7.2 Senseur en ondelettes élaboré
8.1.5 Adaptation de maillage
Le ritèrede ranementsemblanten aordave laphysique de l'éoulement,ilreste
maintenantàvaliderlastratégiederanementdanssonensemble.Pourela,onapplique
laproédurederanementautomatiqueàintervallesréguliersetonvisualiselesrésultats
obtenus en s'interessant, en partiulier, à l'inuene éventuelle des paramètres propres à
laméthode adoptée.
Uneremarqueimportanteonernelafaçondontestévaluéelaqualitéde lasolution
mul-tigrille.Eneet, ommelaméthoded'adaptationseveutautomatiqueetoptimale,rienne
permetdeprévoirquelleportiondudomainegrossiervaêtreonernéeparleranement.
Hors la plupart des grandeurs qui sont étudiées pour la ouhe de mélange, dans le but
d'évaluer la préision de la solution, s'appuie sur des moyennes portant sur l'ensemble
du domaine dans les diretions homogènes de l'éoulement. Dans le alul multigrille,il
Fig. 8.7 Exemple de remaillageobtenu pour la ouhe de mélange pleinement
turbu-lente: iso-ontour du ritèreQ en gris etmaillagesde niveau n réés.
basant sur des informations issues du maillage de base. Celui-i ouvrant la totalité du
domaine de alul, il est eetivement possible de omparer les résultats ave lesaluls
de référene.
Inuene de la onstante d'enrihissement
Unepartiedees résultatsafaitl'objetd'unepubliation[75℄reportéeenannexe
(an-nexe E).Il yest, entre autres,disutéde l'inuenede lavaleur hoisie pourlaonstante
d'enrihissement au niveau des interfaes n/grossier. La valeur permettant d'atteindre
la solution la plus prohe de la solution ne de référene est ainsi xée dynamiquement
pour haque ellule à:
C =
0, 95
si l'éoulement vadu domainen vers ledomainegrossier,0
si leuide entre dans le domainen. (8.10)Par ailleurs, deux modèles sous-maille ont été testés : hormis le modèle d'éhelle mixte
séletif qui a été hoisi dans ette thèse, le modèle de Smagorinsky a en eet été
appli-qué pour étudier l'inuene du modèle sous-maille sur des aluls multi-niveaux. Pour
haun de es modèles, l'adaptation de maillage permet de trouver une solution prohe
de la solution ne. On retrouve ainsi une bonne représentation de la transition vers la
turbulene,ave ependantune diérenenon négligeableave lemodèlede Smagorinsky
entre lealuln etlealulave ranement.Cettediéreneprovient probablementdu
aratère sur-dissipatif du modèle de Smagorinsky. En eet, les études antérieures ave
e modèleont généralementmontré un retardauniveau de latransition[146℄,sansdoute
du fait d'une trop grande atténuation des perturbations initiales. Cei n'est don pas
diretement lié à la stratégie de ranement adoptée. Par ailleurs, la simulation
multi-niveaux permet égalementl'obtention du régime autosimilaireet une bonne prévision de
lazoneinertielledu spetredanslerégimeturbulent.Onobserveependant,unenouvelle
fois, un meilleur rendu du aratére autosimilaire pour les simulation réalisées à l'aide
du modèle d'éhelle mixte séletif. Les prols de utuations obtenus ave le modèle de
Smagorinskyprésentent eneet delégères divergenes sur lesbords, e quipourrait
indi-l'établissement du régime autosimilaireest plus tardif.
