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évaluation post AVS

14. Activités post AVS

14.8 Autres activités de suivi

Il faut tenir des réunions et des points presse, et rédiger et diffuser des communiqués de presse afin de communiquer le résultat de l’AVS aux autorités et organismes ayant participé, et à la population.

D’autres activités post AVS associées au PEV peuvent être incluses en fonction des autres priorités spécifiques au pays (par exemple faire un état des lieux de la carence en vitamine A, améliorer la surveillance d’autres maladies à prévention vaccinale, etc.).

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Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (2008).

Mise en œuvre de l’approche Atteindre chaque district : guide à l’intention des équipes de santé de district. Brazzaville : Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (http://immunizationbasics.jsi.

com/Docs/AFRO-RED-Guide_2009_French_

FINAL.pdf, consulté le 18 juillet 2016).

Goodson JL, Kulkarni MA, Vanden Eng JL, et al.

(2012). Improved equity in measles

vaccination from integrating insecticide-treated bednets in a vaccination campaign, Madagascar.

Tropical Medicine and International Health.

17(4):430–437 (http://onlinelibrary.wiley.com/

doi/10.1111/j.1365-3156.2011.02953.x/pdf).

Immunization training resources: global mid level management modules (MLM). Disponible en ligne (en anglais) à l’adresse : http://www.who.

int/immunization/documents/training/en/

Measles & Rubella Initiative. American Red Cross, 2013. (http://www.measlesrubellainitiative.org, consulté le 15 août 2014).

OMS (2000a). AIDE-MÉMOIRE pour une stratégie nationale visant à l’utilisation sûre et rationnelle des injections. Genève : Organisation mondiale de la Santé (http://apps.who.int/iris/bit-stream/10665/66697/1/a71914_fre.pdf, consulté le 18 juillet 2016).

OMS (2003). « Avant tout, ne pas nuire » - Sécurité des injections : introduction de la seringue autobloquante par les systèmes de vaccination des pays en développement. Genève : Organisation mondiale de la Santé (WHO/

V&B/02.26F ;

http://apps.who.int/iris/bit-stream/10665/68470/1/WHO_V-B_02.26_fre.pdf, consulté le 15 août 2014).

OMS (2009). Réunion du Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination, avril 2009 – conclusions et recommandations.

Relevé épidémiologique hebdomadaire.

84(23):213–236.

OMS (2011). Réunion du Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination, novembre 2010 – résumé, conclusions et recommandations. Relevé épidémiologique hebdomadaire. 86:1–16.

OMS (2013). Guide pour l’introduction d’une deuxième dose de vaccin antirougeoleux (VVR2) dans les calendriers de vaccination de routine.

Genève : Organisation mondiale de la Santé (WHO/IVB/13.03F ; http://apps.who.int/iris/bit-stream/10665/112842/1/WHO_IVB_13.03_fre.

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OMS (2014). Réunion du Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination, novembre 2013 – conclusions et recommandations. Relevé épidémiologique hebdomadaire. 89:1–20 (http://www.who.int/wer/2014/wer8901.pdf, consulté le 30 mai 2016).

OMS (2014). Déclaration de politique générale de l’OMS : révision de la politique relative aux flacons multidoses : manipulation des flacons de vaccin multidoses entamés. WHO/

IVB/14.07F. Genève : Organisation mondiale de la Santé (http://apps.who.int/iris/bitstream /10665/135973/1/WHO_IVB_14.07F_fre.pdf, consulté le 15 juin 2016).

OMS (2015a). Vaccination pratique – Guide à l’usage des personnels de santé (mise à jour de 2015).

Genève : Organisation mondiale de la Santé.

OMS (2015b). Manuel de l’OMS pour la gestion des vaccins. Comment utiliser les conteneurs passifs et les briquettes à effet isotherme pour le trans-port des vaccins et les opérations en périphérie.

Genève : Organisation mondiale de la Santé (WHO/IVB/15.03F ; http://apps.who.int/iris/bit-stream/10665/197867/1/WHO_IVB_15.03_fre.

