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Submitted on 1 Jan 1952
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Appareil pour la mesure du pouvoir réflecteur dans
l’ultraviolet à vide
Simone Robin, Boris Vodar
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492
APPAREIL POUR LA MESURE DU POUVOIR
RÉFLECTEUR
DANS L’ULTRAVIOLET A VIDE
Par Mme Simone ROBIN et M. Boris
VODAR,
Laboratoire de
Physique-Enseignement
de la Sorbonne.L’appareil
que nous décrirons icipermet
d’étudier la transmission et surtout lepouvoir
réflecteur de couches minces ouépaisses, métalliques
ou non dans l’ultraviolet à vide et d’en déduire la connaissancedes constantes
optiques.
Cet
appareil s’adapte
directement à la fente de sortie d’un monochromateur pour larégion
deSchu-mann
déjà
décrit[1]
etpeut
en être isolé par une vanneservant en même
temps
d’obturateur pour la lumière.L’appareil
comprend
essentiellementdeux parties :
10 Une
partie
fixe où se trouvent les ouverturesFig. 1.
1, barre mobile; 2-2’, ouvertures pour
ampoules
d’évaporation; 3, transmission directe; 4, réflexion à 18° (lemultipli-cateur n’est pas installé); 5, demi-miroir; 6,
multipli-cateur d’électrons recevant la lumière réfléchie par le
demi-miroir; 7, repères de hauteur de la barre; 8, disque gradué pour la rotation.
permettant d’adapter
lesrécepteurs
photo,électriques
dans troispositions :
en transmissiondirecte,
à 18 et à450.
Pour différentesraisons,
il était nécessaire de contrôler la stabilité du faisceau lumineux aussiavons-nous
disposé
un demi-miroir à450
à l’entrée del’appareil
rendant ainsipossible
une méthodephotométrique
de0;
mais nous n’avonsutilisé,
jusqu’ici,
que lerepérage
direct dufaisçeau
de contrôle à l’aide d’unphotomultiplicateur
et d’ungalvanomètre
AOIP. Le I er demi-miroirséparait
le faisceau en deux par lahauteur,
disposition
laplus
défavorablepuisque
la moindre variation en hauteur duspectre augmente
la lumière sur une moitié et la diminue sur l’autre -moitié.Aussi,
nous en avonsmaintenant
modifié la forme : c’est un miroir circu-laire avec une ouverturerectangulaire
en son milieu.Sa
position
estréglable
en hauteur et rotation autour d’un axe vertical. Enoutre,
undiaphragme découpe
uneportion
bien déterminée du faisceaulumineux,
sa section étant inférieure à celle des échantillons à étudier.
Les
récepteurs
sont desmultiplicateurs
EMI recevant la lumière de fluorescence d’une coucheépaisse
desalycilate
de sodium[2]
inclinée à45°
surle faisceau incident.
20 Une barre mobile
pouvant
coulisser ettourner,
dont l’étanchéité àchaque
extrémité est assuréesimplement
par unjoint
de caoutchouc serré entre deuxpièces métalliques.
Des traits servent derepère
pour lespositions
verticales des différents échantillons et undisque gradué indique l’angle
d’incidence.
Dans cette barre sont creusés
cinq petits logements
où seplacent
les échantillons à étudier. Ils consistent soit en échantillons toutpréparés’(par exemple
des filmsmétalliques évaporés préalablement
sousvide),
soit en couches
évaporées
directement dansl’appa-reil,
grâce
à un coulissement de la barre vers lapartie
supérieure qui place
lessupports
en faced’ampoules
d’évaporation.
Aussitôtaprès l’évaporation,
on descend la barre et l’onpeut
faire immédiatement les mesures.En
effet,
il semble(voir
MissBanning [3])
que lespropriétés
des couches sont très différentes si elles n’ont pas été contaminées par l’air.Donc,
une étude dans différentes conditionss’imposait.
Cet
appareil
est actuellement en état de fonction-nement.Jusqu’ici,
nous nous sommes bornés à faire des mesures depouvoir
réflecteur de couches d’Al et d’Auévaporées (et exposées
àl’air)
dans larégion
de1450
à 3 ooo A. Lareproductibilité
de nos mesuresest maintenant satisfaisante : en
effet,
nous avonstrouvé,
pour l’Au pour la mêmelongueur
d’onde ’ de 1608À,
une variation de o,9, pour oo pour lepouvoir
réflecteur(II, 4
pour 10o unjour
etII,6
pour 100 lelendemain).
Ces résultats sont d’ail-leurs en bon accord avec ceux de Sabine[4].
Laprin-cipale
difficulté rencontrée est due à lapolution
de la fenêtre de lalampe
et à l’instabilité de cette der-nièrequi
a pu être éliminée parl’emploi
du faisceau de contrôle. Parailleurs,
il a fallu stabiliser le chariotporte-réseau
du fait de la sensibilité dumontage
(demi-miroir)
à l’inclinaison du faisceau. Lafatigue
des
multiplicateurs
n’a pas étégênante
pour des courants inférieurs à JO-7 A. Pourl’Al,
nos résultatsse trouvent inférieurs à ceux
publiés
sans doute àcause d’une
évaporation
trop
prolongée,
d’une conta-mination par l’air ou dephénomènes
plus
ou moinscomplexes [5];
mais ils sonttoujours
reproductibles :
parexemple
à 2 260,!,
ils varient entre 20, 3 et20, 1 pou.r 100.
[1] ROBIN S. et VODAR B. 2014 J.
Physique Rad., I95I, 12, 634. [2] ROBIN S. et SCHWETZOFF V. 2014 J.
Physique Rad., I952, 13, 239.
[3] Miss BANNING, J. Opt. Soc. Amer., I942, 32, 98. [4] SABINE G. B. 2014 Phys. Rev.,
I939, 55, I064.
[5] CABRERA N., TERRIEN J. et HAMON J. 2014 C. R. Acad. Sc.,
I947, 224, I558.
Manuscrit reçu lue 93 août 1952.