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Livres liés aux concepts de l’autorité et de la discipline:

 Bilheran, A. (2009). L’autorité. Barcelone : Armand Colin.

 Delsol, C. (1994). L’autorité. Que sais-je ? Paris : PUF.

 Guérin, V. (2003). A quoi sert l’autorité ? S’affirmer-respecter-coopérer. Lyon : Chronique Sociale.

 Guillot, G. (2006). L’autorité en éducation. Sortir de la crise. Paris : esf.

 Guilbert, D. (2001). Et si l’autorité, c’était la liberté ? Mesnil-sur-l’Estrée : Presses de Firmin-Didot.

 Prairat, E. (2002). Questions de discipline à l’école et ailleurs. Ramonville Saint-Agne : Erès.

 Richoz, J.C. (2009). Gestion de classe et d’élèves difficiles. Lausanne : Favre.

 Pain, J. & Vulbeau, A. (2003). L’invention de l’autorité. Vigneux : Matrice.

 Robert, P. (1967). Le Petit Robert. Dictionnaire de la langue française. Paris : Dictionnaires Le Robert.

Livres liés au concept genre :

 Bouchard, P. & St-Amant, J.C. (1996). Garçons et filles : stéréotypes et réussite scolaire. Montréal : les éditions du remue-ménage.

 Braconnier, A. (1996). Le sexe des émotions. Paris : Odile Jacob.

 Dafflon Novelle, A. (2002). Sexisme dans la littérature enfantine : quels effets pour le développement des enfants ? Université de Genève : Synthèse des recherches examinant les représentations du masculin et du féminin véhiculées dans la littérature et la presse enfantines de publication récente.

 Duru-Bellat, M. (2004). L’école des filles. Quelle formation pour quels rôles sociaux ? Paris : L’Harmattan.

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 Héritier, F. (2005). Hommes, femmes, la construction de la différence. Paris : Le Pommier/Cité des sciences et de l’industrie.

 Le Maner-Idrissi, G. (1997). L’identité sexuée. Paris : Dunod.

 Hurtig, M.C., Kail, M. & Rouch, H. (Ed.). (2002). Sexe et genre. De la hiérarchie entre les sexes. Paris : CNRS EDITIONS.

 Lietar, N., Macors, M-J., Nimal, F., Lemmens, L., Drion, C. & Choque, P. (Ed.).

(2008). Minidico d’idées féministes. Bruxelles : Le Monde selon les femmes.

 Lucas, N. (2009). Dire l’histoire des femmes à l’école : les représentations du genre en contexte scolaire. Paris : Armand Colin.

 Moreau, T. (juin 2001). Ecrire les genres. Guide romand d’aide à la rédaction administrative et législative épicène. Etat de Genève - DF- SPPEgalité- CLDE

 Rouyer, V. (2007). La construction de l’identité sexuée. Paris : Armand Colin

 Roventa-Frumusani, D. (2009). Concepts fondamentaux pour les études de genre.

Paris : Archives contemporaines.

 Zaidman, C. (1996). La mixité à l’école primaire. Paris : L’Harmattan.

Livres sur la méthodologie :

 Blanchet, A. & Gotman, A. (2007). L’enquête et ses méthodes : l’entretien. Paris : Armand Colin.

 De Ketele, J.-M. & Roegiers, X. (1996). Méthodologie du recueil d’informations.

Fondements des méthodes d’observations, de questionnaires, d’interviews et d’études de documents. Paris, Bruxelles : De Boeck Université.

 Kaufmann, J.C. (2007). L’enquête et ses méthodes : l’entretien compréhensif. Paris : Armand Colin.

 Mucchielli, A. (1994). Les méthodes qualitatives. Paris : PUF.

113 Mémoires lus :

 Arnoux, M. (2007). Autorité : Entre la pensée et l’action, quel décalage ? Mémoire de licence en Sciences de l’éducation : Université de Genève.

 Blondin, C. & Perler, C. (2005). Tu et vous : même combat ? Etude des pratiques de seize enseignants de division moyenne concernant l’emploi du tutoiement et du vouvoiement à l’école primaire. Mémoire de licence en Sciences de l’éducation : Université de Genève.

