Leseondas d'étudeonerne l'éoulementsedéveloppantdansun analplan.Cette
ongurationprésentedenombreuxavantagespuisqu'ellereposesur unegéométriesimple
àtraiteràlafoisnumériquementetexpérimentalement,eteas présentel'intérêtd'avoir
été très largement étudié dans la littérature. Par ailleurs, ette onguration représente
un as d'épreuve intéressant pour la Simulation des GrandesEhelles. Eneet, un grand
nombrede phénomènesphysiquesentrenten jeudanse typed'éoulement,dontertains
peuvent être ritiques en vue de leur traitementen Simulationdes GrandesEhelles. En
partiulier, letraitement de l'éoulement en prohe paroi néessittant laprise en ompte
des petites éhelles anisotropesprésentes dans ette zone reste un point déliatà traîter
ranementprésentée dansemémoirepeuts'avérer partiulièrementeaepour limiter
leserreurs de modélisationdes éhelles sous-maille.
8.2.1 Physique de l'éoulement
L'éoulementdans un anal plan est prinipalement régi par des phénomènes
d'inter-ations turbulentes partiulièrementomplexes en régionde prohe paroi.En eet, pour
leséoulementspariétaux,lesinstabilitésprimairesapparaissentdans leszonesde prohe
paroie quitraduit lefaitqueleseets visqueuxjouentun rle déterminantdans
l'appa-rition de es instabilités. Plus préisément, on distingue généralement auminimum deux
régions :
une région externe dans laquelle les eets inertiels sont prépondérants;
une région prohe de laparoi dans laquelle les eets visqueux sont lesplus
impor-tants.
Plus préisément, il est ouramment admis que la région de prohe paroi est elle-même
subdivisée en deux zones: lapremière est appelée sous-ouhevisqueuse,laseonde zone
tampon. De même, la zone externe peut être sindée en deux parties : la première est
appelée zone de sillage, partie la plus éloignée de la paroi et qui est très peu étendue
(voire inexistante) dans le as du anal plan; la seonde est appelée zone logarithmique.
Un aperçu de l'organisation de es zones est donnésur lagure 8.27.
L'étendue de es diérentes zones est dénie en termes d'unités de paroi. Cette unité
désignelagrandeuraratéristiqueobtenue ennormalisantlesunitésde longueur parune
longueur de référene:
z + = z ν/u τ
(8.11)
La vitesse
u τ
désigne lavitesse de frottement à laparoi, déniepar :u τ = r τ ω
ρ ω
(8.12)
où
τ ω
etρ ω
désignentrespetivementletauxde isaillementetladensitéàlaparoidénis par (siz
désignela oordonnée normaleà laparoi) :τ ω =
µ ∂ u ˜ 1
∂z
(z = 0) ρ ω = ρ(z = 0)
(8.13)
On admet alors que l'on peut déomposer l'éoulementpariétal de la manièresuivante:
Sous-ouhe visqueuse pour
0 ≤ z + ≤ 5
.Zone tampon pour
5 ≤ z + ≤ 30
.Zone logarithmique pour
30 ≤ z + ≤ 500
.Zone de sillage pour
z + ≥ 500
.Par ailleurs, les prols moyens de vitesse ont des développements asymptotiques bien
onnusdanslasous-ouhevisqueuseetdanslazonelogarithmique.Ainsi,auniveaude la
sous-ouhevisqueuse,uneanalysesimple[127℄orroboréeparlesrésultatsexpérimentaux
montre que laontraintede isaillement est presque uniquementdue augradient normal
de vitesse longitudinalede telle sorte que l'on peut érire :
u + = z +
(8.14)zone inertielle
z+=15 : max. de production d’énergie, forte cascade inverse + cascade inverse
casace directe
couche cisaillée :
dissipation à petites échelles très intense ejection
Fig. 8.27 Desription de la dynamiquede laouhe limiteturbulente.
Pour la zone logarithmique, le prol moyen de vitesse longitudinale obéità une loi
loga-rithmique,quis'éritdansleasinompressible(et faiblementompressible,ommedans
lessimulations présentées ii) :
u + = 1
K ln(z + ) + C
(8.15)La onstante
K = 0, 41
est la onstante de VonKarman, alors que la onstanteC
a étéévaluée expérimentalemententre
5
et5, 5
.Lesnombreuxtravauxportantsurleséoulementspariétauxontpermisdedémontrer que
la zone tampon est la partie motrie de l'éoulement du point de vue de la turbulene.
