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III. ANALYSE DE LA TRADUCTION RÉVISÉE

3.6. Conclusion sur la méthodologie de révision littéraire

Les chapitres II et III nous ont permis de mettre en relief divers éléments relatifs au processus de révision littéraire et nous souhaitons revenir sur la conclusion du premier chapitre exposée au point 1.5. En effet, nous sommes maintenant en mesure de préciser ou de confirmer certains points de l’ébauche de méthodologie de révision littéraire que nous avons dégagée.

Nous reprendrons les éléments dans l’ordre dans lequel nous les avons développés au point 1.4.

Premièrement, l’analyse de la traduction révisée nous a montré que l’établissement préalable de paramètres adéquats influe sur la nature et la qualité des interventions. Ainsi, il semble que Sylvie Denis se soit majoritairement concentrée sur les paramètres d’exactitude et de correction, pour reprendre les concepts de Horguelin et Brunette (1998 : 36-37 ; cf. 1.4.2.), alors que les paramètres de lisibilité et d’adaptation fonctionnelle auraient été tout aussi pertinents pour ce texte. En effet, ce faisant, elle aurait pu concentrer son attention sur la voix

narrative. Il convient donc de se faire une idée des caractéristiques générales du texte original afin de choisir les bons paramètres.

Deuxièmement, la procédure choisie a également un effet sur le résultat de la révision. De fait, si Sylvie Denis a bien réalisé une comparaison des deux textes (cf. annexe 1), nous estimons que certains problèmes de cohérence auraient pu être corrigés lors d’une révision unilingue complémentaire (ou préliminaire), conformément aux procédures de révision C44 ou D (cf. 1.4.4.). En outre, nous constatons que la traductrice n’a pas relevé les aspects stylistiques principaux lors de sa lecture du texte original, à savoir la narration alternant les formulations simples et recherchées, les images introduisant une étrangeté et les indicateurs de la présence du narrateur tels que les parenthèses. Ce faisant, elle n’a donc pas amélioré le style narratif lors de la révision. Une première lecture de l’original aurait pu lui permettre de remédier à ce problème. Toutefois, nous convenons que des contraintes de temps peuvent rendre cette première lecture impossible. Il peut dès lors être utile de ne lire que quelques passages de l’œuvre originale ou de chercher ces caractéristiques avec une attention particulière lors de la lecture de l’orignal conformément à la procédure C (ou B).

Troisièmement, nous constatons que les principes, du moins certains d’entre eux, peuvent se révéler particulièrement pertinents. Ainsi, l’utilité du principe n° 1 (cf. 1.4.5.), selon lequel une retraduction devrait être entreprise si la traduction initiale comporte trop d’erreurs dès le début du texte, est confirmée. Toutefois, après l’analyse du chapitre III, nous estimons que la condition énoncée, à savoir un nombre trop élevé d’erreurs dès le début du texte, n’est pas assez précise. En effet, la traduction de Jane Fillion comporte selon nous une grande quantité d’éléments à modifier, mais dont on ne peut prendre conscience qu’en lisant le texte original.

Ainsi, retrouver les caractéristiques générales du texte original permettrait de repérer des erreurs supplémentaires. De même, le principe n° 17 (cf. 1.4.5.), selon lequel le réviseur doit

« éviter de focaliser son attention sur le style et ainsi de manquer des erreurs de sens, et vice versa » et « assurer l’harmonisation du style et de la présentation ainsi que l’uniformisation terminologique », nous semble particulièrement pertinent pour le texte qui nous occupe.

Ainsi, bien que notre approche ait été très théorique dans un premier temps, après avoir abordé les faiblesses d’un travail de révision qui n’a pas expressément tenu compte des

44 Nous rappelons que la procédure A équivaut à une relecture unilingue, la procédure B à une relecture bilingue, la procédure C à une relecture bilingue suivie d’une relecture unilingue et, enfin, la procédure D à une relecture unilingue suivie d’une relecture bilingue.

éléments méthodologiques que nous avons relevés dans le premier chapitre de ce travail, nous constatons que certains éléments semblent se vérifier. Toutefois, afin d’évaluer plus avant la pertinence de cette méthodologie de révision littéraire et de la perfectionner, il conviendrait de la tester en conditions réelles sur un corpus plus ou moins large, c’est-à-dire de réviser selon cette méthodologie divers textes appartenant à un ou plusieurs genres littéraires.