 Crettenand, M. & Dubuis, V. (1999). GROSSE VOIX, MAIN LESTE ou les représentations de la discipline et de l’autorité chez l’élève. Mémoire de licence en Sciences de l’éducation : Université de Genève.

 Graber, T. (2006). Discipline et autorité. « Comment les enseignants définissent-ils l’autorité et la discipline ? ». Mémoire de licence en Sciences de l’éducation : Université de Genève.

Cours suivis :

 Collet, I. (2010, semestre de printemps). Genre et éducation. Université de Genève : Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, LME, consolidation différenciée.

 Hasdeu, I. (2010, semestre d’automne). Introduction à la perspective de genre.

Université de Genève : Faculté des sciences économiques et sociales.

Webographie :

 Beer, C. (2005, 20 janvier) 13 priorités pour l’instruction publique. [Page Web].

Accès : http://www.ge.ch/dip/13_priorites.asp

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Table des matières des annexes

A. Retranscriptions des entretiens :

a. Entretien avec Joëlle p. 1

b. Entretien avec Loïc p. 11

c. Entretien avec Viviane p. 17

d. Entretien avec Chloé p. 26

e. Entretien avec Damien p. 34

f. Entretien avec Alice p. 41

g. Entretien avec Théo p. 47

h. Entretien avec Caroline p. 55

115 Entretien avec Joëlle, 16 ans, 17 en avril, 1ère ECG Jean Piaget, avant cycle Bois Caran.

I. : J’aimerais si je te dis le mot autorité que tu me dises tous les mots qui te viennent et que tu associes au mot autorité ?

J. : Ah ouais ok, heu je sais pas … prof, hum.. règles, heu…

I. : Vas y tout ce qui te passe par la tête … quand je te dis autorité à quoi tu penses ?

J. : Sérieux,… ben école déjà, devoirs … alors trois petit points. Je suis un peu naze là, désolé.

I. : Non pas de problème, t’inquiètes pas J. : Mais tout, tu veux dire

I. : Je sais pas quand je te dis autorité quels mots tu assimiles à autorité ? J. : Par rapport à l’école ?

I. : A tout pour l’instant.

J. : Ah ben lois alors,.. ça fait bizarre (en parlant de l’enregistreur) I. : Ah oui ben ça il faut que tu oublies, (rires)….

J. : …

I. : Ok ben c’est déjà bien, prof, règles, école, devoirs, lois. Si je te donne par exemple parce que je m’intéresse à l’école, tu arriverais à donner une définition de l’autorité d’un prof ? Qu’est-ce que c’est ? A quoi ça leur sert ?

J. : Ba, à pouvoir faire leur cours normalement sans qu’il y ait de problèmes.

I. : Et à ton avis c’est quoi les problèmes qu’ils pourraient y avoir ?

J. : Ben les jeunes qui se rebellent parce que c’est à peu près l’âge, ils essayent de montrer que, enfin voilà quoi, qu’ils sont supérieurs, peut-être.

I. : Ouais ok qu’ils remettent en cause puis qu’ils disent « moi je n’ai pas besoin de ce que tu m’apportes ». Et le prof il peut faire quoi fasse à cela ?

J. : Cela dépend de chacun et de chaque élève avec qui il est. Ouais…

I : Ben justement j’aimerais que tu me parles de tes profs, j’aimerais savoir comment ils sont en général ?

J. : Héhé. (Rires)

I. : Ça veut dire quoi ce héhé (sourires)

J. : Ben il y en a un peu des fous, c’est pas faux.

I. : Fous dans quel sens ?

J. : Genre quand il commence à mettre des lois, des règles, limite c’est infantile, c’est pour les primaires.

I. : Comme quoi par exemple ?

J. : genre déjà normalement tu vois on peut s’asseoir où on veut et là elle nous met des places que l’on doit tenir pendant toute l’année

I. : Et c’est elle qui choisit ?

J. : voilà c’est elle qui choisit, on doit lever la main, et puis si on parle sans lever la main et ben elle s’en fout un peu, elle passe à l’autre et puis vu qu’il y a personne qui lève la main I. : Ah personne lève la main ?

J. : non, puis elle nous fait aussi des cours un peu que tu as l’impression que tu retournes en 7ème parce qu’on a tu vois aussi des non-francophones, donc elle doit faire un peu pour les deux et tout et il y en a plusieurs dans notre classe.