Lesgures8.8à8.13donnentun aperçudes prolsdesvariablesdel'éoulementquin'ont
pas étémentionnéesdans l'artile,quee soitpourlemodèled'éhellemixteséletifoule
modèle de Smagorinsky.On retrouve tout d'abord lesvariables
p
(gure8.8) etρ
(gure8.9). Le alul multigrilleprésente une légère altérationpour es deux variables en
om-paraison des deux aluls de référene. Celle-i intervient essentiellement au niveau des
limitesdudomainedealul.Ilestdiilededonneruneexpliationàephénomène,qui
avaitdéjaétéobservéparQuémérédanssonétudeduanalplanparouplageRANS/LES
[115℄.Commedansl'étudedeQuéméré,l'erreurparrapportauxalulsderéféreneétant
del'ordrede
0, 1%
,ellen'estpasonsidéréeommesusamentsigniativepourremettreen ause lastratégiede ranement.Parailleurs,un gain nonnégligeable de préisionest
obtenu pour le alul multigrille ave le modèle de Smagorinsky par rapport au alul
grossier,au niveau de lazone entrale de laouhe.
y
adapté ();Gauhe : modèle d'éhelle mixte;Droite :modèle de Smagorinsky.
Au niveau des prols de utuations(gures 8.10 et 8.11), un bon aordest obtenu
ave l'approhe multi-domaines par rapport aux aluls de référene. On notera
epen-dant une légère sous-estimationdes utuations dans la diretionvertiale au niveau de
lazone entralede l'éoulementdans leas du modèled'éhelle mixte(gure8.10).Pour
les aluls ave le modèle de Smagorinsky, un gain intéressant est obtenu au niveau des
utuations de vitesse ave le alul multi-niveaux. Il est également intéressant de noter
la grande similitude existant entre les solutions nes de référene obtenues ave haun
des modèles.
Lagure8.12dérit,poursapart,larépartitionspatialedes termesroisésdu tenseur
de Reynolds. Un très bon aord est onstaté entre le alul n de référene et le alul
ave adaptation de maillage.On notera ependant que lesvaleurs du pi de utuations
obtenues ave le modèle de Smagorinsky sont très prohes pour les trois simulations. La
valeur de e pi est, par ailleurs, légèrement supérieure à elle obtenue ave le modèle
d'éhelle mixteetle maillagen.
y
ρ
-0.2 0 0.2
0.992 0.994 0.996 0.998 1
y
ρ
-0.2 0 0.2
0.992 0.994 0.996 0.998 1
Fig. 8.9 Prols de masse volumique à
t = 60
pour les aluls n (◦
), grossier (∆
) etadapté ();Gauhe : modèle d'éhelle mixte;Droite :modèle de Smagorinsky.
y
v ’
-0.2 0 0.2
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
y
v ’
-0.2 0 0.2
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
Fig.8.10 Flutuationsde vitesse vertiale à
t = 60
pour lesalulsn (◦
),grossier(∆
)et adapté(); Gauhe : modèle d'éhelle mixte; Droite: modèle de Smagorinsky.
y
Fig. 8.11 Flutuationsde vitesse transversale à
t = 60
pour les aluls n (◦
), grossier(
∆
) etadapté(); Gauhe :modèled'éhellemixte;Droite:modèlede Smagorinsky.Droite: modèle de Smagorinsky.
Enn, les prols de visosité turbulente (gure 8.13), adimensionnée par la visosité
moléulaire
µ t /µ
, sont reportés sur les dernières images. Il ressort que la visositésous-mailleest plus importantedansle as multi-niveaux.En serappelant quees prols sont
évalués sur le maillage grossier dans le as multi-niveaux, il est ompréhensible que la
visositéysoitplus importante.Eneet,l'utilisationdeniveauxns entraînel'apparition
de d'avantage de petites éhelles au niveau de la zone de reouvrement, e qui néessite
une visosité sous-maille plus importante sur la grille grossière pour en tenir ompte.
Cependant, dans l'étudeave lemodèle de Smagorinsky,la diéreneest moinsmarquée
entreledomainegrossieretlealulmulti-niveaux.Ceitenderaitàonrmerlearatère
sur-dissipatif du modèle de Smagorinsky sur le maillage grossier au niveau de la zone
d'enroulement de la ouhe de mélange.
y
Fig. 8.13 Prols de visosité turbulente, adimensionnée par la visosité moléulaire, à
t = 60
pour les aluls n (◦
), grossier (∆
) et adapté (); Gauhe : modèle d'éhellemixte; Droite: modèle de Smagorinsky.