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Schiavo R (2007). Health communication: from theory to practice. Hoboken: Wiley.

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WHO (2009b). Microplanning for immunization service delivery using the Reaching Every District (RED) strategy. Geneva: World Health Organization (WHO/IVB/09.11; http://apps.who.int/iris/bitstream /10665/70450/1/WHO_IVB_09.11_eng.pdf, consulté le 18 juillet 2016).

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Les vaccins antirougeoleux et antirubéoleux sont disponibles sous forme monovalente (contre la rougeole et contre la rubéole uniquement) ou combinée (vaccin antirougeoleux-antirubéoleux [RR], vaccin antirougeoleux-antiourlien-antirubéoleux [ROR] et vaccin antirougeoleux-antiourlien- antirubéoleux-antivaricelleux [RORV]). Tous les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons actuellement présélectionnées par l’OMS sont efficaces, sans danger et de qualité garantie. La liste des vaccins préselectionnés par l’OMS peut être consultée à l’adresse suivante (en anglais) : http://www.who.int/immunization_standards/vaccine_quality/PQ_vaccine_list_en/en/.

Les notes de synthèse décrivant la position de l’OMS concernant les vaccins contre la rougeole et la rubéole peuvent être consultées à l’adresse suivante :

http://www.who.int/immunization/documents/positionpapers/fr/.

1a VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE VIVANT ATTÉNUÉ

Caractéristiques et administration du vaccin

Le vaccin antirougeoleux est préparé à partir du virus vivant atténué. Il est utilisé depuis les années 1960. Il est sûr, efficace et peu onéreux, et confère une protection durable.

Souvent, la vaccination des nourrissons avant l’âge de 6 mois n’induit pas de séroconversion en raison de l’immaturité du système immunitaire et de la présence des anticorps maternels. Sur la base des résultats d’un grand nombre d’études dans le monde entier, la proportion médiane de nourrissons vaccinés âgés de 8 à 9 mois qui font une séroconversion après l’administration d’une dose vaccinale a été de 89,6 % (intervalle interquartile, 82-95 %) ; de 11 à 12 mois, la proportion de séroconversions a été de 99 % (intervalle interquartile, 93-100 %).

Administrer la première dose de MCV le plus tôt possible après la disparition de la protection par les anticorps maternels reste la priorité absolue des programmes. Dans les pays ayant une transmission continue avec persistance d’un risque élevé de mortalité par rougeole pour les nourrissons, la première dose doit être administrée à l’âge de 9 mois. Dans les pays ayant de faibles niveaux de transmission de la rougeole et où le risque de rougeole est donc faible pour les nourrissons, on peut administrer la première dose du vaccin antirougeoleux à l’âge de 12 mois si l’on considère que l’on obtient des taux plus élevés de séroconversion à cet âge. Dans les pays où l’incidence la maladie est importante chez les enfants âgés de moins de 9 mois, le vaccin antirougeoleux peut être administré aux enfants dès l’âge de 6 mois, même si on peut s’attendre à ce que l’efficacité du vaccin soit moindre chez ces nourrissons. Dans ce cas, il est important de préciser que cette dose est considérée comme une dose zéro et que ces enfants devront recevoir deux doses supplémentaires dès qu’ils auront plus de 9 mois, afin de garantir la protection.

L’administration de la seconde dose du MCV peut intervenir dans le cadre des services de vacci-nation systématique, à l’âge défini, ou avoir lieu dans le cadre des AVS organisées régulièrement et ciblant des tranches d’âge bien déterminées (selon la stratégie permettant d’atteindre la meilleure couverture). L’intervalle minimum entre les deux doses est de 1 mois. L’administration systématique de la seconde dose aux enfants dans leur deuxième année de vie diminue la vitesse à laquelle le nombre des enfants sensibles augmente et le risque de flambées de rougeole. Les doses administrées pendant les AVS étant considérées comme des doses supplémentaires, tous les sujets de la tranche d’âge ciblée doivent être vaccinés, peu importe la date de la dernière dose de vaccin à valence rougeole reçue.