116 I. : d’accord, donc elle fait des sujets que vous avez déjà vu et du coup c’est facile ?

J. : voilà et du coup la moitié elle s’ennuie et puis l’autre ben…

I. : c’est une prof de quoi ? J. : de français.

I. : cette prof de français elle vous oblige mais elle peut changer les places dès fois ? Vous lui avez demandé ?

J. : heu on lui a demandé mais ça fait genre deux mois et justement cette semaine elle nous a dit qu’elle allait rechanger mais c’est elle qui choisit donc du coup si, parce que je m’entends pas bien, par exemple avec deux filles, voilà et ben si elle me met avec je sais que ça ne va pas jouer.

I. : et ça tu vas lui dire et tu crois qu’elle va en tenir compte J. : non elle verra bien de toute manière.

I. : qu’est-ce que tu feras pour montrer que ça ne jouera pas?

J. : ben déjà on s’aime pas trop toutes les deux alors si elle nous met à côté on sera limite à pas se parler, même s’embêter, se dire des trucs ironiques mais on verra après justement si la prof elle remarque.

I. : Ok

J. : et si elle prend le soin de remarquer.

I. : Et avec cette prof c’est comment dans la classe, c’est calme, c’est ?

J. : Ben justement il y a un peu tout le monde qui se rebelle contre elle parce que justement à cause de cela, qu’elle nous fait des travaux un peu faciles et puis que si limite elle ne se fout pas de nous.

I. : Ok à cause de toutes ces règles. Mais à ton avis pourquoi elle vous met ces règles là?

J. : ben justement pour qu’on puisse respecter et tout mais si elle, en mettant trop de règles, ça fait un peu le contraire.

I. : et puis d’autres profs où ça marche bien, comment ils se débrouillent ? J. : bon ben il y a, c’est pas vraiment un cours c’est le dessin.

I. : d’accord

J. : mais on peut écouter de la musique, où on dessine, enfin il nous donne ce qu’on doit dessiner, on peut écouter, on parle et tout mais à la fin on doit avoir rendu le travail. Il nous donne des permissions mais si à la fin on n’a pas rendu le travail c’est notre problème.

I. : C’est comment, tout le monde respecte, le niveau sonore n’augmente pas ?

J. : Non, non ça va. Bon dès fois il nous dit, il nous fait des remarques, sinon ça se passe bien.

I. : et puis alors dans un autre cours ?

J. : alors un cours où ça se passe bien. En anglais ça se passe bien parce qu’en fait la prof elle est cool avec nous, elle se marre un peu avec nous, parfois. D’ailleurs, elle, elle a un truc qui marche plutôt bien d’ailleurs. Elle nous met des points. En fait il ya des bonus et des malus, si par exemple on a six points ça nous fait une note de six.

I. : D’accord

J. : Si on a sept points cela fait un six plus un point et ça s’accumule, ça fait peut être deux six ou au contraire moins six. Un truc comme cela.

I. : Mais attend elle enlève, elle rajoute sur, par exemple tu as un contrôle elle te rajoute par rapport au contrôle parce que tu dis t’as un six, comment ?

117 J. : Non, non en fait il y a les notes qu’elle nous donne par écrit qu’elle note et après il y a la note de comportement en classe. Et donc si par exemple on parle, elle nous dit rien du tout et elle enlève des points sans nous le dire.

I. : elle part de six, elle.

J. : non de zéro et si on se comporte bien, qu’on participe en cours, elle met des points, elle augmente, ce sont des malus.

I. : ok et ça fonctionne bien comme cela.

J. : oui

I. : et puis tu dis qu’elle est cool, qu’elle se marre un peu avec vous mais au début elle était comment, est-ce qu’au tout début elle était pareil ?

J. : non au tout début elle était souriante, donc ça donnait déjà envie de participer un peu au cours, elle nous demandait à chaque fois, euh comme cela, elle nous choisissait et nous posait des questions. Du coup, ceux qui sont un peu flémard comme cela, qui ne veulent pas lever la main, ils sont obligés de répondre.

I. : Et ils répondent ?

J. : oui et même si c’est faux alors.

I. : et justement par rapport à cela elle dit quoi ? Que ce n’est pas grave ?

J. : Justement si par exemple on se goure elle nous dit non et puis elle cherche quelqu’un d’autre qui a réussit et puis elle explique après pourquoi c’est comme cela.