En eet, les études antérieures ont permis de montrer que l'énergie est prinipalement
réée dansette zone tampon, pour ensuite être diuséede part etd'autrede ettezone.
Une partie de ette énergie est don transférée vers la sous-ouhe visqueuse où elle est
dissipée sous l'ation de la visosité moléulaire. L'autre partie de l'énergie produite est
transmise à lazone externe où elleest propagée avant d'êtredissipée progressivement.
Unedes aratéristiquesimportantesdeephénomènedeprodutiond'énergieest son
a-ratèreintermittent.Eneet,sil'onobserveunéoulementpariétalturbulent,onvisualise
failement l'organisationtridimensionnelle de elui-i,ainsi que laprésene de strutures
allongées en prohe paroi. Ces strutures allongées sont disposées dans la diretion
lon-gitudinale de l'éoulement et sont ouramment appelées streaks. Elles sont à l'origine
de l'apparition de tourbillons en épingles à heveux (ou tourbillons en lambda
Λ
) pourde grands nombres de Reynolds, ou de strutures en fer à heval pour des nombres de
Reynolds plus faibles. Ces streaks orrespondent à une alternane de zones de uide à
faible vitesse et de zones de uide à haute vitesse. La présene de es zones de uide de
faiblevitesse s'explique par une remontée de uide de laparoi (uide lent)vers le entre
provoquéparlaprésenede esstruturesde petitetaillefortementanisotropesdufaitde
leur allongement dans la diretionde l'éoulement. En eet, les dimensions ouramment
admises pour es strutures sont de
50
unités de paroi pour le diamètre, deux streaksvoisinsétantséparéspar une distane de
100
unités de paroidans ladiretiontransverse, alors que des valeurs omprises entre300
et800
unités de paroi sont référenées dans lalittératurepourlalongueurde es strutures.Ils'agitdonbiende struturesanisotropes
étirées dans ladiretionlongitudinale.
Une analyse plus détaillée des phénomènes intervenant dans la zone tampon permet de
distinguer deux mouvements partiuliers des strutures. On regroupe es phénomènes
sous l'appellationd'élatementtourbillonaire(bursts en anglais).On distingue ainsi un
balayagedu uide (sweep) provoqué par lespartiules de uiderapide issues de lazone
entrale du anal(pour lesquelles
u ′ > 0
etw ′ < 0
)etun mouvementd'ejetiondu uideprésent en prohe paroi vers le entre du anal (
u ′ < 0
etw ′ > 0
). Piomelli et al. [113℄montrent alors que les transferts direts d'énergie intervenant dans la zone tampon sont
liésàla phased'éjetion, tandis queles transfertsinverses (baksatter) sontdus au
phé-nomènedebalayage.Ceszonessontsituéesdepartetd'autredesstrutureslongitudinales
(gure 8.28). Au niveau de la zone logarithmique, ils estiment que les transferts direts
et inverses sont tous deux liésà l'éjetion.
Fig. 8.28 Lieux des transfertsdirets (éjetion :
u 3 > 0
en bleu) etinverses (balayage :u 3 < 0
en rouge)d'énergie de part etd'autre des streaks (ritèreQ
en gris).8.2.2 Desription de la simulation
Toutes es observations permettent de mettre en évidene le rle prépondérant joué
parlesstruturespariétalesanisotropesenequionernelestransfertsd'énergieentreles
asade inverse oubaksatter. Lapriseen omptede es transfertsinverses risqued'être
mal réalisée par la majorité des modèles sous-maille qui sont généralement purement
dissipatifs, e qui explique que le anal plan soit un as d'épreuve important pour la
Simulationdes GrandesEhelles.
L'étude du anal plan néessittant une résolution de type ouhe-limite en
prohe-paroi,lesoûtsdealulpeuvents'avéreronséquents.Ainsi,ilest généralementonsidéré
lamêmeapproximationtemporellequepourleasde laouhedemélange,e quipermet
de s'arahir de la résolution du développement spatial d'une ouhe limite turbulente
qui entraînerait d'importants oûts de alul. Cette approximation onsiste de nouveau
à imposer des onditions aux limites périodiques dans la diretion de l'éoulement et à
étudier ledéveloppement temporel de la turbulene dans le anal. L'hypothèse de
pério-diité dans la diretion longitudinale est justiable par le fait que l'éoulement de anal
planest parallèle,'estàdirequelaomposantenormaleàlaparoide lavitessemoyenne
est nulle, aussi bien en régime laminaire qu'en régime turbulent, et que et éoulement
ontient des strutures ayant des longueurs aratéristiques longitudinaleset transverses
bien dénies. La ondition de périodiité n'a alors pas d'inuene sur les résultats sous
l'hypothèseque lestailles du domainede alul ontété hoisiesde manièreadéquate. De
même, on utilise également des onditions de périodiité dans la diretiontransverse, e
hoixétantde nouveaumotivépar lefaitquelestaillesdesstruturesdansettediretion
sont orretement dénies.
