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Mesure de la transparence et du pouvoir réflecteur des métaux alcalins dans l'ultraviolet lointain

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235969

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235969

Submitted on 1 Jan 1958

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Mesure de la transparence et du pouvoir réflecteur des métaux alcalins dans l’ultraviolet lointain

Simone Robin, Stéphane Robin

To cite this version:

Simone Robin, Stéphane Robin. Mesure de la transparence et du pouvoir réflecteur des métaux

alcalins dans l’ultraviolet lointain. J. Phys. Radium, 1958, 19 (11), pp.913-914. �10.1051/jphys-

rad:019580019011091303�. �jpa-00235969�

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admise depuis longtemps par l’ensemble des physiciens.

L’équation (4.1 j dont parle M. Reulos est également

connue depuis longtemps. On peut la trouver, par

exemple, dans la seconde édition du Handbuch der

Physik de Geiger et Scheel (1933, 24, t. 1, p. 224,

,

équ. 38). En rappelant cette équation (parce que

j’avais à m’en servir), j’avais d’ailleurs spécifié qu’il s’agit d’une relation bien connue.

Les six articles qu’indique M. Reulos sont manifes-

tement sans rapport avec le travail que je viens de publier au Journal de Physique, le problème que j’ai

traité n’ÿ est même pas soulevé.

REMARQUE COMPLÉMENTAIRE

Par G. REULOS.

Dans l’article cité ci-dessus par Mme Winogradzki,

P. A. M. Dirac expose pour la première fois sa

célèbre théorie. Ses matrices bien connues sont intro- duites pour décomposer l’équation de Gordon, mais

nullement en substitution de la transformation de Lorentz. De mon côté, je signale avoir déjà utilisé des matrices de ce type (qui sont des spineurs), comme bases

d’une nouvelle transformation de la relativité restreinte,

à la place de la transformation classique de Lorentz (qui appartient au même groupe), et avoir reconnu

l’identité de cet algorithme avec les quaternions. Il s’agit donc de deux problèmes totalement différents.

Par contre, il paraît audacieux de nier tout rapport

entre mon idée et l’article intitulé

«

Représentations spinorielles du groupe de Lorentz... », dans lequel il est suggéré d’utiliser les matrices de Dirac et les quater- nions pour’une représentation spinorielle du groupe de Lorentz.

Certes, l’expression (4,1), due à Hamilton, est bien

connue : elle représente le verseur d’un quaternion. Je

la cite, non pas pour la revendiquer, mais simplement

comme référence, pour justifier l’emploi du mot qua-

ternion, Mme Winogradzki. du fait qu’il ne figure gu pas p dans d . le texte e te de d

Réponse de Mme J. Winogradzki.

-

L’article en

question a pour objet la détermination et la discussion des représentations

spinorielles possédant certaines

propriétés remarquables pour les retournements de

l’espace, du temps et de l’Univers. Ce problème n’a pas été abordé dans les articles indiqués par M. Reulos.

QUELQUES REMARQUES

SUR LES RAYONNEMENTS ENREGISTRÉS

PAR DES ÉMULSIONS ILFORD D1 ET K0

.

PENDANT LEUR EXPOSITION A DES GÉNÉRATEURS DE NEUTRONS

DE 14 MeV Par Marie ADER,

avec la collaboration de Marie-Paule CABANNES.

Les émulsions Ilford Dl sont caractérisées comme

il suit dans la littérature : désignées pour enregistrer

des produits de fission, elles donnent des particules

a

des traces à grains séparés, les protons d’aucune énergie n’y apparaissent.

La maison Ilford

a

récemment remplacé les plaques D 1 par les émulsions Ko ayant des propriétés analogues.

Grâce à un traitement approprié (1), ces deux sortes d’émulsions enregistrent des particules

oc

à grains jointifs et des protons de plusieurs MeV avec une dis-

crimination satisfaisante.

Ces plaques, Dl et Ko, exposées simultanément à divers générateurs de neutrons de 14 MeV, sont enve- loppées de papier noir et placées à l’extérieur du géné-

rateur sur le trajet du faisceau de neutrons qui les pénètre par la tranche, parallèlement à la surface de l’émulsion.

A leur examen au microscope on voit : des traces de protons projetés, des étoiles à trois branches de

désintégration du carbone, des traces ressemblant à des étoiles à deux branches provenant peut-être aussi

de la désintégration du carbone, la troisième parti-

cule

oc

n’ayant pas, reçu l’énergie suffisante pour être rendu observable. On y rencontre en outre des traces de particules

oc

isolées dont le spectre présenterait plusieurs pics et semble s’étendre au delà de

17 MeV. On n’a considéré dans cette étude que les traces strictement horizontales, nées dans l’intérieur de l’émulsion et sans. aucun indice de particules proje-

tantes.

Afin de déterminei si ces particules

oc

isolées pro- viennent de l’action d’un rayonnement neutre émis

par ces générateurs sur les constituants de l’émulsion,

une série de vérifications

a

été entreprise. D’après les premiers résultats obtenus, il semblerait que la pré-

sence d’une plus grande quantité d’argent ne modifie

ni le nombre, ni la longueur des traces de ces rayons

ce.

(1) Communications ultérieure.

Lettre reçue le 5 août 1958.