Ainsi, à la lumière de ces nouvelles considérations, nous allons reprendre les divers éléments que nous avons étudiés tout au long du point 1.4. :

 Type : Même si elle reprend plusieurs éléments théoriques propres à d’autres types, la révision littéraire peut être considérée comme un type de révision à part dans la mesure où elle s’opère sur un produit fini et s’inscrit dans un contexte différent des autres révisions.

 Paramètres : Le réviseur littéraire doit définir des paramètres adaptés au texte original et à l’ampleur de sa tâche. Par exemple, Sylvie Denis aurait dû selon nous se concentrer davantage sur la richesse du vocabulaire afin de mieux correspondre au style narratif original. Il est pour cela impératif que le réviseur ait une idée de la qualité de la traduction initiale afin de savoir sur quels éléments il devra se focaliser.

À cet effet, il peut être utile de lire préalablement au moins quelques passages du texte source afin de prendre connaissance de ses caractéristiques générales.

 Degré : La révision littéraire doit permettre de corriger et d’améliorer le texte sur tous les plans : la transmission du sens est primordiale, mais le style narratif est également très important, comme l’ont montré Fadime Coban et Françoise Wuilmart.

 Principes : Le principe le plus important à respecter en révision littéraire est selon nous de ne réviser la traduction que si elle est « recyclable ». Nous avons constaté que les autres principes présentés au point 1.4.5. permettent au réviseur de ne pas s’égarer dans sa tâche.

 Profil du réviseur : Tout bon traducteur n’est pas automatiquement un bon réviseur. Il est en effet très difficile de trouver le juste milieu entre ce qui doit être révisé et ce qui ne doit pas l’être, en tenant compte à la fois des caractéristiques de l’original et du travail du traducteur initial.

À partir des éléments passés en revue au chapitre I et de nos observations sur la traduction révisée de Sylvie Denis au chapitre III, nous sommes à présent en mesure de proposer une méthodologie que nous considérons comme efficace :

1. Prendre connaissance du mandat de traduction et du mandat de révision, et déterminer les conditions de production de la traduction, ainsi que les attentes de l’éditeur pour la révision : tout d’abord, évaluer la nécessité d’une retraduction, puis déterminer le but de la révision, le destinataire, etc. ; prendre en compte les aspects situationnels relatifs à la production du texte source ainsi que le délai. Lire une partie du texte source pour se rendre compte de ses spécificités et définir des paramètres pour être à même de procéder à une révision adaptée.

2. Dans le cas de la procédure D (sauter cette étape dans le cas des procédures B et C), lire le texte cible comme s’il s’agissait d’un original, sans recourir au texte source (révision unilingue) et en annotant les passages susceptibles d’exiger une intervention.

3. Procéder à la relecture comparative, en commençant, comme le préconise Mossop, par le texte cible (révision bilingue). Prendre tous les paramètres en compte, garder en tête les principes de révision et viser un niveau de qualité élevé, en gardant présents à l’esprit les spécifications implicites et explicites du mandat de révision, le temps disponible pour la révision, etc.

4. Réduire au minimum les modifications du texte cible et assumer sa responsabilité de réviseur (cf. 1.4.5.). Tenir compte de la diversité des idiolectes, distinguer les corrections des améliorations. Ne rien modifier s’il n’y a pas d’argument de poids (cf.

1.4.5.).

5. Dans le cas de la procédure C (sauter cette étape dans le cas des procédures B et D), lire le texte cible comme s’il s’agissait d’un original et procéder aux corrections supplémentaires qui s’imposent (révision unilingue).

CONCLUSION

Dans ce travail, qui s’est révélé plus long et de plus grande amplitude que prévu, nous avons étudié plusieurs thématiques afin de trouver une réponse à notre problématique, « dans quelle mesure la traduction révisée de The Gods themselves respecte-t-elle la teneur sémantique et stylistique de l’œuvre originale, et comment se situe-t-elle par rapport à la traduction initiale.

À partir de là, est-il possible de dégager une méthodologie de révision littéraire efficace ? ».