I. : Et l’autre prof dont tu parlais tout à l’heure qui vous mettait des règles un peu pour les gamins, elle est comment physiquement cette prof ?

J. : vieille, (rires), un peu enrobée je dirais… N’empêche elle est assez sympa mais c’est juste qu’elle est un peu à côté de la plaque.

I. : un peu vieillot, vielle méthode.

J. : oui c’est ça.

I. : et puis un autre prof avec qui ça fonctionne bien ? J. : euh…

I. : mais quand je te dis que ça fonctionne bien, tu entends quoi par là, tu sous-entends quoi ? J. : que la classe se passe normalement, qu’il n’y a pas de chahut, qu’on réponde aux questions quand on nous demande et qu’on participe. C’est à peu près cela.

I. : Oui, c’est bien.

J. : par exemple en math c’est calme et tout mais je veux dire on ne participe pas vraiment, ça reste juste calme. Enfin il n’y a pas beaucoup de personnes qui parlent.

I. : Pourquoi vous ne participez pas ?

J. : Ben en fait il nous donne des dossiers qu’on doit faire durant l’heure, donc c’est plutôt individuel. Mais bon c’est calme vu que c’est chacun pour soi.

I. : Mais toi tu penses qu’il faut des moments où vous travaillez tous ensemble et des échanges.

J. : Oui il faudrait plus, le seul moment où on travaille ensemble c’est quand il y a la théorie et voilà ce sont les seuls moments, c’est limite.

I. : d’accord, et puis lui ce prof il est comment ?

J. : aussi un peu vieux, il doit avoir la cinquantaine, mais il a un air un peu cool comme ça, avec sa petite boucle d’oreille. (Sourire)

118 I. : et puis un autre prof avec qui ça ne fonctionne pas ?

J. : … euh… il faut que je trouve.

I. : là tu m’as dit math, français, anglais,

J. : ah oui, italien horreur. Avec elle par exemple dès fois je ne vais pas en cours parce que je ne me sens pas bien ou parce qu’il y a des choses qui arrivent. Elle devient hystérique. Genre j’ai fait une épreuve que j’ai rattrapé justement jeudi. J’ai fait mon épreuve et tout. Et j’avais révisé un jour d’avant enfin j’avais pas vraiment révisé mais j’ai quand même réussi à avoir un 4.5, c’était quand même une grande épreuve et puis elle me regarde comme cela, avec un regard assez méchant et elle me dit la prochaine fois tu amènes un certificat. Elle me l’a dit d’une façon assez dure et sèche.

I. : Et dans ses cours c’est comment avec elle ?

J. : Ben justement le problème c’est qu’elle est un peu lèche cul (chuchote) et il y a des élèves qui font un peu lèches culs avec elle et elle, elle a des préférences. Déjà on voit qu’elle a un peu peur des élèves parce qu’elle est sympa seulement avec ceux qui sont un peu plus rebelles, les élèves les plus robustes. Elle dit « salut », elle est gentille.

I. : Donc elle fayote avec ceux dont elle a un peu peur, les costauds mais à par ce fait est-ce que tu vois autre chose qui pourrait montrer la préférence et la peur des élèves?

J. : ben ouais, par exemple, une fois je me suis fait renvoyée parce que j’avais un chewing-gum et sans le vouloir j’ai répondu mais pas méchamment j’étais un peu ignorante et ma réponse était un peu stupide. J’avais repris un chewing-gum sans vraiment m’en rendre compte parce que quand je stresse j’en prend un. Et à ce moment là je me suis fait renvoyée.

Et je me suis un peu embrouillée avec une personne, justement la fille que je t’ai dit. Et elle apprécie la prof et évidemment la prof l’apprécie parce qu’elle est assez provocante, elle parle mal. Donc je me suis fait renvoyée et genre une autre fois quand c’était cette fille.

I. : attends juste quand tu te fais renvoyer, c’est écrit quelque part, c’est…

J. : ouais à la fin, j’ai maîtrise le vendredi c’est ma prof de classe qui voit et elle a tous les vraiment fort un autre, limite si elle le frappait pas.

