HAL Id: jpa-00234518
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Submitted on 1 Jan 1951
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L’indice de réfraction du quartz (indice ordinaire) de 5 à
14 µ
Ramadier-Delbés
To cite this version:
954
Elles ne sont pas linéaires et s’écartent d’autant
plus
rapidément
del’équation
(1) qu’on
s’approche
des conditionsdisruptives.
Dans ce dernierdomaine,
lescourbes
log
i =f (E) présentent
d’ailleurs unpoint
d inflexion,
laissantprévoir
l’existence d’unphéno-mène
perturbateur.
L’ionisation par chocs
électroniques
dans le gaz,qui
reste trèsfaible,
même pour lechamp
disruptif,
ne
suffit pas
àexpliquer
ces écarts et l’on est conduit àenvisager
un mécanismeplus
efncace,
sans doutel’augmentation
del’émission
froide sous l’effet desmodifications de E dues aux
charges
d’espace
dans le gaz[4].
Pour un même
champ
appliqué,
lesétincelles,
mêmeisolées,
sont suivies d’uneaugmentation
ducourant,
qui
metplusieurs
minutes pour revenir à la normale. Enoutre,
leur passage .exerce des effets durables. C’estd’abord,
avec des électrodes fraîchementpolies,
une diminution du
courant,
accompagnée
d’un relè-vement dupotentiel
disruptif
Ve
(formation).
Cephé-nomène se
produit
aussispontanément,
en l’absenced’amorçage.
Maisaprès
un nombre élevé d’étincelles(plusieurs centaines),
les courants sontbeaucoup plus
importants
(ils
peuvent
êtremultipliés
par Ioo),
sans que
Ve
en soit fatalement affecté de manière sensible. Engénéral,
on n’a pas trouvé de relation évidente entre l’ordre degrandeur
des courants etl’apparition
de leurdéveloppement
cumulatif abou-tissant à l’étincelle.En
dépit
de cesvariations,
lapente
des courbes C est à peuprès reproductible
et l’on nua pas relevé dedifférences notables pour les divers métaux utilisés.
[1]
FELICI N. J. et MARCHAL Mlle Y. 2014 Rev.gén.
Électr.,
1948, 57, 155-162.[2]
TRUMP, CLOUD, MANN et HANSON. 2014 Electr. Eng.,1950,
69, 961-964.[3]
ABBOTT et HENDERSON. 2014 Phys. Rev., 1939, 56, 113-118.[4]
BOULLOUD A. - C. R. Acad.Sc., 1951, 233, 932.
Manuscrit reçu le 7 novembre 1951.
L’INDICE DE
RÉFRACTION
DUQUARTZ
(INDICE
ORDINAIRE)
DE 5 A 14 03BCPar Mme
RAMADIER-DELBÉS,
Laboratoire
Infrarouge,
P. C. B.,
12, rueCuvier,
Paris.L’indice de réfraction du
quartz à
été obtenurécemment par I. Simon
[1],
àpartir
des
spectres
deréflexion de ce
cristal,
éclairé en lumièrepolarisée,
sous deux
angles
différents et par une méthodegra-phive,
reliant la variation des constantesoptiques v
(indice
deréfraction)
et x(indice d’extinction)
à celledu
pouvoir
réflecteur sous incidence normale. Il a été obtenuici,
àpartir
desspectres
cannelésd’interférences,
produits
par des lames minces dequartz
d’épaisseur différentes,
tailléesperpendicu-lairement à l’axe
optique.
La méthodeappliquée
à des solides :fluorine,
calcite et à desliquides :
sulfure decarbone,
a été décriteprécédemment [2],
[3], [4].
Bien que
l’absorption
dans larégion
de 8 à 10 P.soit
considérable,
l’observation des cannelures a puêtre
faite
assezprès
des trois bandesd’absorption
situées, d’après Plyler
[5],
à 1190, 1111 et 800 cm-l.Cependant,
la correction dedéplacement
des maximad’interférences due au terme d’extinction x
n’ayant
pu être faite
ici,
nous avons limité les résultats auxrégions
où x reste suffisammentfaible,
pour que la méthode décriteprécédemment
[2]
puisse
s’appliquer.
Il est intéressant de noter l’acèord trouvé avec lesmesures de I. Simon
[1]
et depréciser
que laméthode
interférentielle difficilement utilisable dans larégion
de forteabsorption,
par suite de l’extinction presquecomplète
de l’un des faisceauxinterférents,
donnedes résultats
plus précis
que la méthode deréflexion,
dans tout domaine où x est
trop
faible pourpermettre
de bonnes mesures de
pouvoir réflecteur,
maistrop
fort pourpouvoir
utiliser la méthode duprisme.
[1]
SIMON I. - J.Opt. Soc. Amer.,
1951,
41, 336.[2] J. Physique Rad., 1950, 11, 622.
[3]
C. R. Acad. Sc., 1951, 232, 1194. [4] C. R. Acad. Sc., 1951, 232, 1920.[5]
PLYLER E. K. 2014Phys. Rev., 1929, 33, 48.
Manuscrit reçu le 3o octobre 1951.
LES COMPTEURS
GEIGER-MÜLLER
A CATHODES EXTERNES AVEC REMPLISSAGEPOSSÉDANT
UN
TRÈS FAIBLE
COEFFICIENT
DETEMPÉRATURE
Par G. et M. FAUNY et M.
SCHÉRER,
Laboratoire dePhysique,
Faculté des Sciences de Caen.Le
compteur
de verre à cathode externe degra-phite
[1]
nepossédant
qu’une
électrode interne detungstène
nous a parupouvoir
constituer
trèsfavo-rablement un
compteur
àhalogène.
Nous avons utiliséle
remplissage préconisé
par Liebson etFried-mann
[2] (0,05
Cl + 0,20 Ar + 200 mmNe)
et avonsprocédé à
despremiers
essaisqui
ont montré que detels
compteurs présentent
despaliers
d’environ 5o Vavec une
pente
trèsfaible,
les seuils de fonctionnement sont très bas(280 V).
La variationthermique
dupalier
a été étudiée de - 80 à+