Le reours à des onditions aux limites de type périodique permet, en outre, de
s'af-franhir des problèmes de traîtement des onditions de type entrée/sortie qui seraient
indispensables en développement spatial. Néanmoins, la periodiité entraîne
naturelle-mentl'annulationdu gradientde pressionentre l'entréeetlasortiedu domainede alul.
Ore gradient de pression représentele terme moteurde et éoulement'est àdire que
e termepermetd'entretenirl'éoulementturbulentetde onserveruneénergieonstante
au ours du alul. En l'absene de e gradient, les pertes de harge provoquées par le
frottementvisqueux du uideontre lesparoisne sontplus ompensées, e quise traduit
par une perte d'énergie du système. Dans le but d'entretenir l'éoulement, il est alors
néessaire d'introduire une quantité d'énergie équivalente à un gradient de pression, e
qui est réalisé par l'intermédiaire d'un terme de forçage. Un aperçu détaillé de e terme
de forçage est donné en annexe (annexe C).
Le hamp initialse ompose d'un prol moyen parabolique(prol de Poiseuille, g8.29)
auquelonajouteuneperturbationaléatoiredemoyennenulle.LaloideBusemann-Croo
est de nouveau employée pour la répartition initiale de la température. Les variables de
l'éoulement sont ainsi initialiséespar :
ρ(t = 0) = 1 + sǫ
(8.16)u(t = 0) = U c 1 − (z − 1) 2
(1 + sǫ)
(8.17)v(t = 0) = w(t = 0) = sǫ
(8.18)T (t = 0) = 1 + γ − 1
3 P r M 0 2 U c 2 1 − (z − 1) 4
(8.19)
U c
désigne la vitesse longitudinale moyenne au entre du anal, xée àU c = 1, 5
;ǫ ∈ [ − 1; 1]
est un nombre aléatoireets = 0, 15
xe l'amplitude de la perturbation.Lenombrede Reynoldsdefrottementestxéà
Re τ = 395
etlenombrede Reynoldsbasésur la demi-hauteur du anal à
Re = 7000
. Le nombre de Prandtl turbulent est xé àP r = 0, 7
omme préonisé par Comte et Lesieur [21℄. Le débit initial estQ 0 = 8, 3814
(
8, 3865
surlemaillagegrossier),e quiest unpeuplus élevéquelavaleurthéoriquedansle as d'un hamp de vitesse non perturbé
8π/3 ∼ 8, 3776
.Au niveau du hoix pour la tailledu domaine de alul, on herhe à s'assurer que les
Fig. 8.29 Canal plan : onguration de alul et hamp initial; veteurs vitesses et
iso-ontours de laomposante longitudinalede lavitesse.
statistiquesendeux points,situésl'un auentre duanal etl'autreàl'éxtrémitéde
elui-idans haune des diretions, sontdéorrélées. Parmi lesétudes antérieures eetuées à
Re τ = 395
,ontrouve généralement deux hoix pour es dimensions.Parexemple, Moser et al.[96℄réalisent uneDNS en s'appuyant sur undomainede dimensions2π × π × 2
rés-petivement dans les diretions longitudinale, transverse et normale à la paroi. D'autres
référenes préfèrent utiliserun domainelégérementmoins étendu dansla diretion
trans-verse
2π × 2 3 π × 2
an de diminuer les oûts de alul tout en onservant une bonnepréisiondans ette diretion[95, 118℄. Les simulations présentées dans e mémoirefont
appel à des domaines de tailleidentique à elle employée par Moser et al. [96℄, à savoir
2π × π × 2
.Deuxgrillesderéféreneserontutiliséesparlasuite:lagrilleneontientenviron
3, 1 × 10 5
ellules alors que la grillegrossière ontient deux fois moins de maillesdans haune des
diretions,soitenviron
4 × 10 4
ellules.Lestailles de maillesutiliséesave haune de esgrilles sont reportées dans le tableau 8.4. On notera en partiulier la taille des mailles à
la paroi, dans ladiretion normale (
∆z min +
), qui est de l'ordre d'une unité de paroi pourle maillagen et de deux unités de paroi pour lemaillage grossier.
