de Dasen (2007) a été utile pour compléter cette représentation schématique de la construction identitaire, et pourrait l’être aussi pour d’autres recherches portant par exemple plutôt sur les transmissions parentales, notamment à travers leurs ethnothéories et pratiques.

2. QUELQUES PISTES DE RÉFLEXION

Outre les hypothèses développées dans mon approche de la construction identitaire, d’autres questions ou angles d’approche me sont apparues à propos de l’adoption internationale au cours de ma recherche. Pour ne pas les perdre, j’aimerais les suggérer ici :

• Nous avons vu que le fait qu’une personne adoptée connaisse d’autres personnes du même statut dans son entourage lui permet de ne pas se sentir seule face aux questions des gens. Ceci en considérant que pendant une certaine période l’adoption internationale était plutôt courante. Or, depuis que la Convention de La Haye (1993) est entrée en vigueur dans les pays signataires (en 2003 pour la Suisse), l’adoption internationale est devenue subsidiaire et on observe depuis 2006 une diminution du nombre d’enfants adoptés à l’étranger dans les principaux pays d’accueil (Suisse, Espagne, USA, Canada, France, etc.). Est-ce qu’à long terme cette diminution du nombre d’adoptions internationales (si elle perdure) va avoir un effet sur les représentations sociales et sur « l’intégration » des personnes adoptées ?

• Dans la littérature que j’ai consultée, la pratique de l’adoption dans un but humanitaire est critiquée. En effet, Delannoy (2004) explique par exemple que cette motivation

« suppose un ‘idéal du moi’ très élevé et vise à satisfaire une exigence morale des parents. […] Lorsque la motivation est essentiellement humanitaire, le lien risque davantage de se défaire si l’enfant ne renvoie pas une bonne image d’eux-mêmes aux parents » (p. 102). Pourtant parmi les personnes que j’ai interviewées, certaines souhaitent justement adopter des enfants dans cet esprit-là, « parce qu’il y a tellement d’enfants abandonnés et qui meurent de faim ». Elles estiment qu’elles ont eu de la chance en étant adoptées et souhaitent offrir cette même chance à d’autres enfants. Il serait peut-être intéressant d’approfondir cette question en se référant autant aux parents qu’aux enfants adoptifs pour connaître les attentes et représentations de chacun dans une relation basée sur ce type de motivations.

• Les forums de discussion sur Internet abordent une grande quantité de questions relatives à l’adoption (internationale) qui ne sont pas forcément traitées dans les livres.

Il me semble donc intéressant de faire des recherches à partir de ce matériau : Quelles sont les questions qui préoccupent le plus les adoptés, les (futurs) parents adoptifs, les professionnels ? Qui y répond ? Qui crée les forums ? Qui y participe ? etc.

• Une chose qui m’a marquée dans les récits de vie est l’absence de l’évocation du père

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