I. : les règles justement, le chewing-gum c’est interdit.

J. : Oui parce qu’on était en labo, et au labo il y a des choses fragiles.

I. : et il y a quoi d’autres qui est interdit par l’institution ?

J. : les téléphone portables mais bon ça il y a tout le monde qui s’en fout un peu, il y a toujours un téléphone qui sonne en plein cours.

I. : Et contre cela les profs, ils disent quoi ?

J. : ils disent ben « tu l’éteins s’il te plait » et ils passent l’éponge un peu dessus, mais par exemple s’il résonne ben là par contre ils nous le confisque mais ben.

I. : Et puis tu as quoi d’autres comme profs encore ?

119 J. : …ben là en fait on a changé. Toute la moitié on a des profs, certains profs, il y en a qui reste. Et on change par exemple dessin, musique, théâtre et informatique et on change avec la bio tout cela. Du coup on a d’autres nouveaux profs donc je ne les connais pas encore très bien.

I. : Et comment cela se fait que vous changez, c’est selon les matières et par semestre ?

J. : Oui par semestre, là on est au 2ème semestre et puis on change. Là maintenant justement j’ai la bio, l’informatique et le dessin et avant j’avais théâtre, musique et je ne sais plus quoi.

I. : pour toi vous participez mais il y a des profs qui ont peur de faire participer parce qu’ils craignent que ça parte dans tous les sens. Et comment ils peuvent faire contre cela et comment vous, vous réagissez ?

J. : Ben je sais pas… la prof d’italien par exemple ne nous fait pas participer et ça s’agite quand même du coup ça ne changerais pas de d’habitude. Par exemple, en anglais il n’y a aucun soucis, je veux dire on lève la main. Justement là on lève la main parce qu’on a envie de participer à cause des points qu’elle nous donne. A chaque bonne réponse on a une récompense en fait. Et pis ben je sais pas, … ça dépend des profs, de l’autorité qu’ils ont justement. Ben s’ils laissent tout faire, c’est normal que les élèves profitent au maximum. Ben autant en profiter et puis ben..

I. : Ben alors comment il faut qu’ils soient pour en même temps vous faire participer sans pour autant que vous en profitiez ?

J . : Il faudrait par exemple qu’ils mettent des limites. On peut être sympa, participer et tout mais il y a un moment le prof commence à gueuler il faut arrêter.

I. : Il suffit de vous le dire, qu’est-ce que tu en penses, dès le début ? J. : Dès le début mettre les règles, mettre les choses au point.

I. : et en discuter avec vous ?

J. : Voilà, ben c’est ce qu’à fait la prof d’anglais, un peu, elle nous a expliqué tout au début de l’année.

I. : est-ce que de nos jours à ton avis c’est plus facile d’être un enseignant homme ou un enseignant femme ? Est- ce que ça change quelque chose.

J. : Ah ben là ça dépend. Si la femme est jeune et belle ce sera un avantage. (Rires). Parce que je sais pas mais les garçons ils sont là, ouais, ils la regardent et se taisent. Ils viennent beaux, coiffés et tout. Et si par exemple, c’est un jeune homme beau et tout c’est les filles qui vont faire cela.

I. : Et si toi tu as une belle prof et tout tu en penses quoi ? J. : Moi en tant que fille.

I. : oui

J. : ben. Il y aurait des filles qui pourraient être jalouses et tout. Tandis qu’il y en a d’autres, bon moi je suis un peu passive, ça m’est égale parce que je suis là pour le cours, je m’en fiche des profs, un peu. Alors il y aurait certaines filles qui pourraient être jalouses, du coup cela serait un désavantage. Et vu que les garçons sont plus forts que les filles en général donc les filles se feront discrètes et la jalousie elle la montreraient pas comme cela. Et puis je pense

J. : ben. Il y aurait des filles qui pourraient être jalouses et tout. Tandis qu’il y en a d’autres, bon moi je suis un peu passive, ça m’est égale parce que je suis là pour le cours, je m’en fiche des profs, un peu. Alors il y aurait certaines filles qui pourraient être jalouses, du coup cela serait un désavantage. Et vu que les garçons sont plus forts que les filles en général donc les filles se feront discrètes et la jalousie elle la montreraient pas comme cela. Et puis je pense