En plus de la valeur attribuée à la onstante d'enrihissement, d'autres paramètres
peuvent avoir une inuene non négligeable sur la solution. Il s'agit, en partiulier, de
la fréquene à laquelle on applique la stratégie de ranement, des variables enrihies au
niveau des interfaes etdu tauxde remplissagede laméthode de grouping/lusteringqui
permet de réer un nombre plus ou moins important de domaines de niveau n. An
d'étudier l'impatde es diérents fateurs sur la solution obtenue à partir de maillages
adaptatifs,plusieurssériesde simulationsontétéréalisées.Chaunede essériesonerne
un des paramètres pouvant avoir une inuene sur la stratégie d'adaptation en LES, à
ommener par le hoix eetué pour les variables à enrihir aux interfaes entre deux
niveaux suéssifs.
Inuene des variables hoisies pour l'enrihissement
En eet, une fois la valeur de laonstante hoisie, plusieurs jeux de variables ont été
testés pour évaluer l'inuene du hoix des variables sur lesquelles l'enrihissement aux
frontières est appliqué. Il a ainsi été envisagé d'enrihir soit les variables onservatives,
soitlesvariablesde Favreouenoreuniquementlestroisomposantesdu veteurvitesse.
les aluls les plus préis sont basés sur un enrihissement des variables de Favre. Cette
approhe étantpar ailleurs laplus onsistante ave leltrage utilisépour l'obtention des
équations de la LES, elle a été retenue dans la suite de ette étude. Il est ependant
intéressant de noter que les onlusions quant à la préision de la solution en fontion
du hoixdes variables à enrihirsemblent dépendrede la valeur attribuée à laonstante
d'enrihissement.
Inuene de la fréquene de remaillage
L'utilisation d'une méthode itérative dans le but de modier le maillage en fontion
des phénomènes renontrés néessite une attention toute partiulière vis à vis du hoix
eetuépourlafréquenederégénérationdesgrillesnes.Eneet,dansun souisde
pré-ision, il semble intéressant de modier la position de es grilles leplus souvent possible
an de suivre l'évolution des strutures présentes dans l'éoulement. Cependant, outre
leserreursengendréesparun reoursimportantauxopérateursde transfertintergrilles,il
fauts'attendreàvoirapparaîtredenouvellessouresd'erreurspropresàlaSimulationdes
GrandesEhelles dansun telontexte :leserreursde ommutation.Commeévoquédans
la première partie de es travaux, des variations trop fréquentes du pas loal de
disré-tisationrisquent eetivement d'engendrer des erreurs de ommutationnon négligeables.
Ainsi,toute ladiulté est de trouverun bonompromisquant auhoix de lafréquene
de remaillagequi permette de limiter es erreurs numériques tout en onservant un bon
suivi de l'éoulement par la stratégiede ranement.
