• Aucun résultat trouvé

3.6) Au-delà de la chose L’envers de la psychanalyse

La projection par rapport à un point, telle que la préconise J. Lacan pour construire la poursuite de l’hystérèse résulte donc, pour être toujours en cohérence avec le procès mathématique et psychique, d’une double projection axiale par retournement (voir déb ut de la partie précédente ; 3.5 Le Maître châtré). Pour continuer notre cheminement, tentons une construction projective à partir de l’hystérèse du Maître et voyons les implications nouvelles que cela produit.

D’un point de vue du discours, on obtient un nouveau dispositif vectoriel tout en conservant les principes de la projection en mathématique. Quatre vecteurs peuvent à nouveau être représentés. Si nous réitérons les mêmes manipulations géométriques faites précédemment dans l’hystérèse progressive du Maître, tout en conservant la logique de l’hystérèse de l’hystérique dans l’EnvR, nous obtenons le graphique suivant153

.

 Et l’existence du conjugué harmonique S1, s2, a, et $.

153

Par souci de commodité et de clarté du graphique, les vecteurs « v » et « v’ » ne seront pas représentés dans la figure 21C. De toute façon, comme la projection centrale conserve les distances, les angles et les proportions, les vecteurs « v » et « v’ » auraient des positions analogues au discours du Maitre mais cette fois ci dans l’EnvR.

s2 = v et v’ = a et comme v = v’ on a par simplification : s2 = a S1 A A $ S1 $

143 Étudions quel type de discours a été mis à jour dans la figure 21C et le conjugué harmonique S1, s2, a, et $ qu’elle révèle. D’un point de vue de la valeur du vecteur, la

relation d’ordre pour les vecteurs de même sens est :

 Dans le sens vers le bas a > s2 et dans le sens vers le haut $ > S1

L’égalité des rapports a / s2 = $/ S1

D’un point de vue hystérétique :

 a est le représentant de s2  $produit du signifiant maître S1 (sachant que la

coupure hystérétique intervient entre S1 // s2)

D’un point de vue de la théorie du discours lacanien on obtient le discours de l’Analyste : S R Objet (a) Ph Ph(i)=Moi+i Ph(S) P a’ I Figure 21 C S1 s2 a $ C A Discours du Maitre Semblant EnvR S1 s2 a $ Semblant -Ph Objet (a) Ph(S) Sinthome Disjonction Ph(i) Discours de l’Analyste A1 -A P Sh I

144  a  $ (la flèche signifiant dans le discours l’adresse de la « pulsion de communication »)

s2 // S1 (la double barre signifiant la coupure qui empêche la jouissance immédiate)

À la base des deux signifiants (S1//s2) vient se loger la courbe d’hystérésis qui

commémore une trace symbolique, elle crée simultanément une coupure et une disjonction vectorielle pour empêcher la jouissance.

De plus, l’orientation de la courbe vers le phallus localisé dans l’EnvR, donne l’aspect général d’une progression de la sinusoïde inverse à celle du Maître. compte tenu de la primauté des vecteurs dirigés vers le bas, ce n’est plus le signifiant S1 et le sujet $ qui gouvernent l’hystérèse mais celle-ci prend appui sur le savoir s2 et l’objet « a » qui font

office de semblant.

L’hystérèse nous montre ici la voie et ce n’est plus la vérité du désir qui préside à l’orientation de la courbe dans la progression du discours de l’Analyste, c’est le semblant. L’hystérèse de l’Analyste montre sans équivoque ce qu’il en est du désir de l’analyste, c’est du semblant, c'est-à-dire que la vérité du sujet et la vérité du désir seront du côté de l’analysant… C’est chez lui qu’elles doivent s’exprimer, se manifester. Par conséquent, ce n’est plus la vérité qui caractérise l’EnvR, comme cela pouvait se vérifier dans les discours qui opéraient dans le Réel, mais par le jeu du renversement dû à la projective, c’est « le semblant » qui officie à l’authenticité du discours.