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TABLEAU A1.1.

Vaccination antirougeoleuse : taux observés des réactions postvaccinales

RÉACTIONS POSTVACCINALES DÉLAI D’APPARITION INCIDENCE DE LA RÉACTION POSTVACCINALE

(par dose ou en %)

Réaction locale au point d’injection 0–2 jours ~1/10 (~10%)

Fièvre >39,4 °C 7–12 jours 5–15%

Éruption 7–10 jours 2–5%

Convulsions fébriles 6–11 jours 1/3 000

Thrombocytopénie 15–35 jours 1/30 000

Anaphylaxie 0–2 jours 3,5–10/1 000 000

Encéphalopathie/encéphalite 8–9 jours < 1/1 000 000

Source : adapté d’après la fiche d’information relative aux réactions postvaccinales des vaccins antirougeoleux, antiourliens et antirubéoleux (2014).A1

ison des complications observées après une rougeole. Les taux observés des réactions postvaccinales sont indiqués dans le Tableau A1.1.

1b VACCIN CONTRE LA RUBÉOLE VIVANT ATTÉNUÉ

Caractéristiques et administration du vaccin

La plupart des vaccins antirubéoleux homologués sont préparés à partir d’un virus vivant atténué appartenant à la souche RA27/3, propagée en cellules diploïdes humaines. Les vaccins à valence rubéole (RCV) sont disponibles en formulations monovalentes ou combinées à d’autres vaccins : au vaccin antirougeoleux (RR), au vaccin antirougeoleux-antiourlien (ROR) ou au vaccin antirougeoleux-antiourlien-antivaricelleux (RORV).

Plus de 95 % des enfants sensibles montreront une séroconversion après une seule dose de vaccin antirubéoleux à l’âge de 12 mois ou plus. Ce taux de réponse élevé et la persistance à long terme de la protection chez les vaccinés ne plaident pas en faveur de l’administration systématique d’une deuxième dose de vaccin. Toutefois, en se fondant sur les indications d’une deuxième dose des vaccins renfermant le vaccin antirougeoleux ou le vaccin anti-ourlien et pour des raisons programmatiques, l’OMS recommande que l’on utilise le même vaccin à valence rougeole pour la première et la deuxième dose. Lorsque le RCV est administré sous forme de RR ou de ROR, l’âge d’administration suit le calendrier du vaccin antirougeoleux.

Au cours des flambées de rougeole, les vaccins renfermant le vaccin antirubéoleux (RR ou ROR) peuvent être administrés à des nourrissons n’ayant que 6 mois. Du fait de la possibilité d’une séroconversion plus faible, cette dose ne doit pas être comptée comme dose valide et l’enfant doit recevoir les doses ultérieures de vaccin conformément au calendrier national de vaccination habituel.

A1 OMS (2014). Fiche d’information. Fréquences observées des réactions postvaccinales – Vaccins antirougeoleux, antiourliens et antirubéoleux. Genève : Organisation mondiale de la Santé. http://www.who.int/vaccine_safety/initiative/tools/May_2014_

MMR_final_FR.pdf?ua=1, consulté le 13 septembre 2016).

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Une légère fièvre et une éruption cutanée peu marquée, une irritabilité, une adénopathie, des myalgies et des paresthésies sont fréquemment rapportées. Bien que les symptômes articulaires aigus durent de quelques jours à 2 semaines, de grandes études épidémiologiques n’ont pas fait état d’une association entre le vaccin antirubéoleux et une maladie articulaire chronique. Les taux observés des réactions postvaccinales sont indiqués dans le Tableau A1.2.

TABLEAU A1.2.