Dans le as de la ouhe de mélange, plusieurs fréquenes ont été testées an de vérier
l'impatdee paramètresur lasolution.Letableau8.2déritlesdiérentstestseetués
dansetteétudeetaratérisésparlapériodeàlaquellelaméthodederanementest
uti-lisée,adimensionnée parletempsinitialde retournementdesgrosses struturesde
l'éou-lement. Ainsi, la simulation IT35 permet d'adapter à trois reprises environ le maillage
pendant un temps de retournement des grosses strutures, alors que lasimulation IT280
revient à n'utiliserla méthode d'adaptation quetous les
2, 5
temps de retournement des gros tourbillons.simulation nombre d'itérations période orrespondante
entre deux ranements
IT35 35 0,3125
× T L 0
IT70 70 0,625
× T L 0
IT140 140 1,25
× T L 0
IT280 280 2,5
× T L 0
Tab.8.2Fréquenes deranementutiliséesdanslessimulationsde ouhe demélange;
T L 0
désignele temps de retournement initialdes grosses strutures.Ande limiterleserreursdues àl'opérateurde projetion, touteslessimulationssont
réalisées en proédant de manière synhronisée au premier ranement. Celui-i
interve-nant tt dans le alul, les perturbations initiales jouent enore un rle important et la
projetion sur le niveau n va alors varier assez fortemententre deux itérations. Les
fré-8.14) permettent d'armer que l'inuene de la fréquene de remaillage sur la solution
Fig. 8.14 Inuene de lafréquene de remaillage: évolution de l'épaisseur de quantité
de mouvement et de l'énergie pour les simulations IT35 ( ), IT70 (
∆
), IT140 () etIT280 (
◦
).Cette tendane est onrmée par les prols de statistiques turbulentes (gures 8.15
à 8.18). Lesourbesobtenues pour les diérentes fréquenes de remaillage sont, en eet,
quasiment onfondues à
t = 50
.Dans un régime plus turbulent (t = 80
),l'inuene de lafréquenede régénérationdesgrillesnes sefaitd'avantageressentir.Ladiérenelaplus
marquante intervient au niveau des termes roisés du tenseur de Reynolds
u 1 u 2
(gure8.18)puisquelavaleurdupiauentredelaouhe pourlasimulationIT70est inférieure
à elles obtenues ave les autres aluls. Ce même alul semble par ailleurs surestimer
lesutuations dans lesdiretions longitudinale etvertialeau detrimentde la troisième
omposante, dans la diretion transverse. Ces légers éarts pour des instants avanés se
font également ressentir sur l'évolution de l'épaisseur de quantité de mouvement (gure
8.14). Les éarts relevés restent ependant faibleset sont surement dus en grandepartie
aux approximations numériques engendrées par les opérateurs inter-grilles. De plus, au
niveaudesprolsmoyensde densitéetdepression(gure8.17),lafréquenederemaillage
a une inuene négligeable sur les prols obtenus. Les seules erreurs apparaissent au
niveau des frontièresdu domainedealul lorsquelerégimeest turbulentetdonlorsque
le ranement s'étend à l'ensembledu domaine de base. Les éarts onstatés peuvent de
nouveau provenir des opérateurs inter-grilles dont l'erreur d'interpolation est d'autant
plus importantequela tailledes ellulesdu maillageest grande,omme'est le as dans
es zones situées prés des limitesdu domainede alul.
Enonlusion, mêmesi pour des fréquenesde remaillagerapidesquelques modiations
des prols de utuations apparaissent, la dynamique générale de la ouhe de mélange
n'estpasaltéréedemanièresigniativeparunemodiationdelapériodederégénération
y
Fig. 8.15 Inuene de la fréquene de remaillage: prols moyens et utuations de la
vitesse longitudinaleà
t = 50
(gauhe) ett = 80
(droite),pour les simulationsIT35 ( ),IT70 (∆
), IT140 () et IT280 (◦
).y v ’ R M S
-0.2 0 0.2
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
y v ’ R M S
-0.2 0 0.2
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
y w ’ R M S
-0.2 0 0.2
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
y w ’ R M S
-0.2 0 0.2
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
Fig. 8.16 Inuene de lafréquene de remaillage: utuations des vitesses vertiale et
transverse à
t = 50
(gauhe) ett = 80
(droite), pour les simulations IT35 ( ), IT70 (∆
), IT140 () et IT280 (◦
).y
Fig.8.17Inuene delafréquenede remaillage:prolsdepressionmoyenneetdensité
à
t = 50
(gauhe) ett = 80
(droite), pour les simulations IT35 (), IT70 (∆
), IT140Fig. 8.18 Inuene de lafréquene de remaillage: termeroisé du tenseur de Reynolds
u ′ 1 u ′ 2
àt = 50
(gauhe) ett = 80
(droite), pour les simulations IT35 ( ), IT70 (∆
),IT140 () et IT280 (
◦
).Inuene du taux de remplissage des sous-domaines
Laméthode utiliséepour regrouperles ellulesàranerensous-domainesde niveaux
nsapourambitiond'optimiserlesalulsetéviter ainsid'augmenter inutilementles
res-soures néessaires en terme de mémoire.Cependant, ela s'aompagne néessairement
d'une augmentationdu nombre de domaines de niveaux ns. Orei a pour onséquene
de rendre plus omplexe le traitement du ouplage entre l'ensembledes domaines de
dif-férents niveaux.