Les gures 8.30 et 8.31 permettent de omparer les résultats des deux simulations de
référene.
La gure 8.30 dérit l'évolution temporelle de plusieurs grandeurs moyennes
aratéris-tiquesde l'éoulementdeanal.Lapremièred'entreellesest lavitesse moyennedébitante
qui permet de vérier le bon fontionnement du forçage qui assure bien la onservation
du débit pour les deux simulations. Lesvaleurs de la vitesse débitanteobtenues pour les
maillage
N x × N y × N z ∆x + ∆y + ∆z min + ∆z + max
grossier
30 × 41 × 32 67, 4 24, 6 2, 44 45, 3
n
60 × 82 × 64 33, 7 12, 3 1, 22 22, 6
Tab. 8.4 Maillages n et grossier : nombre de ellules et tailles de mailles
orrespon-dantes.
variable dérit, pour sa part, les variations de la masse volumique au niveau de la paroi
solide. Cette quantité diminue très légérement au ours du temps même si les variations
restentnégligeables.Latroisièmeourbedéritl'évolutiondutermede forçage
f g 1 = f 1 (1)
au ours du temps. Celui-i tend à se stabiliser autour d'une valeur moyenne omprise
entre
− 2 × 10 −3
et− 3 × 10 −3
. Enn, la dernière ourbedérit l'établissementprogressif du régimeturbulent grâe àune visualisationdu nombre de Reynolds de frottement. Eneet, après une phase transitoire au ours de laquelle le nombre de Reynolds de
frotte-ment augmente rapidement, elui-i se stabilise autour d'une valeur prohe de la valeur
nominale
Re τ = 395
. Cependant, le alul n permet d'atteindre unRe τ
plus prohe delavaleur souhaitée quele alul grossier.
La gure 8.31 donne quant à elle un aperçu du prol moyen de vitesse longitudinale
obtenu pour haun de es aluls de référene ainsi que les utuations de vitesse dans
haune destroisdiretions.Cesprolssontobtenusenmoyennantlesvariablesde
l'éou-lement dans les diretions homogènes et au ours du temps. Cette moyenne temporelle
ne s'applique ependant qu'au régime établi et ne prend pas en onsidération la phase
de transition initiale. Pour les prols moyens, les deux aluls tendent à donner le bon
omportementdansla sous-ouhe visqueuse, ainsi qu'une assezbonneapproximationde
lapentethéoriquedans lazonelogarithmique.Cependant,lapente aluléesemontre
lé-gerementinférieureàlavaleurthéorique.Parailleurs,leséartsexistantentre lesourbes
etladroitethéoriquesont liésàladiéreneentre leReynoldsde frottementthéoriqueet
la valeur réellementobtenue par le alul. Par ailleurs,la loide omportement théorique
seradisutée dans leprohainparagraphedanslebut dedonnerunepremière expliation
de l'éartobservéauniveau del'évaluationdelapenteparrapportàlaloilogarithmique.
Auniveaudesprolsdeutuations,onobserveunelégèresurestimationdupide
utua-tions de vitesse longitudinaleave lealul grossier,alors qu'au ontraireles utuations
dans les deux autres diretions sont légerement sous-estimées. De plus, le pide
utua-tions de la vitesse longitudinale se trouve déalé vers le entre du anal ave le maillage
grossier. On obtient ainsi une bonne estimation de la position de e pi sur le alul n
puisque la valeur obtenue est voisine de
z + = 15
e qui orrespond bien au maximum deprodutiond'après lagure 8.27.
8.2.3 Adaptation de maillage
La stratégie d'adaptation est ensuite appliquée à l'éoulement de anal plan dans le
but d'augmenter la préisionde la solutionpar rapportau alulgrossier.
La première étape de validationporte de nouveau sur le ritèrede ranement. Lagure
8.32 permet de omparer les zones détetées par le ritère de ranement au ritère Q
orrespondant. Lapremière remarqueest queleranementseonentre bien sur lazone
t
Fig. 8.30 Canal plan foré; évolution de la vitesse moyenne débitante, de la masse
volumiqueenproheparoi,du termedeforçage etdu nombrede Reynoldsturbulent.:
maillagen; :maillage grossier.
z +
Fig. 8.31 Gauhe : Prolsde vitesse moyennelongitudinale;Droite :utuations de
vitesse longitudinale; : maillagen; : maillagegrossier.
normale à la paroi sont presque totalement inluses dans le nuage de ellules à raner.