En cela « L’envers assone avec vérité »154 laisse entendre que le semblant assone dans son rapport dialectique qui le lie à la vérité, il ne s’en exclut pas pour autant et porte en lui des fonctions « similaires » à la vérité, notamment d’orienter le sujet sur la voie de la métaphore et de la libre association, de donner accès de façon alternative à l’expression d’un désir. Il garde en mémoire les fonctions potentielles de la vérité notamment sur les questions des identifications, de la jouissance et de la castration. Les places qu’occupaient la vérité du désir et la vérité du sujet non pas qu’elles soient supprimées dans l’analyse hystérétique des mathèmes qui ressortent de l’EnvR, mais elles vont également permuter dans le jeu projectif qui mène à l’EnvR et ce n’est plus la vérité qui va, à proprement parler, caractériser le discours dans ce champ mais le semblant. Autrement dit, c’est le semblant qui met en œuvre « le travail » de l’analyste par le fruit du marquage de deux pseudo-absences, celle du savoir (s2 = -(-s2)) et de l’objet (« a » = -(-a)).

Le retournement de ces deux vecteurs nous indique également que ce qui officie dans ce

145 discours n’est pas la parole, ni la demande, ni la réponse de l’analyste mais leur absence. Contrairement à ce que nous avons pu étudier dans les discours précédents la parole, la demande, et la réponse prennent la valeur de jouissance phallique, elles viendront de l’analysant pendant que l’analyste se tait. L’art du semblant dans le discours de l’Analyste sera de marquer sa présence par l’absence.

L’analysant en produisant du signifiant permettra à l’analyste de se construire un savoir du sujet de l’inconscient. Ce savoir n’ayant rien à faire avec la vérité dans le discours de l’Analyste qui « se spécifie, se distingue de poser la question d’à quoi sert cette forme de savoir, qui rejette et exclu la dynamique de la vérité. »155 Cette forme de savoir dont nous parle J. Lacan « sert à refouler ce qui habite le savoir mythique. Mais excluant celui-ci du même coup, il n’en connaît plus rien que sous la forme de ce que nous retrouvons sous les espèces de l’inconscient, c'est-à-dire comme épave de ce savoir, sous la forme d’un savoir disjoint. Ce qui sera reconstruit de ce savoir disjoint ne fera d’aucune façon retour au discours de la science, ni à ces lois structurales […], ce savoir disjoint, tel que nous le retrouvons dans l’inconscient, est l’étranger. »156

En ce sens, le savoir de l’Analyste qui se pose comme pseudo-absence n’a cependant pas disparu de la relation. Nous parlions tout à l’heure à propos du discours du Maître que l’esclave est « supposé sachant » en matière de la jouissance du Maître ; ici ce savoir témoignant de son retournement vectoriel et de sa position dans l’EnvR, montre en quoi le savoir n’est pas un non-savoir, mais du fait de son appartenance au semblant il devient un supposé savoir. Un supposé savoir qu’aurait l’analyste sur l’analysant, notamment sur la question de la fonction phallique et de ce qu’elle sous-tend, c'est-à- dire d’un savoir qui, en se soustrayant – qui ne se fait pas savoir – ne viendra pas au titre de réponse que l’analysant espère. Le supposé savoir ou savoir pseudo-absent n’a pas ici à être confondu avec un silence, un blanc dans le flot de parole qui aurait finalement valeur de signifiant maître, comme un silence qui en dit long, mais comme l’absence de blanc, d’un vide, un silence fondé qui ferait aspiration pour relancer les processus de la dynamique du langage et du désir. Langage de l’analysant qui vient à l’analyste sous sa forme inversée et trouve comme support un objet qui se démarque, qui domine également par sa pseudo-absence. La question de ce vide fondé qui fait aspiration au processus hystérétique résume à elle toute seule la particularité du discours de

155

J. Lacan : Le séminaire livre XVII, « L’envers de la psychanalyse », P 103, Edition Seuil, 2006.

146 l’Analyste.