Cependant,en ajoutantquelques fontionnalitésàlaproédurede ranement,des
résul-tats intéressants ont été obtenus, à la fois aussi préis et moins oûteux que les aluls
initiauxs'appuyantsur unseul domainerané(
λ = 0
).Enpartiulier,un gainnon négli-geablea été obtenu en ajoutant des onditions de raordonforme entre deux domainesns voisins. En eet, après avoir onstaté que des erreurs non négligeables apparaissent
dès lors qu'un nombre important de domaines ns est réé, il a été envisagé d'éraser
les onditions lassiques de traitement par enrihissement au niveau des frontières des
domaines ns lorsquelasituationlepermet.Auparavant,lesonditions auxlimites(hors
des frontièresphysiquesdu domainedealul)étaientuniquementtraitéespar
enrihisse-mentde lasolutiongrossièreauniveaudes ellulestives du maillagen. Bien entendu,
ette méthode est une approximation qui n'est pas sans introduire des erreurs dans la
prédition des petites éhelles de l'éoulement.
Les simulations eetuées en ajoutant des raords entre des domaines ns voisins ont
montré un gain onséquent en préision par rapport aux premiers aluls réalisés
uni-quement à l'aide d'un enrihissement aux frontières des domaines ns. Lesrésultats sont
alors très prohes de eux obtenus en ne réant qu'un seuldomainen àhaque nouveau
ranement(i.e.
λ = 0
).L'évolutiondes grandeursmoyennesde l'éoulement(gure8.19) ainsi que la répartition spetrale de l'énergie (gure 8.20) semblent eetivementfaible-ment inuenées par la valeur attribuée au taux de remplissage
λ
. Cependant, quelquesdiérenes apparaissent lorsque l'éoulement atteint le régime turbulent et qu'il ouvre
l'ensemble du domaine de base. Cei peut avoir plusieurs expliations : tout d'abord la
tailledes mailles près des extremitésdu domainede alul dans la diretion(y) peut
en-traînerdeserreursd'interpolationimportantesauniveaudesopérateursintergrillesetdes
onditionsderaordn/grossier.Deplus,dansdes instantssiavanés,ilest possibleque
l'inuene de laondition limitesuivant ladiretionvertialene soitplus négligeable. Le
faitd'utiliserd'avantage dedomainesns vaégalementsetraduirepardesvariationsplus
importantes auniveau de la résolution loale de l'éoulement aux interfaes n/grossier.
Il est ainsi possible d'envisager l'émergene d'erreurs de type erreur de ommutation au
niveau de es interfaes, erreurs qui se feraient d'avantage ressentir du fait de variations
loalesimportantesdu pas dedisrétisation.Néanmoins,ilest évidentquel'utilisationde
la méthode de ranement sur un éoulement pleinement turbulent ouvrant l'ensemble
du domaine de alul n'est pas le but reherhé. Dans une telle situation, il semble de
toutes façons inadapté de reourrir à un nombre onséquent de domaines ns qui
n'ap-porteraitpas un gain onséquent en termede ressoures néessaires aualulmais serait
d'avantage soure d'erreurs numériques supplémentaires.
