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Po ce q i e de l anal e de donn e col e a a e de no en e ien emi-di ec if , no a on d cid de no o ne e l anal e de con en .

En effe , comme le p ci e Ba din (2007), le eco l anal e de con en , pour tirer pa i d n ma iel di q ali a if e indi pen able : en e ien d enq e, de ec emen , de psychothérapie... donnant lieu à un matériel verbal riche et complexe » (p.93). Ainsi, il emble q e l anal e de con en oi l o il le pl ad q at pour traiter un discours aussi fo ni e p op e la pe onne q i l nonce e donc po en iellemen in e , con adic oi e, dig e if oi e incomp hen ible (Ba din, 2007). Le ai emen de donn e pa l anal e de contenu nous permet donc une analyse transversale et thématique.

L anal e de con en e d fini de no jo comme n en emble d in men m hodologiq e de pl en pl affin e en con an e am lio a ion appliq an de di co (con en e con enan ) e memen di e ifi [ ] En an q effo d in e p a ion, l anal e de con en e balance en e le de p le de la ig e de l objec i i e de la f condi de la bjec i i (Ba din, 2013, p.13). Elle con i e en ne m hode empi iq e, d pendan e d pe de pa ole laq elle on a aq e e d pe d in e p a ion q e l on i e. Il n a pa de p -à-porter en analyse de contenu, simplement quelques patrons de base, parfois difficilement transposables » (Bardin, 2013, p.34).

Dans le cas de notre recherche, le cane a d en e ien con i en amon di ige la pa ole ce aine h ma iq e d de q e le ac e d e ain on ain i p d eloppe e approfondir. En continuité, ce sont donc les axes thématiques émanant de nos guides d en e ien q i no ont dirigées tout au long de notre analyse des données. De la sorte,

ce o il no pe me d o donne le donn e ec eillie dan de ca go ie p d finie po ai e diff en h me de mani e pa e e donc de fa on pl cibl e e spécifique. Not e anal e e a ain i facili e pa le q ele e d cane a d en e ien q i indique déjà un ordre de lecture.

De manière opérationnelle, ce sont principalement nos trois sous-questions de recherche q i g iden e d fini en no i ca go ie d anal e. Ce de ni e on i e d ne réflexion conjointe et se présentent comme suit :

Enseignants réguliers

Enseignants spécialisés

Binômes régulier-spécialisé Pratiques pédagogiques et didactiques

mises en place pour soutenir la

scolarisation de l l e malen endan x x

Spécificité des aménagements pour

l l e d ficien a di if x x

Articulation : organisation de la

collaboration x

Articulation : perception des rôles x x x

Articulation : pratiques conjointes x

Prolongements :

- d fis de l in gra ion des l es sourds

- origine des savoirs sur la surdité - le iers e obs acles l in gra ion des

élèves malentendants

- leviers et obstacles à la collaboration entre enseignants réguliers et SPES - souhaits

- conseils à de futurs professionnels

x x

Tableau 1 - catégories d'analyse

A chacune des six catégories est attribué un code couleur différent, nous permettant de classer les données contenues dans les entretiens. Des reformulations et des résumés des propos recueillis sont directement inscrits sur les retranscriptions dans une colonne prévue à cet effet. Comme le montre le tableau ci-de , ce ain a e d anal e on de in aux professionnels de manière individuelle andi q e d a e conce nen le bin me ca directement en lien avec leur articulation professionnelle.

En con q ence, l anal e de con en no pe me de c oi e le l men de pon e obtenus par axes thématiques afin de pouvoir ensuite notamment comparer les connaissances spécifiques des praticiens, de même que les différents aspects et enjeux liés à le p a iq e p ofe ionnelle e la collabo a ion engend e pa la cola i a ion d n élève sourd en milieu régulier entendant. Plus précisément, il nous sera également possible de comparer les pratiques déployées par les enseignants ordinaires et celles mises en place par les enseignants spécialisé, mais également de comparer les pratiques entre professionnels de même mandat, tout ceci dans le but de discuter les similitudes et

dissemblances et ainsi de poser certaines hypothèses, voire de tirer de possibles conclusions.

En ce en , l anal e de con en no a pa e le di po i if de ai emen de donn e le plus approprié pour appréhender de manière précise les données qualitatives contenues dans le discours oral. Une analyse par thématiques nous semble idéale pour véritablement ai i l e ence de p a iq e en eignan e appo e pa le pa icipan de no e recherche.

5. Limi es de l de

Avant de présenter les résultats de notre recherche, il nous paraît important de souligner ici les limi e q elle p en e po iblemen e ain i a i e l a en ion le p ca ion prendre concernant la lecture et la compréhension de nos données ainsi que de nos résultats.