Le vide dans ce type de discours va au-delà de son acception la plus courante, c'est-à- dire « rien », comme une bouteille vide dans laquelle il n’y a pas de liquide. En psychanalyse, le vide fondé répond à trois prérogatives.

 D’une part à l’expression courante que la nature a horreur du vide,

 D’autre part de se référer à la note personnelle en bas de page du chapitre précédent intitulé « Additif » lorsque nous faisions allusion à la théorie du « vide quantique » créateur d’énergie,

 Et enfin qu’on ne peut pas parler et écouter en même temps.

Ainsi le vide fondé, ce n’est pas « rien » ou l’absence de tout, mais une construction volontaire de faire du vide pour le remplir d’autre chose, de signifiants par exemple. Pour le dire autrement en faisant allusion aux théories de la thermodynamique utilisées dans les systèmes de climatisation, c’est le mécanisme de la pompe à vide où l’analyste en se taisant, favorise une écoute active qui permet d'extraire par le jeu de l’association libre des signifiants contenus dans une enceinte close qu’est l’analysant, d'en diminuer la pression.

Enceinte close parce que ce qui enferme l’analysant « c’est le moment même où il décrit avec exactitude qu’on peut dire absolue le mécanisme de son enfermement dans le fantasme qu’il en conclut qu’il ne saurait en sortir. On pourrait penser qu’il suffirait de lui indiquer, que parlant de lui comme énoncé, il n’est, comme énonciateur, pas enfermé et donc libre, mais ce n’est pas le cas. Ce qui l’enferme en effet, c’est son adhésion à son discours transformé en univers. »157

Ce vide fondé par l’écoute active met au travail l’analysant par une demande qui ne se dit pas, et là encore même l’absence de demande peut porter la marque du signifiant ; nous dirons alors que le vide fondé favorise la structure du semblant, d’un « désir sans demande »158 qui se dissocie du désir tel que nous l’avons vu jusqu’à présent attaché au sujet, et trouve comme support un objet négativé (« a » = « -(-a) »).

Attention là encore, non pas que l’analyste soit absent de la cure et qu’il fasse l’objet d’un mécanisme négationniste comme dans le déni, mais l’objet « a », marqué de l’EnvR et de l’impossible de la demande à l’analyste, commande auprès de l’analysant d’être

157

P. Bruno : Lacan passeur de Marx, l’invention du symptôme, P 183, Edition Erès 2010.

147 libre. Car si la demande est bien du côté de l’analysant, demande de savoir sur son symptôme par exemple, l’objet « a » est ce qui authentifie le vide fondé et amène le sujet analysant dans sa vérité à faire en sorte que la vérité de son désir se manifeste. De plus, ce que nous avons défini par l’objet « a » et qui ne se distingue pas de l’objet « -a », va révéler dans cette configuration du vide fondé une double articulation. L’une commémore la matérialité de l’objet refoulée dans le réel, l’autre constituer de son immatérialité présente relancer la jouissance phallique.

Poussons plus en avant nos investigations, auparavant dans le discours du Ma ître, le signifiant S1 jouait un double rôle, stopper la courbe dans la redescente vers une jouissance fatale et faciliter sa reprise. Ici, dans l’hystérèse de l’Analyste, S1 se disjoint de s2 par la coupure hystérétique tout en se dirigeant vers l’axe symbolique, et s2 est aspiré par l’objet pour relancer la courbe sur la voie du transport dans l’EnvR. La disjonction de S1 et de s2 par la coupure hystérétique (//) répond ainsi à deux caractéristiques dans l’analyse tellse que Freud et Lacan les ont conceptualisées, à savoir l’écoute flottante et la fameuse expression que l’analyste ne s’autorise que de lui-même. L’écoute flottante, ou l’attention flottante, survient notamment dans la faculté qu’a l’analyste de savoir discerner dans l’écoute ce qui du discours de l’analysant vient à titre de signifiant et à titre de signifié. Il doit être en mesure de pouvoir se dégager de toute problématique de compréhension qui le ferait basculer par spécularité dans un discours scientifique rationnel. Il s’agit donc pour l’analyste d’être réceptif aux signifiants immanents de la vérité du sujet tout en offrant la garantie que dans la relation – et c’est là qu’il s’autorise – d’empêcher de par sa position à la neutralité159