Vaccination antirubéoleuse : taux observés des réactions postvaccinales RÉACTIONS POSTVACCINALES DÉLAI

D’APPARITION

INCIDENCE DE LA RÉACTION POSTVACCINALE

(par dose ou en %)

Réaction locale au point d’injection 0–1 jour ~1/10 (~10 %)

Légère fièvre 7–12 jours 2 %

Arthralgie aiguë (chez les enfants et les adultes de sexe masculin)

7–21 jours 0–3 %

Arthralgie aiguë (chez les adultes de sexe féminin)

7–21 jours Jusqu’à 25 %

Arthrite aiguë (chez les adultes de sexe féminin)

7–21 jours Jusqu’à 10 %

Anaphylaxie 0–2 heures 3,5–10/1 000 000

Source : adapté d’après la fiche d’information de l’OMS relative aux réactions postvaccinales des vaccins antirougeoleux, antiourliens et antirubéoleux (2014). A1

1c VACCIN ANTIROUGEOLEUX-ANTIRUBÉOLEUX (RR)

Ce vaccin présente les caractéristiques de ses deux composants indiquées précédemment.

Pour le vaccin RR, la réponse immunitaire protectrice à chacun des antigènes, de même que les manifestations postvaccinales indésirables, restent en grande partie inchangées. Les contre indications et les précautions d’emploi du vaccin RR sont les mêmes que celles des vaccins antirougeoleux et antirubéoleux monovalents (voir ci après).

1d VACCIN ANTIROUGEOLEUX-ANTIOURLIEN-ANTIRUBÉOLEUX (ROR) Ce vaccin comprend le vaccin vivant atténué contre les oreillons, combiné aux composantes antirougeoleuses et antirubéoleuses. L’expérience acquise à travers le monde a démontré que la prévention contre les oreillons nécessite plus d’une dose de vaccin. L’OMS recommande d’intégrer les stratégies de lutte antiourlienne dans les objectifs hautement prioritaires existants de lutte contre la rougeole et de la rubéole, ou d’élimination de ces maladies. Dès lors que la décision d’inclure le vaccin contre les oreillons a été prise, il fortement recommandé d’utiliser le vaccin combiné ROR. Les contre-indications au ROR sont les mêmes que pour les vaccins antirougeoleux, antirubéoleux et antirougeoleux-antirubéoleux (voir ci après).

Effets indésirables

Les réactions indésirables au vaccin antiourlien sont rares et bénignes – les plus courantes sont la parotidite et une fièvre peu élevée. On a décrit une fréquence plus élevée des cas de méningite à liquide clair survenant après l’administration de vaccins contenant les souches Urabe et Leningrad- Zagreb. Toutefois, il est difficile de comparer les résultats des différentes études étant donné la variabilité des méthodes utilisées pour surveiller les manifestations indésirables, notamment

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Rien ne permet d’affirmer qu’il existe un lien de cause à effet entre le vaccin ROR et l’autisme, ni entre le ROR et les maladies inflammatoires de l’intestin, la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique.

Contre-indications pour la vaccination antirougeoleuse et antirubéoleuse Il n’y a pas lieu de reporter la vaccination antirubéoleuse et antirougeoleuse en cas d’affections bénignes (par exemple infections bénignes des voies respiratoires supérieures, otite moyenne, diarrhée, légère fièvre 38,5 °C). L’infection à VIH symptomatique ou asymptomatique N’est PAS non plus une contre-indication, sauf chez les patients sévèrement immunodéprimés.

Les contre-indications au vaccin antirougeoleux-antirubéoleux sont les suivantes :

— antécédents de réaction anaphylactique à l’un des composants du vaccin (néomycine, gélatine) ;

— immunodéficience sévère (infection à VIH à un stade avancé et sida, troubles immunitaires congénitaux, tumeurs malignes, traitement immunosuppresseur agressif) ;

— maladies aiguës graves, y compris celles accompagnées d’une forte fièvre ou les maladies neurologiques évolutives (par mesure de précaution, la vaccination doit être reportée jusqu’à ce que l’affection aiguë grave soit guérie) ;

— tuberculose évolutive non traitée (par mesure de précaution, la vaccination doit être reportée jusqu’à ce que le traitement ait été mis en place) ;

— grossesse*.