Aunal,lavaleurattribuéeautauxderemplissage
λ
pourl'algorithmedegrouping/lustering nesembledonpasavoirunegrandeinuenesurlasolution.Ceparamètrepermetessen-tiellement d'adapter la stratégieen fontion des exigenes de l'utilisateur et des moyens
t
25 50 75 100
0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 δ m
t
0 25 50 75 100
30000 31000 32000 33000 34000 35000 36000 37000 38000 39000 40000 41000 E
Fig.8.19Inuene dutauxderemplissagedes sous-domainessur lasolution:évolution
de l'épaisseur de quantité de mouvementetde l'énergieinétique.
◦
:λ = 0
, :λ = 0.3
et :
λ = 0.5
.k
E (k )
10 20 30
0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
k -5/3
Fig. 8.20 Inuene du taux de remplissagesur le spetre d'énergie à
t = 60
.◦
:λ = 0
,:
λ = 0.3
et :λ = 0.5
.Utilisation de plusieurs niveaux de ranement
Les paragraphespréédents ont montré la apaité de laméthode d'adaptationà
mo-dier la préision loale de la solution dans l'optique d'un reours à la Simulation des
Grandes Ehelles. Dans le but d'optimiser d'avantage les aluls, il est ensuite envisagé
d'utiliser plusieurs niveaux de ranement, e qui permettrait de partir d'un maillage
de base enore plus grossier et ainsi de diminuer de manière onséquente les oûts de
alul. An de tester l'aptitude de la stratégie de ranement à réer de manière
dyna-miqueplusieursniveauxde grilles,un maillagedittrèsgrossier aété réépourétudierla
ouhe de mélangeen développement temporel. Ce maillageomporte environ
10 4
points(
30 × 24 × 15
)soitquatrefoismoinsquelemaillagende référene(120 × 96 × 60 ∼ 7 × 10 5
points) dans haune des diretions.
Dansette partiede l'étude,lesperturbationsinitialessontdéterministesarl'utilisation
d'un bruit blan sur e maillage très grossier donne lieu à des résultats très diérents
de eux obtenus sur le maillage n. En eet, les mailles très grossières atténuent trop
fortementlebruitinitialpour obtenirlabonnedynamiquede l'éoulement.Les
perturba-tions utiliséesiiselimitentdon auxmodes proprestridimensionnels aratéristiquesde
l'éoulementde ouhe de mélange.Leprinipedu reoursàplusieursniveaux de
rane-ment est shématisé sur la gure 8.21 où l'augmentation progressive de la résolution de
la grillede alul permet de représenter des strutures de tailles de plus en plus petites.
Les grossesstrutures restent pour leur part inhangées d'unniveau à l'autre.
3
2
1
Fig. 8.21 Calul à trois niveaux de ltrage (ouhe de mélange 2D) : iso-ontours de
vortiité.
Lealuladaptésedérouledelamanièresuivante:onproèdetoutd'abord àla
réa-tion du niveau intermédiaire de grille, puis onlui applique immédiatement le senseur en
ondelettes an de réer ledeuxième niveau de ranement. On proède de ette manière
niveau réés auparavant.Ceiexplique queleniveaun soitimmédiatementrééaprés le
remaillagedu niveau intermédiairepour failiterletraitement des onditions auxlimites
de raord n/grossier.Le pas de tempsest toujoursdivisé par deux à haque fois qu'un
nouveauniveaude maillageest réé.Lerapportd'aspetentre deuxgrillessuessives est
toujours xé àdeux dans haune des diretions.
Lagure8.22déritl'évolutiondel'épaisseurdequantitédemouvementetdel'énergie
i-nétiquedel'éoulementpourhaunedestroissimulationsréalisées.Outreunlégerretard
i-nétiquedel'éoulementpourhaunedestroissimulationsréalisées.Outreunlégerretard