que la jonction Signifiant/signifié ne disperse le sujet et pose le risque que la cure ne se transforme en une discussion de comptoir, stérile. De plus, la faculté de pouvoir s’autoriser ne réside pas, ainsi que nous l’indique Ch. Melman dans « l’homme sans gravité », d’une position narcissique individualiste qui consisterait à observer une attitude passive voir masochiste en se laissant caresser l’oreille par le flot de paroles en provenance de l’analysant, mais bien au contraire, par des capacités d’écoute active, de créer du lien avec les signifiants du patient. Enfin la disjonction Signifiant // signifié évite que le sujet, dans la cure, ne vienne poser sur lui-même – car quoi qu’il fasse ou qu’il dise et

159

Le terme « neutralité » ne doit pas être confondu avec la neutralité de la Chose. En effet, la neutralité de la Chose est un moment où objectivité et subjectivité peuvent être considérées comme proche de zéro, ce qui n’est pas le cas dans la relation analytique dite transférentielle, où l’intersubjectivité doit être pleine et entière, comme par connexion d’inconscient à inconscient. De plus, le terme neutralité porte essentiellement dans ce cas là sur la fonction du signifié qui doit faire l’objet d’une évacuation afin qu’il ne stoppe pas le processus de la libre association d’une part et d’autre part qu’il ne mette pas un point d’arrêt au processus de métaphorisation.

148 comme dans le rêve, même s’il n’est pas capable de se situer, le sujet parle de lui – un signifié, dont la fonction terminaliste de la signification renforcera it son activité fantasmatique et sa névrose, mettrait un point final à la cure et verrait le discours de l’Analyste basculer par la spécularité qu’offre l’axe imaginaire dans le registre de l’Universitaire.

Par conséquent, si l’acte analytique se déploie grâce au mécanisme de la libre association, la courbe d’hystérésis se dessine sous sa forme symbolique intercalaire de la disjonction (//) entre le savoir (s2) et le signifiant maître (S1). En effet, si le savoir inconscient de l’analyste lui permet de s’autoriser à associer les signifiants et à reconstituer une chaîne, il peut sembler paradoxal alors de parler de « libre association ». L’association comme son nom l’indique est la réunion, la mise en relation réelle, imaginaire ou symbolique d'objets ou de personnes. L’acte d’association en lui - même suppose donc la mise en place d’un lien particulier qui limiterait de fait la liberté de l’analyste. Car ne nous trompons pas, il ne s’agit pas ici de libre choix d’association, mais bien de « libre association » telle que S. Freud et J. Lacan l’ont conceptualisé. Donc, si du côté du savoir inconscient de l’analyste on s’autorise à constituer une cha îne associative et donc un lien à partir des signifiants de l’analysant, c’est donc que la liberté est du côté de ce dernier, qu’il est libre de produire dans sa vérité du signifiant. Il est libre également d’exprimer, ou pas, sans discrimination toutes les pensées qui lui viennent à l'esprit. Liberté du sujet où sans être entravé par le pouvoir gravitationnel de l’Autre négativé, de poser de manière contingente des signifiants à l’endroit même où s’opérait le refoulement de S1 dans L’Autre (-A). Mais aussi conformément à l’assertion qu’un signifiant représente le sujet pour un autre signifiant, qu’un sujet se sente libre, sans contrainte, de rencontrer un sujet supposé savoir.