Au delà de es rangées, les ellules à raner sont réparties au voisinage des strutures
ohérentes. Lagure 8.33montre ainsi quelesenseur séletionnedes elullesqui forment
des ensembles étirés dans la diretion longitudinale.Ceux-i semblent par ailleurs situés
autourdesstrutures ohérentes, e quipourraitorrespondreauxzonesresponsablesdes
phénomènes d'élatementtourbillonaire.
Fig. 8.32 Gauhe : Iso-ontours du ritére Q (
Q = 0, 1
); Droite : Iso-ontour duritére de ranement
α = − 2/3
.Fig. 8.33 Iso-ontours du ritére de ranement
α = − 2/3
et du ritère Q (Q = 0, 1
),en dehors des deux premiersplans de prohe-paroi.
Les premières simulations multi-niveaux réalisées ayant présenté des diérenes
impor-tantes par rapportauxaluls deréférene, ilaété hoisi de proéderen plusieursétapes
an de déterminerl'origine de es éarts.
Ainsi, dans un premier temps, on limitera à deux le nombre de domaines ns réés à
haque nouveau ranement, haque domaine orrespondant à une des ouhes limites
omposant le anal. Par ailleurs, an de limiter les reours à la proédure
d'enrihisse-ment auxfrontières, lesdomaines ns sont forés à ouperl'ensembledu domainedans
lesdiretions longitudinalesettransverses. Ainsionpeut appliquerune ondition de
per-laparoi,latailledes domainesns est xée par leritèrede ranement. Ilest ependant
intéressant de noterqu'à tout instantles raords entre leniveau n etleniveau grossier
interviennent bien en dehors de la zone de prodution (
z + < 15
) omme préonisé parQuéméré [115℄.
Enn,ommeun doutepersistequantautermede forçage àappliquersur une
ongura-tionmulti-domaines(voirenannexeC),lespremièressimulationsvontporteruniquement
surdes alulsdeanalsans termede forçage.Parailleurs,mêmesilaphasedetransition
est bien représentée dans le as de la ouhe de mélange, il est diile de se
pronon-er sur la apaité réelle de la méthode d'adaptation à représenter onvenablement les
phénomèmestransitionnelsintervenant dansdes éoulementsde prohe paroi. De e fait,
l'adaptations'appliquera dans ette étudeuniquement auanal en régime établi.
Comme dans l'étude de la ouhe de mélange, l'évaluation de la solution obtenue ave
l'outil adaptatif sera réalisée à partir des informations ontenues dans le niveau le plus
grossier.L'objetifestdenouveaud'utiliserdesvariablesobtenuesenmoyennantlehamp
sur l'ensembledu domaine.
Les premiers résultats obtenus auront don pour objetif de valider l'approhe
multi-niveaux dans une onguration de anal, et plus spéiquement la ondition de raord
dans la diretion vertiale entre le domaine de base et les domaines ns réés. La gure
8.34donneunaperçu duomportementdes troissimulationsréaliséesen l'absenede
for-çage. Le nombre de Reynolds de frottement reste stabilisé autourd'une valeur moyenne.
L'absene de forçagene sefait pasenoreressentirde manièresigniativesur son
évolu-tion.Ungainnonnégligeableestalorsobtenuavel'approhemultigrillepourl'évaluation
de e nombre. Eneet, après une première phase d'établissementde l'éoulement qui se
traduitparuneaugmentationrapidede lavaleurdu
Re τ
,lealulmulti-niveauxtendàsestabiliserautour d'une valeur prohe de elleobtenue par la simulationne de référene.
Parlamêmeoasion,laourbeobtenueàl'aidede laméthode d'adaptationserapprohe
de la valeur nominale utilisée pour es simulations(
Re τ = 395
). Le taux de isaillement à laparoiτ ω
voitsa valeur diminuer ave le tempsdu faitde l'absene de forçage.Néan-moins, la ourbe obtenue ave la simulation multi-grillesest de nouveau voisine de elle
obtenue àl'aide du aluln de référene.
Auniveaudesstatistiquesturbulentes(gure8.35),lealulmulti-niveauxs'avèreêtre
entrèsbonaordave lealuln.Auniveauduproldevitessemoyennelongitudinale,
lesdeux ourbessont quasimentidentiques, traduisantà lafoisune bonnereprésentation
du prol de vitesse dans la sous-ouhe visqueuse etdans la zonelogarithmique.
Coner-nant les utuations de vitesse, les prols obtenus ave la stratégie de ranement sont
Coner-nant les utuations de vitesse, les prols obtenus ave la stratégie de ranement sont