Conservation des vaccins à valence rougeole et à valence rubéole

Les vaccins à valence rougeole et à valence rubéole doivent être conservés à des températures inférieures à 8 °C, et toujours à l’abri de la chaleur et de la lumière. Dans les entrepôts centraux, il est recommandé de conserver les vaccins lyophilisés à une température de -20 °C. Les flacons de diluant ne doivent jamais être congelés. Les diluants peuvent être stockés à température ambiante, à moins qu’ils soient emballés avec le vaccin, auquel cas ils doivent rester dans la chaîne du froid, entre 2 et 8 °C. Une fois reconstitué, le vaccin perd rapidement son efficacité à température ambiante. Les PCV n’ont plus d’utilité dès lors que le flacon de vaccin a été ouvert.

Après reconstitution, le vaccin doit être conservé dans le noir, entre 2 et 8 °C, et utilisé dans les 6 heures ou bien éliminé à la fin de la séance de vaccination (selon ce qui se produit en premier).

A2 OMS (2007). Vaccins anti ourliens. Note d’information de l’OMS. Relevé épidemiologique hebdomadaire. 82(7):51–60.

(http://www.who.int/wer/2007/wer8207.pdf?ua=1, consulté le 15 juin 2016).

* Par mesure de précaution, il convient d’éviter la vaccination par les vaccins R, RR, et ROR pendant la grossesse. Les femmes qui envisagent une grossesse doivent attendre pour cela un mois après la vaccination. Aucune lésion foetale n’a été documentée suite à l’administration des vaccins contre la rougeole ou les oreillons à des femmes enceintes. Aucun cas de SRC n’a été rapporté lorsque des infections fétales ont été diagnostiquées chez des femmes ayant été accidentellement vaccinées pendant la grossesse. L’administration accidentielle de vaccins RR ou ROR pendant la grossesse n’est pas considérée comme une indication pour l’avortement thérapeutique.

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antirougeoleux ou antirubéoleux soient administrés sous forme combinée ou simultanément, sur plusieurs sites anatomiques, avec d’autres vaccins, comme l’anatoxine diphtérique, l’anatoxine tétanique, le vaccin contre la coqueluche, le vaccin anti-Haemophilus influenzae type b, les vaccins contre la poliomyélite (vaccin antipoliomyélitique oral [VPO] ou vaccin inactivé), contre la varicelle, l’hépatite B ou le vaccin heptavalent anti-pneumocoque. De même, les informations disponibles suggèrent que les vaccins contre la rougeole et la fièvre jaune ou l’encéphalite japonaise peuvent être administrés simultanément sur des sites différents.

En règle générale, il convient d’administrer les vaccins vivants soit simultanément, soit à 4 semaines d’intervalle (voir le Tableau A1.3). Le VPO fait exception à cette règle, car il peut être administré à n’importe quel moment avant ou après les vaccins à valence rougeole sans qu’il y ait d’interférences dans les réponses à ces deux vaccins.

TABLEAU A1.3.

Intervalles recommandés entre l’administration de différents types de vaccin

Première dose Deuxième dose Intervalle recommandé minimum entre les doses

Produit sanguin renfermant des Ig

MCV Selon le type de produit et la dose administrée, mais varie entre 3 et 11 mois pour les vaccins à valence rougeole. Pour le vaccin antirubéoleux monovalent, 3 mois devraient suffire.

MCV/RCV Produit sanguin renfermant des Ig

2 semaines.

VACCINS

Types de vaccins Intervalle recommandé minimum entre les doses

Vaccins inactivés et MCV/RCV Peuvent être administrés simultanément.

Sinon, l’intervalle entre les doses n’a pas d’importance. Pas d’interférences.

MCV/RCV et autre(s) vaccin(s) vivant(s) injectable(s) – par exemple contre l’encéphalite japonaise ou la fièvre jaune

Doivent être administrés simultanément, ou à 4 semaines d’intervalle au minimum.