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Le but de ce travail était de répondre aux questions suivantes : comment la traduction des mots imaginaires dans Harry Potter a-t-elle été abordée et quelles sont les incidences des différents choix traductifs de Jean-François Ménard sur le texte-cible ? Sur la base des mots imaginés par J. K. Rowling et de leur traduction par Jean-François Ménard, j’ai été en mesure de déterminer les stratégies traductives et de les classer selon une typologie de traduction des néologismes pour en mesurer l’incidence.

En traduisant Harry Potter, Jean-François Ménard souhaitait « recréer un langage inventé par J. K. Rowling et faire en sorte que les mots inventés soient fidèles à l’esprit de l’original, qu’ils deviennent très vite familiers pour le public francophone »98. Dans cette optique, nous avons vu que Jean-François Ménard a utilisé aussi souvent que possible le même procédé de formation et des sèmes équivalents par rapport aux termes originaux.

Toutefois, cela ne suffit pas. Afin de rester fidèle à l’esprit de l’original et de retransmettre le caractère de créativité omniprésente dans l’œuvre de J. K. Rowling, il n’a pas hésité à recréer des termes plus créatifs que les mots originaux, en formant des mots valises à la place de mots composés, par exemple. Pour ce qui est de produire un sentiment de familiarité auprès du public francophone, il y est parvenu en recréant un vocabulaire complet avec certaines régularités de formation des termes au sein d’un même champ sémantique, en veillant à ce que les termes-cibles se lisent de façon fluide et que les enchaînements de lettres et de sonorités ne violentent pas la langue française.

Avec le temps, certains mots imaginés par J. K. Rowling se sont installés dans le langage courant : horcruxes désigne désormais un type de cratères découverts sur Mercure par la NASA99 et Quidditch est entré dans l’Oxford Dictionary of English100, tout comme muggle sous un sens élargi

muggle – a person who is not conversant with a particular activity or skill:

she’s a muggle: no IT background, understanding, or aptitude at all.

ORIGIN 1990s: […] used in the Harry Potter books by J. K. Rowling to mean

‘a person without magical powers’.

98 PETROPOULOS Ugo, 2017. « Jean-François Ménard, traducteur de Harry Potter, récompensé par l’Université de Mons », L’avenir.

99 NASA, 2012. « Hollows or Horcruxes ».

100 MATERA Avery, 2017. « Quidditch has Officially Entered the Oxford English Dictionary », Teen Vogue.

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Il sera donc intéressant d’observer si les termes imaginés par Jean-François Ménard s’installeront un jour dans le langage courant.

La méthode de traduction de Jean-François Ménard lui a permis de créer un vocabulaire complet qui fait justice à l’esprit créatif et ludique des néologismes de J. K.

Rowling et qui est parfois sensiblement plus expressif que les termes originaux. En effet, lorsque Jean-François Ménard ne procède pas à une traduction homosémique, il choisit des mots ou des sèmes plus précis, plus imagés ou plus proches du concept désigné pour construire le néologisme. Le lecteur francophone a donc parfois un accès plus direct au concept désigné, de même qu’une meilleure compréhension de celui-ci à travers le terme qui le désigne.

Au début de ce travail, j’ai également mentionné la Théorie interprétative, sur laquelle je m’appuie habituellement pour mes travaux de traduction. Or, l’analyse de la méthode choisie par Jean-François Ménard pour traduire les néologismes dans Harry Potter montre qu’un détachement complet du mot pour ne se fonder que sur le sens n’est pas une démarche indiquée dans ce cas-là car une partie non négligeable du sens est directement comprise dans la forme du mot. Autrement dit, si la théorie développée par Danica Seleskovitch et Marianne Lederer est intéressante à de multiples égards, elle ne saurait s’étendre aux néologismes, du moins pas ceux qui sont des « formes signifiantes ».

Pour mieux valider mes conclusions, j’aurais aimé interroger un certain nombre de natifs francophones et anglophones sur leurs impressions respectives à la lecture des néologismes des versions française et anglaise. Dans cette entreprise, je me suis toutefois heurtée à plusieurs obstacles. Premièrement, je n’ai pas trouvé suffisamment de volontaires prêts à prendre le temps de donner leur avis sur cinquante termes. Deuxièmement, parmi les volontaires, beaucoup avaient lu les livres ou vu les films de Harry Potter et connaissaient les termes et les concepts qu’ils désignent. Ils n’avaient donc pas un avis objectif sur le mot et reconnaissaient immédiatement sa signification. Par conséquent, j’ai abandonné ce projet. Je pense toutefois que c’est un projet qui mérite d’être mené pour mesurer plus exactement l’effet de la traduction sur le lecteur. En effet, je suis arrivée à la conclusion que les néologismes de Jean-François Ménard sont fidèles à l’original, tout en étant parfois légèrement plus créatifs et expressifs. Pour parvenir à ces résultats, je me suis efforcée d’analyser les données aussi objectivement que possible, mais un large panel de locuteurs

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natifs, ne connaissant pas bien le vocabulaire imaginaire de Harry Potter, aurait donné plus de poids à ces résultats.

Il vaudrait également la peine de mener la même recherche sur les autres traductions de Harry Potter, afin de déterminer si les traducteurs sont parvenus à être aussi créatifs que Jean-François Ménard et si l’inventivité et l’expressivité des termes imaginaires dépend d’une quelconque manière de la langue-cible.

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