Pour ce faire, nous avons procédé en trois étapes, chacune faisant l’objet d’un chapitre précis.

Dans le premier chapitre, tout d’abord, nous avons recensé divers éléments théoriques caractérisant l’activité révisante, que nous avons mis en relation avec la pratique de la révision littéraire. Ce faisant, nous avons dégagé les paramètres, les procédures et les principes applicables à la révision littéraire, constituant une ébauche de méthodologie.

Ensuite, dans le deuxième chapitre, nous avons expliqué ce qu’est la science-fiction et avons exposé le contexte d’écriture et de traduction de The Gods themselves. Cette partie a uniquement consisté en un travail de compilation d’informations et nous n’y avons pas apporté de contribution personnelle.

Enfin, dans le troisième et dernier chapitre de ce travail, nous avons d’abord exposé diverses approches traductionnelles applicables au genre science-fictionnel ainsi que notre méthodologie d’analyse, avant de procéder à l’analyse en soi de la traduction révisée de The Gods themselves. Dans cette analyse, qui a occupé la quasi-intégralité du chapitre, notre objectif principal a été d’évaluer si l’âme du texte original a été conservée dans la traduction révisée.

Cette analyse nous a permis de répondre à la première partie de notre problématique. Notre réponse, que nous avons exposée en détail dans la conclusion de l’analyse au point 3.5., peut être résumée ainsi : la traduction révisée ne comporte pas exactement tous les éléments sémantiques et stylistiques présents dans l’original, surtout en ce qui concerne la voix narrative ; toutefois, elle est de meilleure qualité que la traduction initiale.

Il convient de rappeler que nous nous sommes concentrée, dans notre analyse, exclusivement sur la première partie du roman. Cependant, une analyse de la deuxième et de la troisième partie, qui ne présentent pas la même sémiotique, c’est-à-dire que leur perspective science-fictionnelle diffère par rapport à celle de la première partie, permettrait d’étendre cette étude à la traduction de l’œuvre et à la traduction de la science-fiction en général. La deuxième partie,

par exemple, présente un monde totalement inconnu : le lecteur est confronté, beaucoup plus que dans la première partie, à l’étrangeté décrite par Irène Langlet. De même, cette dernière insiste dans son ouvrage La science-fiction : Lecture et poétique d’une genre littéraire (2006) sur le fait que la narration du récit, concernant l’étrangeté véhiculée dans le roman de SF, a tout autant d’importance que l’histoire racontée. Dans cette optique, il serait intéressant d’analyser les traductions d’autres œuvres de science-fiction, principalement d’auteurs reconnus.

Ce travail nous a également permis de répondre à la seconde partie de notre problématique et de dégager une méthodologie applicable à la révision littéraire. Nous l’avons élaborée tout au long de ce travail et sommes finalement parvenue à un résultat satisfaisant. En résumé, pour être efficace, la révision doit être fondée sur des paramètres adaptés, sélectionnés à l’avance en fonction de la qualité de la première traduction. Elle doit également reposer sur des principes ; nous avons vu que ceux de Mossop permettent d’évaluer la rentabilité de la tâche et de procéder à une révision structurée tout en ne se concentrant que sur les éléments pertinents. Enfin, la révision doit être menée selon une procédure précise. Idéalement, le réviseur doit effectuer une lecture bilingue : au minimum, il doit lire au moins une partie de l’original, pour savoir quels paramètres utiliser, ainsi que la traduction en entier, pour relever les points défaillants.

Comme nous l’avons déjà indiqué, nous sommes consciente du caractère relativement théorique de notre méthodologie de révision, même après avoir tiré des conclusions concrètes de l’analyse. Afin de lui donner davantage de légitimité, il conviendrait donc de la tester sur des traductions littéraires nécessitant une révision, qu’elles appartiennent au domaine de la science-fiction ou à un autre genre littéraire. Ce travail permettrait d’éprouver les éléments méthodologiques que nous avons mis en lumière et, au besoin, de compléter la méthodologie.

Il serait cependant relativement laborieux, étant donné qu’il exigerait de réviser un certain nombre de traductions pour obtenir suffisamment de matière et que cette tâche prendrait vraisemblablement beaucoup de temps.

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CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE. Table ronde Science et

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