MESURE DE LA TRANSPARENCE ET DU POUVOIR RÉFLECTEUR

DES MÉTAUX ALCALINS

DANS L’ULTRAVIOLET LOINTAIN Par Mme Simone ROBIN et Stéphane ROBIN,

Faculté des Sciences de Dakar

On sait que les métaux alcalins en couches suffi- samment épaisses pour absorber totalement la lumière visible présentent une remarquable transparence aux rayons ultraviolets. Très peu de mesures ayant été faites au delà de la limite de transparence de l’air [1],

nous avons essayé d’étendre plus loin dans l’ultra-

violet les mesures déjà faites dans l’ultraviolet moyen [1], [2], [3]. L’appareil de mesure qui sera décrit

ultérieurement avec plus de détails s’adapte au spec-

trographe à vide déjà décrit [4] ; il permet la produc-

tion de couches sur un support de fluorine refroidi à la température de l’azote liquide dans une enceinte métal-

lique munie de fenêtres de fluorine le vide reste

compris entre 1 et 5.10-63 mm de mercure. Un système d’entrées de courants et de caches mobiles permet

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019580019011091303

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d’effectuer une dernière distillation du métal avant de l’utiliser à la formation progressive de la couche ;

celle-ci peut être constamment observée visuellement

pendant sa formation par transparence et par réflexion.

Les mesures peuvent être effectuées par transmission

en incidence normale et par réflexion sous les incidences de 5° et 45° par déplacement de la source dont les trois

positions sont parfaitement fixées par des cônes rodés.

La source est une lampe à hydrogène munie d’une lentille de fluorine qui focalise l’image de l’extrêmité du capillaire sur la fente du spectrographe directement

ou après réflexion sur la couche étudiée. La position

de celle-ci est déterminée à l’aide d’un système optique

auxiliaire permettant de ramener rigoureusement l’image de la source dans la même position sur la fente du spectrographe. Les spectres sont enregistrés sur pla-

ques Ilford Q¡ ou Q2 étalonnées avec des grilles mobiles

permettant de réduire le flux de la source dans des rapports connus jusqu’à 0,7 % de sa valeur. Le spectro- graphe est muni d’un réseau Bausch et Lomb à concen-

tration pour l’ultraviolet lointain portant 600 traits

au mm ; la transparence de l’appareillage est limitée à

1 300 A par la fluorine. L’épaisseur des couches est déterminée après leur étude optique par microtitrage

à l’aide d’une solution d’acide sulfurique N/400.

La figure représente comme exemple les ifractions de lumière transmise et réfléchie par une couche de potas- sium de 0,45 , et une couche de sodium de 0,10 u, d’épaisseur

e

présentant encore une notable transpa-

rence aux rayons ultraviolets tout en absorbant presque totalement la lumière visible (filament d’une

lampe à incandescence à peine perceptible à travers la couche) ; les courbes de transmission sont corrigées

pour l’absorption de la fluorine à la température de

l’azote liquide. Les mesures effectuées sur le support

de fluorine seul à la température ordinaire ont donné

un pouvoir réflecteur compris entre 4 et 7 % dans

l’intervalle de nos mesures, conformément à des

mesures antérieures [5]. Nos courbes de transmission

présentent un maximum de transparence vers 1 600 à

2 000 A pour N a et vers 2 300 à 2 800 Á pour K. La diminution d’absorption vers les grandes longueurs d’onde observées avec K est conf orme à la présence

d’un maximum d’absorption vers 3 600-3 800 A [6] ;

d’autre part, en valeur absolue, cette courbe se rac-

corde assez bien avec celle obtenue par Ives et Briggs

pour une épaisseur comparable, mais plus nrès du

visible. Pour les pouvoirs réflecteurs, les courbes ne

sont données qu’à titre indicatif ; on y observe dans les

régions de transparence des maxima et des minima d’intensité dont la position dépend de l’épaisseur de la

couche et qui peuvent être attribués aux interférences

entre les faisceaux réfléchis par les deux faces de cette couche [2]. Du côté des courtes longueurs d’onde, nos

pouvoirs réflecteurs sont meilleurs que ceux observés

précédemment [1] [2], mais comme il s’agit dans notre

cas de couches incomplètement opaques, le support de fluorine peut contribuer à la réflexion et la comparaison

est difficile. Une étude en fonction de l’épaisseur est

actuellement en cours ainsi qu’une étude des pouvoirs

réflecteurs de couches suffisamment épaisses pour être totalement opaques et dont nous espérons pouvoir déduire les constantes optiques par une méthode déjà

décrite et utilisée par l’un de nous [5].

Lettre reçue le 22, septembre 1958.

[1] WOOD (R. W.) et LUCKENS (C.), Phys. Rev., 1938, 54,

332.

[2] WOOD (R. W.), Phys. Rev., 1933, 44, 353.

[3] IVES (H. E.) et BRIGGS (H. B.), J. Opt. Soc. Amer., 1936, 26, 238 ; 1937, 27, 181.

[4] ROBIN (Mme S.) et ROBIN (S.), Revue d’Optique, 1958, 37,161.

[5] ROBIN (Mme S.), Revue d’Optique, 1954, 33,193 et 377.

[6] HACMAN (D.), C. R. Acad. Sc., 1939, 208,1982.

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