To d abo d, le p emie l men q e no po on o ligne conce ne la nature-même de no donn e e l o il de ec eil de celle -ci. En effet, ayant fait le choix de procéder uniquement par des entretiens semi-di ec if e n an pa all e de ce fai di ec emen en situation sur le terrain, en observation par exemple, notre étude se base exclusivement sur des pratiques auto-déclarées. Sans possibilité de contrôler les dires ou les comparer à une ali ob e e, le donn e col e app ien i ablemen la confiance m elle résidant entre interviewé et interviewer. Aussi, il se peut que malgré eux, les professionnels interrogés soient sujets au biais de désirabilité sociale. Celui-ci consiste à se montrer sous une facette positive, à se présenter sous un jour favorable au travers des propos tenus. Cela signifie que par les réponses données, ces enseignants ont potentiellement fourni, de manière inconsciente, une ou plusieurs explications dans le but de correspondre à ce qui est socialement valorisé mais pas véritablement à la réalité du terrain.

En outre, la conduite d en e ien emi-directifs constitue un exercice complexe et exigeant po leq el ne g ande e p ience a e fo emen ile. Dan no e ca , en an q e novices, ce recueil de données représentait une étape conséquente et pour laquelle nous avons fo ni bea co p d ne gie afin q e le en e ien e d o len de fa on op imale.

Dans ce sens, nous relevons néanmoins également deux limites à ce sujet. La première concerne nos prises de parole et interventions durant ces entretiens qui ne sont pas issues d n di co anda di mai q i pl e con i en de mani e pon an e a fil de change impliq an ain i de po ible a ia ion d n en e ien n a e, o bli d ne sous-question ou encore d ne elance qui auraient été adéquates à un moment précis. La econde e appo e a fai d e de pe onne po mene le en e ien . En effe , ne p i e en cha ge gale de l en e ien e difficile lo d change le if comme cela a le ca ici, e l ne de de p end pa foi ne place pl ma q e q e l a e dan le échanges.

En i e, conce nan pl p ci men no e pop la ion d de, comme men ionn précédemment, une grande hétérogénéité des caractéristiques existe au sein de notre échantillon et différents aspects sont ainsi à garde l e p i de fa on c i iq e.

Pour ce qui est des deux premiers binômes, une seule et même enseignante spécialisée est concernée. Nous nous sommes donc questionnées sur la pertinence de recevoir une praticienne deux fois pour passer le même entretien, nous redoutions une redondance des p opo e de p a iq e e po e . N anmoin , agi an de de i a ion d l e e de collaborations interprofessionnelles différentes, cela nous semblait finalement garder tout on en . En o e, no a on join l enseignante spécialisée en question à la réflexion, q i no a a q e l in deme ai en ai on d fai q e ce de i a ion appellen réellement à des pratiques professionnelles foncièrement différentes, notre choix était ainsi confirmé.

Le troisième binôme réunit deux personnes effectuant un remplacement de longue durée dont la pratique commune prend place uniquement depuis le mois de décembre. Leur e p ience conjoin e e donc pl d i e dan le emp . Il e galemen no e q a c n des de ne di po e d ne fo ma ion p dagogiq e e didac iq e. A i, ce de p ofe ionnel collabo en a o d p oje d in g a ion d n l e o d p en an d a e d ficience ajo an la malen endance. Dan ce en , le me e d en eignemen a p de ce l e on comple e e il pe a e difficile po le professionnels de faire un focus sur les adaptations qui relèveraient de réponses adéquates au problème auditif. Ces deux praticiens ont de ce fait, du mal à en faire la distinction dans leurs propos.

Quant au quatrième binôme, il concerne une collaboration qui a pris fin il y a un an. En effet, les deux enseignantes ont travaillé ensemble durant deux ans autour du même projet d in g a ion d n l e o d e ce e collabo a ion e achevée en juin 2019. Leur di co e appo e donc de fai q i ne on pa ac el e appa en e pl n e o sur expérience a posteriori. De ce fait, ici aussi un biais, le biais de réminiscence, peut éventuellement venir perturber les propos rapportés.

En fin de compte, ces quatre binômes constituent la totalité des enseignants qui nous ont oc o pa le a o i a ion admini a i e po acc de a e ain d enq e. Il a ai p e in e an d a oi acc ne pop la ion d de plus large afin de faire des choi elon le p ofil encon dan le b de di po e d n chan illon pl homog ne, facilitant les potentielles comparaisons de pratiques.