Le cadre de la cure analytique repose finalement sur l’acceptation que le sujet ait la liberté de confier ses signifiants qui le représentent à un autre. Un autre qui en fait « ce qu’il veut » dans le réel de la cure soit l’EnvR.

Une question se pose : « si l’analysant est libre, alors est-il libre de ne pas payer sa cure ? »

Au-delà de l'expérience qui montre que le juste prix d'une analyse dépend de l'évaluation de la demande ou que le problème consiste à déterminer quel est le degré d'engagement du patient dans la psychanalyse, plus la demande est faible plus les exigences au niveau du paiement peuvent être fortes ou qu’en contrepartie, lorsque la demand e est très forte le prix de l'analyse pourrait être bien réduit ; la question de l’argent que ce soit dans la

149 cure ou tout autre discours nous interpelle notamment sur les questions du don , de la dette, et du contre-don et cela dans les trois registres, du Réel, de l’Imaginaire et du Symbolique160.

Pareillement, en quoi le rôle de l'argent fait-il écho aux symptômes de l’analysant, notamment dans l’enjeu symbolique que prend l’argent dans certaines régressions infantiles au stade anal. À cela, nous ferons pour cerner très rapidement le problème, une réponse de sophiste qui raisonne par l’absurde.

 Si l’analysant ne paye pas la séance, il devient ainsi redevable vis-à-vis de l’analyste à qui il prend du temps. En croyant se soustraire au principe de réalité « le temps c’est de l’argent » il replongerait davantage dans le même processus névrotique de redevabilité qu’il entretient avec l’Autre tout puissant de son origine, que ce soit de la culpabilité ou une pseudo-relation sadomasochiste – alors que le but est peut être d’en sortir – et se priverait ainsi de sa liberté de sujet dans le réel.

 Mais également, en payant une séance à l’avance, l’analysant ne devient pas pour autant créancier vis-à-vis de l’analyste – qui entre nous soit dit en passant n’est pas prestataire de service – mais bien créancier vis-à-vis de ses propres résistances qui le privent de toute liberté de réussite de son traitement.

 En ce sens, il paye en fin de compte le prix de sa propre liberté, nous verrons d’ailleurs plus tard des problèmes que cela pose dans notre société contemporaine et notamment avec l’influence du discours actuel.

En ce sens, l’hystérèse a su représenter ce procès de libre association sous la forme d’une disjonction (//) entre S1 et s2 d’où ils s’originent. La fonction du S1 par son passage dans l’EnvR, serait donc une production du sujet qui renvoie à l’axe symbolique. Au lieu de se poser comme outils de refoulement, il vient ici lever les refoulements, mettre à jour les A1, A2…, An qui ont fait la structure du sujet alors qu’ils

opéraient dans le discours du Maître. Non pas que le travail de l’analyste soit de supprimer les refoulements qui structurent le langage, mais d’orienter autant que faire se peut le sujet, soit à prendre conscience du lieu de la jouissance interdite, soit de renoncer à la jouissance.

Repartant de l’inconscient structuré comme un langage et qu’un signifiant représente le sujet pour un autre signifiant, l’analyste s’autorise à scander la structure du sujet et si le

160

Nous traiterons plus amplement de ces questions et plus particulièrement de la dette dans le chapitre suivant sur « le droit phallique ».

150 signifiant maître représente la vérité du sujet, le savoir inconscient de l’analyste œuvre pour déchiffrer justement quelles sont les formations de l’inconscient du sujet qui lui dictent ses conduites qui le cantonnent dans un type de discours. Alors s’il existe bien une différence entre le discours du Maître et le discours de l’Analyste, c’est bien dans cette opération de mise dans l’EnvR qui déplace l’autorité. Si dans le premier discours l’autorité émane du Maître par l’émission d’un signifiant qui ordonne à l’autre de proposer un sens, un savoir comme source d’un énoncé et donc de jouissance, dans le discours de l’Analyste, ce lieu du savoir est celui de l’inconscient qui par dérivation ou